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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
victor44 a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:mais je pense contrairement à toi qu'une libéralisation de la carte scolaire se ferait au détriment des populations les plus pauvres et les plus faibles. Une solution serait une carte scolaire revue, proposant réellement de la mixité sociale, et plus rigide au contraire. Mais il y aurait là aussi des biais, c'est évident.
A celà je souscrit totalement
Je suis très heureux que nous puissions trouver des terrains d'entente de temps en temps
- agcNiveau 9
je posais effectivement la question pour savoir s'il appliquerait à ses propres enfants ce qu'il prône et effectivement comme tout parent soucieux de la réussite de ses enfants, il mettrait ses enfants ailleurs.
Je pense tout de même que bon nombre de parents même en ZEP peuvent contourner la carte scolaire et contrairement à ce que certains ont l'air de penser, les établissements privés sous contrat ont des élèves boursiers pour lesquels la scolarité est entièrement réglée par les bourses.
Tu précises toi même dans un message que le fait que des élèves défavorisés réussissent ou non n'a pas de lien avec le fait d'avoir des capacités ou non. Il y a quand même aussi une question de volonté de l'élève et de ses parents. Tu dis avoir grandi en cité et avoir fait une grande prépa parisienne donc pourquoi as-tu réussi à faire ce que tu dis être inaccessible? Moi j'ai grandi à la campagne dans un milieu plutôt favorisé, crois-tu qu'il soit plus facile pour ces bons élèves là d'accéder aux grandes prépa parisienne? Et bien non pas spécialement. Bon nombre de mes camarades sont allés en prépa mais pas dans les grands établissements parisiens.
Je pense tout de même que bon nombre de parents même en ZEP peuvent contourner la carte scolaire et contrairement à ce que certains ont l'air de penser, les établissements privés sous contrat ont des élèves boursiers pour lesquels la scolarité est entièrement réglée par les bourses.
Tu précises toi même dans un message que le fait que des élèves défavorisés réussissent ou non n'a pas de lien avec le fait d'avoir des capacités ou non. Il y a quand même aussi une question de volonté de l'élève et de ses parents. Tu dis avoir grandi en cité et avoir fait une grande prépa parisienne donc pourquoi as-tu réussi à faire ce que tu dis être inaccessible? Moi j'ai grandi à la campagne dans un milieu plutôt favorisé, crois-tu qu'il soit plus facile pour ces bons élèves là d'accéder aux grandes prépa parisienne? Et bien non pas spécialement. Bon nombre de mes camarades sont allés en prépa mais pas dans les grands établissements parisiens.
- LeclochardEmpereur
agc a écrit:je posais effectivement la question pour savoir s'il appliquerait à ses propres enfants ce qu'il prône et effectivement comme tout parent soucieux de la réussite de ses enfants, il mettrait ses enfants ailleurs.
Je pense tout de même que bon nombre de parents même en ZEP peuvent contourner la carte scolaire et contrairement à ce que certains ont l'air de penser, les établissements privés sous contrat ont des élèves boursiers pour lesquels la scolarité est entièrement réglée par les bourses.
Tu précises toi même dans un message que le fait que des élèves défavorisés réussissent ou non n'a pas de lien avec le fait d'avoir des capacités ou non. Il y a quand même aussi une question de volonté de l'élève et de ses parents. Tu dis avoir grandi en cité et avoir fait une grande prépa parisienne donc pourquoi as-tu réussi à faire ce que tu dis être inaccessible? Moi j'ai grandi à la campagne dans un milieu plutôt favorisé, crois-tu qu'il soit plus facile pour ces bons élèves là d'accéder aux grandes prépa parisienne? Et bien non pas spécialement. Bon nombre de mes camarades sont allés en prépa mais pas dans les grands établissements parisiens.
Le privé sous contrat coûte si cher qu'on a besoin d'une bourse ?
Sinon, effectivement, c'est le moyen le plus simple pour éviter le bahut du coin qui craint. D'ailleurs, ça sert surtout à ça le privé.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- BoubousNiveau 6
Il n’y a pas trois mais une vingtaine dans toute la France. Contrairement à ce que tu dis, la CPES d’Henri IV offre maintenant plus de débouchés qu’avant - prépas et d’autres filières sélectives - et elle a doublé ses capacités d’accueil.victor44 a écrit:Trois CPES pour 80.000 places en prépa dont une qui désormais n'envoie plus personne en CPGE, les gardiens du temple font bien leur boulot, à nous de ne pas être dupe...
Mais, à mon avis, ce n’est pas une bonne idée de vouloir multiplier les CPES, parce que c’est la moins bonne des solutions. Regarde les débouchés de certaines d’entre elles et tu seras d’accord avec moi.
Quant au contournement de la carte scolaire, je pense que certains bons élèves boursiers, n’habitant pas trop loin des "grands" lycées, peuvent aussi en profiter. Mais, si tes "mômes des quartiers" ne peuvent pas, à 18 ans, aller à Henri IV pour y faire une CPES, parce que c’est trop loin, pourquoi parles-tu de contournement de la carte scolaire pour des petits lycéens de 16 ans ? Tu as peut-être changé d’avis !
- BoubousNiveau 6
Concernant Henri IV, il y a un peu d’exagération dans ce que tu dis. Les élèves sont très bien accompagnés de la seconde à la terminale, peut-être même trop, car ça fait un peu CPES !victor44 a écrit: Tu confirmes ce que je dis, ambiance de compet, brimade par les notes, les élèves non préparés culturellement à cela sont exclus par le système.
• ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE EN SES
a) Horaire : 1h en demi-groupe chaque semaine.
b) Objectifs :
L’AP en classe de terminale a pour objectifs:
- d'approfondir le programme dans la perspective d'un enseignement supérieur exigeant, et en particulier en CPGE. Il s'agit notamment de faciliter la transition avec le futur programme d'économie d'ECE, nos élèves s'orientant largement vers cette classe préparatoire.
- d’aider à l’orientation, quelques heures d'AP étant consacrées à l'orientation post-baccalauréat, d'abord en classe entière, puis par regroupements d'élèves intéressés par une même orientation (ECE, Science Po…). Il s'agit alors de leur faire rencontrer d'anciens élèves qui leur font part de leur expérience. Il va de soi que l'AP n'intègre pas les entretiens d'orientation individuelle, lesquels ont lieu en dehors des heures de cours, avec le professeur principal.
• ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE EN PHILOSOPHIE
Volet orientation :
Nous souhaiterions en cours d’année une réunion d’1 heure avec les professeurs de philosophie, culture générale et français-philosophie des classes préparatoires et les élèves de chaque série de Terminale afin que ces derniers soient informés de première main des exigences du travail philosophique en hypokhâgne, en prépa HEC (culture générale) et en hypotaupe (lettres-philosophie). Au total, 3 réunions d’1h pourraient donc se tenir annuellement (à organiser soit en fonction du public d’élèves ciblé selon la série d’enseignement, soit en fonction du type de classe préparatoire).
http://lyc-henri4.scola.ac-paris.fr/images/stories/2ndcycle/ap%20en%20tale.pdf
- e-WandererGrand sage
La seule "ambiance de compet" dont je me souvienne, s'agissant de mon expérience de l'internat à LLG, c'est celle des parties de tarot endiablées ou des parties de foot dans le couloir avec une balle de tennis (ceux qui connaissent l'étroitesse des lieux visualiseront !)... et "Béru", le maître d'internat, surgissant au beau milieu de tout. On a dû le faire tourner dingue, le pauvre !
- User17706Bon génie
Petit coucou de loin: grâce à John qui a posté le lien sur un autre fil, j'ai vu que dans l'Huma, Corine Castela revenait, mais de manière plus ample, sur le bouquin de Muriel Darmon qui fournissait une partie de sa matière à l'article du Nouvel Obs qui a lancé la présente discussion.
Voici l'article de l'Huma:
http://www.humanite.fr/societe/tribune-et-si-l-universite-apprenait-des-classes-p-555294
Voici l'article de l'Huma:
http://www.humanite.fr/societe/tribune-et-si-l-universite-apprenait-des-classes-p-555294
- plotchHabitué du forum
e-Wanderer a écrit:La seule "ambiance de compet" dont je me souvienne, s'agissant de mon expérience de l'internat à LLG, c'est celle des parties de tarot endiablées ou des parties de foot dans le couloir avec une balle de tennis (ceux qui connaissent l'étroitesse des lieux visualiseront !)... et "Béru", le maître d'internat, surgissant au beau milieu de tout. On a dû le faire tourner dingue, le pauvre !
Oh Béru !!! Que de souvenirs !!!! Mais il n'était pas maître d'internat, c'était un des CPE.
- e-WandererGrand sage
Oui, tu as raison. Il faisait la chasse aux copines à l'internat ("Mademoiselle, sortez de ce placard !"), et aux scientifiques qui séchaient les cours de "desdus". Toute une époque...
- plotchHabitué du forum
e-Wanderer a écrit:Oui, tu as raison. Il faisait la chasse aux copines à l'internat ("Mademoiselle, sortez de ce placard !"), et aux scientifiques qui séchaient les cours de "desdus". Toute une époque...
"desdus" ? je ne vois pas qui c'est !
- e-WandererGrand sage
Le dessin industriel.
- plotchHabitué du forum
e-Wanderer a écrit:Le dessin industriel.
A mon époque on était déjà passé à la SI :p
- e-WandererGrand sage
Notre petite discussion d'anciens combattants m'invite à souligner un point important, qui est à mettre au crédit des CPGE : le dialogue que peuvent entretenir les littéraires avec les scientifiques. C'est important, je trouve, de comprendre un peu ce que font les autres. C'est beaucoup plus difficile dans un cadre universitaire, avec la séparation très nette des champs disciplinaires (dans ma ville, il s'agit même de facs différentes, même si les choses sont en train de bouger. Mais les bâtiments resteront de toute façon distincts).
- retraitéeDoyen
http://www.causeur.fr/ne-tirez-pas-sur-les-prepas,25525
Réponse bien envoyée à un article infect.
Réponse bien envoyée à un article infect.
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