- Syria ForelNiveau 7
Je suis du même avis que Chocolat. Je pense qu'en déplaçant le problème sur la maman, tu perds de vue l'essentiel. Cet enfant en réussit pas dans ta matière, ou ne réussit qu'épisodiquement. Il éprouve de réelles difficultés. A toi de les cerner pour l'aider à progresser.
Je viens de relire les commentaires de la maman : je n'y vois en rien une remise en cause de ta notation ni de ton professionnalisme. Elle se permet de souligner les particularités liées au(x) problème(s) de son fils de façon relativement neutre, se garde bien de te faire la leçon et te rappelle que ce genre d'élèves, plus que les autres, travaillent très dur pour arriver souvent à un piètre résultat et mériteraient quelques encouragements.
Sans tomber dans l'angélisme, force est de reconnaître que les enfants avec des PAI ont des besoins particuliers dont il faut tenir compte, à la fois dans nos exigences et dans notre façon d'évaluer, je comprends par là la note et le commentaire qui l'accompagne.
Ce qui me chipote le plus, c'est justement ton entrée en matière : ''j'entretenais sans le savoir une correspondance écrite avec sa mère''.
Et bien non, justement, il n'y a pas de correspondance, ni de communication entre vous. Vous jetez vos remarques sur les copies de ce gamin sans prendre la peine, ni l'une ni l'autre, de vérifier que la personne à qui elles sont destinées en prenne connaissance.
Je ne suis pas professeur de lettres, mais là, il s'agit de ma part de remarque de bon sens. Si tu tiens à faire passer un message, vérifie que c'est effectivement le cas.
Je viens de relire les commentaires de la maman : je n'y vois en rien une remise en cause de ta notation ni de ton professionnalisme. Elle se permet de souligner les particularités liées au(x) problème(s) de son fils de façon relativement neutre, se garde bien de te faire la leçon et te rappelle que ce genre d'élèves, plus que les autres, travaillent très dur pour arriver souvent à un piètre résultat et mériteraient quelques encouragements.
Sans tomber dans l'angélisme, force est de reconnaître que les enfants avec des PAI ont des besoins particuliers dont il faut tenir compte, à la fois dans nos exigences et dans notre façon d'évaluer, je comprends par là la note et le commentaire qui l'accompagne.
Ce qui me chipote le plus, c'est justement ton entrée en matière : ''j'entretenais sans le savoir une correspondance écrite avec sa mère''.
Et bien non, justement, il n'y a pas de correspondance, ni de communication entre vous. Vous jetez vos remarques sur les copies de ce gamin sans prendre la peine, ni l'une ni l'autre, de vérifier que la personne à qui elles sont destinées en prenne connaissance.
Je ne suis pas professeur de lettres, mais là, il s'agit de ma part de remarque de bon sens. Si tu tiens à faire passer un message, vérifie que c'est effectivement le cas.
- CamilleVNiveau 3
Mais alors Audrey, si l'on n'a pas le droit de comprendre cette maman ou de donner notre avis sur les choses mises en place pour cet enfant, pourquoi faire ce fil ? Pour que l'on abonde tous dans votre sens ?
Je n'insinue nulle part que vous ne faites pas ce qui vous semble être le mieux pour cet enfant, et que cela ne porte pas ses fruits ! Pour autant, en évaluation, il semble être en échec. Aucun doute qu'à terme il sera de plus en plus découragé.
Ce que j'ai voulu dire, c'est simplement qu'il y a des choses très dures pour cet enfant et que sans connaître le comment du pourquoi de chaque tâche cognitive (lecture/écriture/compréhension orale/écrite), il me paraît très dur de comprendre ce qui cloche chez ce bonhomme. Et donc de savoir ce qui est trop dur ou pas.
Il ne faut pas voir la critique là où elle n'y ait pas. Jusqu'à preuve du contraire, sauf cursus antérieur ou complémentaire, aucun enseignant n'est formé à cela.
Je n'insinue nulle part que vous ne faites pas ce qui vous semble être le mieux pour cet enfant, et que cela ne porte pas ses fruits ! Pour autant, en évaluation, il semble être en échec. Aucun doute qu'à terme il sera de plus en plus découragé.
Ce que j'ai voulu dire, c'est simplement qu'il y a des choses très dures pour cet enfant et que sans connaître le comment du pourquoi de chaque tâche cognitive (lecture/écriture/compréhension orale/écrite), il me paraît très dur de comprendre ce qui cloche chez ce bonhomme. Et donc de savoir ce qui est trop dur ou pas.
