- SeiGrand Maître
drop-of-cloud a écrit:La chartreuse de parme arrêtée à la moitié du livre. J'ai essayé de le lire deux fois mais je n'y arrive pas
Si tu as un jour le courage d'aller jusqu'au bout, sache que la fin est éblouissante et qu'elle te récompensera de tous tes efforts. Cela me donne envie de le relire.
La lecture torture pour moi n'est pas un roman : L'Image-mouvement, L'Image-temps - Deleuze.
- florestanGrand sage
Je confirme pour la chartreuse de Parme, la fin est bouleversante.
Balzac m'emmerde. C'est lourd, réac, misogyne, souvent écrit à la truelle. C'est plein de généralités "c'était le type du bourgeois de province gnagnagna..."et c'est parti pour trois pages de typologie humaine. C'est chiant, pas drôle, zéro deuxième degré.
- HocamSage
Au-delà des romans, j'ai rarement lu plus indigeste que The Location of Culture du théoricien Homi Bhabha.
- scot69Modérateur
J'ai eu beaucoup de mal à lire Dubliners de James Joyce. J'ai relu au moins 3 fois la première page car j'avais toujours l'impression qu'un truc m'échappait.
- MiewHabitué du forum
Rosanette a écrit:Sade m'emmerde, au-delà des passages un peu guignols.
J'ai abandonné dès la première page.
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“Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse.”
Victor Hugo, Les Misérables.
- MurrNiveau 9
Allez, je propose Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier : un professeur m'avait donné envie de le lire mais je n'ai pas atteint la moitié du livre...
Sinon, j'ai beaucoup de mal avec Marguerite Duras : le dernier en date, Le Square, fut une véritable torture...
Sinon, j'ai beaucoup de mal avec Marguerite Duras : le dernier en date, Le Square, fut une véritable torture...
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- RosanetteEsprit éclairé
Ha oui, Duras aussi (mais je me cache derrière Desproges).
- LefterisEsprit sacré
Tout le monde cherche dans la littérature, mais lire Meirieu et autres Trissotins, comme on est obligé de le faire à IUFM, ça ne dépasse pas tout ? Même Marguerite D. ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MurrNiveau 9
Je crois que celui / celle qui a lancé le sujet attendait des exemples littéraires. Évidemment, si tu grattes du côté de l'IUFM, c'est trop facile
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- trompettemarineMonarque
florestan a écrit:
Je confirme pour la chartreuse de Parme, la fin est bouleversante.
Balzac m'emmerde. C'est lourd, réac, misogyne, souvent écrit à la truelle. C'est plein de généralités "c'était le type du bourgeois de province gnagnagna..."et c'est parti pour trois pages de typologie humaine. C'est chiant, pas drôle, zéro deuxième degré.
Si, il y a du deuxième degré. Lis la Cousine Bette. On ne décroche pas une seconde.
Moi, C'est Challes, les Illustres françaises.
Rousseau, La nouvelle Héloïse...
Par contre, j'adore les Rêveries du promeneur solitaire
- HannibalHabitué du forum
Murr a écrit:Allez, je propose Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier : un professeur m'avait donné envie de le lire mais je n'ai pas atteint la moitié du livre...
.
Pourtant c'est drôle comme tout - l'ironie du ton m'en avait particulièrement plu, entre autres choses.
Côté torture, un livre de L. Gaudé - Le Soleil des Scorta... Je n'arrive décidément pas à comprendre ce que des lecteurs adultes peuvent lui trouver.
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- CNFANiveau 10
Surtout qu'on sent qu'il y avait matière à écrire 30 volumes et qu'il n'en a fait que 250 pages. Bon, ce que je lui reproche, c'est d'avoir écrit un récit trop court!Hannibal a écrit:Murr a écrit:Allez, je propose Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier : un professeur m'avait donné envie de le lire mais je n'ai pas atteint la moitié du livre...
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Pourtant c'est drôle comme tout - l'ironie du ton m'en avait particulièrement plu, entre autres choses.
