- babetteNeoprof expérimenté
Elyas, je vais dans le même sens que toi, je répondais justement au message de mgb35 qui faisait un lien entre les bourses et les élèves à problèmes! Et je parle bien des bourses sociales en aucun cas des bourses au mérite.
Si je suis intervenue sur ce topic c'est justement pour aller contre les préjugés!
Si je suis intervenue sur ce topic c'est justement pour aller contre les préjugés!
- mgb35Érudit
Je n'ai pas dit que les élèves boursiers étaient des élèves à problème mais des élèves en difficulté !
- babetteNeoprof expérimenté
Ce n'est en effet pas la même chose!
Dans mon 1er post qui répondait à celui de Chocolat, il est question d'élèves à problèmes.
Dans mon 1er post qui répondait à celui de Chocolat, il est question d'élèves à problèmes.
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« Si ton rève se réalise, c'est qu'il n'était pas assez beau."
Proverbe chinois.
- zinzinuleNiveau 8
babette a écrit:Parce que bien sûr, il n'y a aucun élève à problème dans les écoles privées si ce n'est pas un cliché ça.
Je suis dans un collège privé et ce n'est pas l'esprit de mon l'établissement que de trier ses élèves, on est pas un collège d'élite, loin de là. Le projet d'établissement met au contraire en avant l'accueil de tous les élèves dans leurs différences. J'ai ainsi eu de tout: élève aveugle, des dys en pagaille, des élèves avec des situations familiales problématiques ou même carrément glauques, des élèves curieux, gentils, insolents, d'autres qui n'en ont rien à faire de l'école, des élèves ne parlant presque pas le français... Bref la diversité et le partage de valeurs communes au sein de ces variétés.
Ce serait une caricature, en effet, de présenter les établissements privés comme des conservatoires d'enfants de bonne famille... Oui. Mais il faut quand-même compléter tes propos en disant que certains établissements publics eux ne travaillent qu'avec des enfants venant de familles en difficulté au moins économiques, sinon, sociales, familiale, sanitaires etc. etc. Parfois, c'est l'ensemble des famille qui est dans la misère la plus crasse.
Des établissement publics comme ceux-ci, il y en a des très nombreux. Des établissements privés avec une situation comme celle-ci, il n'y en a quasiment pas. Pour travailler dans un établissement public en zone très défavorisée dans un département où l'enseignement privé récolte 2/3 des élèves, je peux te dire que le discours sur la diversité, le partage et les valeurs communes au sein de ces variétés, je peux l'entendre... mais il n'est valable que là où il y a de la variété !
- NannnieHabitué du forum
J'aimerais bien connaître la proportion des boursiers à Henri IV ou à Louis le Grand ...
Les établissements privés, notamment catholiques, ne pratiquent pas tous une sélection drastique à l'inscription.
Certes, nous n'avons pas l'obligation de prendre tous les élèves mais il faut quand même remplir nos classes !
Je rejoins la plupart des commentaires faits au dessus, beaucoup de nos élèves ne sont pas catholiques et beaucoup voire de très, très nombreux profs ne le sont pas.
Maintenant, pourquoi choisir le privé ?
Pour une question de mutation ?
Certes, chez nous c'est plus simple, pas de points, etc. Mais étant de l'académie de Versailles, j'aurais pu choisir le public lors du concours et être quasiment sûre d'y rester après le stage.
Pour de meilleures conditions de travail ?
Mouais, quand je vois l'équipement numérique de mon collège et celui du collège public du coin, je pleure ! Nous, on a rien, peu ou pas d'ordi, un TNI et c'est tout.
Mes élèves ne sont pas tous des anges, loin de là ! Mais je peux faire cours et écrire au tableau sans qu'ils ne foutent dessus et sans qu'ils envoient des chaises à travers la classe.
J'ai beaucoup de parents qui ne parlent pas français, qui ont du mal à suivre la scolarité de leur enfant.