Il ne faut pas voir la critique là où elle n'y ait pas. Jusqu'à preuve du contraire, sauf cursus antérieur ou complémentaire, aucun enseignant n'est formé à cela.
- Syria ForelNiveau 7
+ 1, Cannelle 21
- LilypimsGrand sage
Je rêve. On est en plein délire.Syria Forel a écrit:Je suis du même avis que Chocolat. Je pense qu'en déplaçant le problème sur la maman, tu perds de vue l'essentiel. Cet enfant en réussit pas dans ta matière, ou ne réussit qu'épisodiquement. Il éprouve de réelles difficultés. A toi de les cerner pour l'aider à progresser.
Je viens de relire les commentaires de la maman : je n'y vois en rien une remise en cause de ta notation ni de ton professionnalisme. Elle se permet de souligner les particularités liées au(x) problème(s) de son fils de façon relativement neutre, se garde bien de te faire la leçon et te rappelle que ce genre d'élèves, plus que les autres, travaillent très dur pour arriver souvent à un piètre résultat et mériteraient quelques encouragements.
Sans tomber dans l'angélisme, force est de reconnaître que les enfants avec des PAI ont des besoins particuliers dont il faut tenir compte, à la fois dans nos exigences et dans notre façon d'évaluer, je comprends par là la note et le commentaire qui l'accompagne.
Ce qui me chipote le plus, c'est justement ton entrée en matière : ''j'entretenais sans le savoir une correspondance écrite avec sa mère''.
Et bien non, justement, il n'y a pas de correspondance, ni de communication entre vous. Vous jetez vos remarques sur les copies de ce gamin sans prendre la peine, ni l'une ni l'autre, de vérifier que la personne à qui elles sont destinées en prenne connaissance.
Je ne suis pas professeur de lettres, mais là, il s'agit de ma part de remarque de bon sens. Si tu tiens à faire passer un message, vérifie que c'est effectivement le cas.
- ChocolatGuide spirituel
Je crois que nous sommes tous d'accord sur la question, et nous l'avons d'ailleurs tous dit à Audrey dès la première page de ce fil.Olympias a écrit:
Je peux comprendre l'angoisse de la mère mais ce n'est pas en emmerdant Audrey que la situation de son fils va s'arranger
Mais je suppose que cette maman très maladroite est totalement angoissée par le fait que son gamin passe des heures à bosser pour obtenir de mauvaises notes. Le gamin peut s’essouffler, à force; et sa motivation avec...
Ce n'est pas comme s'il s'agissait d'une feignasse de gamin qui ne bosse ni en classe, ni chez lui.
Comment peut-il se voir évoluer au collège pendant quatre ans si malgré ses efforts, il rate tout ?
_________________
- LilypimsGrand sage
J'ai pourtant lu le contraire.CamilleV a écrit:Mais alors Audrey, si l'on n'a pas le droit de comprendre cette maman ou de donner notre avis sur les choses mises en place pour cet enfant, pourquoi faire ce fil ? Pour que l'on abonde tous dans votre sens ?
Je n'insinue nulle part que vous ne faites pas ce qui vous semble être le mieux pour cet enfant, et que cela ne porte pas ses fruits ! Pour autant, en évaluation, il semble être en échec. Aucun doute qu'à terme il sera de plus en plus découragé.
Ce que j'ai voulu dire, c'est simplement qu'il y a des choses très dures pour cet enfant et que sans connaître le comment du pourquoi de chaque tâche cognitive (lecture/écriture/compréhension orale/écrite), il me paraît très dur de comprendre ce qui cloche chez ce bonhomme. Et donc de savoir ce qui est trop dur ou pas.
Il ne faut pas voir la critique là où elle n'y ait pas. Jusqu'à preuve du contraire, sauf cursus antérieur ou complémentaire, aucun enseignant n'est formé à cela.
- User5899Demi-dieu
Non mais dites ! Pour les malades, que je respecte infiniment, il y a une profession qui s'appelle "médecins", hein. Vous vous imaginez qu'en plus de jongler avec des programmes idiots, on va mettre en place des menus dystruc et d'autres dyschose ? Vient un moment où il faut cesser de fumer n'importe quoi !CamilleV a écrit:Juste une précision quand même : le bilan orthophonique n'est pas supposé être distribué à l'établissement scolaire. En tant que bilan para-médical, il contient des informations médicales importantes que les parents n'ont pas nécessairement envie de communiquer. Par ailleurs, l'orthophoniste n'a légalement pas le droit de communiquer avec vous sans l'autorisation écrite des parents. S'il y a un PAI de mis en place, c'est bien que la dyslexie (ou son hyperactivité) a été établie, notamment via le médecin scolaire non ?
Pour tout le reste je rejoins Chocolat. Impossible pour cet enfant de réussir comme tout le monde cet exercice avec toutes les contraintes indiquées et surtout, en 6ème ! La métaphonologie (dont les rimes) est très compliquée pour ces enfants, tout comme les jeux de langue. S'improviser poète me semble difficile.
Quant à l'apprentissage de mots par cœur, c'est au contraire tout à fait possible chez des dyslexiques de type phonologique (65% des DL) : ils ont un problème avec les conversions, pas avec l'apprentissage global. De ce fait, ce sera certes plus dur d'apprendre un mot par cœur, mais pas impossible.
- floMédiateur
Le procédé est peu respectueux et cette maman ferait mieux de demander un rendez-vous. Ceci dit, elle n'a pas tort sur les appréciations de rédaction : il me semble important de faire une liste de - mais aussi une liste de + dans les commentaires. Même si une copie a 6/20, il faut expliquer ce qui a permis d'obtenir ces 6 points en plus d'expliquer pourquoi on a enlevé 14 points.
- User5899Demi-dieu
Ben moi, je suis de l'avis de Philann.Chocolat a écrit::shock:philann a écrit:Audrey: 1) tu sembles faire ce que tu peux en tant que prof pour ton élève.
2) ON SE FOUT COMPLèTEMENT de ce que peut en penser la mère! J'hallucine gravement en lisant certains commentaires de collègues qui se mettant à la place de la mère, émettent un avis sur la supposée dureté de tes remarques!
3) On ne justifie de sa pédagogie et de sa pratique qu'auprès de son IPR à l'exception de tout autre !! Tu as pris bonne note des difficultés du gamin, maintenant si la mère n'est pas contente...c'est PAREIL !!
4) Démontez-la en CC ! Interdisez-lui formellement de commenter les contrôles de son enfant par écrit! (tout en vous tenant à sa disposition pour des entrevues...
5) Ce genre de comportement parental est socialement marqué! J'ai dans mon bon bahut des HdS, plus de problèmes que dans mes deux bahuts de l'angoisse-zone-cité violente de l'an dernier!!
Et moi "j'hallucine grave" de la violence injustifiée de tes propos !
C'est ta solution, pour conseiller une collègue qui tente de trouver des solutions devant une situation conflictuelle, avec un enfant de 11 ans au milieu ?!
Et bien...
- Syria ForelNiveau 7
Lilypims, je ne vois pas ce que mes remarques ont de délirant.
Je t'invite donc à me l'expliquer en MP pour ne pas encombrer ce post par ailleurs très intéressant.
Je t'invite donc à me l'expliquer en MP pour ne pas encombrer ce post par ailleurs très intéressant.
- User5899Demi-dieu
Ah voilà, ça y est ! La caporalisation de l'intérieur ! Le règne des zexperts. Ben non, dans ma classe, c'est moi le patron, et ce n'est pas négociable. On fait comme les autres ou on va ailleurs.Chocolat a écrit:les profs de lettres n'ont reçu aucune formation sur la psychologie de l'enfant et de l'adolescent, et encore moins sur la prise en charge des enfants présentant des troubles d'apprentissage (de langage ou de comportement).
Alors je crois qu'un peu d'humilité serait bienvenue pour laisser un peu de place à des collègues qui semblent formés sur la question, qu'ils soient profs de lettres ou non...
- ChocolatGuide spirituel
Je trouve ta démarche rassurante et motivante, Cannelle !cannelle21 a écrit:Audrey, il m'est arrivé la même chose une année. J'ai choisi de prendre en compte les angoisses de la mère. Je lui ai donné rendez-vous et nous avons élaboré une fiche de suivi pour l'expression écrite.
A chaque devoir (oui c'est lourd) dans la colonne de droite le mettais ce qui n'allais pas dans sa copie et les objectifs à améliorer (par exemple, commencer une phrase par une majuscule). A chaque devoir, sa maman notait dans la colonne de gauche les points positifs de sa copie avec lui (au moins trois points). S'il tenait compte des remarques de la fiche, en gardant les points positifs et en améliorant les points négatifs, il avait deux points de bonus. Sa fiche de suivi était à l'avant de son classeur.