Côté torture, un livre de L. Gaudé - Le Soleil des Scorta... Je n'arrive décidément pas à comprendre ce que des lecteurs adultes peuvent lui trouver.
- Thalia de GMédiateur
Quand sa famille vient de là-bas, on peut être sensible à une certaine atmosphère. La scène du repas familial, c'est mon enfance et c'est toute une philosophie autour de la nourriture : lorsqu'il n'y en a pas trop, c'est qu'il n'y en a pas assez.Hannibal a écrit:Murr a écrit:Allez, je propose Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier : un professeur m'avait donné envie de le lire mais je n'ai pas atteint la moitié du livre...
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Pourtant c'est drôle comme tout - l'ironie du ton m'en avait particulièrement plu, entre autres choses.
Côté torture, un livre de L. Gaudé - Le Soleil des Scorta... Je n'arrive décidément pas à comprendre ce que des lecteurs adultes peuvent lui trouver.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
La symphonie pastorale, Les faux monnayeurs, Histoire d'une montagne d'Elisée Reclus (pas fini d'ailleurs), Eugénie Grandet et certains passages des Pierres sauvages de Fernand Pouillon. Quant à Canada de Richard Ford, j'en ai eu marre d'attendre le début de l'histoire et j'ai refermé définitivement le bouquin à la page 200.
- LitterateurNiveau 2
Beau sujet ! Pour moi, tous les surréalistes (anarchistes de l'écriture) ; tous les Racine, Corneille... (dictateurs de l'écriture), je ne suis pas trop dans les extrêmes ! Mais le pire a probablement été le Génitrix de Mauriac en Lycée...
- Reine MargotDemi-dieu
trompettemarine a écrit:florestan a écrit:
Je confirme pour la chartreuse de Parme, la fin est bouleversante.
Balzac m'emmerde. C'est lourd, réac, misogyne, souvent écrit à la truelle. C'est plein de généralités "c'était le type du bourgeois de province gnagnagna..."et c'est parti pour trois pages de typologie humaine. C'est chiant, pas drôle, zéro deuxième degré.
Si, il y a du deuxième degré. Lis la Cousine Bette. On ne décroche pas une seconde.
Moi, C'est Challes, les Illustres françaises.
Rousseau, La nouvelle Héloïse...
Par contre, j'adore les Rêveries du promeneur solitaire
Pour Balzac, la Cousine Bette est justement une démolition en règle de l'institution du mariage: la vertueuse épouse qui supporte toutes les frasques du mari, lequel est prêt à donner "cent Adeline" aux prostituées qui l'humilient, jusqu'à la vieille servante de la fin qu'il promet de faire duchesse
Rousseau je suis d'accord: j'ai eu du mal à finir la NH, je suis en désaccord avec à peu près tout (religion, mariage, place de la femme dans la société) , et j'ai découvert et adoré Rousseau avec les rêveries (sur lesquelles j'ai fait ma maîtrise)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- User14996Niveau 10
Oui, je le lis et relis dès que possible... :livre:Albius a écrit:carlotta a écrit:Le Clezio : quelle horreur, quel ennui, affreux.... Sinon dernièrement j'ai detesté l'élégance du hérisson, pas ennuyeux, juste terriblement prétentieux. Je ne sais pas ce qui est mieux: être ennuyé ou être énervé?
Claude Simon, moi aussi. D'ailleurs, je m'interroge... Y en -a-t-il vraiment qui lisent cet auteur sans y être contraint par un programme universitaire ou de concours...
Contrairement à Robbe-Grillet.
- Li-LiNeoprof expérimenté
Je suis assez bon public pour les classiques. J'ai eu du mal à démarrer les livres de Balzac au début mais ensuite j'ai adoré pareil pour Stendhal. Dernièrement le livre qui m'a vraiment vraiment ennuyé c'est le chapeau de Mitterrand lu pour un concours dans mon département et Autobiographie d'une courgette tenté car reçu en spécimen.