La plupart de mes élèves sont boursiers et bénéficient de l'aide à la restauration. Beaucoup ont du mal à avoir des fournitures neuves pour la rentrée ... Et j'en passe ...
Alors quand on me parle de sélection par le fric et les notes ça me laisse un peu
La vraie question à se poser c'est pourquoi ces parents font le choix du privé alors qu'ils pourraient aller dans le collège public du secteur ?
Les établissements privés, notamment catholiques, ne pratiquent pas tous une sélection drastique à l'inscription.
Certes, nous n'avons pas l'obligation de prendre tous les élèves mais il faut quand même remplir nos classes !
Je rejoins la plupart des commentaires faits au dessus, beaucoup de nos élèves ne sont pas catholiques et beaucoup voire de très, très nombreux profs ne le sont pas.
Maintenant, pourquoi choisir le privé ?
Pour une question de mutation ?
Certes, chez nous c'est plus simple, pas de points, etc. Mais étant de l'académie de Versailles, j'aurais pu choisir le public lors du concours et être quasiment sûre d'y rester après le stage.
Pour de meilleures conditions de travail ?
Mouais, quand je vois l'équipement numérique de mon collège et celui du collège public du coin, je pleure ! Nous, on a rien, peu ou pas d'ordi, un TNI et c'est tout.
Mes élèves ne sont pas tous des anges, loin de là ! Mais je peux faire cours et écrire au tableau sans qu'ils ne foutent dessus et sans qu'ils envoient des chaises à travers la classe.
J'ai beaucoup de parents qui ne parlent pas français, qui ont du mal à suivre la scolarité de leur enfant.
La plupart de mes élèves sont boursiers et bénéficient de l'aide à la restauration. Beaucoup ont du mal à avoir des fournitures neuves pour la rentrée ... Et j'en passe ...
Alors quand on me parle de sélection par le fric et les notes ça me laisse un peu
La vraie question à se poser c'est pourquoi ces parents font le choix du privé alors qu'ils pourraient aller dans le collège public du secteur ?
- zinzinuleNiveau 8
JE crois qu'il y a de nombreuses personnes qui pensent que quand on paie, c'est mieux. Ce n'est pas la seule raison, mais c'en est une.
- CelebornEsprit sacré
Nannnie a écrit:J'aimerais bien connaître la proportion des boursiers à Henri IV ou à Louis le Grand ...
On ne peut pas vraiment dire que ces deux établissements soient représentatifs des établissements publics en général.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- NannnieHabitué du forum
En fait ma réaction voulait démontrer que l'on ne pouvait en aucun cas généraliser sur les établissements qu'ils soient publics ou privés.Celeborn a écrit:Nannnie a écrit:J'aimerais bien connaître la proportion des boursiers à Henri IV ou à Louis le Grand ...
On ne peut pas vraiment dire que ces deux établissements soient représentatifs des établissements publics en général.
Certains établissements publics font une sélection sociale et financière de par leur implantation géographique.
Certains établissement privés ne font aucune sélection par l'argent ou les notes et prennent tous les élèves.
Je suis donc entièrement d'accord avec ta réponse et cela apporte un peu d'eau à mon moulin !
- clo74Niveau 9
Bravo à ton collège, Babette, de fonctionner ainsi!
Car chez nous, en Alsace, si nous, enseignants du public, n'aimons pas le privé, c'est parce que nous sommes obligés d'y mettre nos enfants!!
Les collèges publics étant (hélas!) ce qu'ils sont, il ne reste souvent à mes collègues comme seule solution, s'ils ne veulent pas que leur enfant soit en "perdition" et ait un enseignement correct, de le mettre dans le privé.... Privé qui sélectionne les enfants, et ne se gêne pas pour "éliminer" les élèves qui ne réussissent pas. Constat plutôt déprimant, non?
Pour ne pas me faire taper, je précise : je pense à un collège précis, dans lequel nombre de mes amis/collègues ont scolarisé leurs enfants.
Car chez nous, en Alsace, si nous, enseignants du public, n'aimons pas le privé, c'est parce que nous sommes obligés d'y mettre nos enfants!!
Les collèges publics étant (hélas!) ce qu'ils sont, il ne reste souvent à mes collègues comme seule solution, s'ils ne veulent pas que leur enfant soit en "perdition" et ait un enseignement correct, de le mettre dans le privé.... Privé qui sélectionne les enfants, et ne se gêne pas pour "éliminer" les élèves qui ne réussissent pas. Constat plutôt déprimant, non?
Pour ne pas me faire taper, je précise : je pense à un collège précis, dans lequel nombre de mes amis/collègues ont scolarisé leurs enfants.
- CelebornEsprit sacré
Nannnie a écrit:
En fait ma réaction voulait démontrer que l'on ne pouvait en aucun cas généraliser sur les établissements qu'ils soient publics ou privés.
Généraliser à partir d'un cas particulier, non. En revanche, on peut regarder des statistiques et les analyser.
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- yphrogEsprit éclairé
des données plus récentes où les proportions restent les mêmes (au moins pour 2013)
http://www.data.gouv.fr/en/dataset/les-bourses-nationales-dans-le-second-degre-00000000
pas sûr de ce qu'il faut en conclure par rapport à cette aide de 81 à 350€ par an, autre qu'en effet il y a plus d'élèves moins aisés dans le public que dans le privé.
des primes à l'internat entre 2008 et 2013, on peut voir qu'il est à peu près 10 fois plus probable qu'un boursier dans le privé est / s'est fait interné dans un internat... (tous les boursiers en internat reçoivent automatiquement cette prime...)
2008:
public: 3075 ( / 688 985 ) 0,4%
privé: 3450 ( / 77070) 4,5%
2013:
public: 3798 ( / 744 284 ) 0,5%
privé: 3292 ( / 76967) 4,3%
http://www.data.gouv.fr/en/dataset/les-bourses-nationales-dans-le-second-degre-00000000
pas sûr de ce qu'il faut en conclure par rapport à cette aide de 81 à 350€ par an, autre qu'en effet il y a plus d'élèves moins aisés dans le public que dans le privé.
des primes à l'internat entre 2008 et 2013, on peut voir qu'il est à peu près 10 fois plus probable qu'un boursier dans le privé est / s'est fait interné dans un internat... (tous les boursiers en internat reçoivent automatiquement cette prime...)
2008:
public: 3075 ( / 688 985 ) 0,4%
privé: 3450 ( / 77070) 4,5%
2013:
public: 3798 ( / 744 284 ) 0,5%
privé: 3292 ( / 76967) 4,3%
- VerpaNiveau 6
Il y a au moins un paramètre qui met les deux à égalité : les notes du Capes et du Cafep. En laissant de côté les listes complémentaires, la moyenne d'admission est strictement la même en histoire-géo.
- zinzinuleNiveau 8
On peut quand-même faire la généralisation suivante :
le privé ne rassemble quasiment que des familles prêtes à payer pour la scolarité de leurs enfants (parce qu'elles ont de l'argent, parce que ce qu'on paie est mieux ou parce que tout simplement elles accordent suffisamment de valeur à l'école pour juger qu'elle puisse être payante)
le public rassemble toutes les familles qui ne sont pas prêtes à payer pour la scolarité de leurs enfants (pour des raisons militantes, parce que le collège public du coin a l'air bien...parce qu'elle n'accorde pas de valeur à l'école mais aussi évidemment parce que c'est gratuit, pour les familles les moins fortunées...)
le privé ne rassemble quasiment que des familles prêtes à payer pour la scolarité de leurs enfants (parce qu'elles ont de l'argent, parce que ce qu'on paie est mieux ou parce que tout simplement elles accordent suffisamment de valeur à l'école pour juger qu'elle puisse être payante)
le public rassemble toutes les familles qui ne sont pas prêtes à payer pour la scolarité de leurs enfants (pour des raisons militantes, parce que le collège public du coin a l'air bien...parce qu'elle n'accorde pas de valeur à l'école mais aussi évidemment parce que c'est gratuit, pour les familles les moins fortunées...)
