- CelebornEsprit sacré
nightowl a écrit:Et je rajouterai : Si la direction et/ou la vie scolaire refuse de traiter le problème (ou ne sont pas disponibles), toujours donner le change en donnant l'illusion du choix :
- Tu enlèves ta casquette ou on arrêtes le cours
- Tu ... ou tu auras telle punition (pouvoir s'y tenir attention !)
- Ne jamais s'énerver et faire remarquer tout mot douteux en face (ca énervera le clampin qui s'en ira généralement de cours en claquant la porte ==> Une preuve à charge et un ennui en moins. A ne pas trop renouveler)
Une fois encore, dans le cas qui nous occupe, on est dans un lycée professionnel qui est particulièrement difficile. Alors le coup du "tu enlèves ta casquette ou on arrête le cours", il y a toutes les chances que ça se finisse en "on arrête le cours".
Et parce que tout arrive, je suis complètement d'accord avec Victor sur le fait qu'il ne faut pas régler un conflit par la force ou la violence. Mais là aussi, une fois encore, je pense que le collègue était poussé à bout et qu'il a réagi comme il a pu avec les moyens du bord dans un contexte, je le répète, particulièrement difficile.
Enfin, on n'a pas le déroulé des faits, donc rien ne dit que la plainte de l'établissement a précédé ou entraîné celle de la famille. Mais je ne vois pas comment on pourrait demander au collègue de s'excuser auprès de la famille alors que cette dernière est venue l'insulter dans l'établissement (et ce, forcément avant que la plainte de l'établissement ne soit déposée). C'est à la famille de présenter des excuses, pas au collègue.
- nightowlNiveau 7
Celeborn a écrit:nightowl a écrit:Et je rajouterai : Si la direction et/ou la vie scolaire refuse de traiter le problème (ou ne sont pas disponibles), toujours donner le change en donnant l'illusion du choix :
- Tu enlèves ta casquette ou on arrêtes le cours
- Tu ... ou tu auras telle punition (pouvoir s'y tenir attention !)
- Ne jamais s'énerver et faire remarquer tout mot douteux en face (ca énervera le clampin qui s'en ira généralement de cours en claquant la porte ==> Une preuve à charge et un ennui en moins. A ne pas trop renouveler)
Une fois encore, dans le cas qui nous occupe, on est dans un lycée professionnel qui est particulièrement difficile. Alors le coup du "tu enlèves ta casquette ou on arrête le cours", il y a toutes les chances que ça se finisse en "on arrête le cours".
Et parce que tout arrive, je suis complètement d'accord avec Victor sur le fait qu'il ne faut pas régler un conflit par la force ou la violence. Mais là aussi, une fois encore, je pense que le collègue était poussé à bout et qu'il a réagi comme il a pu avec les moyens du bord dans un contexte, je le répète, particulièrement difficile.
Enfin, on n'a pas le déroulé des faits, donc rien ne dit que la plainte de l'établissement a précédé ou entraîné celle de la famille. Mais je ne vois pas comment on pourrait demander au collègue de s'excuser auprès de la famille alors que cette dernière est venue l'insulter dans l'établissement (et ce, forcément avant que la plainte de l'établissement ne soit déposée). C'est à la famille de présenter des excuses, pas au collègue.
Je suis pleinement d'accord.
Sauf qu'il vaut mieux parfois un mauvais arrangement (nous avons tous eu des actes et des paroles qui nous ont dépassées) qu'un bon procès (où tout le monde va prendre pour son grade car on jugera les insultes et la bousculade par agent ayant autorité de fait...)
- GrypheMédiateur
Car bien sûr, il fallait laisser la famille agir et vitupérer sans rien faire ? C'est sûr que le dépôt de plainte mutuel n'est pas l'idéal, mais cela veut dire aussi que le CDE a voulu dire ''stop'' à une famille qui allait trop loin. Cela montre bien que dans cette situation le ''tu enlèves ta casquette ou tu es puni'' n'est pas suffisant. Le CDE a peut-être voulu, par cette plainte, protéger son personnel, qui sait. Évidemment, je sais que tu vas nous dire qu'il doit d'abord protéger les élèves, mais bon, il n'est peut-être pas saugrenu de dire qu'en plus de protéger les ''usagers'' le chef doit aussi être capable de protéger son équipe si nécessaire.victor44 a écrit:Moi ce que je remet en cause c'est la façon dont le CDE a géré et qui a remis de l'huile sur le feu en braquant la famille. C'est le collègue qui a une plainte sur le dos maintenant.
- OlympiasProphète
Cela semble évident. Les élèves n'ont pas tous les droits, leurs familles non plus ! Nous essayons de faire de notre mieux mais cela ne veut pas dire que nous devions tous supporter !
- philannDoyen
Gryphe merci!!
Olympias + 1000!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:
Moi ce que je remet en cause c'est la façon dont le CDE a géré et qui a remis de l'huile sur le feu en braquant la famille.
J'ai déjà croisé, à plusieurs reprises, des familles qui étaient braquées d'avance. Les parents d'élève agressifs et odieux, ça existe aussi...
C'est bizarre comme ce fil tourne à la critique du collègue qui a visiblement eu à supporter plus de choses que je n'aurais probablement pu le faire. Heureusement que l'administration porte plainte: les professeurs ne sont pas les punching-balls de service.
- User17706Bon génie
Je comprends ton propos ici (sans nécessairement être d'accord, faute d'informations plus précises), mais pour le coup, j'ai l'impression que pour savoir s'il s'applique ou non au cas dont il est question, il faudrait vraiment en savoir plus, factuellement.victor44 a écrit:PauvreYorick a écrit:Non mais tout le monde avoue bien qu'on n'a pas à s'en prendre physiquement à un élève, et le collègue concerné est le premier à le reconnaître. Là où on reconnaît le troll efficace, c'est dans la capacité à obtenir un débat houleux sur un point qui fait l'unanimité
Moi ce que je remet en cause c'est la façon dont le CDE a géré et qui a remis de l'huile sur le feu en braquant la famille. C'est le collègue qui a une plainte sur le dos maintenant.
Si le point faisait l'unanimité, personne ne soulèverait la moindre objection à des excuse du collègue à la famille accompagné d'une sanction lourde pour l'élève (mais pas de CDIS). Maintenant, la famille n'ayant plus rien à perdre peut s'acharner sur le collègue.
En tous les cas, aux jeunes collègues qui lisent ce fil sans poster, je me permet d'insister sur le fait que si les parents sont procéduriers on risque gros, donc surtout sous aucun prétexte ne tenter régler un conflit par la force ou la violence.
- philannDoyen
Je trouve l'attitude de l'administration remarquable dans cette affaire!
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- OlympiasProphète
philann a écrit:Gryphe merci!!
Olympias + 1000!
Une année, un élève a pété un câble en arrivant en retard en cours à 16h25 (alors qu'il n'avait pas cours de 15h à 16h...), et n'a pas digéré que je ne souhaite pas l'accueillir en classe avec sa copine. Il connaît les règles : les élèves en retard ne sont pas acceptés en cours, sauf circonstances très exceptionnelles...et celle-ci ne l'est pas, puisque Monsieur est allé se promener en ville avec sa copine et n'a pas fait attention à l'heure.
Je lui demande son carnet (qu'il n'a pas...) ; il me tend un bout de papier émanant de la vie scolaire, puis quand je lis la mention "transport" sur le motif du retard et demande des éclaircissements...il se fout ouvertement de moi et il mime le geste de conduire... Le ton monte. J'explique qu'il n'a pas à me répondre « Puisque c'est comme ça, j'me casse ! » et que c'est moi, et moi seule qui décide de l'endroit où il devra se rendre. Il sort en claquant la porte, je le suis dans le couloir et là, il met fait un doigt d'honneur.
J'ai rédigé un rapport (j'en ai fait deux en 22 ans de carrière), expliqué que je me réservais le droit de déposer plainte pour insulte à fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions....Le proviseur l'a exclu de mon cours jusqu'à la fin de l'année.
Je ne laisserai jamais un élève qui est en tort avoir le dernier mot avec moi. La classe, c'est un endroit pour travailler et uniquement pour travailler. Aucun élève n'y fera pénétrer sa mauvaise éducation car c'est mon territoire, avec des règles à respecter. Et c'est connu...et ma réputation de peau de vache vient aussi de là.
- victor44Habitué du forum
Gryphe a écrit:Car bien sûr, il fallait laisser la famille agir et vitupérer sans rien faire ? C'est sûr que le dépôt de plainte mutuel n'est pas l'idéal, mais cela veut dire aussi que le CDE a voulu dire ''stop'' à une famille qui allait trop loin. Cela montre bien que dans cette situation le ''tu enlèves ta casquette ou tu es puni'' n'est pas suffisant. Le CDE a peut-être voulu, par cette plainte, protéger son personnel, qui sait. Évidemment, je sais que tu vas nous dire qu'il doit d'abord protéger les élèves, mais bon, il n'est peut-être pas saugrenu de dire qu'en plus de protéger les ''usagers'' le chef doit aussi être capable de protéger son équipe si nécessaire.victor44 a écrit:Moi ce que je remet en cause c'est la façon dont le CDE a géré et qui a remis de l'huile sur le feu en braquant la famille. C'est le collègue qui a une plainte sur le dos maintenant.
Pour protéger son équipe, il faut s’y prendre autrement :
Si le gamin est connu pour perturbations répétées, pourquoi le CDE ne l’a-t-il pas viré avant ?
Si le lycéen s’est permis à ce point de défier le prof, c’est qu’il ne savait pas ce qu’il risquait ou que lui et ses petits camarades avaient l’habitude et n’étaient jamais sanctionnés (ou vraiment pas fort).
Pourquoi le CDE ne s’est-il pas exprimé dans la presse pour soutenir le collègue (genre M. X a toujours fait preuve de modération, c’est un excellent professeur qui a été poussé à bout etc…) afin de ne pas laisser uniquement les accusations de la famille? Car le prof a été joint donc on peut penser que le CDE n’a pas voulu s’exprimer.
Au lieu de cela, l’exaspération du prof risquant de mettre en relief le manque de tenue du bahut le CDE a préféré en remettre et c’est tout bénef pour lui :
-Il passe pour sachant faire preuve d’autorité
-Il se débarrasse de l’élève et la famille (que d’autre profs vont se farcir)
-Il brosse tout le monde dans le sens du poil
-Il laisse au collègue tous les ennuis
Il aurait été préférable de gérer à l’interne afin de ne pas exposer le collègue et ça c’est le boulot du CDE.
J’insiste pour les jeunes qui démarrent, ne jamais s’engager physiquement ou violemment (sauf légitime défense ou protection d’un élève ou d’un collègue). Plus le CDE est mou plus les élèves sont difficiles, donc en cas de problème si vous avez un CDE mou ou des parents procéduriers (ou pire les deux) vous risquez d’être jetés en pâture à la hiérarchie, aux parents et à la presse et d’en avoir pour très longtemps. Mieux vaut crever l’abcès et passer à autre chose.
- Reine MargotDemi-dieu
je rêve, ou Victor44 vient de dire qu'on pouvait virer un élève? :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- victor44Habitué du forum
Olympias a écrit:
J'ai rédigé un rapport (j'en ai fait deux en 22 ans de carrière), expliqué que je me réservais le droit de déposer plainte pour insulte à fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions....Le proviseur l'a exclu de mon cours jusqu'à la fin de l'année.
.
Si tu avais eu un CDE mou il te l'aurait renvoyé le lendemain
- victor44Habitué du forum
Reine Margot a écrit:je rêve, ou Victor44 vient de dire qu'on pouvait virer un élève? :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:
Pour être honnète, dans le cas présent non mais en théorie oui.
L'élève de ce cas n'avait visiblement pas été suffisamment sanctionné avant et donc le CDIS n'est pas compris et génère le conflit
- OlympiasProphète
Victor, tu sembles oublier que le ministère lui-même fait TOUT pour nous empêcher de sanctionner comme il le faudrait des élèves dont le comportement empêche tout le monde de travailler.
- User17706Bon génie
Rappelons que l'élève a été exclu définitivement de l'établissement le 19 décembre.victor44 a écrit:Reine Margot a écrit:je rêve, ou Victor44 vient de dire qu'on pouvait virer un élève? :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:
Pour être honnète, dans le cas présent non mais en théorie oui.
L'élève de ce cas n'avait visiblement pas été suffisamment sanctionné avant et donc le CDIS n'est pas compris et génère le conflit
«Visiblement», je ne sais pas. J'ai vraiment l'impression de ne tout simplement pas en savoir assez sur le cas pour porter un verdict...
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:
L'élève de ce cas n'avait visiblement pas été suffisamment sanctionné avant et donc le CDIS n'est pas compris et génère le conflit
Peux-tu préciser?
- user7337Fidèle du forum
Mais arrêtez de le relancer bon sang !!
- victor44Habitué du forum
Olympias a écrit:Victor, tu sembles oublier que le ministère lui-même fait TOUT pour nous empêcher de sanctionner comme il le faudrait des élèves dont le comportement empêche tout le monde de travailler.
Provence a écrit:victor44 a écrit:
L'élève de ce cas n'avait visiblement pas été suffisamment sanctionné avant et donc le CDIS n'est pas compris et génère le conflit
Peux-tu préciser?
Nous avons toute une panoplie à notre disposition et le ministère n'a rien à y voir. Certaines punitions sont désormais interdites (pour être en accord avec des directives européennes et afin que les élèves ne soient pas les seuls êtres humains qu'on puisse punir sans aucune limite), mais les sanctions sont du ressort du CDE.
Donc si un élève est difficilement gérable ou nous provoque régulièrement, cela relève de la sanction et donc du CDE. Si l'élève sait que quand on en réfère au dessus (pas pour des jets de gomme...) il prend cher, il prend nos menace au sérieux et préfère ne pas nous défier.
Je n'ai aucun élément sur le cas de corot mais j'extrapole le fait que les collègues n'ont jamais été épaulés en ce qui concerne cet élève et que c'est pour cela en grande partie que le prof a dérapé. Puis ensuite le CDE monte sur ses grands chevaux: CDIS, plainte envers la famille mais c'est trop tard, l'incident a eu lieu.
J'ai connu ce genre de CDE et c'est insupportable au quotidien.
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:
Je n'ai aucun élément sur le cas de corot mais j'extrapole le fait que les collègues n'ont jamais été épaulés en ce qui concerne cet élève et que c'est pour cela en grande partie que le prof a dérapé.
On passe de "visiblement" à "j'extrapole". Tout est dit...
- kiwiGuide spirituel
victor44 a écrit:Olympias a écrit:Victor, tu sembles oublier que le ministère lui-même fait TOUT pour nous empêcher de sanctionner comme il le faudrait des élèves dont le comportement empêche tout le monde de travailler.Provence a écrit:victor44 a écrit:
L'élève de ce cas n'avait visiblement pas été suffisamment sanctionné avant et donc le CDIS n'est pas compris et génère le conflit
Peux-tu préciser?
Nous avons toute une panoplie à notre disposition et le ministère n'a rien à y voir. Certaines punitions sont désormais interdites (pour être en accord avec des directives européennes et afin que les élèves ne soient pas les seuls êtres humains qu'on puisse punir sans aucune limite), mais les sanctions sont du ressort du CDE.
Donc si un élève est difficilement gérable ou nous provoque régulièrement, cela relève de la sanction et donc du CDE. Si l'élève sait que quand on en réfère au dessus (pas pour des jets de gomme...) il prend cher, il prend nos menace au sérieux et préfère ne pas nous défier.
Je n'ai aucun élément sur le cas de corot mais j'extrapole le fait que les collègues n'ont jamais été épaulés en ce qui concerne cet élève et que c'est pour cela en grande partie que le prof a dérapé. Puis ensuite le CDE monte sur ses grands chevaux: CDIS, plainte envers la famille mais c'est trop tard, l'incident a eu lieu.
J'ai connu ce genre de CDE et c'est insupportable au quotidien.
Ah saint Victor est de retour!! Alléluia!!!! Mon pauvre Victor, j'espère pour vous que vous ne vous trouverez jamais dans un établissement tel que le collègue faisant l'objet du post. Vous ne tiendrez pas la journee. Vos préconisations ne fonctionneraient même pas dans mon bahut, bisounours à côté et pourtant... Le jour ou vos certitudes inébranlables tomberont, je vous plaindrai, sincèrement.
- Reine MargotDemi-dieu
non mais là il faudrait carrément fermer le topic, ça ne sert à rien sinon à nourrir le troll...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- philannDoyen
+1000!Reine Margot a écrit:non mais là il faudrait carrément fermer le topic, ça ne sert à rien sinon à nourrir le troll...
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2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- victor44Habitué du forum
Provence a écrit:victor44 a écrit:
Je n'ai aucun élément sur le cas de corot mais j'extrapole le fait que les collègues n'ont jamais été épaulés en ce qui concerne cet élève et que c'est pour cela en grande partie que le prof a dérapé.
On passe de "visiblement" à "j'extrapole". Tout est dit...
Vu que personne n'est dans ce bahut ni n'était dans la classe tout le monde exptrapole car si ça se trouve le collègue est un habitué du coup de poing. Personne n'en sait rien et fait des hypothèses. S'il faut tout connaitre de la situation pour avoir le droit de poster, 90% des fils n'ont pas lieu d'être.
kiwi a écrit:
Ah saint Victor est de retour!! Alléluia!!!! Mon pauvre Victor, j'espère pour vous que vous ne vous trouverez jamais dans un établissement tel que le collègue faisant l'objet du post. Vous ne tiendrez pas la journee. Vos préconisations ne fonctionneraient même pas dans mon bahut, bisounours à côté et pourtant... Le jour ou vos certitudes inébranlables tomberont, je vous plaindrai, sincèrement.
Mon pauvre ami, j'ai fait des bahuts parmi les pires et je n'ai rien d'un bisounours.
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:
Vu que personne n'est dans ce bahut ni n'était dans la classe tout le monde exptrapole car si ça se trouve le collègue est un habitué du coup de poing. Personne n'en sait rien et fait des hypothèses. S'il faut tout connaitre de la situation pour avoir le droit de poster, 90% des fils n'ont pas lieu d'être.
Mon cher Victor, on ne peut pas écrire "visiblement" lorsque rien n'est évident et qu'il ne s'agit que de suppositions... Question d'honnêteté intellectuelle...
- CelebornEsprit sacré
victor44 a écrit:
Vu que personne n'est dans ce bahut ni n'était dans la classe tout le monde exptrapole car si ça se trouve le collègue est un habitué du coup de poing.
Justement non, tout le monde n'extrapole pas. Il y a un article avec un certain nombre de choses factuelles dedans. Alors peut-être qu'il y a des erreurs dans l'article, mais en attendant, c'est la base de départ qu'on considèrera comme relativement objective, parce que sinon, ça n'a aucun intérêt d'échanger ici et autant aller planter des fraises. Dans cet article, on trouve des choses telles que le déroulé de certains événements, le caractère antérieurement pénible de l'élève, le fait que ce bahut est un bahut très difficile (puisque l'on sait de quel bahut il s'agit), le fait qu'aucun camarade de classe n'a vu le prof frapper l'élève, le fait qu'un membre de la famille a insulté le professeur, le fait qu'il y a eu une ITT pour des "douleurs aux cervicales", etc.
À partir de là, on peut analyser certaines choses : par exemple, une ITT pour des "douleurs aux cervicales", par exemple, n'est pas du tout le preuve qu'il y a eu un coup/des blessures/etc.
Et ensuite, toi, oui, tu extrapoles, en disant que si ça se trouve, le proviseur a géré antérieurement les choses comme un pignouf et que c'est une chiffe molle, que si ça se trouve tous les autres élèves mentent et que si, quand même, le prof a frappé l'élève, qu'il y avait des marques et des hématomes sur l'élève pour qu'il ait son ITT, que si ça va au procès, forcément ça se passera mal pour le prof, etc.
Voilà la différence.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- User17706Bon génie
Je vais être complètement HS mais j'aime bien «tout le monde extrapole car si ça se trouve le collègue est un habitué du coup de poing».
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