Je ne dis pas que c'est la solution idéale mais :
- cela m'avait permis de fixer des objectifs personnalisés au gamin
- de rassurer la mère en lui permettant de s'investir dans la scolarité de son fils
Je suis certaine que tu trouveras la solution. Le fait même que tu prennes le temps de venir poster ici montre que tu t'investis avec coeur avec ce gamin.
_________________
- LilypimsGrand sage
Ce que j'ai mis en gras est parfaitement délirant. Tu parles de commentaires neutres. Non mais tu plaisantes ? Commenter sur une copie l'appréciation du professeur, ce n'est pas neutre, c'est parfaitement déplacé. Si la mère voulait réellement discuter, elle pouvait prendre rendez-vous.Syria Forel a écrit:Lilypims, je ne vois pas ce que mes remarques ont de délirant.
Je t'invite donc à me l'expliquer en MP pour ne pas encombrer ce post par ailleurs très intéressant.
Quand un professeur commente une copie, c'est à destination de l'élève. Comment pourrait-il ne pas prendre la peine de vérifier que son destinataire a bien pris connaissance etc. ? Mais c'est ridicule.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Syria ForelNiveau 7
Flo, je suis du même avis que toi : je ne mets pas d'appréciations systématiquement sur les copies, mais je commente toujours celles qui ont une note inférieure à la moyenne.flo a écrit:Le procédé est peu respectueux et cette maman ferait mieux de demander un rendez-vous. Ceci dit, elle n'a pas tort sur les appréciations de rédaction : il me semble important de faire une liste de - mais aussi une liste de + dans les commentaires. Même si une copie a 6/20, il faut expliquer ce qui a permis d'obtenir ces 6 points en plus d'expliquer pourquoi on a enlevé 14 points.
Et je vérifie la signature des parents sur ces copies uniquement.
- IphigénieProphète
ahhhhh l'implication des parents à l'école! en voilà un facteur de vivre-ensemble!
(pauvre gamin, la mère sur le dos à chaque instant.... de quoi vous rendre hyper... tout.)
PS: s'il faut en plus prendre en charge les angoisses des parents...Et les oncles et tantes, ils vont bien? non parce que sinon, on crée une cellule psy et on en parle....Des dérives de la pédagogie....
(pauvre gamin, la mère sur le dos à chaque instant.... de quoi vous rendre hyper... tout.)
PS: s'il faut en plus prendre en charge les angoisses des parents...Et les oncles et tantes, ils vont bien? non parce que sinon, on crée une cellule psy et on en parle....Des dérives de la pédagogie....
- ProvenceEnchanteur
Le fil partait d ela relation avec la mère. Faisons confiance à Audrey pour savoir mener son cours comme il le faut...Syria Forel a écrit:Je suis du même avis que Chocolat. Je pense qu'en déplaçant le problème sur la maman, tu perds de vue l'essentiel.
On réinvente l'eau chaude, là.Cet enfant en réussit pas dans ta matière, ou ne réussit qu'épisodiquement. Il éprouve de réelles difficultés.
Répondre sur une copie n'est pas neutre.Je viens de relire les commentaires de la maman : je n'y vois en rien une remise en cause de ta notation ni de ton professionnalisme. Elle se permet de souligner les particularités liées au(x) problème(s) de son fils de façon relativement neutre, se garde bien de te faire la leçon et te rappelle que ce genre d'élèves, plus que les autres, travaillent très dur pour arriver souvent à un piètre résultat et mériteraient quelques encouragements.
Audrey a expliqué qu'elle en tenait compte. Tu lui fais un procès d'intention extrêmement malhonnête.Sans tomber dans l'angélisme, force est de reconnaître que les enfants avec des PAI ont des besoins particuliers dont il faut tenir compte, à la fois dans nos exigences et dans notre façon d'évaluer, je comprends par là la note et le commentaire qui l'accompagne.
Ce qui me chipote le plus, c'est justement ton entrée en matière : ''j'entretenais sans le savoir une correspondance écrite avec sa mère''.
Et bien non, justement, il n'y a pas de correspondance, ni de communication entre vous.
Audrey aurait-elle dû deviner que la mère écrivait sur les copies?
le commentaire du professeur s'adresse à l'élève.Vous jetez vos remarques sur les copies de ce gamin sans prendre la peine, ni l'une ni l'autre, de vérifier que la personne à qui elles sont destinées en prenne connaissance.
Je ne suis pas professeur de lettres, mais là, il s'agit de ma part de remarque de bon sens.
- User17706Bon génie
N'étant pas prof de lettres non plus je vais éviter de juger au fond, même si je pense que les appréciations sur les copies s'adressent à l'élève en premier lieu, les parents en prenant connaissance dans la mesure où ils s'intéressent (ce que l'on souhaite, évidemment) à l'élève qu'est aussi leur enfant.
Peut-être la mère peut-elle être raisonnée, en tout cas on ne perd rien à commencer par essayer: je lui dirais que ses interventions écrites sur les copies de son enfant sont gênantes pour lui (à preuve le fait qu'il n'a pas transmis), parce que ça le prend en étau entre deux discours. Qu'il est possible de discuter du travail, mais sans faire porter à l'élève le poids du rôle d'intermédiaire passif dans cette discussion. Voilà pour la forme: l'élève ne doit pas être tiraillé entre deux discours ni sa vie scolaire se trouver transformée en lieu d'affrontement.
Après, quant à savoir s'il est opportun de discuter du travail, des appréciations, et quant à l'issue d'une telle discussion (à supposer qu'il fût opportun qu'elle se tînt), Audrey, tu es qualifiée pour en juger et je m'en tiens donc là.
Peut-être la mère peut-elle être raisonnée, en tout cas on ne perd rien à commencer par essayer: je lui dirais que ses interventions écrites sur les copies de son enfant sont gênantes pour lui (à preuve le fait qu'il n'a pas transmis), parce que ça le prend en étau entre deux discours. Qu'il est possible de discuter du travail, mais sans faire porter à l'élève le poids du rôle d'intermédiaire passif dans cette discussion. Voilà pour la forme: l'élève ne doit pas être tiraillé entre deux discours ni sa vie scolaire se trouver transformée en lieu d'affrontement.
Après, quant à savoir s'il est opportun de discuter du travail, des appréciations, et quant à l'issue d'une telle discussion (à supposer qu'il fût opportun qu'elle se tînt), Audrey, tu es qualifiée pour en juger et je m'en tiens donc là.
- User5899Demi-dieu
Purée, mais ça fume grave la moquette, ici :shock:
Edit Ca s'adressait à la discussion parvenue quatre ou ciinq msgs avant le vôtre, PY
Edit Ca s'adressait à la discussion parvenue quatre ou ciinq msgs avant le vôtre, PY
- cannelle21Grand Maître
Je précise que je n'ai pas cherché à changer ma manière de faire : mes cours sont restés les mêmes, mes exigences aussi. J'ai cherché à lui faire prendre conscience de sa marge de progression possible en lui donnant des objectifs précis.Chocolat a écrit:Je trouve ta démarche rassurante et motivante, Cannelle !cannelle21 a écrit:Audrey, il m'est arrivé la même chose une année. J'ai choisi de prendre en compte les angoisses de la mère. Je lui ai donné rendez-vous et nous avons élaboré une fiche de suivi pour l'expression écrite.
A chaque devoir (oui c'est lourd) dans la colonne de droite le mettais ce qui n'allais pas dans sa copie et les objectifs à améliorer (par exemple, commencer une phrase par une majuscule). A chaque devoir, sa maman notait dans la colonne de gauche les points positifs de sa copie avec lui (au moins trois points). S'il tenait compte des remarques de la fiche, en gardant les points positifs et en améliorant les points négatifs, il avait deux points de bonus. Sa fiche de suivi était à l'avant de son classeur.
Je ne dis pas que c'est la solution idéale mais :
- cela m'avait permis de fixer des objectifs personnalisés au gamin
- de rassurer la mère en lui permettant de s'investir dans la scolarité de son fils
Je suis certaine que tu trouveras la solution. Le fait même que tu prennes le temps de venir poster ici montre que tu t'investis avec coeur avec ce gamin.
_________________
Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- ChocolatGuide spirituel
Tout de suite les grands mots !Cripure a écrit:Ah voilà, ça y est ! La caporalisation de l'intérieur ! Le règne des zexperts. Ben non, dans ma classe, c'est moi le patron, et ce n'est pas négociable. On fait comme les autres ou on va ailleurs.Chocolat a écrit:les profs de lettres n'ont reçu aucune formation sur la psychologie de l'enfant et de l'adolescent, et encore moins sur la prise en charge des enfants présentant des troubles d'apprentissage (de langage ou de comportement).