- babetteNeoprof expérimenté
clo: en effet, vers chez moi ce n'est pas du tout ainsi. Dans la petite ville dans laquelle j'enseigne il y a deux collèges le mien et un autre qui est public qui a plutôt bonne réputation.
Pour mes collègues qui ont des enfants en âge d'aller au collège, je dirai que c'est moitié-moitié: certains ont mis leurs enfants dans notre collège surtout je pense pour le côté pratique des trajets, d'autres collègues ont choisi de mettre leurs enfants dans le collège public de la ville et d'après ce qu'ils en disent, ça se passe très bien.
Pour mes collègues qui ont des enfants en âge d'aller au collège, je dirai que c'est moitié-moitié: certains ont mis leurs enfants dans notre collège surtout je pense pour le côté pratique des trajets, d'autres collègues ont choisi de mettre leurs enfants dans le collège public de la ville et d'après ce qu'ils en disent, ça se passe très bien.
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- CathEnchanteur
mgb35 a écrit:Je n'ai pas dit que les élèves boursiers étaient des élèves à problème mais des élèves en difficulté !
Et on sait statistiquement que les élèves en difficulté viennent plutôt de familles modestes.
Donc moins de boursiers dans le privé= moins de familles modestes= moins d'élèves en difficulté.
- Luigi_BGrand Maître
Comme dit Celeborn, sur le principe les cas particuliers n'empêchent pas des observations générales. Les deux lycées publics cités, très particuliers en effet, ne représentent que 0,13% des lycées. Les 99,87% des lycées restants ne choisissent pas eux-mêmes leurs élèves. On pourrait d'ailleurs dire que ces lycées sont privés d'une certaine manière.Nannnie a écrit:En fait ma réaction voulait démontrer que l'on ne pouvait en aucun cas généraliser sur les établissements qu'ils soient publics ou privés.
Certains établissements publics font une sélection sociale et financière de par leur implantation géographique.
Certains établissement privés ne font aucune sélection par l'argent ou les notes et prennent tous les élèves.
Il serait d'ailleurs plus judicieux de réfléchir à une éventuelle sélection au niveau collège, puisque - pour le coup - l'entrée est déconnectée de toute considération de niveau dans les établissements publics.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- qililiNiveau 2
Verpa a écrit:Il y a au moins un paramètre qui met les deux à égalité : les notes du Capes et du Cafep. En laissant de côté les listes complémentaires, la moyenne d'admission est strictement la même en histoire-géo.
pas dans toutes les disciplines...
- yphrogEsprit éclairé
qilili a écrit:Verpa a écrit:Il y a au moins un paramètre qui met les deux à égalité : les notes du Capes et du Cafep. En laissant de côté les listes complémentaires, la moyenne d'admission est strictement la même en histoire-géo.
pas dans toutes les disciplines...
En effet. Y a t il des disciplines où la barre d'admission est plus haute pour le public? Pour l'instant nous avons histoire-géo où Verpa indique que c'est le même, et anglais où les rapports de jury indiquent que la barre d'admission est de 10 à 20% plus élevée pour le privé ces dernières années.
- qililiNiveau 2
Luigi_B a écrit:Comme dit Celeborn, sur le principe les cas particuliers n'empêchent pas des observations générales. Les deux lycées publics cités, très particuliers en effet, ne représentent que 0,13% des lycées. Les 99,87% des lycées restants ne choisissent pas eux-mêmes leurs élèves. On pourrait d'ailleurs dire que ces lycées sont privés d'une certaine manière.Nannnie a écrit:En fait ma réaction voulait démontrer que l'on ne pouvait en aucun cas généraliser sur les établissements qu'ils soient publics ou privés.
Certains établissements publics font une sélection sociale et financière de par leur implantation géographique.
Certains établissement privés ne font aucune sélection par l'argent ou les notes et prennent tous les élèves.
Il serait d'ailleurs plus judicieux de réfléchir à une éventuelle sélection au niveau collège, puisque - pour le coup - l'entrée est déconnectée de toute considération de niveau dans les établissements publics.
on peut rajouter les lycées publics de certaines banlieues huppées, etc.
Dire que tous les établissements publics ont une forte proportion d'élèves en difficulté est aussi erroné que de dire que les établissements privés n'ont aucun élève en difficulté.
- NannnieHabitué du forum
Oui, c'est bien ce que je dis !qilili a écrit:Luigi_B a écrit:Comme dit Celeborn, sur le principe les cas particuliers n'empêchent pas des observations générales. Les deux lycées publics cités, très particuliers en effet, ne représentent que 0,13% des lycées. Les 99,87% des lycées restants ne choisissent pas eux-mêmes leurs élèves. On pourrait d'ailleurs dire que ces lycées sont privés d'une certaine manière.Nannnie a écrit:En fait ma réaction voulait démontrer que l'on ne pouvait en aucun cas généraliser sur les établissements qu'ils soient publics ou privés.
Certains établissements publics font une sélection sociale et financière de par leur implantation géographique.
Certains établissement privés ne font aucune sélection par l'argent ou les notes et prennent tous les élèves.
Il serait d'ailleurs plus judicieux de réfléchir à une éventuelle sélection au niveau collège, puisque - pour le coup - l'entrée est déconnectée de toute considération de niveau dans les établissements publics.
on peut rajouter les lycées publics de certaines banlieues huppées, etc.
Dire que tous les établissements publics ont une forte proportion d'élèves en difficulté est aussi erroné que de dire que les établissements privés n'ont aucun élève en difficulté.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Dans les secteurs favorisés, la faible présence d'élèves en difficultés dans les établissements publics est liée à la géographie... Par ailleurs, enseignant dans une commune favorisée comptant deux établissements privés prestigieux, j'ajoute que finalement, la différence s'accentue. Mon établissement a un faible pourcentage de PCS mais le pourcentage est encore plus faible dans ces deux établissements. Pour une comparaison rigoureuse, il faut choisir une zone mixte socialement.qilili a écrit:Luigi_B a écrit:Comme dit Celeborn, sur le principe les cas particuliers n'empêchent pas des observations générales. Les deux lycées publics cités, très particuliers en effet, ne représentent que 0,13% des lycées. Les 99,87% des lycées restants ne choisissent pas eux-mêmes leurs élèves. On pourrait d'ailleurs dire que ces lycées sont privés d'une certaine manière.Nannnie a écrit:En fait ma réaction voulait démontrer que l'on ne pouvait en aucun cas généraliser sur les établissements qu'ils soient publics ou privés.
Certains établissements publics font une sélection sociale et financière de par leur implantation géographique.
Certains établissement privés ne font aucune sélection par l'argent ou les notes et prennent tous les élèves.
Il serait d'ailleurs plus judicieux de réfléchir à une éventuelle sélection au niveau collège, puisque - pour le coup - l'entrée est déconnectée de toute considération de niveau dans les établissements publics.
on peut rajouter les lycées publics de certaines banlieues huppées, etc.
Dire que tous les établissements publics ont une forte proportion d'élèves en difficulté est aussi erroné que de dire que les établissements privés n'ont aucun élève en difficulté.
- BoubousNiveau 6
Avoir des filières sélectives est une façon habile de sélectionner. Un certain nombre de lycées franciliens en possèdent et sélectionnent eux-mêmes d’une certaine façon leurs élèves. Il n’est pas indispensable de sélectionner 100% d’une promo, car le plus important c’est d’éjecter les élèves qui ont un dossier faible et qui se trouvent généralement en fin de liste.Luigi_B a écrit:Comme dit Celeborn, sur le principe les cas particuliers n'empêchent pas des observations générales. Les deux lycées publics cités, très particuliers en effet, ne représentent que 0,13% des lycées. Les 99,87% des lycées restants ne choisissent pas eux-mêmes leurs élèves. On pourrait d'ailleurs dire que ces lycées sont privés d'une certaine manière.Nannnie a écrit:En fait ma réaction voulait démontrer que l'on ne pouvait en aucun cas généraliser sur les établissements qu'ils soient publics ou privés.
Certains établissements publics font une sélection sociale et financière de par leur implantation géographique.
Certains établissement privés ne font aucune sélection par l'argent ou les notes et prennent tous les élèves.
Il serait d'ailleurs plus judicieux de réfléchir à une éventuelle sélection au niveau collège, puisque - pour le coup - l'entrée est déconnectée de toute considération de niveau dans les établissements publics.
Janson, la Fontaine, Molière sont des lycées qui sélectionnent eux-mêmes.
La section inter de Sèvres est sélective et payante !
Le lycée franco-allemand de Buc est sélective sur la totalité de la promo, mais gratuite.
- ChocolatGuide spirituel
babette a écrit:Chocolat a écrit:
C'est une réalité difficile à contredire.
Le succès de l'école privée est dû aux dysfonctionnements de l'école publique.
Je ne te rejoins pas du tout sur la question de la "fraternité globale", car la principale règle du jeu est différente : il n'y a pas de sélection à l'école publique, qui accepte tout le monde.
Le jour où on imposera aux écoles privées sous contrat un quota d'élèves à problèmes, nous pourrons parler de "fraternité globale".
Parce que bien sûr, il n'y a aucun élève à problème dans les écoles privées si ce n'est pas un cliché ça.
Je suis dans un collège privé et ce n'est pas l'esprit de mon l'établissement que de trier ses élèves, on est pas un collège d'élite, loin de là. Le projet d'établissement met au contraire en avant l'accueil de tous les élèves dans leurs différences. J'ai ainsi eu de tout: élève aveugle, des dys en pagaille, des élèves avec des situations familiales problématiques ou même carrément glauques, des élèves curieux, gentils, insolents, d'autres qui n'en ont rien à faire de l'école, des élèves ne parlant presque pas le français... Bref la diversité et le partage de valeurs communes au sein de ces variétés.
Je précise mon propos afin d'être plus claire : j'appelle élève à "problèmes" les violents ingérables, pas éduqués et livrés à eux-mêmes, à la limite de la délinquance voire délinquants.
Il y en a de plus en plus et ils sont tous scolarisés dans l'enseignement public car le privé ne les accepte pas.
Et on peut difficilement prétendre le contraire.
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- babetteNeoprof expérimenté
C'est bien que tu aies précisé en effet car pour moi élèves à problèmes cela avait un sens plus large et englobait donc plus d'élèves. Je reconnais que j'ai dû avoir seulement 3 ou 4 élèves maximum de ce genre depuis que je suis dans mon collège actuel soit depuis 7 ans.
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« Si ton rève se réalise, c'est qu'il n'était pas assez beau."
Proverbe chinois.
- ChocolatGuide spirituel
C'est l'unique avantage du privé sur le public...
Et il serait temps qu'au sein de l'école publique l'extrême laxisme qui règne par rapport à ces élèves prenne fin.
Et il serait temps qu'au sein de l'école publique l'extrême laxisme qui règne par rapport à ces élèves prenne fin.
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- Avec plus de 25% des élèves scolarisés dans le privé, l'attractivité de l'enseignement secondaire privé reste forte dans les académies de Rennes, Nantes, Paris, Lyon et Lille.
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