- VolubilysGrand sage
Article de la Nouvelle République
" Monsieur le Ministre... "
Notre lectrice a invité le ministre à venir se rendre compte sur place, à La Mothe-Saint-Héray. - Notre lectrice a invité le ministre à venir se rendre compte sur place, à La Mothe-Saint-Héray.
Dénonçant, tant la forme que le fond de la réforme du temps scolaire, une maman de La Mothe-Saint-Héray écrit à Vincent Peillon. En recommandé.
Anne Sironneau, habitante de La Mothe-Saint-Héray et maman d'un garçon de 8 ans, vient d'adresser au ministre de l'Education nationale un courrier recommandé pour lui dire ce qu'elle pense de la réforme du temps scolaire.
« Je suis maman d'un garçon de 8 ans, en classe de CE2, et nous trouvons (aussi bien nous, ses parents, que lui) que la réalité que vous décrivez reste une fiction […]. Des parents refuseraient que leurs enfants bénéficient de trente-six semaines de cours dans l'année ? Je suis maman et je vous assure que plus mon fils a de semaines de cours, plus je suis contente. Car je pars du principe que plus il a de semaines de cours, plus il a de chances de finir un programme chargé et nécessaire à son éducation […]. »
" Pas un sou aux maires "
« Le même jour, vous annonciez que les activités périscolaires seront gratuites. Pourriez-vous me dire à partir de quelle date ? Dans ma commune, la municipalité a voté pour qu'elles soient payantes. Par contre, il n'a jamais été dit qu'elles seraient gratuites dans un futur plus ou moins proche. Dans la foulée, vous disiez " Il faut que, dans chaque endroit, on se concerte, qu'on trouve les meilleures solutions et nous, nous sommes là pour aider ". Dans la réalité, pourriez-vous me dire concrètement ce que ça donne ? Dans ma commune, la municipalité a fait le choix d'appliquer la réforme sans aucune concertation des parents (que ce soit en direct ou par le biais de l'association des parents d'élèves). »
« Vous avez ajouté que l'école le mercredi matin ne coûte " pas un sou aux maires ". Oui, effectivement, c'est aux mairies que ça coûte […]. L'école le mercredi génère des frais supplémentaires comme, entre autres, le chauffage (puisque je doute que les mairies laissent tourner le chauffage à plein régime lorsque les écoles sont vides) […]. »
« Vous avez déclaré que " tout le monde est pour " la réforme. De qui parlez-vous ? Des enseignants qu'on a encore vus dans la rue la semaine dernière ? Du personnel municipal qui était à leur côté ? Des maires qui refusent de l'appliquer ? Des associations de parents représentatives ? »
« Vous affirmez que la réforme demande " des efforts aux adultes ". Mais ne croyez-vous pas qu'elle en demande aussi aux enfants ? Dans ma commune, il y a malheureusement peu d'emploi. Les gens travaillent donc plus loin et les enfants sont déposés de bonne heure à la garderie et en repartent tard. La réforme ne change pas cet état de fait mais les empêche de se reposer, comme ils le pouvaient avant, le mercredi. »
" A la base je n'étais ni pour ni contre cette réforme "
« Je vous invite à venir visiter ma commune. Avoir une seule activité par semaine, quand on manque de locaux et de matériel (certains enfants font tennis de table sans table), est-ce acceptable pour nos enfants ? Et où sont les bénéfices d'une telle réforme ? […] »
« Je n'étais, à la base, ni pour ni contre cette réforme. Mais, à voir comment elle est appliquée, imposée sans concertation et à la va-vite, je commence à me faire un avis car je pense à présent qu'il valait mieux laisser un système, même imparfait, que de mettre en place un système inégalitaire pour l'ensemble du territoire. »
" Monsieur le Ministre... "
Notre lectrice a invité le ministre à venir se rendre compte sur place, à La Mothe-Saint-Héray. - Notre lectrice a invité le ministre à venir se rendre compte sur place, à La Mothe-Saint-Héray.
Dénonçant, tant la forme que le fond de la réforme du temps scolaire, une maman de La Mothe-Saint-Héray écrit à Vincent Peillon. En recommandé.
Anne Sironneau, habitante de La Mothe-Saint-Héray et maman d'un garçon de 8 ans, vient d'adresser au ministre de l'Education nationale un courrier recommandé pour lui dire ce qu'elle pense de la réforme du temps scolaire.
« Je suis maman d'un garçon de 8 ans, en classe de CE2, et nous trouvons (aussi bien nous, ses parents, que lui) que la réalité que vous décrivez reste une fiction […]. Des parents refuseraient que leurs enfants bénéficient de trente-six semaines de cours dans l'année ? Je suis maman et je vous assure que plus mon fils a de semaines de cours, plus je suis contente. Car je pars du principe que plus il a de semaines de cours, plus il a de chances de finir un programme chargé et nécessaire à son éducation […]. »
" Pas un sou aux maires "
« Le même jour, vous annonciez que les activités périscolaires seront gratuites. Pourriez-vous me dire à partir de quelle date ? Dans ma commune, la municipalité a voté pour qu'elles soient payantes. Par contre, il n'a jamais été dit qu'elles seraient gratuites dans un futur plus ou moins proche. Dans la foulée, vous disiez " Il faut que, dans chaque endroit, on se concerte, qu'on trouve les meilleures solutions et nous, nous sommes là pour aider ". Dans la réalité, pourriez-vous me dire concrètement ce que ça donne ? Dans ma commune, la municipalité a fait le choix d'appliquer la réforme sans aucune concertation des parents (que ce soit en direct ou par le biais de l'association des parents d'élèves). »
« Vous avez ajouté que l'école le mercredi matin ne coûte " pas un sou aux maires ". Oui, effectivement, c'est aux mairies que ça coûte […]. L'école le mercredi génère des frais supplémentaires comme, entre autres, le chauffage (puisque je doute que les mairies laissent tourner le chauffage à plein régime lorsque les écoles sont vides) […]. »
« Vous avez déclaré que " tout le monde est pour " la réforme. De qui parlez-vous ? Des enseignants qu'on a encore vus dans la rue la semaine dernière ? Du personnel municipal qui était à leur côté ? Des maires qui refusent de l'appliquer ? Des associations de parents représentatives ? »
« Vous affirmez que la réforme demande " des efforts aux adultes ". Mais ne croyez-vous pas qu'elle en demande aussi aux enfants ? Dans ma commune, il y a malheureusement peu d'emploi. Les gens travaillent donc plus loin et les enfants sont déposés de bonne heure à la garderie et en repartent tard. La réforme ne change pas cet état de fait mais les empêche de se reposer, comme ils le pouvaient avant, le mercredi. »
" A la base je n'étais ni pour ni contre cette réforme "
« Je vous invite à venir visiter ma commune. Avoir une seule activité par semaine, quand on manque de locaux et de matériel (certains enfants font tennis de table sans table), est-ce acceptable pour nos enfants ? Et où sont les bénéfices d'une telle réforme ? […] »
« Je n'étais, à la base, ni pour ni contre cette réforme. Mais, à voir comment elle est appliquée, imposée sans concertation et à la va-vite, je commence à me faire un avis car je pense à présent qu'il valait mieux laisser un système, même imparfait, que de mettre en place un système inégalitaire pour l'ensemble du territoire. »
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- linkusNeoprof expérimenté
Belle lettre mais elle finira à la poubelle malheureusement.
Elle n'est pas du tout agressives.
Elle n'est pas du tout agressives.
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- OlympiasProphète
Au fait Volubilys, j'aime beaucoup ton pot de porcelaine (le premier test)
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