- User17706Bon génie
Si les profs de CPGE plient d'avance, ils montrent juste la facilité de les foutre dedans par le degré zéro du dilemme du prisonnier. Les élèves ne seront pas plus pénalisés que ça si la grève est suffisamment suivie. Alors évidemment, si chacun s'attend à ce que la majorité de ses collègues ne suive pas le mot d'ordre... zut, quoi, à un moment il faut agir collectivement.
Les grandes grèves de 1995 ont quasi paralysé une partie des grandes prépas parisiennes, cours au ralenti, démarrage en retard, ... qui est mort? personne.
Il serait complètement nul de ne pas lancer ce mouvement. Et c'est à ce moment-là que je me demanderai sérieusement si, personnellement, je me fatiguerai à ne serait-ce que remuer les lèvres pour des gens qui, comme dirait Lefteris, non seulement ne se fatiguent pas avant l'abattoir, mais en plus s'efforcent de tendre le cou et de dégager la nuque.
Les grandes grèves de 1995 ont quasi paralysé une partie des grandes prépas parisiennes, cours au ralenti, démarrage en retard, ... qui est mort? personne.
Il serait complètement nul de ne pas lancer ce mouvement. Et c'est à ce moment-là que je me demanderai sérieusement si, personnellement, je me fatiguerai à ne serait-ce que remuer les lèvres pour des gens qui, comme dirait Lefteris, non seulement ne se fatiguent pas avant l'abattoir, mais en plus s'efforcent de tendre le cou et de dégager la nuque.
- User17706Bon génie
Évidemment. Le ministère pliera en trois jours.Lefteris a écrit:Il faut faire grève, et massivement.
On arrive à faire croire aux gens qu'ils n'ont aucun pouvoir... :shock: :shock: :shock:
- VoltigeurHabitué du forum
Ah non tout de même, pas d'exagération ! Avant Peillon, il y a tout de même eu Pierre Laval (mais c'était pour tout le monde, pas seulement pour les multi-milliardaires de l'EN)Zappons a écrit:Depuis quand protester contre une baisse inouïe de son salaire, jamais vue me semble-t-il chez les fonctionnaires dans de telles proportions depuis les débuts de la République
_________________
«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- InvitéZNiveau 4
Me concernant, je ne suis pas dans une grosse prépa parisienne : je suis dans une prépa qu'on appelle "prépa de proximité". Mes élèves ne sont pas des "très bons élèves" à l'image de ceux qu'on imagine habituellement en Prépa, ils sont fragiles et ont besoin de nous, de nos cours, de notre accompagnement, pour réussir. Le rôle d'ascenseur social est considérable dans ma Prépa. Plus d'1/3 ont des parents ouvriers (je suis dans une région particulière). Donc si je fais grève, ça va les pénaliser affreusement, c'est certain.Lefteris a écrit:Il faut faire grève, et massivement : les très bons élèves de prépa ne seront pas lésés, à moins que ça ne dure évidemment.
Mais pourtant je suis bien d'accord avec vous, hors de question de se laisser faire… Je ne sais pas quoi faire.
- WonderWomanBon génie
J'ai pas de manuel. Chuis pas dans la mouise, tiens.Lefteris a écrit:Non, bien entendu , mais on peut fortement réduire son travail : suivre le manuel au lieu de préparer sa progression , ne plus préparer de documents soigneusement adaptés, moins donner de devoirs, corriger plus vite sans trop d'appréciations, refuser toute tâche extra-pro, jamais de "projets" ... C'st déjà ce que nous faisons instinctivement dans les périodes de bourre (conseils, réunions ..) , ne jamais renouveler quoi que ce soit dans les textes et oeuvres.... Là, ça deviendrait un mode de focntionnement quasi -obligatoireCath a écrit:Evidemment que le coup des "35h sur place et rien à la maison", ce n'est pas tenable... Parce que si on n'a pas fini, on fait quoi ? On arrive devant les élèves les mains dans les poches en sifflotant : "Oh, moi, j'ai fait mes 35 heures et la préparation de votre cours entrainait au-delà, donc je n'ai rien à vous dire aujourd'hui ?"