Alors je crois qu'un peu d'humilité serait bienvenue pour laisser un peu de place à des collègues qui semblent formés sur la question, qu'ils soient profs de lettres ou non...
Pffff, ce n'est pas parce que tu acceptes d'admettre que tu n'as pas la science infuse que tu n'es pas le patron dans ta classe, voyons !
Puis on ne peut pas faire comme les autres si on n'est pas comme les autres...
T'es de mauvais poil ou quoi ?
_________________
- CipangoNiveau 10
Les commentaires de la mère sont incompréhensibles: elle instaure bien un dialogue imaginaire avec le professeur ("et le positif alors?") sans que ce dernier soit jamais en mesure d'y répondre, et pour cause! Je pense que l'élève, qui au fond sait très bien que c'est à son enseignant de l'évaluer et non à sa mère, doit être déboussolé par ces interventions écrites hors de propos. Je penche, comme certains d'entre vous, pour un besoin irrépressible de la mère de se "défouler". Eh bien franchement le choix de la copie de son enfant pour le faire...il y a pour le moins une confusion des genres!
- ChocolatGuide spirituel
J'ai bien compris.cannelle21 a écrit:
Je précise que je n'ai pas cherché à changer ma manière de faire : mes cours sont restés les mêmes, mes exigences aussi. J'ai cherché à lui faire prendre conscience de sa marge de progression possible en lui donnant des objectifs précis.
_________________
- AudreyOracle
Pour ce qui est de la relation difficile de la famille avec les enseignants, qui serait due aux difficultés de leur fils depuis de si longues années, à ce combat supposé pour adapter les enseignements à ses difficultés... je le répète: l'instit de cet élève durant tout le primaire, ce fut sa mère!
Avec sa mère, le gamin l'insultait en classe et quand elle voulait le sortir du cours, il s'accrochait aux lavabos et aux radiateurs!
Pensez-en ce que vous voulez, mais au collège, étrangement, il se tient correctement.
Pour ce qui est des obejctifs, Cannelle, c'est intéressant... je le fais à l'oral, en fait, quand je reste avec lui pour guider son travail, en lui faisant reformuler les objectifs, mais je n'ai jamais envisagé ça par écrit et comme bonus.
En revanche, prendre en compte les angoisses de la mère, là, honnêtement, je pense que ce serait à double tranchant. On a vraiment été à l'écoute depuis le début de l'année, à un point incroyable... et là, on en arrive à ça. En fait, elle se vit toujours comme l'enseignante de son gamin, et ça pèse très lourdement sur la situation de cet élève, tant personnelle que scolaire.
Avec sa mère, le gamin l'insultait en classe et quand elle voulait le sortir du cours, il s'accrochait aux lavabos et aux radiateurs!
Pensez-en ce que vous voulez, mais au collège, étrangement, il se tient correctement.
Pour ce qui est des obejctifs, Cannelle, c'est intéressant... je le fais à l'oral, en fait, quand je reste avec lui pour guider son travail, en lui faisant reformuler les objectifs, mais je n'ai jamais envisagé ça par écrit et comme bonus.
En revanche, prendre en compte les angoisses de la mère, là, honnêtement, je pense que ce serait à double tranchant. On a vraiment été à l'écoute depuis le début de l'année, à un point incroyable... et là, on en arrive à ça. En fait, elle se vit toujours comme l'enseignante de son gamin, et ça pèse très lourdement sur la situation de cet élève, tant personnelle que scolaire.
- cannelle21Grand Maître
Tu peux peut-être en parler uniquement avec lui et remplir toute seule les deux colonnes, ou avec lui en aide individualisée.Audrey a écrit:Pour ce qui est de la relation difficile de la famille avec les enseignants, qui serait due aux difficultés de leur fils depuis de si longues années, à ce combat supposé pour adapter les enseignements à ses difficultés... je le répète: l'instit de cet élève durant tout le primaire, ce fut sa mère!
Avec sa mère, le gamin l'insultait en classe et quand elle voulait le sortir du cours, il s'accrochait aux lavabos et aux radiateurs!
Pensez-en ce que vous voulez, mais au collège, étrangement, il se tient correctement.
Pour ce qui est des obejctifs, Cannelle, c'est intéressant... je le fais à l'oral, en fait, quand je reste avec lui pour guider son travail, en lui faisant reformuler les objectifs, mais je n'ai jamais envisagé ça comme bonus.
En revanche, prendre en compte les angoisses de la mère, là, honnêtement, je pense que ce serait à double tranchant. On a vraiment été à l'écoute depuis le début de l'année, à un point incroyable... et là, on en arrive à ça. En fait, elle se vit toujours comme l'enseignante de son gamin, et ça pèse très lourdement sur la situation de cet élève, tant personnelle que scolaire.
_________________
Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- AudreyOracle
Oui, ça, je pourrais le faire... mais on n'a pas d'aide individualisée.
J'ai du soutien, mais en groupe.
Et honnêtement, non, je n'ai pas davantage de temps disponible... mais l'AVS, s'il reste (parce que figurez-vous qu'il en arrive à la conclusion qu'il ne sert pas à grand chose avec cet élève...qui finalement a plus besoin d'un cadre qu'autre chose , pour arriver simplement à se concentrer), pourrait peut-être le faire...du moins sur les objectifs à remplir avant. Le bilan, évidemment, ce serait moi... mais forcément plus rapide...
J'ai du soutien, mais en groupe.
Et honnêtement, non, je n'ai pas davantage de temps disponible... mais l'AVS, s'il reste (parce que figurez-vous qu'il en arrive à la conclusion qu'il ne sert pas à grand chose avec cet élève...qui finalement a plus besoin d'un cadre qu'autre chose , pour arriver simplement à se concentrer), pourrait peut-être le faire...du moins sur les objectifs à remplir avant. Le bilan, évidemment, ce serait moi... mais forcément plus rapide...
- Syria ForelNiveau 7
Lilypims, je le répète, je trouve ce genre de commentaires neutres. Si la maman avait vraiment été la harpie vindicative qu'on a décrite ici, elle ne se serait pas contentée de , je cite :
- La copie de texte pour un élève dyslexique reste un exercice difficile (qui pourrait être tirée d'un article traitant des problèmes de dyslexie).
- Mais les leçons ont été apprises. ("Les cours ne sont pas sus" d'Audrey laissent à penser que l'élève n'a pas fait son travail d'apprentissage. La maman sait exactement le temps que son fils lui a consacré).
- Et le positif? (lis mon commentaires sur les élèves bénéficiant d'un pAI)
Maintenant, comme le disent CamilleV et Chocolat, s'il faut hurler avec la meute pour ne pas créer de vagues, je m'abstiendrai de donner mon avis ici, ou pas.
Un exemple du genre d'interventions que je trouve particulièrement gonflantes :
Si les avis divergent du tien, je serais tentée de dire : "Tant mieux!"
Ça donne une bouffée d'air frais !
- La copie de texte pour un élève dyslexique reste un exercice difficile (qui pourrait être tirée d'un article traitant des problèmes de dyslexie).
- Mais les leçons ont été apprises. ("Les cours ne sont pas sus" d'Audrey laissent à penser que l'élève n'a pas fait son travail d'apprentissage. La maman sait exactement le temps que son fils lui a consacré).
- Et le positif? (lis mon commentaires sur les élèves bénéficiant d'un pAI)
Maintenant, comme le disent CamilleV et Chocolat, s'il faut hurler avec la meute pour ne pas créer de vagues, je m'abstiendrai de donner mon avis ici, ou pas.
Un exemple du genre d'interventions que je trouve particulièrement gonflantes :
Okay, Cripure, on a compris, dans ta classe, tu es le patron, mais ici, ce n'est pas le cas.Cripure a écrit:Ah voilà, ça y est ! La caporalisation de l'intérieur ! Le règne des zexperts. Ben non, dans ma classe, c'est moi le patron, et ce n'est pas négociable. On fait comme les autres ou on va ailleurs.
Si les avis divergent du tien, je serais tentée de dire : "Tant mieux!"
Ça donne une bouffée d'air frais !
- une mère d'élève m'écrit...
- une élève écrit la mort de sa mère en autobio.
- Deux Sèvres : une mère d'élève écrit au ministre
- Arras : la mère d'un élève de 6 ans inquiète depuis l'agression de son fils par un camarade.
- Rdv demain avec une mère d'élève qui aurait dit à son fils de ne pas faire la punition que j'ai donnée.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum