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- CasparProphète
Reine Margot a écrit:elpenor a écrit:Quels poèmes magnifiques!
Mais pour les deux derniers, je veux bien qu'on m'explique de quoi ça parle :lol:
Laisse-toi porter par les mystères de l'hermétisme.
- Reine MargotDemi-dieu
Caspar Goodwood a écrit:Reine Margot a écrit:elpenor a écrit:Quels poèmes magnifiques!
Mais pour les deux derniers, je veux bien qu'on m'explique de quoi ça parle :lol:
Laisse-toi porter par les mystères de l'hermétisme.
Je sais, certaines de mes camarades étudiantes étaient transportées par Char, mais je ne dois pas avoir un esprit poétique, j'aime bien comprendre avant.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CasparProphète
Reine Margot a écrit:Caspar Goodwood a écrit:Reine Margot a écrit:elpenor a écrit:Quels poèmes magnifiques!
Mais pour les deux derniers, je veux bien qu'on m'explique de quoi ça parle :lol:
Laisse-toi porter par les mystères de l'hermétisme.
Je sais, certaines de mes camarades étudiantes étaient transportées par Char, mais je ne dois pas avoir un esprit poétique, j'aime bien comprendre avant.
Moi aussi, c'est mon côté "Anglais pragmatique".
- palomitaNeoprof expérimenté
Caspar Goodwood a écrit:Reine Margot a écrit:En licence, en disserte de comparée j'avais eu comme sujet: "un mystère nouveau chante dans vos os, développez votre étrangeté légitime" :shock:
J'avais eu 5. :lol:
Quand je lis ce genre de sujet, je ne regrette pas d'avoir choisi l'anglais, même si les lettres me faisaient de l'œil.
Même chose pour moi . Au moins, nos sujets de dissertation étaient compréhensibles même si certaines oeuvres ne l'étaient pas.
Justement, je rajoute à ma liste de lecture-torture une des oeuvres au programme du CAPES d'espagnol quand je l'ai passé : Las Soledades , de Gongora ( Les Solitudes) . On s'est tous arrachés les cheveux dessus , aussi bien les étudiants que le prof chargé de l'étude de l'ouvrage. C'était vraiment vache de nous le mettre au programme du concours . Et pourtant, je ne détestais pas Gongora !
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- CasparProphète
Parfois les présidents de jury s'ingénient à mettre au programme des œuvres obscures et/ou disons...austères, arides.
Je suis surpris moi aussi par la différence entre les sujets de disserts littéraires en anglais (souvent une ou deux notions) et celle de lettres (une longue citation d'un critique souvent inconnu à commenter).
Je suis surpris moi aussi par la différence entre les sujets de disserts littéraires en anglais (souvent une ou deux notions) et celle de lettres (une longue citation d'un critique souvent inconnu à commenter).
- AnaxagoreGuide spirituel
Bien nommé ce fil, sa lecture est une torture.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- DesquestionsNiveau 6
Tristana a écrit:Desquestions a écrit:Ryuzaki a écrit:Comme d'autres, j'ai détesté Belle du Seigneur. Pourtant, le début était prometteur et j'ai beaucoup aimé toute la partie satirique sur la SDN, mais tout s'est effondré quand l'histoire d'amour a commencé. J'ai trouvé ça interminable, lourd et niais.
Je crois que le style de Cohen n'est pas fait pour moi. Je n'avais pas aimé non plus Le livre de ma mère, qui a toutefois le mérite d'être court.
Quand j'étais étudiante, j'ai souvent entendu des louanges sur ce livre, dont les héros sont vus comme des modèles de l'Amouuuuuuur, qui emporte tout, louanges généralement suivies de considérations sur la montée du nazisme qui condamne le couple.
Pour ma part, j'avais au contraire l'impression que Cohen, dès le début, est très critique, voire ironique (malgré une certaine tendresse, voire pitié) envers ses personnages.
Plus tard, j'ai eu l'occasion d'entendre la rediffusion d'une vieille interview dans laquelle Cohen disait que son livre n'était pas réellement un livre sur l'amour, mais plutôt, dans une sorte d'inversion, un livre sur la famille/l'enfant, car le couple ne peut se suffire à lui-même. Bon, je reformule très mal tout cela, pardonnez-moi... En tous les cas, cela correspondait plus à mon ressenti de lecture.
Sinon, les soliloques d'Ariane, sans ponctuation aucune, sont aussi niais qu'indigestes, même s'ils permettent empathie et attendrissement.
Bah c'est quand même d'une acidité incroyable, ces amants qui font tout ce qu'ils peuvent pour qu'on n'entende pas leurs bruits de ventre et l'amoureux éploré qui balance à sa chère et tendre qu'elle ne l'aimerait pas s'il n'avait pas une belle dentition...
Je ne comprends toujours pas comment on peut y voir de la niaiserie, il y a beaucoup de lucidité dans ce livre, justement sur la passion amoureuse telle qu'elle se rêve et telle qu'elle est impossible à vivre. Bien sûr, il y a un peu d'empathie envers les personnages (mais c'est bien la base pour un romancier, sinon à quoi bon écrire ?) et on s'attache à eux, et on souffre avec eux, mais de niaiserie je n'en ai pas vu, même dans les longs monologues d'Ariane qui m'ont parfois touchée, oui (quand elle raconte comment Adrien Deume lui monte dessus, c'est à la fois hilarant et effrayant, et relativement bien vu là encore pour l'époque et la condition des femmes mariées).
Disons que je trouve l'écriture ironique (ou acide, comme tu dis), mais les personnages niais.
Ce que je n'ai pas compris, c'est pourquoi mes camarades voyaient là le modèle de l'amour, dans un sens POSITIF, comme un modèle, alors que ce livre montre justement l'impossibilité de vivre cela dans la durée (ah, quand Solal tient le bassin pour Ariane...). J'ai soupçonné que certains se soient arrêtés au milieu du récit et n'aient pas perçu les prémices du désenchantement.
Je partage ton point de vue pour la condition des femmes mariées.
- IsidoriaDoyen
J'ai beaucoup de mal à lire Montaigne, ce qui fait que sa lecture s'apparente à une forme de torture pour moi. Mais cela ne change rien au fait que je comprends qu'il soit considéré comme un grand auteur, d'ailleurs j'en étudie chaque année des extraits en classe, surtout en 1ère, mais quand j'étais en collège, je le faisais avec des 3è.
Je suis un peu surprise que l'aveu d'une difficulté éprouvée à la lecture d'une oeuvre, le goût limité que l'on a pu y trouver soit jugé comme une incompétence notoire des profs de lettres.
Je suis prof de lettres, je n'éprouve aucun plaisir à lire Montaigne, suis-je pour autant la lie des professeurs? Suis-je pour autant un mauvais professeur et suis-je critiquable?
Tant que nous en sommes aux aveux, depuis que j'ai dû étudier Rousseau juge de Jean Jacques pour l'agrégation, et tenter de comprendre le trio je-moi-Rousseau, j'exècre Rousseau. Fouettez-moi.
Je suis un peu surprise que l'aveu d'une difficulté éprouvée à la lecture d'une oeuvre, le goût limité que l'on a pu y trouver soit jugé comme une incompétence notoire des profs de lettres.
Je suis prof de lettres, je n'éprouve aucun plaisir à lire Montaigne, suis-je pour autant la lie des professeurs? Suis-je pour autant un mauvais professeur et suis-je critiquable?
Tant que nous en sommes aux aveux, depuis que j'ai dû étudier Rousseau juge de Jean Jacques pour l'agrégation, et tenter de comprendre le trio je-moi-Rousseau, j'exècre Rousseau. Fouettez-moi.
- NadejdaGrand sage
Reine Margot a écrit:Caspar Goodwood a écrit:Reine Margot a écrit:elpenor a écrit:Quels poèmes magnifiques!
Mais pour les deux derniers, je veux bien qu'on m'explique de quoi ça parle :lol:
Laisse-toi porter par les mystères de l'hermétisme.
Je sais, certaines de mes camarades étudiantes étaient transportées par Char, mais je ne dois pas avoir un esprit poétique, j'aime bien comprendre avant.
Je lis de la poésie tous les jours mais je ne goûte vraiment pas Char, que je trouve souvent fumeux.
Mais comme il est au programme de l'agrégation, j'espère bien apprendre à l'apprécier un peu...
- RyuzakiNiveau 9
J'ai hésité .Celadon a écrit:Davantage, Ryuzaki.
Un avis qui se donne pour personnel peut-il être "n'importe quoi ?"elpenor a écrit:
Je suis le premier à plaisanter avec Hugo, mais il ne faut pas raconter n'importe quoi non plus. La situation étant ce qu'elle est, j'ai peut-être perdu mon sens de l'humour avec les légèretés sur Montaigne (par exemple).
Un forum de discussion n'est-il pas un lieu parfaitement adapté pour raconter n'importe quoi ?
Pour répondre clairement, oui, je pense que tu prends le topic beaucoup trop au sérieux (et c'est un adorateur de Montaigne qui parle).
Concernant Char, je suis de ceux qui doivent le travailler pour l'agrégation 2017. Alors c'est très poétique, et j'aime bien le lire, mais si on me demande une explication dessus, je me vois mal dire au jury :
Caspar Goodwood a écrit:
Laissez-vous porter par les mystères de l'hermétisme.
Voilà, exactement. Un peu comme Flaubert, mais en mille fois plus indigeste.Desquestions a écrit:
Disons que je trouve l'écriture ironique (ou acide, comme tu dis), mais les personnages niais.
- User14996Niveau 10
Tu ne seras touché par un autre que moi.Babsie a écrit:Il y a pire que Char, Il y a Bonnefoy, Yves. Il est dur, lui.
Défends-toi donc !
- olocNiveau 6
DesolationRow a écrit:
Et puis, cela dit, il y a les données incontestables de l'expérience, qui constituent une troisième catégorie - ainsi, le fait que Belle du Seigneur a été écrit avec les pieds.
Hors les contresens habituels sur son interprétation (comment en faire sérieusement un hymne à la passion amoureuse ?), on peut discuter du style.
Mais quand même, le passage, certes très accessoire dans le propos, sur l'emploi du temps d'Adrien Deume à la SDN vaut tous les sacrifices. C'est une des choses les plus drôles que je connaisse.
- AphrodissiaMonarque
Tu m'ôtes les mots du clavier.oloc a écrit:DesolationRow a écrit:
Et puis, cela dit, il y a les données incontestables de l'expérience, qui constituent une troisième catégorie - ainsi, le fait que Belle du Seigneur a été écrit avec les pieds.
Hors les contresens habituels sur son interprétation (comment en faire sérieusement un hymne à la passion amoureuse ?), on peut discuter du style.
Mais quand même, le passage, certes très accessoire dans le propos, sur l'emploi du temps d'Adrien Deume à la SDN vaut tous les sacrifices. C'est une des choses les plus drôles que je connaisse.
Et puis il y a la robe voilier d'Ariane.
- OrlandaFidèle du forum
oloc a écrit:DesolationRow a écrit:
Et puis, cela dit, il y a les données incontestables de l'expérience, qui constituent une troisième catégorie - ainsi, le fait que Belle du Seigneur a été écrit avec les pieds.
Hors les contresens habituels sur son interprétation (comment en faire sérieusement un hymne à la passion amoureuse ?), on peut discuter du style.
Mais quand même, le passage, certes très accessoire dans le propos, sur l'emploi du temps d'Adrien Deume à la SDN vaut tous les sacrifices. C'est une des choses les plus drôles que je connaisse.
Dans ce roman, qui est tout de même un gros loukoum en terme de style, la satire de la SDN est réjouissante, et c'est surtout pour cela que je l'ai lu.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- CeladonDemi-dieu
"Que l"oiseau se déchire en sables, disais-tu,Babsie a écrit:Il y a pire que Char, Il y a Bonnefoy, Yves. Il est dur, lui.
Qu'il soit, haut dans son ciel de l'aube, notre rive.
Mais lui, le naufrage de la voûte chantante,
Pleurant déjà tombait dans l'argile des morts."
Le chant de sauvegarde
- CeladonDemi-dieu
Oui alors comme loukoum larmoyant, Le livre de ma mère se pose un peu là.Orlanda a écrit:oloc a écrit:DesolationRow a écrit:
Et puis, cela dit, il y a les données incontestables de l'expérience, qui constituent une troisième catégorie - ainsi, le fait que Belle du Seigneur a été écrit avec les pieds.
Hors les contresens habituels sur son interprétation (comment en faire sérieusement un hymne à la passion amoureuse ?), on peut discuter du style.
Mais quand même, le passage, certes très accessoire dans le propos, sur l'emploi du temps d'Adrien Deume à la SDN vaut tous les sacrifices. C'est une des choses les plus drôles que je connaisse.
Dans ce roman, qui est tout de même un gros loukoum en terme de style, la satire de la SDN est réjouissante, et c'est surtout pour cela que je l'ai lu.
- AphrodissiaMonarque
C'est évident.DesolationRow a écrit:Je plaisantais, oeuf corse
- Reine MargotDemi-dieu
Isidoria a écrit:
Tant que nous en sommes aux aveux, depuis que j'ai dû étudier Rousseau juge de Jean Jacques pour l'agrégation, et tenter de comprendre le trio je-moi-Rousseau, j'exècre Rousseau. Fouettez-moi.
Non, ça c'est plutôt son truc à lui :lol:
Plus sérieusement, c'est un truc assez fascinant de voir quelqu'un qui attend tellement l'affection et la reconnaissance de ses semblables qu'il se démultiplie pour se mettre à la place d'autrui qui le jugerait pour comprendre. Il a fallu qu'il soit totalement désepéré pour en arriver là.
Mais, et c'était le sujet de mon mémoire de maîtrise, avec Rousseau tout fonctionne par l'identification à Jean-Jacques: soit on se met à sa place soit on s'y refuse, et dans ce cas non seulement le rejet est très fort (je n'ai jamais connu quelqu'un qui ait des sentiments tièdes vis-à-vis de lui) mais on échoue totalement à comprendre ses idées puisque lui-même et son système sont indissociables.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Pour Belle du Seigneur, je trouve la scène de la séduction d'Ariane par Solal assez forte dans la satire du roman sentimental, tellement énorme (Solal en vieillard très laid qui déclare que dans 5 mn elle va être amoureuse de lui ben voyons) que c'en est réjouissant.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- olocNiveau 6
DesolationRow a écrit:Je plaisantais, oeuf corse
Je regarderai mieux à qui je réponds, désormais
- User17706Bon génie
Je me contente de réagir au premier degré, comme tous ceux qui ont posté dans ce fil, je penseCeladon a écrit:OHE PY Descartes c ta matière, je comprends ton étonnement, mais pas à ce point tout de même, c le seul auteur que je ne peux pas lire. Mais alors pas du tout. Ca a l'air grave...:shock: :shock: :shock: :shock: :shock:
Mais je veux bien foutter Isidoria quand même, si personne ne se propose
- CeladonDemi-dieu
Joli, PY... Isidoria
M'enfin PY un spécialiste qui s'exprime au 1er degré, ça je ne m'y attendais pas !
M'enfin PY un spécialiste qui s'exprime au 1er degré, ça je ne m'y attendais pas !
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