- victor44Habitué du forum
PauvreYorick a écrit:Mais non, enfin! bon sang, est-ce qu'il est possible de faire un effort ne serait-ce que minimal de logique?victor44 a écrit:[...]Igniatius a écrit:
Il semble bien que :
[...]
2. elles permettent à une proportion d'étudiants défavorisés plus grande que dans les autres formations de combler leur écart avec les enfants favorisés.
Si ce que vous soutenez dans le point 2 était vrai, les PCES ne se justifieraient pas.
Igniatius a écrit:Sinon, pour les CPES, je pense que leur existence est plus justifiée par le point 1 que par le point 2 : il faut recruter avant de combler les écarts...
Si le problème était le point 1, il aurait suffit à Patrice Corre de recruter 50 élèves de ZEP et de les mélanger à ses classes étoilées, mais il savait que ces élèves n'auraient pas tenu le choc et qu'il fallait les préparer sinon l'échec était programmé.
Il a eu l'intelligence de voir que la seule présence en prépa ne suffisait pas à combler les lacunes bien au contraire. Il faut lisser les différences avant l'entrée en première année et ça ne peut être fait que par des enseignants de très haut niveau (ce dont il disposait)
PauvreYorick, si quelqu'un manque de logique ce n'est pas moi. Je pense par contre (pour rester poli) que tu parles de choses que tu ignores ou qui te dépassent totalement...
- User17706Bon génie
Précise lesquelles, alors. Ne me laisse pas dans l'ignorance ni dans la bêtise.victor44 a écrit:PauvreYorick a écrit:Mais non, enfin! bon sang, est-ce qu'il est possible de faire un effort ne serait-ce que minimal de logique?victor44 a écrit:
[...]
Si ce que vous soutenez dans le point 2 était vrai, les PCES ne se justifieraient pas.Igniatius a écrit:Sinon, pour les CPES, je pense que leur existence est plus justifiée par le point 1 que par le point 2 : il faut recruter avant de combler les écarts...
Si le problème était le point 1, il aurait suffit à Patrice Corre de recruter 50 élèves de ZEP et de les mélanger à ses classes étoilées, mais il savait que ces élèves n'auraient pas tenu le choc et qu'il fallait les préparer sinon l'échec était programmé.
Il a eu l'intelligence de voir que la seule présence en prépa ne suffisait pas à combler les lacunes bien au contraire. Il faut lisser les différences avant l'entrée en première année et ça ne peut être fait que par des enseignants de très haut niveau (ce dont il disposait)
PauvreYorick, si quelqu'un manque de logique ce n'est pas moi. Je pense par contre (pour rester poli) que tu parles de choses que tu ignores ou qui te dépassent totalement...
- User17706Bon génie
Je réécris mon objection ci-dessus de manière plus obséquieuse et moins excédée.
Dire que les prépas «permettent à une proportion d'étudiants défavorisés plus grande que dans les autres formations de combler leur écart avec les enfants favorisés» (selon l'expression d'Ignatius) n'équivaut pas à dire que (selon ton expression) «la seule présence en prépa [suffit] à combler les lacunes». On peut très bien juger fausse la seconde proposition (elle est d'ailleurs évidemment fausse), et néanmoins constater, le cas échéant, que la première est vraie.
Dire que les prépas «permettent à une proportion d'étudiants défavorisés plus grande que dans les autres formations de combler leur écart avec les enfants favorisés» (selon l'expression d'Ignatius) n'équivaut pas à dire que (selon ton expression) «la seule présence en prépa [suffit] à combler les lacunes». On peut très bien juger fausse la seconde proposition (elle est d'ailleurs évidemment fausse), et néanmoins constater, le cas échéant, que la première est vraie.
- victor44Habitué du forum
PauvreYorick a écrit:Précise lesquelles, alors. Ne me laisse pas dans l'ignorance ni dans la bêtise.victor44 a écrit:PauvreYorick a écrit:
Mais non, enfin! bon sang, est-ce qu'il est possible de faire un effort ne serait-ce que minimal de logique?Igniatius a écrit:Sinon, pour les CPES, je pense que leur existence est plus justifiée par le point 1 que par le point 2 : il faut recruter avant de combler les écarts...
Si le problème était le point 1, il aurait suffit à Patrice Corre de recruter 50 élèves de ZEP et de les mélanger à ses classes étoilées, mais il savait que ces élèves n'auraient pas tenu le choc et qu'il fallait les préparer sinon l'échec était programmé.
Il a eu l'intelligence de voir que la seule présence en prépa ne suffisait pas à combler les lacunes bien au contraire. Il faut lisser les différences avant l'entrée en première année et ça ne peut être fait que par des enseignants de très haut niveau (ce dont il disposait)
PauvreYorick, si quelqu'un manque de logique ce n'est pas moi. Je pense par contre (pour rester poli) que tu parles de choses que tu ignores ou qui te dépassent totalement...
Je connais un peu le système des prépas pour avoir été élève de l'une d'entre elles et pour avoir été colleur dans une autre. Je connais un peu les ENS pour avoir intégré Ulm. Je connais un peu la logique pour l'avoir enseignée à la fac en L1 et L2. Je connais le lycée et l'Université en général pour y avoir enseigné et pour y enseigner encore.
Mais tu ignores tout du quotidien des mômes des quartiers, sinon tu n'énoncerait pareilles énormités. C'est à cause de la cécité de gens comme toi que le système n'évolue toujours pas...
Tu peux balancer ton CV tant que tu veux, on ne peut parler de la société dans son ensemble en niant tout impact sociologique dans son fonctionnement. Beaucoup de gens dans ton genre refusent de voir la qualité de ces mômes uniquement parce qu'ils en ont peur. Heureusement des visionnaires comme Corre ou Descoings voient plus loin.
Tu refuses d'admettre que quand tu as grandi dans certains endroits sauf à ce que l'institution t'aide vraiment, tu ne peux espérer survivre dans une prépa de haut niveau (où à sciences PO)
- User17706Bon génie
Victor, merci de regarder mon post ci-dessus et la raison pour laquelle je l'ai édité et fais moi la faveur d'éditer le tien en conséquence; merci d'avance.
- User17706Bon génie
Mais ça, tout le monde l'admet. Pas seulement toi et moi. Tout le monde sur ce fil l'a affirmé à un moment ou à un autre.victor44 a écrit: Tu refuses d'admettre que quand tu as grandi dans certains endroits sauf à ce que l'institution t'aide vraiment, tu ne peux espérer survivre dans une prépa de haut niveau (où à sciences PO)
- User5899Demi-dieu
A Thiers Marseille, il y a aussi celle dont s'occupe Brighelli, non ?Igniatius a écrit:Il y en a aussi une à Clemenceau à Nantes, et ils font du bon travail.victor44 a écrit:Oui mais justement parceque H IV et en particulier Patrice Corre (Proviseur de ce lycée que je cite plus haut dans ce fil (en page 13)) ont crée une classe qui réellement permet de combler les inégalités en préparant les élèves à la CPGE. Combien de CPES publiques et réservées aux élèves défavorisés en France? Je rève qu'il y en ait autant que de MP* et de PC*Boubous a écrit:Si des CPES d’Henri IV arrivent à intégrer les ENS, l’X, les Parisiennes, et autres grandes écoles et grands établissements, on peut dire qu’ils ont réussi à combler leur retard. Victor, je pense qu’on peut se mettre d’accord sur ce point.
- User17706Bon génie
Ce qui est fou, c'est que dans ce fil:
- tout le monde est d'accord pour reconnaître le poids considérable des déterminismes sociologiques qui pèsent sur les «mômes des quartiers», et sur le fait que ces déterminismes équivalent quasiment à une condamnation si l'institution ne fait pas un effort spécifique,
- tout le monde est d'accord, du coup, pour juger que les CPES sont de bons dispositifs,
- tout le monde trouve scandaleux qu'il y ait une telle inégalité, s'agissant des formations dites «d'excellence», entre les classes défavorisées et les autres,
... et donc on pourrait croire que ça va être une discussion sereine, mais...
