- victor44Habitué du forum
rodin a écrit:
Manque plus qu'un p'tit troll pour défendre le jugement de Berlaimont de 2008
Puisque c'est si gentiment demandé...
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-gifle-du-college-de-berlaimont-41503
L'article que je met en lien est globalement favorable au collègue et pourtant insiste sur plusieurs points...
"Le procureur – peut mesuré lui-même, a-t-on déjà dit, dans la violation de la présomption d’innocence pendant l’enquête – a donc soutenu, pour requérir une condamnation de 800 euros, qu’il ne s’agissait pas seulement d’une gifle, mais d’une « scène de violence » avec « une volonté d’humiliation ». Or, cette version ne s’appuie pas sur les aveux du professeur qui prétend « avoir réagi en père de famille », faisant valoir d’ailleurs un passé irréprochable non contesté. Elle tire argument seulement des témoignages des élèves présents. Selon eux, leur camarade n’aurait pas été poussé contre la porte, mais « balancé » ; il n’aurait pas non plus « (été accompagné) fermement » jusqu’au bureau, mais « traîné à travers toute la classe ».
Or, que valent ces témoignages d’élèves ? Quel sens donner à « balancé » et « traîné » quand on sait que le langage d’élève n’affectionne pas particulièrement l’euphémisme ? Une telle violence n’aurait-elle pas au moins laissé des traces ?
"
Dans le cas de corot, si on va devant le juge on entendra les élèves, d'où l'idée de gérer en interne
"Or, sauf erreur, l’élève et ses parents n’ont produit aucun certificat médical établissant une incapacité temporaire de travail, voire des coups et blessures"
Dans le cas de corot, l'élève et ses parents ont produit ce certificat
"On reste estomaqué tout de même de voir qu’un simple problème disciplinaire, devenu banal aujourd’hui, n’a pu être traité sereinement par le collège lui-même. Sans doute est-ce le symptôme d’une impéritie de l’institution. Le procureur a cru bon, en effet, pour enfoncer le professeur, de rappeler qu’à Berlaimont, il ne s’agissait pas d’« une classe de 40 élèves de terminale (comme) à Bobigny qui ont de 17 à 20 ans et mesurent 1,90 m et qui s’en prennent à une jeune professeur qui vient d’obtenir son Capes ». Ne s’est-il pas rendu compte que c’était, au contraire, l’institution qu’il accablait ainsi pour avoir été incapable de résoudre en interne un conflit aussi ordinaire dans un collège sans problèmes apparents "
Je pense au contraire qu'il s'en est parfaitement rendu compte...
Je tiens à préciser que je ne commente pas le jugement de Berlaimont (je ne connais pas la sentence), mais je développe ma théorie qui depuis le début est de dire que braquer la famille est défavorable au collègue et que c'est la seule chose que le CDE devrait regarder avant d'agir s'il veut vraiment le soutenir
- victor44Habitué du forum
Provence a écrit:victor44 a écrit:
Ils statuent en droit et quand on s en prend a un élève en droit on a tort
Si.
Tu veux absolument que le prof s'en soit pris à l'élève. ce ne semble pas être le cas d'après l'article du journal...
Mais je ne veux rien de particulier sauf dire que le CDE a été une quiche sur ce coup là
Je ne veux pas non plus qu'à vous lire certains jeunes collègues pensent qu'ils sont à l'abris d'une audience en correctionnelle s'ils utilisent la force.
Preuve en est que même sans ITT et sans autre témoignage que les élèves, ça peut suffire à un procureur donc il faut l'avoir en tête.
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:
"Le procureur – peut mesuré lui-même, a-t-on déjà dit, dans la violation de la présomption d’innocence pendant l’enquête – a donc soutenu, pour requérir une condamnation de 800 euros, qu’il ne s’agissait pas seulement d’une gifle, mais d’une « scène de violence » avec « une volonté d’humiliation ». Or, cette version ne s’appuie pas sur les aveux du professeur qui prétend « avoir réagi en père de famille », faisant valoir d’ailleurs un passé irréprochable non contesté. Elle tire argument seulement des témoignages des élèves présents. Selon eux, leur camarade n’aurait pas été poussé contre la porte, mais « balancé » ; il n’aurait pas non plus « (été accompagné) fermement » jusqu’au bureau, mais « traîné à travers toute la classe ».
Or, que valent ces témoignages d’élèves ? Quel sens donner à « balancé » et « traîné » quand on sait que le langage d’élève n’affectionne pas particulièrement l’euphémisme ? Une telle violence n’aurait-elle pas au moins laissé des traces ?
"
Dans le cas de corot, si on va devant le juge on entendra les élèves, d'où l'idée de gérer en interne
Le Courier picard a écrit: Et parmi ses camarades, pas un affirme avoir vu l'enseignant frapper Djouliane.
Qui vaut ce qu'il vaut..."Or, sauf erreur, l’élève et ses parents n’ont produit aucun certificat médical établissant une incapacité temporaire de travail, voire des coups et blessures"
Dans le cas de corot, l'élève et ses parents ont produit ce certificat
Victor a écrit:Je tiens à préciser que je ne commente pas le jugement de Berlaimont (je ne connais pas la sentence), mais je développe ma théorie qui depuis le début est de dire que braquer la famille est défavorable au collègue et que c'est la seule chose que le CDE devrait regarder avant d'agir s'il veut vraiment le soutenir
Comme on te l'a déjà expliqué, il explique des familles braquées d'avance... Les gens qui viennent insulter un prof ne sont pas forcément très équilibrés... On en peut pas toujours acheter la paix sociale en s'écrasant...
- victor44Habitué du forum
Provence a écrit:Comme on te l'a déjà expliqué, il explique des familles braquées d'avance... Les gens qui viennent insulter un prof ne sont pas forcément très équilibrés... On en peut pas toujours acheter la paix sociale en s'écrasant...
Quand le prof à merdé (ce qu'il reconnait humblement) c'est mieux de s'écraser
- victor44Habitué du forum
Le délit d'intrusion a été crée pour lutter contre les élèves qui venaient régler des comptes dans un établissement scolaire (rivalité entre bandes, anciens élèves exclus par CDIS). Un parent mécontent qui vient demander des explications ne rentre à mon avis pas dans la définition prévue par la loi. Si le Proviseur avait joué l'apaisement (le collègue étant en tort) on en serait pas là. On ne répond pas à une faute par un délit, je vous suit là-dessus cripure mais si tout le monde va devant le juge on a:
- Un jeune qui refuse d'enlever sa casquette
- Le prof confisque la casquette (la confiscation n'étant pas autorisée par les textes)
- L'élève refuse la confiscation et se rebelle.
- Un prof qui perd le contrôle et attrape l'élève violement.
- Un parent qui vient demander des compte et qui s'énerve.
- Un Proviseur qui invoque un délit prévu pour des actions préméditées comme violentes.
Je crains que celui qui ait le plus à redouter du juge dans ce cas soit le prof (alors que je comprend qu'il ait pu s'énerver). Donc toute vocifération corporatiste qui oublie de regarder clairement les faits est contreproductive en fait car la réponse du collègue n'est pas proportionnée à la faute de l'élève (refuser la confiscation de la casquette par le prof). Si le Proviseur avait fait son boulot pour protéger le prof, il aurait apaisé au lieu d'attiser.
(je remet mon point de vue déjà posté pour ceux qui auraient la flemme de tout lire)
- Un jeune qui refuse d'enlever sa casquette
- Le prof confisque la casquette (la confiscation n'étant pas autorisée par les textes)
- L'élève refuse la confiscation et se rebelle.
- Un prof qui perd le contrôle et attrape l'élève violement.
- Un parent qui vient demander des compte et qui s'énerve.
- Un Proviseur qui invoque un délit prévu pour des actions préméditées comme violentes.
Je crains que celui qui ait le plus à redouter du juge dans ce cas soit le prof (alors que je comprend qu'il ait pu s'énerver). Donc toute vocifération corporatiste qui oublie de regarder clairement les faits est contreproductive en fait car la réponse du collègue n'est pas proportionnée à la faute de l'élève (refuser la confiscation de la casquette par le prof). Si le Proviseur avait fait son boulot pour protéger le prof, il aurait apaisé au lieu d'attiser.
(je remet mon point de vue déjà posté pour ceux qui auraient la flemme de tout lire)
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:Le délit d'intrusion a été crée pour lutter contre les élèves qui venaient régler des comptes dans un établissement scolaire (rivalité entre bandes, anciens élèves exclus par CDIS). Un parent mécontent qui vient demander des explications ne rentre à mon avis pas dans la définition prévue par la loi.
code pénal (légifrance) a écrit:Le fait de pénétrer ou de se maintenir dans l'enceinte d'un établissement d'enseignement scolaire sans y être habilité en vertu de dispositions législatives ou réglementaires ou y avoir été autorisé par les autorités compétentes, dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l'établissement, est puni d'un an d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende.
- victor44Habitué du forum
Provence a écrit:victor44 a écrit:Le délit d'intrusion a été crée pour lutter contre les élèves qui venaient régler des comptes dans un établissement scolaire (rivalité entre bandes, anciens élèves exclus par CDIS). Un parent mécontent qui vient demander des explications ne rentre à mon avis pas dans la définition prévue par la loi.code pénal (légifrance) a écrit:Le fait de pénétrer ou de se maintenir dans l'enceinte d'un établissement d'enseignement scolaire sans y être habilité en vertu de dispositions législatives ou réglementaires ou y avoir été autorisé par les autorités compétentes, dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l'établissement, est puni d'un an d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende.
Les parents ne sont pas venus dans le but de troubler l'établissement mais dans celui d'avoir des éclaircissements sur les agissements du collègue, ce sera facile à démontrer devant un tribunal.
- GrypheMédiateur
Je suis d'accord avec victor44 sur un point, c'est que dans la plupart des cas le CDE va arrondir les angles entre les parents et les profs, et c'est probablement ce qu'il y a de mieux pour tout le monde MAIS en revanche, il y a des familles, et c'est extrêmement rare, avec lesquelles il faut juste dire ''stop'' parce que trop c'est trop. Et là c'est probablement ce qui est arrivé. Cela peut se faire de manière plus souple qu'un dépôt de plainte mutuel, mais lorsque les bornes sont franchies (ici, copieuses insultes, si j'ai bien compris), on arrête d'arrondir les angles et on durcit le ton, et tant pis pour les vagues, des fois il n'y a pas le choix. C'est si aberrant que ça de soutenir cette position ?
- victor44Habitué du forum
Gryphe a écrit:Je suis d'accord avec victor44 sur un point, c'est que dans la plupart des cas le CDE va arrondir les angles entre les parents et les profs, et c'est probablement ce qu'il y a de mieux pour tout le monde MAIS en revanche, il y a des familles, et c'est extrêmement rare, avec lesquelles il faut juste dire ''stop'' parce que trop c'est trop. Et là c'est probablement ce qui est arrivé. Cela peut se faire de manière plus souple qu'un dépôt de plainte mutuel, mais lorsque les bornes sont franchies (ici, copieuses insultes, si j'ai bien compris), on arrête d'arrondir les angles et on durcit le ton, et tant pis pour les vagues, des fois il n'y a pas le choix. C'est si aberrant que ça de soutenir cette position ?
Je ne pense pas que ce soit si rare au contraire et bien entendu qu'il faut tenir et ne pas s'écraser face à ce type de famille en général. Mais quand notre position est affaiblie par la faute (compréhensible et excusable) d'un adulte de l'établissement, je pense que dans le propre intérêt de ce dernier, il faut la jouer carpette à ce moment précis (quitte à ne pas rater le môme après).
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:
Les parents ne sont pas venus dans le but de troubler l'établissement mais dans celui d'avoir des éclaircissements sur les agissements du collègue, ce sera facile à démontrer devant un tribunal.
:lol!: :lol!: :lol!:
- ProvenceEnchanteur
Gryphe a écrit:Je suis d'accord avec victor44 sur un point, c'est que dans la plupart des cas le CDE va arrondir les angles entre les parents et les profs, et c'est probablement ce qu'il y a de mieux pour tout le monde MAIS en revanche, il y a des familles, et c'est extrêmement rare, avec lesquelles il faut juste dire ''stop'' parce que trop c'est trop. Et là c'est probablement ce qui est arrivé. Cela peut se faire de manière plus souple qu'un dépôt de plainte mutuel, mais lorsque les bornes sont franchies (ici, copieuses insultes, si j'ai bien compris), on arrête d'arrondir les angles et on durcit le ton, et tant pis pour les vagues, des fois il n'y a pas le choix. C'est si aberrant que ça de soutenir cette position ?
Dans mon collège, nous avons un couple de parents d'élève franchement foldingues. Ils ne se calment que lorsque l'administration leur fait peur... Il n'y a rien à arrondir avec eux puisqu'ils recherchent perpétuellement la baston.
- philannDoyen
Gryphe a écrit:Je suis d'accord avec victor44 sur un point, c'est que dans la plupart des cas le CDE va arrondir les angles entre les parents et les profs, et c'est probablement ce qu'il y a de mieux pour tout le monde MAIS en revanche, il y a des familles, et c'est extrêmement rare, avec lesquelles il faut juste dire ''stop'' parce que trop c'est trop. Et là c'est probablement ce qui est arrivé. Cela peut se faire de manière plus souple qu'un dépôt de plainte mutuel, mais lorsque les bornes sont franchies (ici, copieuses insultes, si j'ai bien compris), on arrête d'arrondir les angles et on durcit le ton, et tant pis pour les vagues, des fois il n'y a pas le choix. C'est si aberrant que ça de soutenir cette position ?
C'est plutôt mieux quand les parents s'occupent de leurs enfants...et si on peut discuter calmement ensemble pour l'enfant tant mieux!!
Mais je dois avouer que même lorsque la situation est beaucoup plus calme et les parents moins agressifs, je trouve leur présence parfois ultra pénible !! Je n'ai pas décidé de devenir prof fonctionnaire pour être traitée comme un précepteur! Les parents peuvent prendre à mon avis beaucoup trop de place dans les établissements scolaires actuellement!
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- OlympiasProphète
Vraiment beaucoup beaucoup tropphilann a écrit:Gryphe a écrit:Je suis d'accord avec victor44 sur un point, c'est que dans la plupart des cas le CDE va arrondir les angles entre les parents et les profs, et c'est probablement ce qu'il y a de mieux pour tout le monde MAIS en revanche, il y a des familles, et c'est extrêmement rare, avec lesquelles il faut juste dire ''stop'' parce que trop c'est trop. Et là c'est probablement ce qui est arrivé. Cela peut se faire de manière plus souple qu'un dépôt de plainte mutuel, mais lorsque les bornes sont franchies (ici, copieuses insultes, si j'ai bien compris), on arrête d'arrondir les angles et on durcit le ton, et tant pis pour les vagues, des fois il n'y a pas le choix. C'est si aberrant que ça de soutenir cette position ?
C'est plutôt mieux quand les parents s'occupent de leurs enfants...et si on peut discuter calmement ensemble pour l'enfant tant mieux!!
Mais je dois avouer que même lorsque la situation este beaucoup plus calme et les parents moins agressifs, je trouve leur présence parois ultra pénible !! Je n'ai pas décidé de devenir prof fonctionnaire pour être traitée comme un précepteur! Les parents peuvent prendre à mon avis beaucoup trop de place dans les établissements scolaires actuellement!
- rodinNiveau 4
victor44 a écrit:Le délit d'intrusion a été crée pour lutter contre les élèves qui venaient régler des comptes dans un établissement scolaire (rivalité entre bandes, anciens élèves exclus par CDIS). Un parent mécontent qui vient demander des explications ne rentre à mon avis pas dans la définition prévue par la loi. Si le Proviseur avait joué l'apaisement (le collègue étant en tort) on en serait pas là. On ne répond pas à une faute par un délit, je vous suit là-dessus cripure mais si tout le monde va devant le juge on a:
- Un jeune qui refuse d'enlever sa casquette
- Le prof confisque la casquette (la confiscation n'étant pas autorisée par les textes)
- L'élève refuse la confiscation et se rebelle.
Là je crains qu'il y ait une brèche pour les juristes pinailleurs: on m'a dit dans un autre fil que la confiscation était légalement interdite (mais j'attends toujours de voir le texte qui dit ça) et que confisquer serait donc vu, légalement, comme un "vol" dont serait victime monchérimoncoeur. Eh bien, à ce moment, rien n'empêchera l'avocat de Monangemoncoeur de dire que si c'est un vol, eh bien l'élève avait légalement le droit de recourir à la légitime défense et même de s'autoriser la violence à l'encontre du professeur.
- rodinNiveau 4
victor44 a écrit:Provence a écrit:Comme on te l'a déjà expliqué, il explique des familles braquées d'avance... Les gens qui viennent insulter un prof ne sont pas forcément très équilibrés... On en peut pas toujours acheter la paix sociale en s'écrasant...
Quand le prof à merdé (ce qu'il reconnait humblement) c'est mieux de s'écraser
Par principe, un adulte ne s'écrase pas devant un élève ou un parent d'élève: force doit rester à l'administration scolaire, qui représente l'autorité légitime dans le cadre de l'établissement
- rodinNiveau 4
victor44 a écrit:Depuis qu'ils ne sont pas obligésrodin a écrit:
Juste une question, c'est depuis quand que des magistrats se permettent de condamner des professeurs alors qu'eux-mêmes n'ont jamais enseigné, n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe depuis leur bac et qu'ils seraient bien incapables d'assurer ne serait-ce qu'une heure de cours ?
.
d avoir le permis PL pour juger les routiers
D etre chirurgien pour juger un médecin
D etre commissaire pour juger un flic
D avoir ete maire pour juger un elu
Ils statuent en droit et quand on s en prend a un élève en droit on a tort
Un magistrat, ce n'est qu'une variante d'énarque qui, parce qu'il a réussi un concours modérément difficile (rien à voir avec l'ENS ou Polytechnique) à vingt ans et des brouettes, se croit autorisé à faire la leçon à des professeurs expérimentés, deux fois plus âgés que lui et munis de titres dont il ne peut que rêver: masters multiples, agrégation, parfois même docteurs ou anciens de la rue d'Ulm... On comprend que la justice soit aussi compréhensive envers les parents d'élèves, c'est souvent un peu le même profil
- InvitéInvité
Ça, c'est quand même très caricatural voire insultant vis à vis des magistrats.
Nous aussi on passe un concours à 20 ans et des brouettes, qui est au choix selon les gens modérément difficile ou déconnecté des réalités. Notre âge et nos titres ne font pas de nous des gens supérieurs aux juges, nous sommes tenus de respecter la loi et les décisions de justice.
Franchement, ce genre de post donne presque raison à ceux qui nous trouvent corporatistes.
Nous aussi on passe un concours à 20 ans et des brouettes, qui est au choix selon les gens modérément difficile ou déconnecté des réalités. Notre âge et nos titres ne font pas de nous des gens supérieurs aux juges, nous sommes tenus de respecter la loi et les décisions de justice.
Franchement, ce genre de post donne presque raison à ceux qui nous trouvent corporatistes.
- OlympiasProphète
Rodin, tu as passé le concours de l'ENM ???
- rodinNiveau 4
holderfar a écrit:Ça, c'est quand même très caricatural voire insultant vis à vis des magistrats.
Nous aussi on passe un concours à 20 ans et des brouettes, qui est au choix selon les gens modérément difficile ou déconnecté des réalités. Notre âge et nos titres ne font pas de nous des gens supérieurs aux juges, nous sommes tenus de respecter la loi et les décisions de justice.
Franchement, ce genre de post donne presque raison à ceux qui nous trouvent corporatistes.
Est-ce que ça justifie que, régulièrement, la justice soit saisie pour des affaires qui auraient très bien pu être réglées en interne ? Que des familles utilisent à la fois la justice et la presse comme des tribunes à chaque fois qu'on touche à un cheveu de monchérimoncoeur ? Ou que (affaire de Berlaimont) une procédure judiciaire qui devait au début se régler à huis clos (par plaider-coupable) ait été orientée au dernier moment vers une audience publique, avec déballage médiatique à la clef ? Que des décisions de nature disciplinaire (tout à fait conformes au règlement de l'établissement et parfois même validées par le rectorat!) ou pédagogiques (admission en classe supérieure) puissent être retoquées par des magistrats qui ne connaissent même pas l'élève ? C'est rendre aux élèves un bien mauvais service que de les mettre au centre d'un système qui valorise les pinailleurs: que deviendront-ils s'ils gardent la même mentalité en entreprise, s'ils se mettent à donner des leçons de droit du travail à leur DRH ou le traîne devant les prud'hommes à chaque fois qu'on aura oublié de leur compter quelques heures sup ? Quel établissement prendra la décision de bon sens de préciser, dans son règlement intérieur, que l'équipe pédagogique est souveraine et qu'aucune décision disciplinaire ou pédagogique ne peut être contestée hors de l'établissement (si ce n'est en suivant la voie hiérarchique prévue par les textes)... Et que tout acte de défiance, toute manifestation d'arrogance manifestée par un élève envers un adulte, ou toute contestation d'une décision officielle, doit faire l'objet d'une sanction immédiate sous peine de saper l'autorité de l'institution ?
- rodinNiveau 4
Olympias a écrit:Rodin, tu as passé le concours de l'ENM ???
Non, est-ce que ça m'empêche de m'exprimer sur les dérives que je constate ?
- GrypheMédiateur
Il y a une différence notable entre pointer des dérives et s'en prendre à un corps de métier entier.rodin a écrit:Olympias a écrit:Rodin, tu as passé le concours de l'ENM ???
Non, est-ce que ça m'empêche de m'exprimer sur les dérives que je constate ?
- rodinNiveau 4
holderfar a écrit:Ça, c'est quand même très caricatural voire insultant vis à vis des magistrats.
Nous aussi on passe un concours à 20 ans et des brouettes, qui est au choix selon les gens modérément difficile ou déconnecté des réalités.
Et tu te permettrais de donner des leçons de boulangerie à ton boulanger (qui a passé son CAP encore plus jeune) si tu ne connais pas son métier, sous prétexte que tu trouves son pain trop cuit ou pas assez ? Tu menacerais de poursuites ta hiérarchie devant le tribunal administratif si par malheur tu subissais une sanction disciplinaire ?
- InvitéInvité
Les juges ne sont pas responsables de la judiciarisation de la société et ils ne peuvent s'appuyer que sur le droit pour rendre leur décision. Tu t'en prends aux mauvaises personnes...rodin a écrit:holderfar a écrit:Ça, c'est quand même très caricatural voire insultant vis à vis des magistrats.
Nous aussi on passe un concours à 20 ans et des brouettes, qui est au choix selon les gens modérément difficile ou déconnecté des réalités. Notre âge et nos titres ne font pas de nous des gens supérieurs aux juges, nous sommes tenus de respecter la loi et les décisions de justice.
Franchement, ce genre de post donne presque raison à ceux qui nous trouvent corporatistes.
Est-ce que ça justifie que, régulièrement, la justice soit saisie pour des affaires qui auraient très bien pu être réglées en interne ? Que des familles utilisent à la fois la justice et la presse comme des tribunes à chaque fois qu'on touche à un cheveu de monchérimoncoeur ? Ou que (affaire de Berlaimont) une procédure judiciaire qui devait au début se régler à huis clos (par plaider-coupable) ait été orientée au dernier moment vers une audience publique, avec déballage médiatique à la clef ? Que des décisions de nature disciplinaire (tout à fait conformes au règlement de l'établissement et parfois même validées par le rectorat!) ou pédagogiques (admission en classe supérieure) puissent être retoquées par des magistrats qui ne connaissent même pas l'élève ? C'est rendre aux élèves un bien mauvais service que de les mettre au centre d'un système qui valorise les pinailleurs: que deviendront-ils s'ils gardent la même mentalité en entreprise, s'ils se mettent à donner des leçons de droit du travail à leur DRH ou le traîne devant les prud'hommes à chaque fois qu'on aura oublié de leur compter quelques heures sup ? Quel établissement prendra la décision de bon sens de préciser, dans son règlement intérieur, que l'équipe pédagogique est souveraine et qu'aucune décision disciplinaire ou pédagogique ne peut être contestée hors de l'établissement (si ce n'est en suivant la voie hiérarchique prévue par les textes)... Et que tout acte de défiance, toute manifestation d'arrogance manifestée par un élève envers un adulte, ou toute contestation d'une décision officielle, doit faire l'objet d'une sanction immédiate sous peine de saper l'autorité de l'institution ?
- rodinNiveau 4
Gryphe a écrit:Il y a une différence notable entre pointer des dérives et s'en prendre à un corps de métier entier.rodin a écrit:Olympias a écrit:Rodin, tu as passé le concours de l'ENM ???
Non, est-ce que ça m'empêche de m'exprimer sur les dérives que je constate ?
Je me suis peut-être mal exprimé mais je ne parlais évidemment pas de la magistrature en général, uniquement des cas, que j'espère isolés, dans lesquels des décisions de justice absurdes sont prises.
- OlympiasProphète
Gryphe a écrit:Il y a une différence notable entre pointer des dérives et s'en prendre à un corps de métier entier.rodin a écrit:Olympias a écrit:Rodin, tu as passé le concours de l'ENM ???
Non, est-ce que ça m'empêche de m'exprimer sur les dérives que je constate ?
Je connais de nombreux magistrats et ce sont des gens très consciencieux. Je n'en ai entendu aucun raconter n'importe quoi sur les profs...
- InvitéInvité
Aucun rapoort avec ce que je te reproche plus haut. Mais nous faisons un métier qui nous expose fatalement à des attentes parfois démesurées des parents, et il faut s'y faire, sans pour autant accepter l'inacceptable.rodin a écrit:holderfar a écrit:Ça, c'est quand même très caricatural voire insultant vis à vis des magistrats.
Nous aussi on passe un concours à 20 ans et des brouettes, qui est au choix selon les gens modérément difficile ou déconnecté des réalités.
Et tu te permettrais de donner des leçons de boulangerie à ton boulanger (qui a passé son CAP encore plus jeune) si tu ne connais pas son métier, sous prétexte que tu trouves son pain trop cuit ou pas assez ? Tu menacerais de poursuites ta hiérarchie devant le tribunal administratif si par malheur tu subissais une sanction disciplinaire ?
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