- RoninMonarque
- HocamSage
Je préfère me dire que vous écrivez au second degré.Litterateur a écrit:Pour moi, tous les surréalistes (anarchistes de l'écriture) ; tous les Racine, Corneille... (dictateurs de l'écriture), je ne suis pas trop dans les extrêmes !
- LitterateurNiveau 2
Beniamino Massimo a écrit:Je préfère me dire que vous écrivez au second degré.Litterateur a écrit:Pour moi, tous les surréalistes (anarchistes de l'écriture) ; tous les Racine, Corneille... (dictateurs de l'écriture), je ne suis pas trop dans les extrêmes !
Disons au premier degré avec des termes légèrement réducteurs, et peut-être un peu de mauvaise foi
Je trouve Breton ou Desnos insupportables parce que sous prétexte de tout libérer ils tentent toutes les formes mais n'ont rien d'intelligent à raconter ; les classiques ennuyeux à mourir car ils suivent un cahier des charges pour écrire leurs bouquins, et, s'ils maîtrisent les règles, magnifiquement même, croulent sous leur poids et sonnent, je trouve, très faux.
Je suis en revanche amoureux de Proust, Balzac qui ont été ici plutôt décriés. Et de façon générale très 19ème. Verne, Zola, Hugo, Hesse, Melville, Montaigne, Huxley, tant d'autres encore. Mais désolé, les "âmes errantes" de Nadja et les tragédies larmoyantes ne m'attirent pas plus que ça (Shakespeare en revanche a une place de choix !!)
- LefterisEsprit sacré
Il y a des livres auxquels je n'avais pas pensé, mais que vous me remémorez... Robbe-Grillet, Claude Simon (je n'ai pas pu finir la route des Flandres malgré deux essais) , Gide dans l'ensemble (j'en ai essayé trois ou quatre,les plus célèbres, mais non...) , un vrai somnifère (souvent je parle plutôt d'oeuvres que d'auteurs, ces derniers étant inégaux, surtout les plus prolixes), la Nouvelle Héloïse ...
Je ne pe suis pas amusé à faire des statistiques, mais je pense à vue de nez que sur 10 livres lus, un seul marque, plaît, un est une torture, et huit ni bien ni mal, mais insignifiants avec le recul .
Raison pour laquelle il faut beaucoup lire, pour avoir une échelle de valeur. Et comme je dis aux élèves, peu importe qu'on aime ou non, le fait est que tel livre a eu une influence, ou qu'il fait partie de la littérature patrimoniale, et donc il doit avoir été lu ou étudié.
Je ne pe suis pas amusé à faire des statistiques, mais je pense à vue de nez que sur 10 livres lus, un seul marque, plaît, un est une torture, et huit ni bien ni mal, mais insignifiants avec le recul .
Raison pour laquelle il faut beaucoup lire, pour avoir une échelle de valeur. Et comme je dis aux élèves, peu importe qu'on aime ou non, le fait est que tel livre a eu une influence, ou qu'il fait partie de la littérature patrimoniale, et donc il doit avoir été lu ou étudié.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- RyuzakiNiveau 9
Comme d'autres, j'ai détesté Belle du Seigneur. Pourtant, le début était prometteur et j'ai beaucoup aimé toute la partie satirique sur la SDN, mais tout s'est effondré quand l'histoire d'amour a commencé. J'ai trouvé ça interminable, lourd et niais.
Je crois que le style de Cohen n'est pas fait pour moi. Je n'avais pas aimé non plus Le livre de ma mère, qui a toutefois le mérite d'être court.
Je crois que le style de Cohen n'est pas fait pour moi. Je n'avais pas aimé non plus Le livre de ma mère, qui a toutefois le mérite d'être court.
- thrasybuleDevin
Les contes de Voltaire, qui trustent les listes de bac, m'ennuient au plus haut point. ça vole bas, quand même, ces textes.. Mais ça donne l'impression aux profs de lettres de philosopher en ricanant.
- RoninMonarque
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