- en revanche il n'y a pas réellement d'accord sur:
** la façon de formuler le diagnostic,
** la manière de décrire les désaccords qui existent entre nous sur ce fil
** sur l'ensemble des remèdes à apporter à la situation décrite.
- tout le monde est d'accord pour reconnaître le poids considérable des déterminismes sociologiques qui pèsent sur les «mômes des quartiers», et sur le fait que ces déterminismes équivalent quasiment à une condamnation si l'institution ne fait pas un effort spécifique,
- tout le monde est d'accord, du coup, pour juger que les CPES sont de bons dispositifs,
- tout le monde trouve scandaleux qu'il y ait une telle inégalité, s'agissant des formations dites «d'excellence», entre les classes défavorisées et les autres,
... et donc on pourrait croire que ça va être une discussion sereine, mais...
- en revanche il n'y a pas réellement d'accord sur:
** la façon de formuler le diagnostic,
** la manière de décrire les désaccords qui existent entre nous sur ce fil
** sur l'ensemble des remèdes à apporter à la situation décrite.
- victor44Habitué du forum
PauvreYorick a écrit:Mais ça, tout le monde l'admet. Pas seulement toi et moi. Tout le monde sur ce fil l'a affirmé à un moment ou à un autre.victor44 a écrit: Tu refuses d'admettre que quand tu as grandi dans certains endroits sauf à ce que l'institution t'aide vraiment, tu ne peux espérer survivre dans une prépa de haut niveau (où à sciences PO)
Oui vous l'admettez mais vous trouvez normal que l'institution ne fasse rien, moi pas
https://sites.google.com/site/cpesclemenceau/
http://www.lyc-thiers.ac-aix-marseille.fr/webphp/prepas/prepa_cpes.html
Oui Cripure tu as raison
- IgniatiusGuide spirituel
victor44 a écrit:PauvreYorick a écrit:Mais non, enfin! bon sang, est-ce qu'il est possible de faire un effort ne serait-ce que minimal de logique?victor44 a écrit:
[...]
Si ce que vous soutenez dans le point 2 était vrai, les PCES ne se justifieraient pas.Igniatius a écrit:Sinon, pour les CPES, je pense que leur existence est plus justifiée par le point 1 que par le point 2 : il faut recruter avant de combler les écarts...
Si le problème était le point 1, il aurait suffit à Patrice Corre de recruter 50 élèves de ZEP et de les mélanger à ses classes étoilées, mais il savait que ces élèves n'auraient pas tenu le choc et qu'il fallait les préparer sinon l'échec était programmé.
Il a eu l'intelligence de voir que la seule présence en prépa ne suffisait pas à combler les lacunes bien au contraire. Il faut lisser les différences avant l'entrée en première année et ça ne peut être fait que par des enseignants de très haut niveau (ce dont il disposait)
PauvreYorick, si quelqu'un manque de logique ce n'est pas moi. Je pense par contre (pour rester poli) que tu parles de choses que tu ignores ou qui te dépassent totalement...
Si le pb que tu poses est réel, ton diagnostic est plus discutable.
Je suis d'accord avec toi pour dire que l'origine sociale est un facteur a priori défavorable pour aborder la prépa, mais je cantonnerais l'importance de cet effet aux prépas littéraires, dans lesquelles le poids de la culture est très fort (et c'est ce que pointait Bourdieu).
En revanche, je pense que la cause la plus importante de cette inadaptation, surtout en sciences, est le fait que ces élèves proviennent d'établissements dans lesquels l'enseignement est laminé par les pbs quotidiens de discipline et de niveau général : les enseignants, quelle que soit leur valeur, sont souvent forcés de s'adapter en nivelant par le bas et en se contentant de suivre les programmes au ras des pâquerettes (je l'ai fait à mon corps défendant quand j'étais dans un lycée "Plan Prévention Violence" dans le 93).
Ces élèves qui pourrissent les cours n'empêchaient pas autant les "meilleurs" de travailler auparavant, tout simplement parce qu'ils n'accédaient pas au lycée (d'où mon accord avec les classes séparées - je ne dis pas de niveau - pour les très bons).
Je pense donc que si les CPES existent, ce n'est pas majoritairement en raison de l'origine sociale des gosses, mais bien en raison du démantèlement de l'EN dans les quartiers défavorisés, ce contre quoi je préfère me battre pour ma part depuis que j'y ai enseigné. Ton Patrice Corre a donc fait preuve de pragmatisme (que je loue) et a donné aux gamins de zones tendues les connaissances auxquelles ils n'ont pas eu accès avant leur bac.
C'est un gros échec du système car, en attendant, les gamins bons et moyens des zones défavorisées restent sur le carreau : ça me révolte, humainement pour eux, pragmatiquement pour la société, qui se prive de bons éléments.
Enfin, je pense que personne ici ne veut faire un concours pour savoir qui connaît le mieux les couches défavorisées : les reproches que tu fais agressivement à PauvreYorick me semblent inadaptés.
Mon expérience personnelle vaut bien la tienne (et je ne te parle pas de ma famille, voire de mon père, qui a pu s'émanciper de la misère grâce à un système public ultra-exigeant, système qu'il défend encore à 75 ans aujourd'hui).
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- BoubousNiveau 6
Mais il peut les prendre dès la seconde car 50% de ses lycéens ne sont pas issus du collège d’Henri IV.victor44 a écrit:Si le problème était le point 1, il aurait suffit à Patrice Corre de recruter 50 élèves de ZEP et de les mélanger à ses classes étoilées, mais il savait que ces élèves n'auraient pas tenu le choc et qu'il fallait les préparer sinon l'échec était programmé.
Il a eu l'intelligence de voir que la seule présence en prépa ne suffisait pas à combler les lacunes bien au contraire. Il faut lisser les différences avant l'entrée en première année et ça ne peut être fait que par des enseignants de très haut niveau (ce dont il disposait).
Je t’ai dit, précédemment, qu’à LLG, ils prennent les ZEP dès la seconde. Et ces élèves n’ont plus besoin de "piston" pour intégrer et réussir dans les filières sélectives après leur bac.
C’est largement mieux que les CPES.
- victor44Habitué du forum
PauvreYorick a écrit:Victor, merci de regarder mon post ci-dessus et la raison pour laquelle je l'ai édité et fais moi la faveur d'éditer le tien en conséquence; merci d'avance.
Phrase trop compliquée inaccessible à mon niveau de logique...
- IgniatiusGuide spirituel
victor44 a écrit:PauvreYorick a écrit:Mais ça, tout le monde l'admet. Pas seulement toi et moi. Tout le monde sur ce fil l'a affirmé à un moment ou à un autre.victor44 a écrit: Tu refuses d'admettre que quand tu as grandi dans certains endroits sauf à ce que l'institution t'aide vraiment, tu ne peux espérer survivre dans une prépa de haut niveau (où à sciences PO)
Oui vous l'admettez mais vous trouvez normal que l'institution ne fasse rien, moi pas
https://sites.google.com/site/cpesclemenceau/
http://www.lyc-thiers.ac-aix-marseille.fr/webphp/prepas/prepa_cpes.html
Oui Cripure tu as raison
Tu ne peux pas continuer à dire ça Victor, pas après autant de pages : nous voulons réformer ce qui précède, nous l'avons martelé.
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- User17706Bon génie
Mais enfin, jamais de la vie ! :shock: :shock:victor44 a écrit:PauvreYorick a écrit:Mais ça, tout le monde l'admet. Pas seulement toi et moi. Tout le monde sur ce fil l'a affirmé à un moment ou à un autre.victor44 a écrit: Tu refuses d'admettre que quand tu as grandi dans certains endroits sauf à ce que l'institution t'aide vraiment, tu ne peux espérer survivre dans une prépa de haut niveau (où à sciences PO)
Oui vous l'admettez mais vous trouvez normal que l'institution ne fasse rien, moi pas
Non: ce qui a motivé la discussion, c'est le sentiment, partagé par plusieurs ici, qu'une partie des remèdes que tu proposes risquent fort d'aggraver le mal.
- User5899Demi-dieu
Je crois que pas grand monde ne dira le contraire. Depuis trente ans au moins, tout le secondaire est pensé pour que les enfants dont les parents ne sont pas des praticiens aguerris du système scolaire se noient chaque année davantage, puisque le secondaire ne leur apporte plus rien, leur apporte en tout cas chaque jour un peu moins. C'est pour cela que vous apparaissez de mauvaise foi, détestant la conséquence dont vous semble chérir la cause.victor44 a écrit:Si le problème était le point 1, il aurait suffit à Patrice Corre de recruter 50 élèves de ZEP et de les mélanger à ses classes étoilées, mais il savait que ces élèves n'auraient pas tenu le choc et qu'il fallait les préparer sinon l'échec était programmé. Il a eu l'intelligence de voir que la seule présence en prépa ne suffisait pas à combler les lacunes bien au contraire.
Voilà, cf. ce que je viens d'écrire. Vous voulez une institution schizophrène. D'un côté, vous la voulez toujours moins ambitieuse, mais vous voulez qu'elle prépare des gens qu'elle massacre selon vos souhaits à être moins massacrés.victor44 a écrit:quand tu as grandi dans certains endroits sauf à ce que l'institution t'aide vraiment, tu ne peux espérer survivre dans une prépa de haut niveau (où à sciences PO)
- victor44Habitué du forum
Boubous a écrit:Mais il peut les prendre dès la seconde car 50% de ses lycéens ne sont pas issus du collège d’Henri IV.victor44 a écrit:Si le problème était le point 1, il aurait suffit à Patrice Corre de recruter 50 élèves de ZEP et de les mélanger à ses classes étoilées, mais il savait que ces élèves n'auraient pas tenu le choc et qu'il fallait les préparer sinon l'échec était programmé.
Il a eu l'intelligence de voir que la seule présence en prépa ne suffisait pas à combler les lacunes bien au contraire. Il faut lisser les différences avant l'entrée en première année et ça ne peut être fait que par des enseignants de très haut niveau (ce dont il disposait).
Je t’ai dit, précédemment, qu’à LLG, ils prennent les ZEP dès la seconde. Et ces élèves n’ont plus besoin de "piston" pour intégrer et réussir dans les filières sélectives après leur bac.
C’est largement mieux que les CPES.
Sauf que souvent les élèves issus de "ZEP" en seconde ne sont pas boursiers mais fils d'enseignants...
- wanaxFidèle du forum
Oui, enfin Descoings, il ne voit plus grand chose.victor44 a écrit: Heureusement des visionnaires comme Corre ou Descoings voient plus loin.
Mais je reconnais la générosité de l'homme : au moins vis-à-vis de lui-même : d'après le Monde, moins de 40 000 euros de revenus mensuel
en tant que directeur de Sciences-Po.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/01/11/sciences-po-le-mandat-de-trop-de-richard-descoings_1628272_3224.html
- User17706Bon génie
Le personnage de Descoings est critiquable; nous sommes plusieurs (j'en fais partie, je le rappelle) à avoir jugé que, pour autant, les conventions sciences-po n'étaient pas à balayer d'un revers de main. Non, le vrai problème, c'est que ça sert parfois d'alibi pour ne pas faire grand'chose d'autre. C'est un palliatif intéressant, mais qui devrait être transitoire: il faut être plus ambitieux que ça.
- NadejdaGrand sage
Boubous a écrit:Mais il peut les prendre dès la seconde car 50% de ses lycéens ne sont pas issus du collège d’Henri IV.victor44 a écrit:Si le problème était le point 1, il aurait suffit à Patrice Corre de recruter 50 élèves de ZEP et de les mélanger à ses classes étoilées, mais il savait que ces élèves n'auraient pas tenu le choc et qu'il fallait les préparer sinon l'échec était programmé.
Il a eu l'intelligence de voir que la seule présence en prépa ne suffisait pas à combler les lacunes bien au contraire. Il faut lisser les différences avant l'entrée en première année et ça ne peut être fait que par des enseignants de très haut niveau (ce dont il disposait).
Je t’ai dit, précédemment, qu’à LLG, ils prennent les ZEP dès la seconde. Et ces élèves n’ont plus besoin de "piston" pour intégrer et réussir dans les filières sélectives après leur bac.
C’est largement mieux que les CPES.
Mais les CPES d'H4 n'ont-elles pas été refondées très récemment ? Si j'en crois le site du lycée, il s'agit maintenant d'un cycle de 3 ans, plus vraiment conçu pour préparer l'entrée en CPGE : http://lyc-henri4.scola.ac-paris.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=68:presentation-cpes&catid=50:presentation-cpes&Itemid=91
Dans mes souvenirs, c'était une formation d'un an, orientée précisément vers les CPGE.
- victor44Habitué du forum
Nadejda a écrit:Boubous a écrit:Mais il peut les prendre dès la seconde car 50% de ses lycéens ne sont pas issus du collège d’Henri IV.victor44 a écrit:Si le problème était le point 1, il aurait suffit à Patrice Corre de recruter 50 élèves de ZEP et de les mélanger à ses classes étoilées, mais il savait que ces élèves n'auraient pas tenu le choc et qu'il fallait les préparer sinon l'échec était programmé.
Il a eu l'intelligence de voir que la seule présence en prépa ne suffisait pas à combler les lacunes bien au contraire. Il faut lisser les différences avant l'entrée en première année et ça ne peut être fait que par des enseignants de très haut niveau (ce dont il disposait).
Je t’ai dit, précédemment, qu’à LLG, ils prennent les ZEP dès la seconde. Et ces élèves n’ont plus besoin de "piston" pour intégrer et réussir dans les filières sélectives après leur bac.
C’est largement mieux que les CPES.
Mais les CPES d'H4 n'ont-elles pas été refondées très récemment ? Si j'en crois le site du lycée, il s'agit maintenant d'un cycle de 3 ans, plus vraiment conçu pour préparer l'entrée en CPGE : http://lyc-henri4.scola.ac-paris.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=68:presentation-cpes&catid=50:presentation-cpes&Itemid=91
Dans mes souvenirs, c'était une formation d'un an, orientée précisément vers les CPGE.
Bien vu, maintenant c'est 50% de boursiers minimum, comme si on pouvait pas trouver 60 boursiers d'un excellent niveau...
Et en plus, les élèves n'intègrent plus de CPGE en 2è année, ils ont peur à ULM ou à centrale de voir débarquer ces élèves?
C'est bien ça que je dénonce, le jour où on aura 40.000 places en CPES pour 80.000 places en prépa avec 100% de boursiers en CPES alors je soutiendrai les prépas
- User17706Bon génie
Et le jour où l'on aura rendu les CPES moins nécessaires parce qu'on aura réformé en amont de façon à réduire les inégalités de niveau qui s'observent selon la CSP au niveau du lycée / du collège / et même avant? Parce que le débat, c'est exactement celui-là, il me semble.victor44 a écrit: le jour où on aura 40.000 places en CPES pour 80.000 places en prépa avec 100% de boursiers en CPES alors je soutiendrai les prépas
- IgniatiusGuide spirituel
Il ne s'agit pas que de les trouver : il faut les convaincre d'y aller.victor44 a écrit:Nadejda a écrit:Boubous a écrit:
Mais il peut les prendre dès la seconde car 50% de ses lycéens ne sont pas issus du collège d’Henri IV.
Je t’ai dit, précédemment, qu’à LLG, ils prennent les ZEP dès la seconde. Et ces élèves n’ont plus besoin de "piston" pour intégrer et réussir dans les filières sélectives après leur bac.
C’est largement mieux que les CPES.
Mais les CPES d'H4 n'ont-elles pas été refondées très récemment ? Si j'en crois le site du lycée, il s'agit maintenant d'un cycle de 3 ans, plus vraiment conçu pour préparer l'entrée en CPGE : http://lyc-henri4.scola.ac-paris.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=68:presentation-cpes&catid=50:presentation-cpes&Itemid=91
Dans mes souvenirs, c'était une formation d'un an, orientée précisément vers les CPGE.
Bien vu, maintenant c'est 50% de boursiers minimum, comme si on pouvait pas trouver 60 boursiers d'un excellent niveau...
Et en plus, les élèves n'intègrent plus de CPGE en 2è année, ils ont peur à ULM ou à centrale de voir débarquer ces élèves?
C'est bien ça que je dénonce, le jour où on aura 40.000 places en CPES pour 80.000 places en prépa avec 100% de boursiers en CPES alors je soutiendrai les prépas
Et pour avoir échoué dans le 93, je peux te dire que ce n'est pas simple.
C'est pourquoi il faut élargir au maximum les bases de recrutement.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- BoubousNiveau 6
Je croyais que tu le savais ! :lol:victor44 a écrit:Bien vu, maintenant c'est 50% de boursiers minimum, comme si on pouvait pas trouver 60 boursiers d'un excellent niveau...
Et en plus, les élèves n'intègrent plus de CPGE en 2è année, ils ont peur à ULM ou à centrale de voir débarquer ces élèves?
Si on ne discute plus sur les mêmes bases, ça peut devenir un peu compliqué.
- victor44Habitué du forum
Igniatius a écrit:Il ne s'agit pas que de les trouver : il faut les convaincre d'y aller.
Et pour avoir échoué dans le 93, je peux te dire que ce n'est pas simple.
C'est pourquoi il faut élargir au maximum les bases de recrutement.
Même avec une base étroite, 60 gamins quand même...
Dans le 93 elles sont où les prépas d'élite? Au Raincy!!! Pas à Bobigny ou à stains.
Tu les convaincra d'y aller quand tu les obligeras pas à déménager... Les CPES pourraient être dans les lycées de secteur non?
Des groupes d'élite (en plus du cursus normal dans une classe hétérogène) dans chaque collège et lycée + des CPES dans les quartiers et en dehors des métropoles de province
- victor44Habitué du forum
Boubous a écrit:Je croyais que tu le savais ! :lol:victor44 a écrit:Bien vu, maintenant c'est 50% de boursiers minimum, comme si on pouvait pas trouver 60 boursiers d'un excellent niveau...
Et en plus, les élèves n'intègrent plus de CPGE en 2è année, ils ont peur à ULM ou à centrale de voir débarquer ces élèves?
Si on ne discute plus sur les mêmes bases, ça peut devenir un peu compliqué.
Ben non tu vois mais ça prouve qu'on évolue pas dans le bon sens et que les classes favorisées font tout pour ne pas se mélanger...
- damanhourNiveau 9
victor44 a écrit:
Tu les convaincra d'y aller quand tu les obligeras pas à déménager... Les CPES pourraient être dans les lycées de secteur non?
Des groupes d'élite (en plus du cursus normal dans une classe hétérogène) dans chaque collège et lycée + des CPES dans les quartiers et en dehors des métropoles de province
C'est "le quartier" qui représente un danger pour ces jeunes...On le voit bien dès le collège avec ces élèves qui disparaissent, on sait bien qui les recrute et pourquoi.
Et puis sincèrement, il vaut mieux payer une année d'internat à ces jeunes dans le quartier latin où ils pourront bénéficier de la "vie estudiantine "...C'est une motivation en plus pour continuer en classe prépa ! Pourquoi ne devraient ils pas en bénéficier ?
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