- MrBrightsideEmpereur
Je ne vois aucune arrogance là dedans, je poursuis au contraire la logique qui veut que seuls les profs qui ont des classes difficiles soient des vrais profs (comparés à nous autres dilettantes surpayées). En ce qui concerne l'enseignement pro, j'ai côtoyé suffisamment de profs, CPE et d'inspecteurs de cemilieu pour reconnaître la difficulté de ces postes.
Mais visiblement, on n'a le droit de caricaturer personne sauf les profs de CPGE sur ce fil... ou alors c'est juste moi qui manque de second degré.
Mais visiblement, on n'a le droit de caricaturer personne sauf les profs de CPGE sur ce fil... ou alors c'est juste moi qui manque de second degré.
- PseudoDemi-dieu
C'est à dire que ton positionnement est difficile à tenir. Dire que le travail des enseignants en lycée et LP est difficile, mais ne mérite pas le même traitement salarial que les profs de cpge c'est, quelque part, considérer que les prof de cpge valent plus, et que les autres profs peuvent se satisfaire de condescendance (les pauvres, leur métier est dur, mais bon, pas au point qu'on les paye).MrBrightside a écrit:Je ne vois aucune arrogance là dedans, je poursuis au contraire la logique qui veut que seuls les profs qui ont des classes difficiles soient des vrais profs (comparés à nous autres dilettantes surpayées). En ce qui concerne l'enseignement pro, j'ai côtoyé suffisamment de profs, CPE et d'inspecteurs de cemilieu pour reconnaître la difficulté de ces postes.
Mais visiblement, on n'a le droit de caricaturer personne sauf les profs de CPGE sur ce fil... ou alors c'est juste moi qui manque de second degré.
Que tu le veuilles ou non, les prof de cpge sont une sorte d'aristocratie. Et c'est la dernière des profs (de celles qui n'ont droit ni à pondération ni à HS ni à rien du tout et même pas un bonjour de la part de ses collègues profs cpge) qui te le dit.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- agcNiveau 9
je ne pense pas que les enseignants de CPGE soient caricaturés...De toute façon il est évident que chaque niveau d'enseignement comporte ses avantages et ses inconvénients et que même si nous sommes tous enseignants, cela correspond bien à des joBs différents mais tout aussi exigeants et nécessitant un réel investissement et un travail conséquent et qu'à ce titre effectivement les rémunérations devraient être plus proche des votre pour l'ensemble des corps de métier.....Mais de toute façon, la réforme va être très claire cela va être travailler plus pour gagner moins ou autant pour tout le monde, ça c'est certain.....
- plotchHabitué du forum
Et les professeurs d'université ou au collège de France il faut aussi les considerer comme des aristocrates ?Pseudo a écrit:C'est à dire que ton positionnement est difficile à tenir. Dire que le travail des enseignants en lycée et LP est difficile, mais ne mérite pas le même traitement salarial que les profs de cpge c'est, quelque part, considérer que les prof de cpge valent plus, et que les autres profs peuvent se satisfaire de condescendance (les pauvres, leur métier est dur, mais bon, pas au point qu'on les paye).MrBrightside a écrit:Je ne vois aucune arrogance là dedans, je poursuis au contraire la logique qui veut que seuls les profs qui ont des classes difficiles soient des vrais profs (comparés à nous autres dilettantes surpayées). En ce qui concerne l'enseignement pro, j'ai côtoyé suffisamment de profs, CPE et d'inspecteurs de cemilieu pour reconnaître la difficulté de ces postes.
Mais visiblement, on n'a le droit de caricaturer personne sauf les profs de CPGE sur ce fil... ou alors c'est juste moi qui manque de second degré.
Que tu le veuilles ou non, les prof de cpge sont une sorte d'aristocratie. Et c'est la dernière des profs (de celles qui n'ont droit ni à pondération ni à HS ni à rien du tout et même pas un bonjour de la part de ses collègues profs cpge) qui te le dit.
- IphigénieProphète
C'est vrai, ça , Pseudo a raison: à bas l'aristocratie, tous au smic. Parce que bon, un prof ne "vaut" pas plus qu'un ouvrier non plus.Que tu le veuilles ou non, les prof de cpge sont une sorte d'aristocratie. Et c'est la dernière des profs (de celles qui n'ont droit ni à pondération ni à HS ni à rien du tout et même pas un bonjour de la part de ses collègues profs cpge) qui te le dit.
- PseudoDemi-dieu
Je l'ignore dans les détails, n'étant qu'une manante qui ignore à peu près tout de ces hautes sphères.plotch a écrit:Et les professeurs d'université ou au collège de France il faut aussi les considerer comme des aristocrates ?Pseudo a écrit:C'est à dire que ton positionnement est difficile à tenir. Dire que le travail des enseignants en lycée et LP est difficile, mais ne mérite pas le même traitement salarial que les profs de cpge c'est, quelque part, considérer que les prof de cpge valent plus, et que les autres profs peuvent se satisfaire de condescendance (les pauvres, leur métier est dur, mais bon, pas au point qu'on les paye).MrBrightside a écrit:Je ne vois aucune arrogance là dedans, je poursuis au contraire la logique qui veut que seuls les profs qui ont des classes difficiles soient des vrais profs (comparés à nous autres dilettantes surpayées). En ce qui concerne l'enseignement pro, j'ai côtoyé suffisamment de profs, CPE et d'inspecteurs de cemilieu pour reconnaître la difficulté de ces postes.
Mais visiblement, on n'a le droit de caricaturer personne sauf les profs de CPGE sur ce fil... ou alors c'est juste moi qui manque de second degré.
Que tu le veuilles ou non, les prof de cpge sont une sorte d'aristocratie. Et c'est la dernière des profs (de celles qui n'ont droit ni à pondération ni à HS ni à rien du tout et même pas un bonjour de la part de ses collègues profs cpge) qui te le dit.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- agcNiveau 9
Pseudo n'a jamais sous-entendu cela dans ses propos....iphigénie a écrit:C'est vrai, ça , Pseudo a raison: à bas l'aristocratie, tous au smic. Parce que bon, un prof ne "vaut" pas plus qu'un ouvrier non plus.Que tu le veuilles ou non, les prof de cpge sont une sorte d'aristocratie. Et c'est la dernière des profs (de celles qui n'ont droit ni à pondération ni à HS ni à rien du tout et même pas un bonjour de la part de ses collègues profs cpge) qui te le dit.
- MrBrightsideEmpereur
Je suis on ne peut plus d'accord. Je sais bien que je n'aurai jamais à me préoccuper de PFMP par exemple, ou d'évaluation CCF (pour rester dans l'univers de l'enseignement pro). Exit aussi les jurys de bac, les PPRE et autre joyeuseté du secondaire général. Je trouverais normal que ces spécificités soient prises en compte dans l'établissement des services et la rémunération des collègues du secondaire.agc a écrit:je ne pense pas que les enseignants de CPGE soient caricaturés...De toute façon il est évident que chaque niveau d'enseignement comporte ses avantages et ses inconvénients et que même si nous sommes tous enseignants, cela correspond bien à des joBs différents mais tout aussi exigeants et nécessitant un réel investissement et un travail conséquent et qu'à ce titre effectivement les rémunérations devraient être plus proche des votre pour l'ensemble des corps de métier.....Mais de toute façon, la réforme va être très claire cela va être travailler plus pour gagner moins ou autant pour tout le monde, ça c'est certain.....
Maintenant je ne dis pas que je travaille plus en prépa que les collègues, et j'ai aussi conscience que l'herbe est toujours plus verte de l'autre côté. Mais quand j'entends les rectorat nous dire "bourrez les prépa, à moins de 40 élève par classes votre existence est en danger" et de l'autre le ministère nous dire qu'une classe de 40 est un effectif tout à fait normal et qu'un service de 10h sur ce genre d'über-classe ne nécessite aucune pondération, et que les DS hebdomadaires, les concours-blancs, les tournées de promotion des CPGE dans tous les lycées de la région, l'établissement du colloscope, le recrutement des colleurs (je dois en trouver une dizaine par an), les réunions où l'on doit se rendre dès qu'une école décide de changer son format d'épreuve, et autres joyeusetés spécifiques à nos postes ne mérite aucune contre-partie salariale, je commence à me demander si je ne serai pas "mieux" en lycée. Mais je reconnais que je ne connais pas suffisamment l'enseignement secondaire pour avoir un avis éclairé: la seule chose sur laquelle je pourrais éventuellement m'appuyer, ce sont les trois collègues d'anglais que je connais qui après une seule année en CPGE ont demandé un retour express en lycée (chose que je n'ai pas envie de faire, au demeurant).
Après, au risque de me faire à nouveau huer: oui je pense que corriger 42 synthèses de 500 mots d'une classe de prépa scientifique demande un peu plus de temps (je ne parle pas de "travail") que de corriger 35 QCM + un essai de 150 mots (devoir type bac d'une classe de TS.)
Ensuite, pour répondre à Ingeborg qui déplore l'invasion des profs de SI dans le secondaire: quand après la réforme ceux-ci se retrouveront en sous-service en prépa, il ne faudra pas s'étonner de les voir débarquer au lycée pour vous "piquer" vos enseignements d'exploration.
Ne soyons pas dupes en nous focalisant sur l'ORS. L'objectif est bel et bien d'en finir avec les prépas, jugées trop couteuses par le gouvernement.
- MrBrightsideEmpereur
Tous les lundis je traverse le CDI pour me rendre en cours et dis bonjour à la prof-doc qui ne prend pas la peine de répondre ni même de lever la tête de son écran ou du bouquin qu'elle est en train de couvrir. L'impolitesse existe partout et je ne m'en sers pas pour fustiger une catégorie professionnelle toute entière.Pseudo a écrit:Et c'est la dernière des profs (de celles qui n'ont droit ni à pondération ni à HS ni à rien du tout et même pas un bonjour de la part de ses collègues profs cpge) qui te le dit.
- agcNiveau 9
c'est également ce que je pense.MrBrightside a écrit:Je suis on ne peut plus d'accord. Je sais bien que je n'aurais jamais à me préoccuper de PFMP par exemple, ou d'évaluation CCF (pour rester dans l'univers de l'enseignement pro). Exit aussi les jurys de bac, les PPRE et autre joyeuseté du secondaire général. Je trouverais normal que ces spécificités soient prises en compte dans l'établissement des services et la rémunération des collègues du secondaire.agc a écrit:je ne pense pas que les enseignants de CPGE soient caricaturés...De toute façon il est évident que chaque niveau d'enseignement comporte ses avantages et ses inconvénients et que même si nous sommes tous enseignants, cela correspond bien à des joBs différents mais tout aussi exigeants et nécessitant un réel investissement et un travail conséquent et qu'à ce titre effectivement les rémunérations devraient être plus proche des votre pour l'ensemble des corps de métier.....Mais de toute façon, la réforme va être très claire cela va être travailler plus pour gagner moins ou autant pour tout le monde, ça c'est certain.....
Maintenant je ne dis pas que je travaille plus en prépa que les collègues, et j'ai aussi conscience que l'herbe est toujours plus verte de l'autre côté. Mais quand j'entends les rectorat nous dire "bourrez les prépa, à moins de 40 élève par classes votre existence est en danger" et de l'autre le ministère nous dire qu'une classe de 40 est un effectif tout à fait normal et qu'un service de 10h sur ce genre d'über-classe ne nécessite aucune pondération, et que les DS hebdomadaire, les concours-blancs, les tournées de promotion des CPGE dans tous les lycées de la région, l'établissement du colloscope, le recrutement des colleurs (je dois en trouver une dizaine par an), les réunions où l'on doit se rendre dès qu'une école décide de changer son format d'épreuve, et autres joyeuseté spécifiques à nos postes ne mérite aucune contre-partie salariale, je commence à me demander si je ne serai pas "mieux" en lycée. Mais je reconnais que je ne connais pas suffisamment l'enseignement secondaire pour avoir un avis éclairé: la seule chose sur laquelle je pourrais éventuellement m'appuyer, ce sont les trois collègues d'anglais que je connais qui après une seule année en CPGE ont demandé un retour express en lycée (chose que je n'ai pas envie de faire, au demeurant).
Après, au risque de me faire à nouveau huer: oui je pense que corriger 42 synthèses de 500 mots d'une classe de prépa scientifique demande un peu plus de temps (je ne parle pas de "travail") que de corriger 35 QCM + un essai de 150 mots (devoir type bac d'une classe de TS.)
Ensuite, pour répondre à Ingeborg qui déplore l'invasion des profs de SI dans le secondaire: quand après la réforme ceux-ci se retrouveront en sous-service en prépa, il ne faudra pas s'étonner de les voir débarquer au lycée pour vous "piquer" vos enseignements d'exploration.
Après ne soyons pas dupes en nous focalisant sur l'ORS. L'objectif est bel et bien d'en finir avec les prépas, jugés trop couteuses par le gouvernement.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je ne déplore rien, je pointais juste avec humour les divisions et l'incapacité des différentes sphères professorales à communiquer. Bref, je déplore le manque de solidarité et la tendance de chacun de crier au loup uniquement quand il est concerné. C'est aussi valable pour chaque discipline. Chacun y va de sa revendication dans son coin.MrBrightside a écrit:Je suis on ne peut plus d'accord. Je sais bien que je n'aurai jamais à me préoccuper de PFMP par exemple, ou d'évaluation CCF (pour rester dans l'univers de l'enseignement pro). Exit aussi les jurys de bac, les PPRE et autre joyeuseté du secondaire général. Je trouverais normal que ces spécificités soient prises en compte dans l'établissement des services et la rémunération des collègues du secondaire.agc a écrit:je ne pense pas que les enseignants de CPGE soient caricaturés...De toute façon il est évident que chaque niveau d'enseignement comporte ses avantages et ses inconvénients et que même si nous sommes tous enseignants, cela correspond bien à des joBs différents mais tout aussi exigeants et nécessitant un réel investissement et un travail conséquent et qu'à ce titre effectivement les rémunérations devraient être plus proche des votre pour l'ensemble des corps de métier.....Mais de toute façon, la réforme va être très claire cela va être travailler plus pour gagner moins ou autant pour tout le monde, ça c'est certain.....
Maintenant je ne dis pas que je travaille plus en prépa que les collègues, et j'ai aussi conscience que l'herbe est toujours plus verte de l'autre côté. Mais quand j'entends les rectorat nous dire "bourrez les prépa, à moins de 40 élève par classes votre existence est en danger" et de l'autre le ministère nous dire qu'une classe de 40 est un effectif tout à fait normal et qu'un service de 10h sur ce genre d'über-classe ne nécessite aucune pondération, et que les DS hebdomadaires, les concours-blancs, les tournées de promotion des CPGE dans tous les lycées de la région, l'établissement du colloscope, le recrutement des colleurs (je dois en trouver une dizaine par an), les réunions où l'on doit se rendre dès qu'une école décide de changer son format d'épreuve, et autres joyeusetés spécifiques à nos postes ne mérite aucune contre-partie salariale, je commence à me demander si je ne serai pas "mieux" en lycée. Mais je reconnais que je ne connais pas suffisamment l'enseignement secondaire pour avoir un avis éclairé: la seule chose sur laquelle je pourrais éventuellement m'appuyer, ce sont les trois collègues d'anglais que je connais qui après une seule année en CPGE ont demandé un retour express en lycée (chose que je n'ai pas envie de faire, au demeurant).
Après, au risque de me faire à nouveau huer: oui je pense que corriger 42 synthèses de 500 mots d'une classe de prépa scientifique demande un peu plus de temps (je ne parle pas de "travail") que de corriger 35 QCM + un essai de 150 mots (devoir type bac d'une classe de TS.)
Ensuite, pour répondre à Ingeborg qui déplore l'invasion des profs de SI dans le secondaire: quand après la réforme ceux-ci se retrouveront en sous-service en prépa, il ne faudra pas s'étonner de les voir débarquer au lycée pour vous "piquer" vos enseignements d'exploration.
Ne soyons pas dupes en nous focalisant sur l'ORS. L'objectif est bel et bien d'en finir avec les prépas, jugées trop couteuses par le gouvernement.
Par ailleurs, je pense que tes propos ont été maladroits et mal interprétés car ils tombaient dans ce travers.
Bref, je pense que les profs de prépa par leur attitude ne sont que le reflet des multiples individualismes qui sont la plaie actuelle de l'éducation nationale.
