La mère d'un élève a commenté par écrit mes notes et appréciations sur les copies de son fils!

Cath a écrit:Entièrement d'accord.

C'est incroyable de lire que quand une mère aussi bizarre écrit  en rose des mots sans destinataire (si ce n'est son fils), c'est en fait Audrey qui a tort.

Elle a commis des maladresses de communication, qui disent. Pas bien.  

Ces commentaires me sidèrent. Bref, je suis, moi aussi, entièrement d'accord avec Véronique.

Décidément, certains devraient apprendre à lire.

Ainsi donc, je n'aurais pas été diplomate, je n'aurais pas créé les conditions d'un bon dialogue avec ces parents? Mais arrêtez!
Ça fait deux ans que je la connais, deux ans que je reçois des mots soit via le carnet, soit par courrier, deux ans que j'y réponds courtoisement, en expliquant toujours longuement à  cette mère que son aîné va très bien, bosse bien, n'a pas besoin de ritaline, cette année, j'ai même pris le temps de discuter avec elle au téléphone de l'exercice de dictée pour Jason! Et qu'en est-il ressorti? Au PPRE, elle a osé dire que j'avais baclé l'échange téléphonique parce que j'avais d'autres choses à faire! Beh oui, pensez donc, j'ai dû aller faire cours et j'ai eu le malheur de le lui dire! Je prends une partie d'une heure de trou et ma recré pour l'appeler, et elle trouve que ce n'est pas correct d'expédier comme ça la conversation et que je n'ai pas été claire sur ma façon de travailler, au point qu'il faille qu'on se rencontre à nouveau!
J'ai même accepté de parler de son gosse hors de mes heures de boulot, hors du collège, vu que des qu'elle me croise, elle me saute dessus!

MER-DE alors!

Franchement, avec des collègues qui ne savent pas retenir des infos qui sont martelées dans un échange et y plaquent tout et n'importe quoi de leur vécu, de leur expérience pro, de leurs douleurs passées, qui se prennent pour de petits flics, parfois même sans avoir aucune compétence dans les enseignements et disciplines qu'ils examinent, on n'a plus besoin d'ennemis! Ah ça non...

Non mais on peut recruter des formateurs et des inspecteurs  

Fais pas gaffe, Audrey. C'est une loi forumique qu'il y aura, sur tout sujet, une proportion d'interventions à côté de la plaque. Ce serait absurde d'alimenter un énervement déjà suffisamment légitime en soi à cause de ça.

Stoa forever  

Eh bien, j'avoue être extrêmement surprise de la teneur de ce débat.
J'estime que les parents, enseignants ou non, doivent rester à leur place de parents. Fille d'enseignante, je me souviens que ma mère a TOUJOURS pris le parti des profs, et je l'en remercie, quel crédit un enseignant a-t-il en classe si les parents l'enfoncent dans son dos?
Je regrette moi aussi la tournure que prend peu à peu notre métier, où nous devons systématiquement nous justifier. Et je remarque d'ailleurs, qu'il m'est arrivée avec fermeté mais sans agressivité, de dire que j'avais une vie privée, et une liberté pédagogique, et que cela faisait que je ne me sentais pas tenue d'être disponible à 100% de mon temps, ni de me justifier de tout ce que je faisais en classe, tant que je respectais les programmes et faisais travailler les élèves. Les parents ont toujours fini par accepter, en s'excusant même.

Quant à la tournure des débats sur le forum, c'est aussi regrettable, ce n'est pas la première fois que l'on observe une remise en question du ou de la collègue qui venait simplement s'interroger, ou avait besoin de soutien. Cela m'est arrivé, et j'ai préféré ne pas réagir, car c'est blessant.

Audrey, bon courage, cette mère doit être difficile à supporter. Peut-être devrais-tu la rencontrer et lui demander à qui s'adressent ces mots? Et aussi débattre avec elle du fait que peut-être ces remarques étaient-elles contre-productives pour l'enfant car elles te remettent en question?

Sev2p1 a écrit:J'estime que les parents, enseignants ou non, doivent rester à leur place de parents. Fille d'enseignante, je me souviens que ma mère a TOUJOURS pris le parti des profs, et je l'en remercie

Tout pareil.
Et je fais la même chose avec mes enfants.
Mais on vit maintenant dans un monde étonnant...

Audrey a écrit:Décidément, certains devraient apprendre à lire.

Ainsi donc, je n'aurais pas été diplomate, je n'aurais pas créé les conditions d'un bon dialogue avec ces parents? Mais arrêtez!
Ça fait deux ans que je la connais, deux ans que je reçois des mots soit via le carnet, soit par courrier, deux ans que j'y réponds courtoisement, en expliquant toujours longuement à  cette mère que son aîné va très bien, bosse bien, n'a pas besoin de ritaline, cette année, j'ai même pris le temps de discuter avec elle au téléphone de l'exercice de dictée pour Jason! Et qu'en est-il ressorti? Au PPRE, elle a osé dire que j'avais baclé l'échange téléphonique parce que j'avais d'autres choses à faire! Beh oui, pensez donc, j'ai dû aller faire cours et j'ai eu le malheur de le lui dire! Je prends une partie d'une heure de trou et ma recré pour l'appeler, et elle trouve que ce n'est pas correct d'expédier comme ça la conversation et que je n'ai pas été claire sur ma façon de travailler, au point qu'il faille qu'on se rencontre à nouveau!
J'ai même accepté de parler de son gosse hors de mes heures de boulot, hors du collège, vu que des qu'elle me croise, elle me saute dessus!

MER-DE alors!

Franchement, avec des collègues aussi mal embouchés, qui ne savent pas lire un texte, retenir des infos qui sont martelées dans un échange et y plaquent tout et n'importe quoi de leur vécu, de leur expérience pro, de leurs douleurs passées, qui se prennent pour de petits flics, parfois même sans avoir aucune compétence dans les enseignements et disciplines qu'ils examinent, on n'a plus besoin d'ennemis! Ah ça non...

Je comprends ta colère.
Bon courage pour la suite avec cette maman.

Je ne comprends même pas comment certains peuvent dire qu'Audrey a fait preuve de maladresses quand justement elle a pesé ses mots et expliqué de manière détaillée la note.  

pailleauquebec a écrit:

Audrey a écrit:Décidément, certains devraient apprendre à lire.

Ainsi donc, je n'aurais pas été diplomate, je n'aurais pas créé les conditions d'un bon dialogue avec ces parents? Mais arrêtez!
Ça fait deux ans que je la connais, deux ans que je reçois des mots soit via le carnet, soit par courrier, deux ans que j'y réponds courtoisement, en expliquant toujours longuement à  cette mère que son aîné va très bien, bosse bien, n'a pas besoin de ritaline, cette année, j'ai même pris le temps de discuter avec elle au téléphone de l'exercice de dictée pour Jason! Et qu'en est-il ressorti? Au PPRE, elle a osé dire que j'avais baclé l'échange téléphonique parce que j'avais d'autres choses à faire! Beh oui, pensez donc, j'ai dû aller faire cours et j'ai eu le malheur de le lui dire! Je prends une partie d'une heure de trou et ma recré pour l'appeler, et elle trouve que ce n'est pas correct d'expédier comme ça la conversation et que je n'ai pas été claire sur ma façon de travailler, au point qu'il faille qu'on se rencontre à nouveau!
J'ai même accepté de parler de son gosse hors de mes heures de boulot, hors du collège, vu que des qu'elle me croise, elle me saute dessus!

MER-DE alors!

Franchement, avec des collègues aussi mal embouchés, qui ne savent pas lire un texte, retenir des infos qui sont martelées dans un échange et y plaquent tout et n'importe quoi de leur vécu, de leur expérience pro, de leurs douleurs passées, qui se prennent pour de petits flics, parfois même sans avoir aucune compétence dans les enseignements et disciplines qu'ils examinent, on n'a plus besoin d'ennemis! Ah ça non...

Je comprends ta colère.
Bon courage pour la suite avec cette maman.

+1

Merci.... y en aura besoin. Le conseil de classe aura lieu Lundi.

philann a écrit:V. Marchais! Merci!!

+1, enfin du bon sens.

Véronique a bien dit.
Audrey, courage et ne lâche pas.
On doit aussi prendre en compte le fait que certains parents nous prennent pour des prestataires de service, se comportent comme avec le SAV de chez Darty et ne seront JAMAIS satisfaits.
Au bout d'un moment, ras-le-bol !

arcenciel a écrit:

pailleauquebec a écrit:

Audrey a écrit:Décidément, certains devraient apprendre à lire.

Ainsi donc, je n'aurais pas été diplomate, je n'aurais pas créé les conditions d'un bon dialogue avec ces parents? Mais arrêtez!
Ça fait deux ans que je la connais, deux ans que je reçois des mots soit via le carnet, soit par courrier, deux ans que j'y réponds courtoisement, en expliquant toujours longuement à  cette mère que son aîné va très bien, bosse bien, n'a pas besoin de ritaline, cette année, j'ai même pris le temps de discuter avec elle au téléphone de l'exercice de dictée pour Jason! Et qu'en est-il ressorti? Au PPRE, elle a osé dire que j'avais baclé l'échange téléphonique parce que j'avais d'autres choses à faire! Beh oui, pensez donc, j'ai dû aller faire cours et j'ai eu le malheur de le lui dire! Je prends une partie d'une heure de trou et ma recré pour l'appeler, et elle trouve que ce n'est pas correct d'expédier comme ça la conversation et que je n'ai pas été claire sur ma façon de travailler, au point qu'il faille qu'on se rencontre à nouveau!
J'ai même accepté de parler de son gosse hors de mes heures de boulot, hors du collège, vu que des qu'elle me croise, elle me saute dessus!

MER-DE alors!

Franchement, avec des collègues aussi mal embouchés, qui ne savent pas lire un texte, retenir des infos qui sont martelées dans un échange et y plaquent tout et n'importe quoi de leur vécu, de leur expérience pro, de leurs douleurs passées, qui se prennent pour de petits flics, parfois même sans avoir aucune compétence dans les enseignements et disciplines qu'ils examinent, on n'a plus besoin d'ennemis! Ah ça non...

Je comprends ta colère.
Bon courage pour la suite avec cette maman.

+1

Dit comme ça... Moi ça ferait longtemps que j'aurais laissé tomber le "dialogue" si on peut appeler ça comme ça. Bravo pour ta patience

Chocolat a écrit:

Cripure a écrit:
Mais bien sûr que je n'ai pas la science infuse ! mais ce n'est pas un collègue avec deux semaines de stage qui va venir se la jouer. Il y a les profs et il y a les médecins. J'en ai marre de ce mépris des malades qui pousse un Etat branquignol à les pousser dans des bras amateurs pour faire des économies.

Bon, nous ne nous sommes pas compris - je ne parlais bien évidemment pas de deux semaines de stage, mais d'une véritable formation...

Je ne peux qu'être d'accord avec toi sur le fait qu'on nous balance dans les classes des gamins qui devraient être scolarisés ailleurs et autrement, et ce uniquement pour faire des économies.

Mais ce n'est pas la faute des gamins en question...

Il ne s'agit pas de "faute" je crois, mais de temps de travail: le temps qu'un enseignant passe à "adapter" l'inadaptable en classe et hors classe c'est du temps de travail en plus pour lui et de l'attention en moins, parfois pour les autres élèves. Est-ce que c'est juste?

Audrey je crois que tu as fait du mieux que tu pouvais, à ta place, j'essayerais peut-être d'avoir un entretien avec la mère de cet élève, mais je ne suis pas certain que ça serve à quoi que ce soit (ou alors avec aussi le CPE et le médecin scolaire, voire avec ta direction qui semble te soutenir)

J'ai vu un élève dyslexique s'en sortir de mieux en mieux parce qu'il était très bien suivi depuis des années et se donnait du mal, jamais ses parents n'ont évoqués sa dyslexie en réunion: pour eux c'était clair, leur fils devait travailler plus que les autres, donc c'était clair pour lui aussi.

J'en ai vu un autre faire beaucoup d'efforts pour une légère amélioration, et surtout deux autres avec des mères complétement hystériques, dont une qui m'a hurlé que je "condamnais" le fruit de ses entrailles et que je ne "faisais pas mon travail" parce que j'avais osé coller un deux en expression orale à son cher petit qui ne voulait pas se soumettre à l'épreuve (avec tiers temps, s'il vous plait pris sur mon temps libre) et un quatre en interrogation écrite alors qu'il n'y avait quasiment rien sur sa copie car selon lui, il ne pouvait pas apprendre.
J'aimerais que l'on m'explique ce que fiche dans un cours un élève qui ne fait rien pour progresser alors qu'il n'est pas dispensé d'épreuve et ce que font ces parents qui encouragent leurs enfants dans l'idée qu'ils n'ont aucune chance? Vu les très faibles résultats de ces deux élèves, leur absence de progrès, je pense que l'on peut conclure que la colère de leurs mères ne les aidait pas du tout. Et aussi qu'elle m'a fait perdre mon temps.

Je ne vois pas pourquoi on nous confie ces élèves alors que nous ne sommes pas formés pour les faire progresser et que donc, sans doute, les évaluations, forcément pas réussies, les découragent. Je suis bien d'accord avec ce qu'a dit Cripure plus haut.

V.Marchais a écrit:Ce que je trouve ahurissant, c'est qu'Audrey a dit vingt fois qu'elle fait très attention à cet élève, qu'elle fait tout pour l'aider, que d'ailleurs il progresse, qu'elle a le soutien de son CDE et de ses collègues qui, eux non plus, n'en peuvent plus de la mère, mais qu'on ne lui fait pas confiance. On la soupçonne de ne pas bien faire, dans le fond. Au lieu de répondre sur ces annotations qui la plongent dans la désarroi, on lui parle d'un sujet de rédac soi-disant mal pensé. Si quelqu'un avait envers un élève une attitude aussi soupçonneuse, déniant toute confiance en son travail, cela nous choquerait profondément. Mais cela ne nous gêne pas d'avoir cette attitude envers un collègue. Comme quoi nous avons bien intégré, nous aussi, que c'est toujours la faute dse profs.

Comme dans la vie, un malheur n'arrive jamais seul, il est fort possible que ce pauvre môme dont il est question, en plus d'être dyslexique, se trimballe une mère hyper-casse-couille.  Audrey explique qu'il en est ainsi, ben moi, je la crois, tout simplement. Je crois surtout qu'elle est mieux placée que nous pour apprécier la situation. Alors faisons-lui un peu confiance, tout simplement.

tout à fait d'accord  
j'ai suivi le fil de loin sans m'immiscer vraiment, mais c'est vrai que j'ai d'abord réagi au premier post d'Audrey : "mais pour qui elle se prend, cette maman ?"
et au fur et à mesure, ma réaction a plutôt ressemblé à :  

quelle patience, Audrey ! je suis d'accord avec d'autres, qui te disent aussi : courage !  

Merci.

Audrey courage.
je suis le fil depuis hier, je ne voulais pas intervenir car je trouvais que ça partait un peu dans tous les sens.

mais je n'ai pas envie de rester silencieuse plus longtemps, pour répondre au sens de ton premier message : non la maman n'a pas a "t'écrire" sur les copies. si elle a un souci avec ta notation ou ta façon de faire, elle demande un rdv via le carnet de correspondance. point barre.

pour le reste je suis choquée par les réactions que j'ai pu lire... ça dissuade de parler de ses soucis...

 

+1

zeprof a écrit:Audrey courage.
je suis le fil depuis hier, je ne voulais pas intervenir car je trouvais que ça partait un peu dans tous les sens.

mais je n'ai pas envie de rester silencieuse plus longtemps, pour répondre au sens de ton premier message : non la maman n'a pas a "t'écrire" sur les copies. si elle a un souci avec ta notation ou ta façon de faire, elle demande un rdv via le carnet de correspondance. point barre.

pour le reste je suis choquée par les réactions que j'ai pu lire... ça dissuade de parler de ses soucis...

 

Je vais dans le même sens que zeprof sur l'ensemble du message.

Ben il n'y a pas à me remercier. J'ai dit ce que je pensais. Et je suis rassurée de voir que, finalement, nous sommes nombreux à le penser.
Il ne faut pas laisser le monopole de la parole à une ou deux pécores sous le prétexte qu'elles parlent fort. Préservons ensemble ce qui est important pour nous. La confiance et la solidarité par exemple.

Fesseur Pro a écrit:

Sev2p1 a écrit:J'estime que les parents, enseignants ou non, doivent rester à leur place de parents. Fille d'enseignante, je me souviens que ma mère a TOUJOURS pris le parti des profs, et je l'en remercie

Tout pareil.
Et je fais la même chose avec mes enfants.
Mais on vit maintenant dans un monde étonnant...

Ce qui est surtout étonnant...c'est que les profs eux-mêmes peuvent finir par trouver normal de tout justifier, de s'excuser etc...
En ce sens les parents d'élèves/profs...Sont presque les pires... 

J'ai cru avoir la berlue hier quand je ne sais plus qui a dit que je pourrais faire la liste de tout ce qui est positif et qui m'a amenée à mettre quand même 6,5/20 à la rédac....

Plus de commentaires sur les copies : uniquement des p'tites croix acquis / en Cd'A/ non-acquis, ça évite les discussions oiseuses puisque personne n'y comprend rien. Et puis, tiens, plus de notes non-plus, ça évitera de discriminer Jason (c'est un nom d'emprunt, j'espère ?)  

Tu es bien patiente, Audrey...  

philann a écrit:

Fesseur Pro a écrit:

Sev2p1 a écrit:J'estime que les parents, enseignants ou non, doivent rester à leur place de parents. Fille d'enseignante, je me souviens que ma mère a TOUJOURS pris le parti des profs, et je l'en remercie

Tout pareil.
Et je fais la même chose avec mes enfants.
Mais on vit maintenant dans un monde étonnant...

Ce qui est surtout étonnant...c'est que les profs eux-mêmes peuvent finir par trouver normal de tout justifier, de s'excuser etc...
En ce sens les parents d'élèves/profs...Sont presque les pires... 

Je mettrais juste devant les éducateurs spécialisés :lol: 

Sev2p1 a écrit:J'estime que les parents, enseignants ou non, doivent rester à leur place de parents. Fille d'enseignante, je me souviens que ma mère a TOUJOURS pris le parti des profs, et je l'en remercie

zeprof a écrit: non la maman n'a pas a "t'écrire" sur les copies. si elle a un souci avec ta notation ou ta façon de faire, elle demande un rdv via le carnet de correspondance. point barre.

Entièrement d'accord !
Je vois que le débat dure encore,  

J'ai tout lu. Ouf ! (C'était long !) J'avais envie de réagir tout le temps, mais j'ai pris la queue et ai attendu d'avoir terminé pour réagir. Alors, c'est mon tour !
Audrey, je te trouve très (trop?) patiente avec cette mère. Je trouve aussi que tu fais un travail énorme pour le gamin. Je suis vraiment impressionnée, je n'en fais pas autant.
Quelques remarques à tout ce que j'ai lu:
Il n'est pas diagnostiqué dyslexique : pour moi, aucun aménagement ! D'où elle sort ça la mère que son fils est dys? Elle n'en a ni les compétences, ni la légitimité.
C'est elle qui a été son instit depuis toujours : peut-être devrait-elle remettre son travail en question avant de s'en prendre au tien.
Quand bien même il serait dys, il est en 6° et l'on attend de lui de suivre le programme de 6°. Dans trois ans et demi il devra avoir le niveau d'un élève de fin de 3°. S'il n'en est pas capable, toi et tes collègues n'y pouvez pas grand chose, hélas. A force d'aménagements, on ne demande plus à ces élèves le niveau demandé aux autres. Si en 6° on ne peut pas demander à un élève de décrire la nature au présent ....
On nous demande aussi d'aménager nos notations pour ne pas les décourager. On en arrive alors à des situations aberrantes: il est en 4°, il n'a jamais redoublé, il n'a pas le niveau pour passer en 3°. Le CDE dit "oui, mais vous avez vu ses notes?" les profs disent: "Mais elles ne sont pas significatives, elles sont aménagées!" Le CDE dit "Peut-être, mais en appel, ça passe!"    

Les annotations sur les copies ne sont pas rares. Je les traite par le mépris. Je ne réponds pas. Par contre, pour ces élèves-là, je me contente ensuite d'écrire la note sur les copies. c'est tout.
Tout récemment, une mère (que j'ai déjà rencontrée) m'a, encore une fois, mis un mot sur la copie de son fils. ça m'énerve! Et comme le résultat n'a pas été celui qu'elle escomptait, elle a téléphoné au PA ce matin.... ça m'énerve encore plus !!!! Je déteste ça et ça me donne encore moins envie de m'occuper de son fils plus d'un autre !
Quant à son fils il explique ses mauvais résultats par "cé pa dma fote" ... Soit, c'est une raison comme une autre. Mais dans la classe, il y a d'autres dys qui en veulent, qui se donnent du mal et qui progressent (et dont les parents ne m'emm..dent pas). Là, je dis (et je leur ai dit) "respect"!