_________________
Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- plotchHabitué du forum
D'autant que la décharge supplémentaire accordée aux professeurs enseignant en ZEP va entraîner la suppression de la prime ZEP, qui pour un certifié rapporte l'équivalent d'une HSA. Donc au final la décharge ne serait pas de 1.8 heure mais de seulement 0.8H ... Autrement dit on prend mille euros par mois aux profs de CPGE pour donner moins de 100 euros aux professeurs de ZEP ..
- Roumégueur IerÉrudit
Il écrivait quoi déjà le docteur Ralph? Ah oui, Candide, ou L'optimisme...Gryphe a écrit:Lefteris, ton optimisme fait plaisir à voir.Lefteris a écrit:on se dit que quand on ira à l'abattoir, on ira au moins sans s'être épuisé à lutter avant ...
(Ceci dit, vu ce que tu as dit de ton ancienne vie, je comprends.)
Cette réponse de V. Peillon à la contestation de la réforme des rythmes scolaires est à mon sens assez éclairante : fermez-la, on vous a balancé 400 euros bruts bande d'ingrats. Cela en dit long. Et cela ne me pousse pas à un optimisme forcené, même si, comme tout le monde j'attends d'en savoir plus sur beaucoup de points très flous des documents de travail proposés par le ministère.
Si nous ratons ce tournant décisif qui va porter une modification d'un de nos textes fondateurs, nous enterrons la profession pour des décennies. Vigilance, sans parano.
"Face à une réforme des rythmes « mal pensée et contestée », « la nécessaire transformation de l’école reste à quai », déplore le SNUipp-FSU qui réclame un « budget ambitieux » et « une amélioration des conditions de travail ». Vincent Peillon a réagi en rappelant que les professeurs des écoles avaient obtenu « une indemnité qu’ils réclamaient depuis quinze ans », en parlant des créations de postes et en glissant que « le SNUipp était pour » la réforme des rythmes."
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203140585695-rythmes-scolaires-peillon-decharge-du-personnel-pour-accompagner-les-maires-631351.php?xtor=RSS-2010
- Roumégueur IerÉrudit
Et je rajoute la fin de l'article que je cite précédemment : Peillon va jouer sur les résultats de cette escroquerie qu'est Pisa (alors que je suis sûr qu'au début il critiquait à juste titre PIsa) pour justifier ses choix politiques et faire passer les PE pour des billes qu'il faut 'rééduquer'.
"Mais le message du principal syndicat du primaire pourrait bien être brouillé par la prochaine étude PISA de l’OCDE sur l’évaluation des systèmes éducatifs dans le monde qui paraît le 3 décembre. Et dont le ministre, qui prédit des résultats catastrophiques , entend bien se servir pour défendre sa politique."
"Mais le message du principal syndicat du primaire pourrait bien être brouillé par la prochaine étude PISA de l’OCDE sur l’évaluation des systèmes éducatifs dans le monde qui paraît le 3 décembre. Et dont le ministre, qui prédit des résultats catastrophiques , entend bien se servir pour défendre sa politique."
- JEMSGrand Maître
Tout va bien madame la marquise, tout va bien...
Voir des avancées positives dans ce texte c'est vraiment gonflé.
Voir des avancées positives dans ce texte c'est vraiment gonflé.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Nous avons deux forces : le travail et le nombre. Pour l'exercer, il suffit d'arrêter le travail en nombre.PauvreYorick a écrit:Évidemment. Le ministère pliera en trois jours.Lefteris a écrit:Il faut faire grève, et massivement.
On arrive à faire croire aux gens qu'ils n'ont aucun pouvoir... :shock: :shock: :shock:
- retraitéeDoyen
J'ai déjà posté sur un autre fil, je récidive ici. Ce serait sympa de faire circuler ce texte
Compte rendu de l’AG des profs de prépa (lettres et sciences),
qui s’est tenue au lycée Condorcet, le jeudi 21 novembre 2013.
L’unanimité se fait sur le caractère absolument injuste et insultant de la mesure proposée par Vincent Peillon (les heures sup des profs de prépa pour améliorer la rémunération des profs de ZEP).
Discussion.
Il est rappelé que :
les 5000€ qu’on projette d’enlever (en moyenne) à chaque prof de prépa multipliés par le nombre de profs de prépa (évalué approximativement à 6000) constituent une cagnotte de 30 M€, à mettre en regard
du budget de l’Education nationale : 137 milliards d’€, soit 4500 fois plus
de l’ensemble des primes du Ministère des Finances : 200 M€
du budget de la Cour des Comptes : 218 M€
de la Direction générale de la fonction publique : 13 M€ pour 154 fonctionnaires (soit des revenus moyens annuels de 80.000 euros)
du revenu annuel moyen d’un Inspecteur des finances (140.000 euros)
Il est également rappelé que le revenu mensuel brut d’un professeur de chaire supérieure au dernier échelon est de 4400 €, alors qu’il est
de 6111€ pour un Ingénieur des mines
de 5900€ pour un Inspecteur général ou un général de division (ce dernier conservant l’intégralité de sa solde à la retraite)
de 5162€ pour un administrateur civil
de 4900€ pour un colonel.
Il est également rappelé que beaucoup de nos heures de colles profitent à de jeunes collègues (dont certains enseignent en ZEP) et que beaucoup de professeurs de khâgne n’ont aucune heure sup et se retrouveraient en sous-service si la réforme passait.
Il est également rappelé que des chiffres absolument fantaisistes (100.000€ de revenu annuel) circulent complaisamment dans les media, parfois avec la caution de la Cour des Comptes (qui semble avoir commis une erreur grotesque, en confondant les heures sup d’un mois et de deux mois). Le professeur de prépa le mieux rémunéré de Condorcet déclare aux impôts 75.000€.
Plusieurs collègues souhaitent associer les collègues du secondaire à notre mouvement, la disparition de l’heure dite de première chaire concernant beaucoup d’entre eux.
Propositions.
Il est envisagé d’annuler le concours blanc de Noël, mesure qui sensibiliserait les familles mais ne concernerait que les classes littéraires.
Il est envisagé une grève des jurys de concours de fin d’année, l’annonce pouvant en être faite dès ces jours-ci.
Il est décidé d’adresser une lettre collective au ministre de l’Education nationale et des lettres personnalisées au président de la République et aux parlementaires. On rappelle que le président de la République a affirmé, dans sa campagne de 2012, le rôle éminent des prépas dans le processus de démocratisation (promesse de permettre aux 5% les meilleurs des élèves de terminale de chaque établissement d’entrer en prépa, quelle que soit la réputation de l’établissement).
Il est envisagé de s’adresser aux media (Benoît Pellistrandi annonce qu’il publie une tribune dans Le Figaro, samedi 23 novembre).
Il est décidé de renforcer les contacts avec les autres établissements à CPGE. A cette fin, il est souhaitable que ce compte-rendu circule le plus largement possible.
Il est décidé de bloquer les deux accès au lycée Condorcet, le mardi 26 novembre, à 7h30, et d’appeler les collègues des autres lycées à faire de même, le même jour.
Il est décidé d’appeler à la grève l’ensemble des professeurs de prépa et de BTS, dans toute la France, le mercredi 27 novembre, avec manifestation de rue entre le bd Saint-Michel et le ministère dans la matinée et demande d’une entrevue au ministre.
Un seul mot d’ordre : retrait du plan Peillon !
Compte rendu de l’AG des profs de prépa (lettres et sciences),
qui s’est tenue au lycée Condorcet, le jeudi 21 novembre 2013.
L’unanimité se fait sur le caractère absolument injuste et insultant de la mesure proposée par Vincent Peillon (les heures sup des profs de prépa pour améliorer la rémunération des profs de ZEP).
Discussion.
Il est rappelé que :
les 5000€ qu’on projette d’enlever (en moyenne) à chaque prof de prépa multipliés par le nombre de profs de prépa (évalué approximativement à 6000) constituent une cagnotte de 30 M€, à mettre en regard
du budget de l’Education nationale : 137 milliards d’€, soit 4500 fois plus
de l’ensemble des primes du Ministère des Finances : 200 M€
du budget de la Cour des Comptes : 218 M€
de la Direction générale de la fonction publique : 13 M€ pour 154 fonctionnaires (soit des revenus moyens annuels de 80.000 euros)
du revenu annuel moyen d’un Inspecteur des finances (140.000 euros)
Il est également rappelé que le revenu mensuel brut d’un professeur de chaire supérieure au dernier échelon est de 4400 €, alors qu’il est
de 6111€ pour un Ingénieur des mines
de 5900€ pour un Inspecteur général ou un général de division (ce dernier conservant l’intégralité de sa solde à la retraite)
de 5162€ pour un administrateur civil
de 4900€ pour un colonel.
Il est également rappelé que beaucoup de nos heures de colles profitent à de jeunes collègues (dont certains enseignent en ZEP) et que beaucoup de professeurs de khâgne n’ont aucune heure sup et se retrouveraient en sous-service si la réforme passait.
Il est également rappelé que des chiffres absolument fantaisistes (100.000€ de revenu annuel) circulent complaisamment dans les media, parfois avec la caution de la Cour des Comptes (qui semble avoir commis une erreur grotesque, en confondant les heures sup d’un mois et de deux mois). Le professeur de prépa le mieux rémunéré de Condorcet déclare aux impôts 75.000€.
Plusieurs collègues souhaitent associer les collègues du secondaire à notre mouvement, la disparition de l’heure dite de première chaire concernant beaucoup d’entre eux.
Propositions.
Il est envisagé d’annuler le concours blanc de Noël, mesure qui sensibiliserait les familles mais ne concernerait que les classes littéraires.
Il est envisagé une grève des jurys de concours de fin d’année, l’annonce pouvant en être faite dès ces jours-ci.
Il est décidé d’adresser une lettre collective au ministre de l’Education nationale et des lettres personnalisées au président de la République et aux parlementaires. On rappelle que le président de la République a affirmé, dans sa campagne de 2012, le rôle éminent des prépas dans le processus de démocratisation (promesse de permettre aux 5% les meilleurs des élèves de terminale de chaque établissement d’entrer en prépa, quelle que soit la réputation de l’établissement).
Il est envisagé de s’adresser aux media (Benoît Pellistrandi annonce qu’il publie une tribune dans Le Figaro, samedi 23 novembre).
Il est décidé de renforcer les contacts avec les autres établissements à CPGE. A cette fin, il est souhaitable que ce compte-rendu circule le plus largement possible.
Il est décidé de bloquer les deux accès au lycée Condorcet, le mardi 26 novembre, à 7h30, et d’appeler les collègues des autres lycées à faire de même, le même jour.
Il est décidé d’appeler à la grève l’ensemble des professeurs de prépa et de BTS, dans toute la France, le mercredi 27 novembre, avec manifestation de rue entre le bd Saint-Michel et le ministère dans la matinée et demande d’une entrevue au ministre.
Un seul mot d’ordre : retrait du plan Peillon !
- JEMSGrand Maître
Merci. Quand je lis que des propositions concrètes vont être proposées sur ce plan, pour moi c'est cautionner ce plan... retrait pur et simple de l'ensemble du texte.
- trompettemarineMonarque
Je reviens à un sujet déjà évoqué plus haut dans le fil mais cela m'écoeure trop : c'est la différence de traitement avec ce système de pondération entre les professeurs de français et les autres matières. C'est dég****
Aux futurs profs, ne choisissez pas les lettres : c'est la double peine : écrits et oraux au bac, programmes qui changent tous les deux ans, cours à repréparer systématiquement, beaucoup de copies longues à corriger (je suis désolée : je compare avec mon conjoint prof de maths : y a pas photo) et au bout une rémunération moindre que les autres collègues (sans jeter la pierre aux collègues mais au ministre) !
Aux futurs profs, ne choisissez pas les lettres : c'est la double peine : écrits et oraux au bac, programmes qui changent tous les deux ans, cours à repréparer systématiquement, beaucoup de copies longues à corriger (je suis désolée : je compare avec mon conjoint prof de maths : y a pas photo) et au bout une rémunération moindre que les autres collègues (sans jeter la pierre aux collègues mais au ministre) !
- mathmaxExpert spécialisé
La question est : pourquoi le ministère a-t-il jugé bon de commencer son texte par cette référence aux 1607h ? Elle n'apparaissait pas, que je sache, dans les décrets de 50 (d'ailleurs à l'époque ç'aurait été plutôt de l'ordre de 2000 ou 2200 h). Je ne pense pas que le rappel de cette durée annuelle de travail, dès l' introduction du document, soit l'effet du hasard. Il est normal de s'interroger sur ce que cela peut impliquer.Cripure a écrit:Oh mon dieu !
1607h ?
Mais avec nos 5 semaines de congés payés par an, soit 47 semaines de travail légales, ça fait un compte d'un peu moins de 35h par semaine ?
Ah ben non, alors, c'est l'horaire légal de travail.
Bon, entendons-nous bien : je ne lis pas tout ce fil ce soir, je n'ai pas envie de me détourner trop longtemps de ma relecture de La Chute. Mais cette annonce de 1607h, de mon point de vue, et même s'il peut y avoir (et s'il y aura sans doute) des entourloupes, ça n'est jamais que la description du temps de travail légal. Un peu comme la mention "+ de 120h" qui figure sur le bulletin de salaire, en haut, à droite.
Donc du calme ! L'apocalypse n'est pas forcément pour le 15/12.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Invité-BHabitué du forum
Nous considérer à 1607h va surtout permettre de faire comme si on était passé aux 35h alors que notre temps de service n'a pas changé d'un iota.
- PabloPEExpert
Pour l'instant :lol:Bel-Ami a écrit:Nous considérer à 1607h va surtout permettre de faire comme si on était passé aux 35h alors que notre temps de service n'a pas changé d'un iota.
Le nôtre va certainement passer de 24 h devant les élèves à 25h30 et des brouettes car ils ont réalisé que tous les enseignants du primaire n'avaient pas une seule classe et donc un seul rythme et que du coup les TRS, ZIL et BD faisaient déjà parfois des extras pour cause de réforme... d'ici à ce qu'ils réalisent que les profs du secondaire dépassent aussi leur horaire maximal
- JEMSGrand Maître
Surtout qu'on évoque aussi dans ce document la formation continue... je dis ça je dis rien hein...mathmax a écrit:La question est : pourquoi le ministère a-t-il jugé bon de commencer son texte par cette référence aux 1607h ? Elle n'apparaissait pas, que je sache, dans les décrets de 50 (d'ailleurs à l'époque ç'aurait été plutôt de l'ordre de 2000 ou 2200 h). Je ne pense pas que le rappel de cette durée annuelle de travail, dès l' introduction du document, soit l'effet du hasard. Il est normal de s'interroger sur ce que cela peut impliquer.Cripure a écrit:Oh mon dieu !
1607h ?
Mais avec nos 5 semaines de congés payés par an, soit 47 semaines de travail légales, ça fait un compte d'un peu moins de 35h par semaine ?
Ah ben non, alors, c'est l'horaire légal de travail.
Bon, entendons-nous bien : je ne lis pas tout ce fil ce soir, je n'ai pas envie de me détourner trop longtemps de ma relecture de La Chute. Mais cette annonce de 1607h, de mon point de vue, et même s'il peut y avoir (et s'il y aura sans doute) des entourloupes, ça n'est jamais que la description du temps de travail légal. Un peu comme la mention "+ de 120h" qui figure sur le bulletin de salaire, en haut, à droite.
Donc du calme ! L'apocalypse n'est pas forcément pour le 15/12.
- gymHabitué du forum
Il ne faut pas rever le seul objectif est de couter moins cher... aucune visée pédagogique, aucun intérêt relatif au métier d'enseignant, non juste le besoin de coller à un tableau de bord de réduction des coûts et de la gestion comptable de l'avenir de notre pays quitte à y laisser son ame et ses luttes passées.
Et puis tant qu'à faire pourquoi ne pas revenir sur tout ce qui gêne un peu les financiers, les grands patrons et leurs vassaux nos politiques...
Et puis tant qu'à faire pourquoi ne pas revenir sur tout ce qui gêne un peu les financiers, les grands patrons et leurs vassaux nos politiques...
- InstructeurpublicFidèle du forum
Tu évoques là le fond du problème... On oublie trop souvent que le premier poste de dépense de l'Etat n'est pas l'éducation nationale mais la charge d'une dette illégitime. Mais bon, je ne voudrais pas brûler les étapes. Le fait que de plus en plus de collègues prennent conscience des attaques dont nous sommes l'objet est déjà un bon début.gym a écrit:Il ne faut pas rever le seul objectif est de couter moins cher... aucune visée pédagogique, aucun intérêt relatif au métier d'enseignant, non juste le besoin de coller à un tableau de bord de réduction des coûts et de la gestion comptable de l'avenir de notre pays quitte à y laisser son ame et ses luttes passées.
Et puis tant qu'à faire pourquoi ne pas revenir sur tout ce qui gêne un peu les financiers, les grands patrons et leurs vassaux nos politiques...
- User5899Demi-dieu
J'aurais aimé simplement qu'une personne connaissant un peu les lois et les règlements me dise ce qu'elle pense d'une décision destinée avant tout, selon moi, à mettre les textes en conformité avec la loi sur les 35h.Lefteris a écrit:Peut-être pas du tout au tout, mais enfin il faut bien se rendre compte que si l'on "réforme", c'est bien pour casser quelque chose. Sûrement pas parce que du jour au lendemain on se met à respecter les enseignants.Cripure a écrit:Personne n'a repris mon post, j'imagine donc que j'ai dû me tromper du tout au tout.
Ou que se faire peur donne du peps
Et même si le pire ne se produit pas tout de suite, il se prépare peu à peu , comme le montrent diverses pistes, qui préparent le terrain ( localisme, mise en exergue des missions autres qu'enseigner...) . Toujours l'histoire de la grenouille dans sa casserole, que l'on fait chauffer ...
Y a-t-il eu ces derniers temps une réforme positive (à par les rythmes scolaires ) ?
- Luigi_BGrand Maître
Mais les 35h ne concernent pas les cadres, Cripure. :|
Or le métier d'enseignant - quoi qu'on en pense - est bien celui d'un cadre avec une mission à accomplir, ses heures de cours, et la liberté du reste de son temps pour toutes les tâches en amont ou en aval de cette mission.
Accepter de penser notre travail en terme de 35h, c'est faire de nous de simples exécutants susceptibles de rendre des comptes sur ce temps de travail, et non plus des cadres. En même temps ce serait une mise en conformité avec nos salaires et la caporalisation progressive du métier.
Par ailleurs, même en admettant qu'il s'agisse d'une mise en conformité avec la loi sur les 35h, comment se concrétiserait-elle puisqu'en moyenne les professeurs travaillent plus de 40h (source MEN) ? Dois-je m'arrêter à ma 35ème copie sur 40 ?
Or le métier d'enseignant - quoi qu'on en pense - est bien celui d'un cadre avec une mission à accomplir, ses heures de cours, et la liberté du reste de son temps pour toutes les tâches en amont ou en aval de cette mission.
Accepter de penser notre travail en terme de 35h, c'est faire de nous de simples exécutants susceptibles de rendre des comptes sur ce temps de travail, et non plus des cadres. En même temps ce serait une mise en conformité avec nos salaires et la caporalisation progressive du métier.
Par ailleurs, même en admettant qu'il s'agisse d'une mise en conformité avec la loi sur les 35h, comment se concrétiserait-elle puisqu'en moyenne les professeurs travaillent plus de 40h (source MEN) ? Dois-je m'arrêter à ma 35ème copie sur 40 ?
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CeladonDemi-dieu
Oui. Je dis oui car je sais comment les PE se sont fait avoir avec les 108 heures dûment répertoriées sur le document ad hoc. Et une fois les 108 h dépassées, eh bien quoi ? 109, 110 etc. et quoi ? RIEN. Alors réagissez et vite.
- oxaNiveau 9
Je transmets pour infos à tous les collègues ce mail de snFOlc (Rhone) (ainsi qu'en pièce jointe, que le communiqué de la CEN snFOlc))... l'annualisation est clairement annoncée: 1607h par an (Je vous laisse faire le calcul par semaine :
Chers camarades,
la lecture de ce message et de ses pièces jointes est de la plus haute importance.
Nous n'avons pas l'habitude d'être alarmistes. Vous mesurerez donc d'autant mieux la raison de notre insistance en lisant le communiqué d'alerte (ci-joint) adopté ce jeudi par la Commission Exécutive Nationale : nos statuts sont en grave danger !
Ce communiqué est accompagné du texte ministériel lui-même afin que vous disposiez des informations (note: la pièce jointe ne passe pas sur le forum). Un 4 pages analysant celui-ci sera disponible lundi matin. Mais la lecture du projet détaillé visant à redéfinir nos statuts suffira déjà à vous en montrer l'extrême gravité.
Immédiatement, dans le cadre des décisions de la CEN visant à engager la mobilisation générale du syndicat pour la défense du statut, nous avons pris la décision dans le Rhône de convoquer une Assemblée Générale d'Urgence ce mercredi 27 novembre à 14h30 au siège du syndicat (voir le bulletin départemental ci-joint, envoyé ce 21/11) pour réunir le maximum de syndiqués, anciens syndiqués, collègues en discussion avec FO…
Il s'agit de s'opposer à une régression majeure sur le statut.
Et il y a urgence : le ministre Peillon — bien qu'affaibli par la résistance des personnels contre sa réforme des rythmes scolaires (grève très massive du 14 novembre, nouvel appel à la grève le 5 décembre y compris par le SNUIPP-FSU…) — entend trancher d'ici mi-décembre sur nos statuts pour mettre en œuvre son nouveau décret à la rentrée prochaine !
Si ce ministre devait réussir là où aucun ministre n'a pu défaire les décrets de 1950, notre métier ne serait plus véritablement d'enseigner notre discipline. Mais comme en 2007 sur le décret de Robien, nous ne laisserons pas faire.
Dans la discussion à la CEN, il a été évoqué de couvrir 1000 établissements par des réunions à l'initiative de Force Ouvrière. Dans notre département, combien de réunions (HIS, AG…) pouvons-nous nous fixer d'organiser dans les toutes prochaines semaines : 20, 25, 30 ou plus ?
Compte-tenu du positionnement affiché à l'ouverture des discussions par les autres organisations, les prises de positions (si possible unitaires) dans les établissements sont le point de passage nécessaire pour la réalisation de l'unité sur les revendications.
N'hésitez pas à faire connaître aux responsables des autres sections syndicales de votre établissement, avec le communiqué de la CEN, la lettre de Jack Paris adressée aux secrétaires généraux des autres organisations syndicales du second degré et qui propose une réaction commune sur les propositions du gouvernement.
Merci de nous tenir informés :
— des réactions et discussions que susciteront chez les collègues les informations contenues dans le communiqué et les documents ministériels,
— des dispositions que vous pourrez prendre pour :
• assurer le succès de l'AG d'urgence au syndicat le 27/11,
• et réunir les collègues pour discuter de ces informations et leur proposer de prendre position pour le maintien de toutes les garanties statutaires et contre toute régression (aucune mission obligatoire supplémentaire, aucune suppression de poste, aucune baisse de salaire…) !
Tous les syndiqués doivent pouvoir se saisir du syndicat pour organiser la défense de leur statut car il s'agit des droits collectifs indispensables à la défense des intérêts de chacun d'entre nous, droits qui ont précisément été arrachés par la lutte syndicale.
Les emails ou envois postaux n'y suffiront pas ; c'est pourquoi une chaîne téléphonique est mise en place pour que tous puissent avoir les informations de vive voix et être invités à l'AG d'urgence.
Bon courage à tous !
Il va falloir se mobiliser dans tous les établissements !!
Les syndicats ont besoin d'une forte réaction de la base!!
Chers camarades,
la lecture de ce message et de ses pièces jointes est de la plus haute importance.
Nous n'avons pas l'habitude d'être alarmistes. Vous mesurerez donc d'autant mieux la raison de notre insistance en lisant le communiqué d'alerte (ci-joint) adopté ce jeudi par la Commission Exécutive Nationale : nos statuts sont en grave danger !
Ce communiqué est accompagné du texte ministériel lui-même afin que vous disposiez des informations (note: la pièce jointe ne passe pas sur le forum). Un 4 pages analysant celui-ci sera disponible lundi matin. Mais la lecture du projet détaillé visant à redéfinir nos statuts suffira déjà à vous en montrer l'extrême gravité.
Immédiatement, dans le cadre des décisions de la CEN visant à engager la mobilisation générale du syndicat pour la défense du statut, nous avons pris la décision dans le Rhône de convoquer une Assemblée Générale d'Urgence ce mercredi 27 novembre à 14h30 au siège du syndicat (voir le bulletin départemental ci-joint, envoyé ce 21/11) pour réunir le maximum de syndiqués, anciens syndiqués, collègues en discussion avec FO…
Il s'agit de s'opposer à une régression majeure sur le statut.
Et il y a urgence : le ministre Peillon — bien qu'affaibli par la résistance des personnels contre sa réforme des rythmes scolaires (grève très massive du 14 novembre, nouvel appel à la grève le 5 décembre y compris par le SNUIPP-FSU…) — entend trancher d'ici mi-décembre sur nos statuts pour mettre en œuvre son nouveau décret à la rentrée prochaine !
Si ce ministre devait réussir là où aucun ministre n'a pu défaire les décrets de 1950, notre métier ne serait plus véritablement d'enseigner notre discipline. Mais comme en 2007 sur le décret de Robien, nous ne laisserons pas faire.
Dans la discussion à la CEN, il a été évoqué de couvrir 1000 établissements par des réunions à l'initiative de Force Ouvrière. Dans notre département, combien de réunions (HIS, AG…) pouvons-nous nous fixer d'organiser dans les toutes prochaines semaines : 20, 25, 30 ou plus ?
Compte-tenu du positionnement affiché à l'ouverture des discussions par les autres organisations, les prises de positions (si possible unitaires) dans les établissements sont le point de passage nécessaire pour la réalisation de l'unité sur les revendications.
N'hésitez pas à faire connaître aux responsables des autres sections syndicales de votre établissement, avec le communiqué de la CEN, la lettre de Jack Paris adressée aux secrétaires généraux des autres organisations syndicales du second degré et qui propose une réaction commune sur les propositions du gouvernement.
Merci de nous tenir informés :
— des réactions et discussions que susciteront chez les collègues les informations contenues dans le communiqué et les documents ministériels,
— des dispositions que vous pourrez prendre pour :
• assurer le succès de l'AG d'urgence au syndicat le 27/11,
• et réunir les collègues pour discuter de ces informations et leur proposer de prendre position pour le maintien de toutes les garanties statutaires et contre toute régression (aucune mission obligatoire supplémentaire, aucune suppression de poste, aucune baisse de salaire…) !
Tous les syndiqués doivent pouvoir se saisir du syndicat pour organiser la défense de leur statut car il s'agit des droits collectifs indispensables à la défense des intérêts de chacun d'entre nous, droits qui ont précisément été arrachés par la lutte syndicale.
Les emails ou envois postaux n'y suffiront pas ; c'est pourquoi une chaîne téléphonique est mise en place pour que tous puissent avoir les informations de vive voix et être invités à l'AG d'urgence.
Bon courage à tous !
Il va falloir se mobiliser dans tous les établissements !!
Les syndicats ont besoin d'une forte réaction de la base!!
- oxaNiveau 9
No réaction
Ci joint ci dessous un extrait du document officiel du Ministère de l'EN Page 1
Ci joint ci dessous un extrait du document officiel du Ministère de l'EN Page 1
- oxaNiveau 9
Ci joint ci dessous un extrait du document officiel du Ministère de l'EN Page 2
[réedit] Zut, la pièce jointe ne passe pas. Voir ici:
http://www.fo-snfolc.fr/Decrets-de-50-objectif
[réedit] Zut, la pièce jointe ne passe pas. Voir ici:
http://www.fo-snfolc.fr/Decrets-de-50-objectif
- Roumégueur IerÉrudit
En fait, d'autres fils évoquent ce sujet et les documents que tu mets en ligne (j'ai déjà fait circuler les infos alarmistes de FO, d'autres ont mis les propositions 'floues' du ministère, le Snalc n'y voit pour l'instant aucune menace concrète).oxa a écrit:No réaction
Ci joint ci dessous un extrait du document officiel du Ministère de l'EN Page 1
Il va falloir patienter un peu pour en savoir davantage...
Rejoins-nous ici :
https://www.neoprofs.org/t68221p180-les-propositions-d-aidoprofs-pour-la-reforme-du-statut-enseignant
- En réaction à l'actuelle négociation sur les statuts, Grève le 5 décembre!
- FO-SNFOLC : réforme des statuts, le ministre veut opposer les professeurs entre eux !
- Lettre du ministre accompagnant le projet de loi d'orientation et de programmation - 6 décembre 2012
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
- Ségolène Royal ministre de l'Education et de la Jeunesse, Benoît Hamon ministre délégué à l'Education.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum