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- Ingeborg B.Esprit éclairé
Aucun texte ne prévoit qu'on fasse 44.5 heures dans l'établissement. Et, en plus, je ne vois pas le rapport avec l'hôpital.... (désolée pour le HS) à l'hôpital, ce sont les 35 heures qui posent problème et le système des récupérations infaisables en raison du manque de personnel....adrifab a écrit:Mais oui, je travaille bien certainement 44,5 heures par semaine et parfois bien plus, mais pas 44,5 heures DANS L'ETABLISSEMENT !! C'est quoi cet acharnement à vouloir absolument qu'on passe notre vie à l'école ???????Gryphe a écrit:C'est le temps de travail dans la fonction publique. Tu travailles combien d'heures par an d'habitude ? Perso j'ai commencé à compter juste pour voir, et je dépasse les 1607h, mais je ne suis pas prof. Les 1607h sont pourtant la référence. Ça n'a rien à voir avec les ORS, c'est encore autre chose. ORS = temps de cours devant élèves. 1607h = temps de travail total dans la fonction publique. Rien de nouveau sous le soleil.adrifab a écrit:1607 heures annuelles ???
- ModuloHabitué du forum
Je déteste taper sur les syndicats, mais je ne peux que donner raison à cette dernière information. J'avoue que ce texte me fait simplement lever un sourcil circonspect, surtout que j'ai eu entre les mains le projet du ministère, et soit je ne sais pas lire, soit ça n'y était pas.Ingeborg B. a écrit:Effectivement, dans les fiches de travail qui ont été transmises par le SNES aux syndiqués aucune de ces propositions n'apparaît....
.Je précise que je ne suis pas là pour défendre le ministre mais, il me semble que, régulièrement FO diffuse des infos fausses....
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Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- GrypheMédiateur
C'est-à-dire que tous les syndicats sont destinataires des mêmes documents préparatoires, j'imagine, mais ils ne les interprètent pas tous de la même manière.Kelem a écrit:Mais comment se fait-il qu'aucun autre syndicat n'ait eu vent de telles propositions, que ce soit pour s'en réjouir ou pour sonner le tocsin... ?
(Et puis certains n'assistent pas à toutes les réunions, des fois, mais c'est encore une autre histoire.)
- Ingeborg B.Esprit éclairé
.adrifab a écrit:Je sais encore lire !Gryphe a écrit:Pourquoi travaillerais-tu subitement 44,5h dans l'établissement ?adrifab a écrit:Mais oui, je travaille bien certainement 44,5 heures par semaine et parfois bien plus, mais pas 44,5 heures DANS L'ETABLISSEMENT !!
"cadre d'un volume annuel de 1607 heures forfaitaires, permettant un allongement
du temps de présence obligatoire dans les établissements"
Ce texte renvoie à quelle source ? Peux-tu m'expliquer pourquoi les autres syndicats n'évoquent pas ce problème ???
- Presse-puréeGrand sage
Et les patients des services d'urgence, où les a-t-on mis? Ce n'est pas le problème des décideurs, ça...Isis39 a écrit:Mais on va les mettre où les profs ? On n'a même pas assez de chaises en salle des profs !Presse-purée a écrit:Sur ce point précis, ce n'est pas parce c'est mtériellement infaisable que ce ne sera pas fait. Il y a dix ans, ils disaient cela dans la FPH. On voit où ils en sont aujourd'hui...Gryphe a écrit:Dans quelles salles ? Dans quels bureaux ? C'est de toute manière infaisable.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- GrypheMédiateur
Modulo, dans mes bras, c'est bien ce qu'il me semblait.Modulo a écrit: j'ai eu entre les mains le projet complet du ministère, et soit je ne sais pas lire, soit ça n'y était pas.
- Roumégueur IerÉrudit
Bien sûr que les 1607h sont depuis belles lurettes une référence parmi d'autres de notre temps de travail, ce total figure en haut de nos fiches de paye, il semblerait que cette référence devienne un levier de manœuvre que le ministre compte utiliser, c'est la lecture qu'en fait FO, ses prises de position sont très alarmistes, d'aucuns ne loupent pas l'occasion de les traiter encore une fois de triste Cassandre. Chacun est assez grand pour se faire son opinion, annoncer des mesures dès le 15 décembre montre soit que le ministre 'réformera' à la marge et modifiera peu de choses, soit que les décisions sont prises bien avant la 'concertation' actuelle, ce qui serait plus problématique. Nous serons tous assez vite fixés.
Le communiqué de FO sur ce point :
"Communiqué de la Commission Exécutive Nationale du SNFOLC du 21 novembre 2013
Discussions sur les missions et le métier des enseignants Le statut national en danger Alerte générale !
Les projets du ministre pour l'ouverture des groupes de travail sur le métier des enseignants, présentés comme la deuxième étape de la refondation de l'école déboucheraient, s'ils étaient retenus, sur un véritable bouleversement statutaire.
- Le cadre d'un volume annuel de 1607 heures forfaitaires, permettant un allongement du temps de présence obligatoire dans les établissements,
- Des tâches aujourd’hui facultatives deviendraient obligatoires et définies localement,
-Le contournement des corps existants (PLP, certifiés, agrégés, PEPS), qui seraient régis par un même texte,
-Les horaires d'enseignement hebdomadaires réduits à une simple « référence », sans précision sur leur caractère disciplinaire,
-L'intégration dans les obligations de service des partenariats locaux, la référence dans celles-ci aux contrats d'objectifs désormais tripartites et aux projets d'établissement,
-La mise sous tutelle des professeurs par les conseils d'administration des établissements,
-Les pouvoirs dévolus à ces derniers en matière indemnitaire comme en matière de décharge horaire, ouvrant la voie au favoritisme,
-L'alourdissement des obligations de service des professeurs de BTS et de CPGE
- La suppression de toutes les décharges statutaires, ….
….sont autant de régressions inacceptables.
Mêlant dans les obligations de service les horaires d'enseignement des professeurs et les activités découlant de partenariats divers, le projet ministériel permet l'entrée des projets éducatifs territoriaux dans le second degré. Il s'inscrit ainsi dans la même logique que la
réforme des rythmes scolaires dans le premier degré. Celle-ci mêle le périscolaire et le scolaire et territorialise l'école. Plutôt que de se lancer dans une fuite en avant, le ministre serait bien inspiré de suspendre cette réforme qui fait eau de toute part et d'abroger le décret qui l'organise, comme le demandent les personnels en grève le 14 novembre et à nouveau le 5 décembre !
Plombé par la logique de l'austérité, qui prévoit une cinquième année de blocage des salaires, le ministre nous propose de travailler plus pour gagner moins.
Les pondérations horaires en éducation prioritaire, financées par redéploiement, ne bénéficieront en fait qu'à une partie des enseignants qui y exercent, des établissements devant sortir du dispositif. De plus, le ministre tente d'opposer les catégories entre elles alors qu'à l'arrivée il n'y aurait que des perdants.
Alors que les décisions sont annoncées pour la mi-décembre, il est ainsi prouvé que l'ouverture des discussions par les missions débouche sur la remise en cause du statut.
Pour une école qui instruise, pour que les enseignants puissent enseigner, pour assurer l'égalité des droits sur tout le territoire national, il convient de conserver des obligations de service définies en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement disciplinaires,
comme le disposent les décrets du 25 mai 1950.
Le SNFOLC invite les personnels à se réunir et à discuter des conséquences concrètes des projets présentés, à établir leur cahier de revendications, à affirmer haut et fort qu'ils ne veulent pas de remise en cause de leurs garanties statutaires nationales.
Le SNFOLC affirme sa volonté de tout mettre en oeuvre, à tous les niveaux pour permettre l'action commune dans ce but, y compris par la grève.
Pour une école qui instruise, pour que les enseignants puissent enseigner, pour assurer l'égalité des droits sur tout le territoire national, il
convient de conserver des obligations de service définies en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement disciplinaires, comme le
disposent les décrets du 25 mai 1950."
Le communiqué de FO sur ce point :
"Communiqué de la Commission Exécutive Nationale du SNFOLC du 21 novembre 2013
Discussions sur les missions et le métier des enseignants Le statut national en danger Alerte générale !
Les projets du ministre pour l'ouverture des groupes de travail sur le métier des enseignants, présentés comme la deuxième étape de la refondation de l'école déboucheraient, s'ils étaient retenus, sur un véritable bouleversement statutaire.
- Le cadre d'un volume annuel de 1607 heures forfaitaires, permettant un allongement du temps de présence obligatoire dans les établissements,
- Des tâches aujourd’hui facultatives deviendraient obligatoires et définies localement,
-Le contournement des corps existants (PLP, certifiés, agrégés, PEPS), qui seraient régis par un même texte,
-Les horaires d'enseignement hebdomadaires réduits à une simple « référence », sans précision sur leur caractère disciplinaire,
-L'intégration dans les obligations de service des partenariats locaux, la référence dans celles-ci aux contrats d'objectifs désormais tripartites et aux projets d'établissement,
-La mise sous tutelle des professeurs par les conseils d'administration des établissements,
-Les pouvoirs dévolus à ces derniers en matière indemnitaire comme en matière de décharge horaire, ouvrant la voie au favoritisme,
-L'alourdissement des obligations de service des professeurs de BTS et de CPGE
- La suppression de toutes les décharges statutaires, ….
….sont autant de régressions inacceptables.
Mêlant dans les obligations de service les horaires d'enseignement des professeurs et les activités découlant de partenariats divers, le projet ministériel permet l'entrée des projets éducatifs territoriaux dans le second degré. Il s'inscrit ainsi dans la même logique que la
réforme des rythmes scolaires dans le premier degré. Celle-ci mêle le périscolaire et le scolaire et territorialise l'école. Plutôt que de se lancer dans une fuite en avant, le ministre serait bien inspiré de suspendre cette réforme qui fait eau de toute part et d'abroger le décret qui l'organise, comme le demandent les personnels en grève le 14 novembre et à nouveau le 5 décembre !
Plombé par la logique de l'austérité, qui prévoit une cinquième année de blocage des salaires, le ministre nous propose de travailler plus pour gagner moins.
Les pondérations horaires en éducation prioritaire, financées par redéploiement, ne bénéficieront en fait qu'à une partie des enseignants qui y exercent, des établissements devant sortir du dispositif. De plus, le ministre tente d'opposer les catégories entre elles alors qu'à l'arrivée il n'y aurait que des perdants.
Alors que les décisions sont annoncées pour la mi-décembre, il est ainsi prouvé que l'ouverture des discussions par les missions débouche sur la remise en cause du statut.
Pour une école qui instruise, pour que les enseignants puissent enseigner, pour assurer l'égalité des droits sur tout le territoire national, il convient de conserver des obligations de service définies en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement disciplinaires,
comme le disposent les décrets du 25 mai 1950.
Le SNFOLC invite les personnels à se réunir et à discuter des conséquences concrètes des projets présentés, à établir leur cahier de revendications, à affirmer haut et fort qu'ils ne veulent pas de remise en cause de leurs garanties statutaires nationales.
Le SNFOLC affirme sa volonté de tout mettre en oeuvre, à tous les niveaux pour permettre l'action commune dans ce but, y compris par la grève.
Pour une école qui instruise, pour que les enseignants puissent enseigner, pour assurer l'égalité des droits sur tout le territoire national, il
convient de conserver des obligations de service définies en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement disciplinaires, comme le
disposent les décrets du 25 mai 1950."
- adrifabNiveau 10
Mais ce n'est pas possible ! ON NE PEUT PAS FOUTRE LA PAIX AUX PROFS UNE BONNE FOIS ???? Pourquoi s'acharner à vouloir changer des statuts qui satisfont tout le monde depuis 63 ans ????
- Presse-puréeGrand sage
Boaf, tant mieux pour toi si tu ne vois pas le rapport.Ingeborg B. a écrit:Aucun texte ne prévoit qu'on fasse 44.5 heures dans l'établissement. Et, en plus, je ne vois pas le rapport avec l'hôpital.... (désolée pour le HS) à l'hôpital, ce sont les 35 heures qui posent problème et le système des récupérations infaisables en raison du manque de personnel....adrifab a écrit:Mais oui, je travaille bien certainement 44,5 heures par semaine et parfois bien plus, mais pas 44,5 heures DANS L'ETABLISSEMENT !! C'est quoi cet acharnement à vouloir absolument qu'on passe notre vie à l'école ???????Gryphe a écrit:C'est le temps de travail dans la fonction publique. Tu travailles combien d'heures par an d'habitude ? Perso j'ai commencé à compter juste pour voir, et je dépasse les 1607h, mais je ne suis pas prof. Les 1607h sont pourtant la référence. Ça n'a rien à voir avec les ORS, c'est encore autre chose. ORS = temps de cours devant élèves. 1607h = temps de travail total dans la fonction publique. Rien de nouveau sous le soleil.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- InvitéA2Niveau 8
J'attends de voir... Mais perso, je veux bien faire mes 35h de présence au lycée si j'ai un bureau avec tout le matos, mes bouquins etc. (donc ce n'est pas demain la veille!) En revanche, une fois rentrée chez moi je ne ferais plus rien...
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Me tooGryphe a écrit:Modulo, dans mes bras, c'est bien ce qu'il me semblait.Modulo a écrit: j'ai eu entre les mains le projet complet du ministère, et soit je ne sais pas lire, soit ça n'y était pas.
- adrifabNiveau 10
Et si vous nous disiez plutôt ce que vous, vous avez compris dans le projet complet du ministère, vu que vous l'avez eu entre les mains ? Ca nous éviterait peut-être une attaque car, pour l'instant, nous n'avons que la version de FO...Ingeborg B. a écrit:Me tooGryphe a écrit:Modulo, dans mes bras, c'est bien ce qu'il me semblait.Modulo a écrit: j'ai eu entre les mains le projet complet du ministère, et soit je ne sais pas lire, soit ça n'y était pas.
- trompettemarineMonarque
A mon avis, c'est pour les agrégés : on va nous demander de faire plus d'heures (ça permettra se supprimer encore des postes dans les lycées) : mais sera-ton plus payés ?adrifab a écrit:Je sais encore lire !Gryphe a écrit:Pourquoi travaillerais-tu subitement 44,5h dans l'établissement ?adrifab a écrit:Mais oui, je travaille bien certainement 44,5 heures par semaine et parfois bien plus, mais pas 44,5 heures DANS L'ETABLISSEMENT !!
"cadre d'un volume annuel de 1607 heures forfaitaires, permettant un allongement
du temps de présence obligatoire dans les établissements"
- Roumégueur IerÉrudit
Quelques précisions sur les discussions qui débuteront dès demain, où tout devrait s'éclaircir enfin, d'un côté (ministère) comme de l'autre (syndicats), wait and see :
"Dans le second degré, suite à l’audience avec le ministre le 18 novembre (note d’inFOrmations n°132) puis avec le conseiller social le 19 novembre, la CEN estime qu’il nous faut construire le rapport de forces pour la défense du statut. Elle indique aux instances que les premiers groupes de travail se tiennent dès le 22 novembre sur les « enseignants du second degré ».
Le ministre voudrait imposer un décret-missions commun à tous les corps enseignants qui remplacerait les décrets du 25 mai 1950.
Les enseignants du second degré auraient des missions communes (enseignement, missions liées à l’activité d’enseignement, missions complémentaires) dans un cadre horaire annualisé de 1607 heures (décret n°2000-815 du 25 août 2000). Nos obligations réglementaires de service hebdomadaires propres à chaque statut particulier disparaitraient. Elles seraient réduites à un simple horaire de référence.
La CEN avertit que le cadre annuel de 1607 heures deviendrait le cadre opposable à l’ensemble des droits et acquis des personnels du second degré, que la multiplication des tâches aujourd’hui facultatives et non réglementaires, s’imposerait demain à tous avec un pouvoir local accru (les missions et indemnités seraient subordonnées aux conseil d’administration, projet d’établissement, PEdT, contrat tripartite d’objectifs) remettant en cause l’enseignement disciplinaire, la liberté pédagogique individuelle et les statuts de chaque corps.
On est à la fois dans la logique du corps unique et dans la baisse du coût du travail. La transmission des savoirs disciplinaires, cœur de l’enseignement, deviendrait accessoire.
La CEN constate qu’à travers ces propositions les professeurs de classes prépa notamment verraient leurs obligations de service augmentées d’une ou 2 heures, ce que la CEN condamne.
La CEN affirme sa volonté de défendre toutes les garanties statutaires nationales des personnels.
La CEN affirme son opposition à l'éclatement des obligations de service selon le type d'établissement, à leur définition locale ou territoriale (lettre de mission ou autre), aux services croisés école-collège, à toute annualisation ou polyvalence, à tout alourdissement du temps de présence dans les établissements.
Les services doivent rester définis nationalement en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement disciplinaire : c'est le sens de notre défense des décrets du 25 mai 1950.
La liberté pédagogique individuelle doit être respectée dans le cadre des horaires et programmes nationaux.
Les contre-réformes (lycée, STI2D, ECA au bac en LV, LPC et socle) doivent être abrogées, les expérimentations doivent être abandonnées (classes sans notes, dernier mot aux parents sur l'orientation...), ce n'est pas le statut qui doit être cassé.
Le statut national doit être préservé et respecté : aucune régression !
C’est ce que Force Ouvrière dira lors des différents groupes de travail convoqués à partir du 22 novembre."
"Dans le second degré, suite à l’audience avec le ministre le 18 novembre (note d’inFOrmations n°132) puis avec le conseiller social le 19 novembre, la CEN estime qu’il nous faut construire le rapport de forces pour la défense du statut. Elle indique aux instances que les premiers groupes de travail se tiennent dès le 22 novembre sur les « enseignants du second degré ».
Le ministre voudrait imposer un décret-missions commun à tous les corps enseignants qui remplacerait les décrets du 25 mai 1950.
Les enseignants du second degré auraient des missions communes (enseignement, missions liées à l’activité d’enseignement, missions complémentaires) dans un cadre horaire annualisé de 1607 heures (décret n°2000-815 du 25 août 2000). Nos obligations réglementaires de service hebdomadaires propres à chaque statut particulier disparaitraient. Elles seraient réduites à un simple horaire de référence.
La CEN avertit que le cadre annuel de 1607 heures deviendrait le cadre opposable à l’ensemble des droits et acquis des personnels du second degré, que la multiplication des tâches aujourd’hui facultatives et non réglementaires, s’imposerait demain à tous avec un pouvoir local accru (les missions et indemnités seraient subordonnées aux conseil d’administration, projet d’établissement, PEdT, contrat tripartite d’objectifs) remettant en cause l’enseignement disciplinaire, la liberté pédagogique individuelle et les statuts de chaque corps.
On est à la fois dans la logique du corps unique et dans la baisse du coût du travail. La transmission des savoirs disciplinaires, cœur de l’enseignement, deviendrait accessoire.
La CEN constate qu’à travers ces propositions les professeurs de classes prépa notamment verraient leurs obligations de service augmentées d’une ou 2 heures, ce que la CEN condamne.
La CEN affirme sa volonté de défendre toutes les garanties statutaires nationales des personnels.
La CEN affirme son opposition à l'éclatement des obligations de service selon le type d'établissement, à leur définition locale ou territoriale (lettre de mission ou autre), aux services croisés école-collège, à toute annualisation ou polyvalence, à tout alourdissement du temps de présence dans les établissements.
Les services doivent rester définis nationalement en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement disciplinaire : c'est le sens de notre défense des décrets du 25 mai 1950.
La liberté pédagogique individuelle doit être respectée dans le cadre des horaires et programmes nationaux.
Les contre-réformes (lycée, STI2D, ECA au bac en LV, LPC et socle) doivent être abrogées, les expérimentations doivent être abandonnées (classes sans notes, dernier mot aux parents sur l'orientation...), ce n'est pas le statut qui doit être cassé.
Le statut national doit être préservé et respecté : aucune régression !
C’est ce que Force Ouvrière dira lors des différents groupes de travail convoqués à partir du 22 novembre."
- SchéhérazadeNiveau 10
Ils seraient totalement inutiles dans un bureau (pf, quel gaspillage d'argent public!), mais très utiles à surveiller la perm, la cour, la cantine, à gérer les absences et les retards, à recevoir les parents à des horaires où ils seraient déclarés d'office disponibles. Et ils aideraient les CPE. Avant qu'on ne cesse d'embaucher des CPE, puisque les profs peuvent faire le boulot. Hop, des économies! Et s'ils pouvaient aussi passer un coup de balais le soir, repeindre de temps en temps les salles, changer les ampoules, voire retaper un peu les lieux pendant les petites et les grandes vacances, ça serait parfait danlintérêtdezenfants qui trouveraient des locaux tout beaux! On n'en est pas encore là, mais il est évident que le ministère n'augmente pas le temps de "présence" pour qu'on fasse mal au collège ce qu'on faisait dans de meilleures conditions chez nous.Isis39 a écrit:Mais on va les mettre où les profs ? On n'a même pas assez de chaises en salle des profs !Presse-purée a écrit:Sur ce point précis, ce n'est pas parce c'est mtériellement infaisable que ce ne sera pas fait. Il y a dix ans, ils disaient cela dans la FPH. On voit où ils en sont aujourd'hui...Gryphe a écrit:Dans quelles salles ? Dans quels bureaux ? C'est de toute manière infaisable.
- GrypheMédiateur
Perso, je trouve que cette pondération en éducation prioritaire est une excellente idée. Après, c’est sûr qu'il faut voir comment cela peut se mettre en place, mais permettre aux personnes enseignant dans les établissements les plus difficiles, qui ont souvent en prime le moins d'ancienneté, d'avoir une toute petite décharge de service, je trouve que ça va vraiment dans le bon sens. C'est une mesure de justice et d'équité envers les collègues concernés comme envers les élèves de ces zones difficiles.Les pondérations horaires en éducation prioritaire, financées par redéploiement, ne bénéficieront en fait qu'à une partie des enseignants qui y exercent, des établissements devant sortir du dispositif.
Il n'est pas question de toucher aux maxima des ORS. (Ou alors on n'a pas entendu les mêmes infos.)Pour une école qui instruise, pour que les enseignants puissent enseigner, pour assurer l'égalité des droits sur tout le territoire national, il convient de conserver des obligations de service définies en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement disciplinaires,
comme le disposent les décrets du 25 mai 1950.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Alors adrifab ? Heureux ?adrifab a écrit:1607 heures annuelles ??? Ca veut dire, sur 36 semaines, un temps de présence obligatoire de 44,5 heures par semaine dans l'établissement ??
Les horaires d'enseignement hebdomadaires réduits à une simple « référence » ????
Si tout cela est vrai, ce type est cinglé, il est plus que temps de réagir !!
- CeladonDemi-dieu
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/09/11/01016-20110911ARTFIG00221-comment-economiser-plus-de-44000-postes-d-enseignants.php
ifrap septembre 2011
ifrap septembre 2011
- adrifabNiveau 10
Mais, ça revient exactement à ce que dit FO !!! Je ne comprends plus rien du tout...Roumégueur Ier a écrit:Quelques précisions sur les discussions qui débuteront dès demain, où tout devrait s'éclaircir enfin, d'un côté (ministère) comme de l'autre (syndicats), wait and see :
Le ministre voudrait imposer un décret-missions commun à tous les corps enseignants qui remplacerait les décrets du 25 mai 1950.
Les enseignants du second degré auraient des missions communes (enseignement, missions liées à l’activité d’enseignement, missions complémentaires) dans un cadre horaire annualisé de 1607 heures (décret n°2000-815 du 25 août 2000). Nos obligations réglementaires de service hebdomadaires propres à chaque statut particulier disparaitraient. Elles seraient réduites à un simple horaire de référence.
- GrypheMédiateur
(Vous allez y aller ?) (sans politique de la chaise vide ou de l'abstention de vote dès que ça cause pédagogie et instruction ?)C’est ce que Force Ouvrière dira lors des différents groupes de travail convoqués à partir du 22 novembre
- CeladonDemi-dieu
Ce n'est peut-être pas par 36 qu'il faudra diviser 1607...
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Dans ce texte, aucune référence à une annualisation du temps de travail
http://www.snes.edu/IMG/pdf/fiche_metier_second_degre.pdf
Il n'y a rien qui indique la remise en cause de nos ORS qui sont même rappelées. Les points qui peuvent poser problème concernent par exemple la pondération qui remplacerait l'heure de première chaire et l'extension des compétences du conseil d'administration en matière pédagogique (lettre de mission pour les coordonnateurs de discipline)
http://www.snes.edu/IMG/pdf/fiche_metier_second_degre.pdf
Il n'y a rien qui indique la remise en cause de nos ORS qui sont même rappelées. Les points qui peuvent poser problème concernent par exemple la pondération qui remplacerait l'heure de première chaire et l'extension des compétences du conseil d'administration en matière pédagogique (lettre de mission pour les coordonnateurs de discipline)
- CeladonDemi-dieu
Alors vous allez cocher des petites cases de présence comme on l'a fait pour nos 108 heures ? Bon courage !
- EdgarNeoprof expérimenté
A voir en effet. A condition que ces heures soient payées. La plupart de ce qui deviendra une obligation de service pour tous est déjà ce que font nombre de professeurs de facto dans leur établissement par défaut, en sa sacrifiant un peu pour les autres faute de trouver des collègues désireux de le faire, alors est-ce tellement un mal ?Gryphe a écrit:Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire... Je crois que tous les syndicats n'ont pas entendu le même discours, ce n'est pas possible autrement. Je suis désolée, mais tout ce que je lis/entends depuis un mois sur le sujet ne va pas dans ce sens.Lefteris a écrit:Je viens de recevoir un mail, suite à la réunion d'urgence de la Commission Executive FO
le Ministre vient d’informer les syndicats qu’il prévoit d’abroger les décret 50 et que les nouvelles obligations des enseignants seraient cadrées par un volume annuel de 1607 heures forfaitaires. Sa décision sera prise le 15 décembre.
Les 1607h de travail sont déjà une réalité. Il serait bien temps que l'opinion publique se rende compte que non, les profs ne travaillent pas juste 15 ou 18h à raison de 30 semaines par an.
Ce que j'ai compris, c'est qu'il est question d'indemniser des fonctions qui sont pour l'instant remplies de manière bénévole. Ça peut donc être pour du positif.
Ce que j'ai compris c'est qu'il n'était pas question d'abroger le décret de 50 mais simplement de le relire et peut-être de faire bouger deux-trois points dedans, en gardant comme référence les ORS.
En attente des confirmations des spécialistes... Là où tu as raison Lefteris, c’est qu'on n'est jamais trop vigilant, mais en tout cas le mail que tu présentes me paraît assez éloigné, et c'est un euphémisme, des informations qui ont pour l'instant filtré des groupes de travail.
Pour les profs de BTS, c'est moins rose, il vont perdre peut-être l'un des seuls avantages qu'il y avait à enseigner sur ce niveau (stages des élèves, liberté etc...)
Ce qui est dur dans notre époque, c'est finalement l'idée que tout ira plus mal qu'avant, sans la moindre contrepartie : toute réforme de notre métier ou toutes les décisions qui ont été prises récemment ne font que nous compliquer le travail ou nous punir. Je n'ai pas la moindre idée de quoi que ce soit qui nous fasse dire : " ouf". Et c'est totalement démobilisant et déprimant.
C'est comme pour le disque de stationnement européen : notre bon vieux disque français autorisait 1h30 de stationnement, nous passons au disque européen, et évidemment, celui-ci ne fait plus qu'une seule heure.
Franchement, ce n'est pas tant une vue de l'esprit ou une tirade de vieux ringard que de dire que c'était quand même mieux avant d'être prof, et même mieux avant dans d'autres domaines.
- adrifabNiveau 10
C'est tout ce que ça t'inspire ? Une basse petite vengeance parce que j'avais osé soutenir ce gouvernement à un moment X ? Ma liberté de penser est intacte et je ne suis inféodé à aucun parti, en effet.Instructeurpublic a écrit:Alors adrifab ? Heureux ?adrifab a écrit:1607 heures annuelles ??? Ca veut dire, sur 36 semaines, un temps de présence obligatoire de 44,5 heures par semaine dans l'établissement ??
Les horaires d'enseignement hebdomadaires réduits à une simple « référence » ????
Si tout cela est vrai, ce type est cinglé, il est plus que temps de réagir !!
- pastequeNiveau 10
ça sent la grève avant noël ... Faut le prendre en compte avant l'achat des cadeaux!
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