- IphigénieProphète
agc a écrit:Pseudo n'a jamais sous-entendu cela dans ses propos....iphigénie a écrit:C'est vrai, ça , Pseudo a raison: à bas l'aristocratie, tous au smic. Parce que bon, un prof ne "vaut" pas plus qu'un ouvrier non plus.Que tu le veuilles ou non, les prof de cpge sont une sorte d'aristocratie. Et c'est la dernière des profs (de celles qui n'ont droit ni à pondération ni à HS ni à rien du tout et même pas un bonjour de la part de ses collègues profs cpge) qui te le dit.
ah bon, pardon, j'avais cru.Dire que le travail des enseignants en lycée et LP est difficile, mais ne mérite pas le même traitement salarial que les profs de cpge c'est, quelque part, considérer que les prof de cpge valent plus, et que les autres profs peuvent se satisfaire de condescendance (les pauvres, leur métier est dur, mais bon, pas au point qu'on les paye).
- PseudoDemi-dieu
Non, je n'ai jamais dis ça, effectivement. Mais c'est tellement commode d'essayer de me faire passer pour plus con que je ne suis pour paraître intelligentagc a écrit:Pseudo n'a jamais sous-entendu cela dans ses propos....iphigénie a écrit:C'est vrai, ça , Pseudo a raison: à bas l'aristocratie, tous au smic. Parce que bon, un prof ne "vaut" pas plus qu'un ouvrier non plus.Que tu le veuilles ou non, les prof de cpge sont une sorte d'aristocratie. Et c'est la dernière des profs (de celles qui n'ont droit ni à pondération ni à HS ni à rien du tout et même pas un bonjour de la part de ses collègues profs cpge) qui te le dit.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Merci de souligner que, effectivement, je n'ai jamais dit ce qu'on me fait dire en citant mes propos.iphigénie a écrit:agc a écrit:Pseudo n'a jamais sous-entendu cela dans ses propos....iphigénie a écrit:C'est vrai, ça , Pseudo a raison: à bas l'aristocratie, tous au smic. Parce que bon, un prof ne "vaut" pas plus qu'un ouvrier non plus.ah bon, pardon, j'avais cru.Dire que le travail des enseignants en lycée et LP est difficile, mais ne mérite pas le même traitement salarial que les profs de cpge c'est, quelque part, considérer que les prof de cpge valent plus, et que les autres profs peuvent se satisfaire de condescendance (les pauvres, leur métier est dur, mais bon, pas au point qu'on les paye).
Ou alors il va falloir faire une sacrée explication de texte bien tordue.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- LefterisEsprit sacré
Le débat est complètement faussé par les considérations individuelles sur la pénibilité, le degré de qualification , etc. alors qu'il existe des éléments objectifs liés aux divers statuts, conformément aux principes de la FP.
Il est un fait indiscutable , dans la fonction publique, c'est qu'elle est hiérarchisée (en raison de qualifications théoriques liées au concours) et que cela correspond selon les corps à des grilles indiciaires, des barèmes pour heures, travaux supplémentaires liés au grade . Cela peut ne pas plaire, mais alors il faut aller jusqu'au bout de la logique : tous les fonctionnaires au même traitement, de l'agent d'entretien au préfet.
Donc, les professeurs de CPGE -en principe des professeurs parmi les plus qualifiés - sont en haut de l'échelle, leur faire descendre des barreaux n'apportera rien aux autres , et bloquera même ceux qui sont dessous.
En jargon technique, pour ceux qui ont participé ou suivi des négociations salariales, ça s'appelle le "tuilage" : la tuile du dessous ira d'autant plus loin que celle du dessus est longue. C'est en bloquant les agrégés par rapport aux corps similaires que l'on bloque les certifiés et assimilés, etc.
Concrètement, les pondérations appliquées aux professeurs de CPGE sous les hourras et les bravos de certains reviennent à des réductions du taux horaire. Donc je ne vois pas comment ensuite on pourra revaloriser le reste, dans les corps en dessous.
Et ne pas être revalorisé est le moindre mal : d'ici à ce que que les "pondérations" soient étendues à d'autres , je ne vois qu'un pas... Mettre un doigt dans un engrenage, c'st accepter le risque de perdre le bras.
Il est un fait indiscutable , dans la fonction publique, c'est qu'elle est hiérarchisée (en raison de qualifications théoriques liées au concours) et que cela correspond selon les corps à des grilles indiciaires, des barèmes pour heures, travaux supplémentaires liés au grade . Cela peut ne pas plaire, mais alors il faut aller jusqu'au bout de la logique : tous les fonctionnaires au même traitement, de l'agent d'entretien au préfet.
Donc, les professeurs de CPGE -en principe des professeurs parmi les plus qualifiés - sont en haut de l'échelle, leur faire descendre des barreaux n'apportera rien aux autres , et bloquera même ceux qui sont dessous.
En jargon technique, pour ceux qui ont participé ou suivi des négociations salariales, ça s'appelle le "tuilage" : la tuile du dessous ira d'autant plus loin que celle du dessus est longue. C'est en bloquant les agrégés par rapport aux corps similaires que l'on bloque les certifiés et assimilés, etc.
Concrètement, les pondérations appliquées aux professeurs de CPGE sous les hourras et les bravos de certains reviennent à des réductions du taux horaire. Donc je ne vois pas comment ensuite on pourra revaloriser le reste, dans les corps en dessous.
Et ne pas être revalorisé est le moindre mal : d'ici à ce que que les "pondérations" soient étendues à d'autres , je ne vois qu'un pas... Mettre un doigt dans un engrenage, c'st accepter le risque de perdre le bras.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CelebornEsprit sacré
Merci pour ce message, avec lequel je suis parfaitement en accord. Surtout évitons de nous monter les uns contre les autres : on y perdra tous à l'arrivée.Lefteris a écrit:Le débat est complètement faussé par les considérations individuelles sur la pénibilité, le degré de qualification , etc.
Il est un fait , dans la fonction publique, qu'elle est hiérarchisée (en raison de qualifications théoriques liées au concours) et que cela correspond selon les corps à des grilles indiciaires, des barèmes pour heures, travaux supplémentaires liés au grade . Cela peut ne pas plaire, mais alors il faut aller jusqu'au bout de la logique : tous les fonctionnaires au même traitement, de l'agent d'entretien au préfet.
Donc, les professeurs de CPGE -en principe des professeurs parmi les plus qualifiés - sont en haut de l'échelle, leur faire descendre des barreaux n'apportera rien aux autres , et bloquera même ceux qui sont dessous.
En jargon technique, pour ceux qui ont participé ou suivi des négociations salariales, ça s'appelle le "tuilage" : la tuile du dessous ira d'autant plus loin que celle du dessus est longue. C'est en bloquant les agrégés par rapport aux corps similaires que l'on bloque les certifiés et assimilés, etc.
Concrètement, les pondérations appliquées aux professeurs de CPGE sous les hourras et les bravos de certains reviennent à des réductions du taux horaire. Donc je ne vois pas comment ensuite on pourra revaloriser le reste, dans les corps en dessous.
Et ne pas être revalorisé est le moindre mal : d'ici à ce que que les "pondérations" soient étendues à d'autres , je ne vois qu'un pas... Mettre un doigt dans un engrenage, c'st accepter le risque de perdre le bras.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- IphigénieProphète
Merci, Leftéris, pour avoir pris la peine d'une explication explicite.
- LefterisEsprit sacré
Et frontaleiphigénie a écrit:Merci, Leftéris, pour avoir pris la peine d'une explication explicite.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Peut-être aussi faudra-t-il admettre que certaines compétences se payent, non? Si on doit payer tous ceux qui travaillent la même durée au même salaire, on ne s'en sortira pas et les personnes qui ont les compétences pour enseigner en CPGE iront monnayer leurs talents ailleurs. Revendiquons donc des hausses de traitement plutôt que de réclamer par pure jalousie que les plus compétents soient payés aussi mal que nous.Pseudo a écrit:C'est à dire que ton positionnement est difficile à tenir. Dire que le travail des enseignants en lycée et LP est difficile, mais ne mérite pas le même traitement salarial que les profs de cpge c'est, quelque part, considérer que les prof de cpge valent plus, et que les autres profs peuvent se satisfaire de condescendance (les pauvres, leur métier est dur, mais bon, pas au point qu'on les paye).MrBrightside a écrit:Je ne vois aucune arrogance là dedans, je poursuis au contraire la logique qui veut que seuls les profs qui ont des classes difficiles soient des vrais profs (comparés à nous autres dilettantes surpayées). En ce qui concerne l'enseignement pro, j'ai côtoyé suffisamment de profs, CPE et d'inspecteurs de cemilieu pour reconnaître la difficulté de ces postes.
Mais visiblement, on n'a le droit de caricaturer personne sauf les profs de CPGE sur ce fil... ou alors c'est juste moi qui manque de second degré.
Que tu le veuilles ou non, les prof de cpge sont une sorte d'aristocratie. Et c'est la dernière des profs (de celles qui n'ont droit ni à pondération ni à HS ni à rien du tout et même pas un bonjour de la part de ses collègues profs cpge) qui te le dit.
Les profs de CPGE sont certes une aristocratie, mais on n'y entre pas par la naissance, mais en faisant ses preuves, et ça change tout. N'importe qui sur ce forum peut essayer d'aller enseigner en CPGE.
- celitianSage
Tout à fait d'accord et c'est exactement le même principe dans le monde du travail et ce, à tous les niveaux, un ouvrier qui a le bac pro sera payé plus cher qu'un ouvier sans.Marcel Khrouchtchev a écrit:Peut-être aussi faudra-t-il admettre que certaines compétences se payent, non? Si on doit payer tous ceux qui travaillent la même durée au même salaire, on ne s'en sortira pas et les personnes qui ont les compétences pour enseigner en CPGE iront monnayer leurs talents ailleurs. Revendiquons donc des hausses de traitement plutôt que de réclamer par pure jalousie que les plus compétents soient payés aussi mal que nous.
Les profs de CPGE sont certes une aristocratie, mais on n'y entre pas par la naissance, mais en faisant ses preuves, et ça change tout. N'importe qui sur ce forum peut essayer d'aller enseigner en CPGE.
Ou de passer l'agrégation, le concours est ouvert à tous.
- IgniatiusGuide spirituel
Bouboule a écrit:Je crois que c'est assez bien résumé. Un bon enseignement, ça coûte un peu. Le système CPGE me paraît avoir tout de ce qui marcherait dans le privé privé (je ne parle pas du privé sous contrat, je parle d'acadomia, etc...) mais le prix d'entrée est trop élevé pour l'instant pour que le privé fasse du bénéf, il se contente donc de médecine. Mais il n'y en a plus pour longtemps.Igniatius a écrit:Exactement : c'est sans doute à ce prix que les prépas sont ce qui fonctionnent le mieux en France.
Il était temps de les foutre en l'air : certains syndicats militent ouvertement pour leur suppression.
J'ajouterais même mais je peux me tromper que les CPGE résistent mieux (moins mal) à toutes les intrusions pseudo-pédagogiques, ça leur coûte une réputation de sclérosés. Pratique.
Sur les réseaux sociaux, les plus hardcore des pédagos militent pour la suppression des CPGE, ainsi que de l'agrèg, refuge de semi-réactionnaires frontistes qui vivent dans l'entre-soi.
En effet, ce dernier bastion de l'intelligence à la française leur échappe et ça démange tous les réprouvés de l'enseignement...
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
PauvreYorick a écrit:Quels trolls ces admins
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
Lefteris a écrit:Le débat est complètement faussé par les considérations individuelles sur la pénibilité, le degré de qualification , etc. alors qu'il existe des éléments objectifs liés aux divers statuts, conformément aux principes de la FP.
Il est un fait indiscutable , dans la fonction publique, c'est qu'elle est hiérarchisée (en raison de qualifications théoriques liées au concours) et que cela correspond selon les corps à des grilles indiciaires, des barèmes pour heures, travaux supplémentaires liés au grade . Cela peut ne pas plaire, mais alors il faut aller jusqu'au bout de la logique : tous les fonctionnaires au même traitement, de l'agent d'entretien au préfet.
Donc, les professeurs de CPGE -en principe des professeurs parmi les plus qualifiés - sont en haut de l'échelle, leur faire descendre des barreaux n'apportera rien aux autres , et bloquera même ceux qui sont dessous.
En jargon technique, pour ceux qui ont participé ou suivi des négociations salariales, ça s'appelle le "tuilage" : la tuile du dessous ira d'autant plus loin que celle du dessus est longue. C'est en bloquant les agrégés par rapport aux corps similaires que l'on bloque les certifiés et assimilés, etc.
Concrètement, les pondérations appliquées aux professeurs de CPGE sous les hourras et les bravos de certains reviennent à des réductions du taux horaire. Donc je ne vois pas comment ensuite on pourra revaloriser le reste, dans les corps en dessous.
Et ne pas être revalorisé est le moindre mal : d'ici à ce que que les "pondérations" soient étendues à d'autres , je ne vois qu'un pas... Mettre un doigt dans un engrenage, c'st accepter le risque de perdre le bras.
J'allais répondre un peu vertement à certains post plein d'aigreur, mais je trouve qu'il vaut mieux que j'adhère à ton intervention, qui remet les choses en perspective.
Mr. Brightside, je te soutiens entièrement dans chacune de tes réponses : je ne lis tes exagérations qu'en réponse à celles de ceux qui pourrissent les profs de CPGE.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User17706Bon génie
Absolument. Le post de Lefteris décrit précisément la situation réelle, sans poser de questions dénuées de sens sur la valeur comparée du thème grec pour khâgneux et de la dissection de blattes.
- RoninMonarque
Lefteris président :Drapeaufrançai
_________________
- LeclochardEmpereur
J'ai donné cet exemple pour rebondir sur le raisonnement de John. C'est très intéressant de voir l'usage qu'on fait des pourcentages pour formuler ses revendications, ses idées ou cacher la réalité (au passage, je suis incapable de dire combien gagnent ces gens qui vont travailler plus pour gagner moins, et ce qu'ils enseignent concrètement, ce qui fait que le débat est théorique dans mon esprit).PauvreYorick a écrit:Pardon de débouler tel un cheveu sur la soupe, mais je trouve que la méthodologie du débat est un peu à l'ouest. C'est faire fausse route que de comparer des activités assez différentes exercées à qualifications parfois différentes et à des doses différentes dans des cadres réglementaires similaires mais différents.
Si quelqu'un a la formule pour traduire directement en lingots d'or ou en centimes d'euro le prix d'une heure d'anglais en ECT2 ou d'une heure de thème grec en khâgne Ulm ou d'une heure de CM niveau master en philosophie de l'art ou d'une heure de SVT en 3e, il peut la donner, elle intéressera tout le monde, sauf, peut-être, le Ministère, qui doit bien rigoler s'il nous lit.
La question n'est donc absolument pas de savoir combien "vaut" une heure de cours ni si une heure de cours de ça ici vaut plus ou moins qu'une heure de cours de ci là. Ni si elle vaut plutôt pareil que 1,5 heure de lycée ou que 1 heure de fac. Ces questions n'ont, je le crains, rigoureusement aucun sens, ainsi posées. Mais aucun au sens de nib, zéro, que dalle, nulla, niente.
La seule chose qui ressemble à un fait, en ce moment, c'est l'annonce d'une économie d'argent et réduction du nombre de postes en CPGE. Sur le dos des personnels (nous). Par ailleurs, il est avéré que les économies en question sont d'ampleur trop faible pour que ça soit réellement le but recherché. Donc, le but est très probablement de préparer à d'autres alourdissements de service et/ou diminutions de salaire pour d'autres corps qui se mordront les doigts, leur tour venu, de n'avoir pas réagi plus tôt.
Il est vrai que A ne peut pas gagner plus que B sans que B ne gagne moins que A. En conclure qu'il faut baisser le salaire de A ne répond en revanche à aucune logique.
La comparaison avec les 10 000 € mensuels des pilotes d'avion est tendancieuse, car avec les pilotes d'avion, vu la somme, on peut commencer à se demander (et encore...) si c'est encore décent. Même si le salaire moyen des profs de prépa était de 1000 ou 2000€ mensuels plus important qu'il ne l'est, on ne serait pas encore au seuil de la décence.
Je n'ai pas cherché à dire que les pilotes d'avion gagnent trop car leurs responsabilités sont énormes (tout le monde le comprend) et que leur formation est un investissement fort coûteux (plusieurs dizaines de milliers d'euros). Encore une fois, c'est la rhétorique syndicale qui m'a intéressé.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Une intersyndicale SNES, FO, Snalc, CGT, Sud proteste contre le rattrapage le 11 juin 2014 et contre le projet triennal de calendrier scolaire.
- Pétition Snes-Snep-FO-Snalc-CGT-Sud : "Pas de prérentrée en août".
- [Syndicats] Le Snalc invente les "communautarismes sexuels" pour lutter contre l'inscription de la théorie du genre aux programmes de lycée.
- Coordination CPGE 2013: tout suivre et tout savoir sur le mouvement des CPGE contre la pondaréation 1h = 1,5h.
- Pétition contre la suppression de CPGE littéraires au lycée Camille Guérin à Poitiers
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum