- RonubNiveau 9
Et on n'est pas plus secondé dans le secondairecarolette a écrit:ChouetteCeleborn a écrit:Il y a des groupes prévus sur le 1er degré également. D'ailleurs je serai à celui sur les profs des écoles.carolette a écrit:Mais ce dont tu parles concerne le secondaire j'imagine, non ?
Le gouvernement va encore creuser le fossé entre les rémunérations du primaire et du secondaire ?!
Enfin ce n'est pas comme si on attendait grand chose, mais tout le monde est un peu déprimé, dans le primaire
- caroletteNeoprof expérimenté
Mais de temps en temps, on a des lueurs d'espoir :
Je cite mon message écrit sur le fil qui concerne le travail le mercredi :
Hier soir (mardi soir) le maire de notre village (encarté PRG) dans lequel je suis à la fois parent d'élève et enseignante, a présenté son projet pour l'an prochain. Cela a été une bouffée d'air frais : il nous a dit être contre le principe de cette loi qui rompt avec le caractère nationale de l'Education, et que, quitte à devoir tout modifier et investir, il voulait le faire de la meilleure façon possible. L'adjointe aux affaires scolaires (directrice de maternelle dans une autre commune) a donc proposé un emploi du temps comme celui mis en place à Lomme par Claire Leconte : cinq matinées de 4 heures, deux après-midi de classe de 2 heures, et deux après-midi de 2 heures de TAP, pour pouvoir monter de vrais projets en partenariat avec les associations sportives, culturelles, artistiques de la communauté d'agglomération.
On sait que le projet ne passera pas, parce que l'IEN de circo veut harmoniser les fonctionnements des écoles, et faire en sorte que nous nous calions sur les rythmes de la grosse ville d'à côté, alors que notre commune fait partie d'un autre SAN dont nous pourrions utiliser les moyens...
L'équipe municipale a précisé que si le projet n'est pas validé, elle refusera alors de passer aux 4,5 jours, comme 12 000 autres maires (il faudrait vérifier le chiffre…) "pour trois quarts d'heure dégagés par jour, pendant lesquels il est impossible de mettre en place quelque activité que ce soit".
Je cite mon message écrit sur le fil qui concerne le travail le mercredi :
Hier soir (mardi soir) le maire de notre village (encarté PRG) dans lequel je suis à la fois parent d'élève et enseignante, a présenté son projet pour l'an prochain. Cela a été une bouffée d'air frais : il nous a dit être contre le principe de cette loi qui rompt avec le caractère nationale de l'Education, et que, quitte à devoir tout modifier et investir, il voulait le faire de la meilleure façon possible. L'adjointe aux affaires scolaires (directrice de maternelle dans une autre commune) a donc proposé un emploi du temps comme celui mis en place à Lomme par Claire Leconte : cinq matinées de 4 heures, deux après-midi de classe de 2 heures, et deux après-midi de 2 heures de TAP, pour pouvoir monter de vrais projets en partenariat avec les associations sportives, culturelles, artistiques de la communauté d'agglomération.
On sait que le projet ne passera pas, parce que l'IEN de circo veut harmoniser les fonctionnements des écoles, et faire en sorte que nous nous calions sur les rythmes de la grosse ville d'à côté, alors que notre commune fait partie d'un autre SAN dont nous pourrions utiliser les moyens...
L'équipe municipale a précisé que si le projet n'est pas validé, elle refusera alors de passer aux 4,5 jours, comme 12 000 autres maires (il faudrait vérifier le chiffre…) "pour trois quarts d'heure dégagés par jour, pendant lesquels il est impossible de mettre en place quelque activité que ce soit".
- Roumégueur IerÉrudit
Et pourtant, quoi de plus logique que de libérer des créneaux de 2h pour faire des TAP qui tiennent un minimum la route! Si en plus vous voulez vous déplacer avec vos classes, ce créneau semble pleinement justifié : eh bien non, on vous dit qu'il vaut mieux tout parceller, tout atomiser en créneaux de 30 minutes. Le temps de récupérer les élèves, faire l'appel, prépare le matériel, que reste-t-il de l'activité prévue?carolette a écrit:Mais de temps en temps, on a des lueurs d'espoir :
Je cite mon message écrit sur le fil qui concerne le travail le mercredi :
Hier soir (mardi soir) le maire de notre village (encarté PRG) dans lequel je suis à la fois parent d'élève et enseignante, a présenté son projet pour l'an prochain. Cela a été une bouffée d'air frais : il nous a dit être contre le principe de cette loi qui rompt avec le caractère nationale de l'Education, et que, quitte à devoir tout modifier et investir, il voulait le faire de la meilleure façon possible. L'adjointe aux affaires scolaires (directrice de maternelle dans une autre commune) a donc proposé un emploi du temps comme celui mis en place à Lomme par Claire Leconte : cinq matinées de 4 heures, deux après-midi de classe de 2 heures, et deux après-midi de 2 heures de TAP, pour pouvoir monter de vrais projets en partenariat avec les associations sportives, culturelles, artistiques de la communauté d'agglomération.
On sait que le projet ne passera pas, parce que l'IEN de circo veut harmoniser les fonctionnements des écoles, et faire en sorte que nous nous calions sur les rythmes de la grosse ville d'à côté, alors que notre commune fait partie d'un autre SAN dont nous pourrions utiliser les moyens...
L'équipe municipale a précisé que si le projet n'est pas validé, elle refusera alors de passer aux 4,5 jours, comme 12 000 autres maires (il faudrait vérifier le chiffre…) "pour trois quarts d'heure dégagés par jour, pendant lesquels il est impossible de mettre en place quelque activité que ce soit".
Mais ça, les grands penseurs du système ne le voient pas, drapés qu'ils sont de l'intérêt suprême de l'enfant!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Les représentants syndicaux sont élus par la base et les AG et congrès sont fondamentaux. Les syndicats ne représentent que leurs syndiqués, c'est comme ça. C'est une forme de démocratie représentative (mais participative dans la plupart des syndicats).Ronub a écrit:c'est une vision pyramidale que je rejette car elle conduit en partie à la confiscation de la paroleMarcel Khrouchtchev a écrit:Les syndicats, ce sont les syndiqués. Et leurs représentants et élus.Ronub a écrit:Je ne donne aucun blanc-seing aux représentants syndicaux. Même ceux qui négocieraient "bec et ongles", mais surtout en catimini, en mon nom. Les syndicats c'est nous.
- PseudoDemi-dieu
carolette a écrit:Mais de temps en temps, on a des lueurs d'espoir :
Je cite mon message écrit sur le fil qui concerne le travail le mercredi :
Hier soir (mardi soir) le maire de notre village (encarté PRG) dans lequel je suis à la fois parent d'élève et enseignante, a présenté son projet pour l'an prochain. Cela a été une bouffée d'air frais : il nous a dit être contre le principe de cette loi qui rompt avec le caractère nationale de l'Education, et que, quitte à devoir tout modifier et investir, il voulait le faire de la meilleure façon possible. L'adjointe aux affaires scolaires (directrice de maternelle dans une autre commune) a donc proposé un emploi du temps comme celui mis en place à Lomme par Claire Leconte : cinq matinées de 4 heures, deux après-midi de classe de 2 heures, et deux après-midi de 2 heures de TAP, pour pouvoir monter de vrais projets en partenariat avec les associations sportives, culturelles, artistiques de la communauté d'agglomération.
On sait que le projet ne passera pas, parce que l'IEN de circo veut harmoniser les fonctionnements des écoles, et faire en sorte que nous nous calions sur les rythmes de la grosse ville d'à côté, alors que notre commune fait partie d'un autre SAN dont nous pourrions utiliser les moyens...
L'équipe municipale a précisé que si le projet n'est pas validé, elle refusera alors de passer aux 4,5 jours, comme 12 000 autres maires (il faudrait vérifier le chiffre…) "pour trois quarts d'heure dégagés par jour, pendant lesquels il est impossible de mettre en place quelque activité que ce soit".
En revanche je ne comprends pas cette obsession de vouloir harmoniser le fonctionnement des écoles. Pour une fois qu'on pourrait un peu s'adapter aux contraintes locales.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Mais dîtes, j'y pense... D'ici noël, ça va pas être un peu court pour organiser la concertation ? La con... quoi ?
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- keroGrand sage
Merci pour les infos.Celeborn a écrit:On peut peut-être faire une différence entre avoir des convictions, des positions claires sur l'intérêt des personnels que l'on défendra bec et ongles, et même une méfiance bien légitime vu tout ce qui nous est tombé sur le coin de la figure lors des réformes précédentes... et des fantasmes qui ne reposent absolument sur rien, voire qui contredisent les infos tout de même assez fiables dont nous disposons. Alors je le redis : non, il n'est pas prévu de nous obliger à rester 35 heures dans les établissements, et non, il n'est pas prévu d'augmenter nos maxima de service. Ça ne veut pas dire que ce qui est prévu est bien (ou pas bien), ça veut juste dire que c'est pas ça qui est prévu, en tous les cas.Ronub a écrit:Alors dormez braves gensNicolatsar a écrit:Enfin il a été dit précédemment qu'il n'était pas question de toucher au maximum des 18h
Ensuite, si vous avez envie de vous auto-provoquer des crises cardiaques, libre à vous !
Est-il question de discuter aussi de la rémunération de base et en particulier, du gel du point d'indice ? Ce serait le moment, il me semble ...
- RonubNiveau 9
C'est la méthode à la Darcos selon l'idée que plus c'est gros plus, plus c'est vite, plus ça passe et en ne concertant, en catimini, que les représentants syndicaux compatissantsPseudo a écrit:Mais dîtes, j'y pense... D'ici noël, ça va pas être un peu court pour organiser la concertation ? La con... quoi ?
- caroletteNeoprof expérimenté
Harmoniser pour les services des remplaçants, les animations pédagogiques… Mais j'imagine aussi, pour garder le pouvoir (c'est notre IEN qui déclare qu'on doit lui obéir, même quand elle énonce des ordres oraux). L'IEN refuse les intervenants de notre communauté d'agglo dans nos classes (alors qu'ils sont très professionnels, et ont le matériel adapté) au motif que nous devrions tout mener seuls puisque nous sommes polyvalents. La mairie n'a pu que pester et conserver notre intervenante en EPS, bien plus efficace que nous le sommes : normal, c'est son métier, sa spécialité. Ainsi, on nivelle par le bas…Pseudo a écrit:carolette a écrit:Mais de temps en temps, on a des lueurs d'espoir :
Je cite mon message écrit sur le fil qui concerne le travail le mercredi :
Hier soir (mardi soir) le maire de notre village (encarté PRG) dans lequel je suis à la fois parent d'élève et enseignante, a présenté son projet pour l'an prochain. Cela a été une bouffée d'air frais : il nous a dit être contre le principe de cette loi qui rompt avec le caractère nationale de l'Education, et que, quitte à devoir tout modifier et investir, il voulait le faire de la meilleure façon possible. L'adjointe aux affaires scolaires (directrice de maternelle dans une autre commune) a donc proposé un emploi du temps comme celui mis en place à Lomme par Claire Leconte : cinq matinées de 4 heures, deux après-midi de classe de 2 heures, et deux après-midi de 2 heures de TAP, pour pouvoir monter de vrais projets en partenariat avec les associations sportives, culturelles, artistiques de la communauté d'agglomération.
On sait que le projet ne passera pas, parce que l'IEN de circo veut harmoniser les fonctionnements des écoles, et faire en sorte que nous nous calions sur les rythmes de la grosse ville d'à côté, alors que notre commune fait partie d'un autre SAN dont nous pourrions utiliser les moyens...
L'équipe municipale a précisé que si le projet n'est pas validé, elle refusera alors de passer aux 4,5 jours, comme 12 000 autres maires (il faudrait vérifier le chiffre…) "pour trois quarts d'heure dégagés par jour, pendant lesquels il est impossible de mettre en place quelque activité que ce soit".
En revanche je ne comprends pas cette obsession de vouloir harmoniser le fonctionnement des écoles. Pour une fois qu'on pourrait un peu s'adapter aux contraintes locales.
Bon, après tout, elle ne fait peut-être que décliner les ordres qui lui viennent de plus haut, mais bon…
HS :
Dans un autre ordre d'idée, je suis inspectable depuis janvier 2013, j'ai été prévenue qu'elle viendrait en janvier/février, ensuite j'ai été arrêtée pour mon genou en vrac, puis je l'ai attendue, comme l'expliquait son mail, "entre le 19 septembre et les premiers jours d'octobre"… j'attends toujours… Ma collègue a été finalement inspectée la semaine dernière, 10 mois après notre premier avis d'inspection, et l'IEN ne s'est pas excusée le moins du monde pour son "retard" : c'est dire quel respect elle a pour nous….
- PabloPEExpert
Alors là franchement je n'y crois pas une seconde.. parce que le gel du point d'indice concerne toute la FP et que visiblement la ministre a parlé d'ouvrir les négociations en 2017 il me semblekero a écrit:Merci pour les infos.Celeborn a écrit:On peut peut-être faire une différence entre avoir des convictions, des positions claires sur l'intérêt des personnels que l'on défendra bec et ongles, et même une méfiance bien légitime vu tout ce qui nous est tombé sur le coin de la figure lors des réformes précédentes... et des fantasmes qui ne reposent absolument sur rien, voire qui contredisent les infos tout de même assez fiables dont nous disposons. Alors je le redis : non, il n'est pas prévu de nous obliger à rester 35 heures dans les établissements, et non, il n'est pas prévu d'augmenter nos maxima de service. Ça ne veut pas dire que ce qui est prévu est bien (ou pas bien), ça veut juste dire que c'est pas ça qui est prévu, en tous les cas.Ronub a écrit:Alors dormez braves gens
Ensuite, si vous avez envie de vous auto-provoquer des crises cardiaques, libre à vous !
Est-il question de discuter aussi de la rémunération de base et en particulier, du gel du point d'indice ? Ce serait le moment, il me semble ...
- PabloPEExpert
carolette a écrit:Mais de temps en temps, on a des lueurs d'espoir :
Je cite mon message écrit sur le fil qui concerne le travail le mercredi :
Hier soir (mardi soir) le maire de notre village (encarté PRG) dans lequel je suis à la fois parent d'élève et enseignante, a présenté son projet pour l'an prochain. Cela a été une bouffée d'air frais : il nous a dit être contre le principe de cette loi qui rompt avec le caractère nationale de l'Education, et que, quitte à devoir tout modifier et investir, il voulait le faire de la meilleure façon possible. L'adjointe aux affaires scolaires (directrice de maternelle dans une autre commune) a donc proposé un emploi du temps comme celui mis en place à Lomme par Claire Leconte : cinq matinées de 4 heures, deux après-midi de classe de 2 heures, et deux après-midi de 2 heures de TAP, pour pouvoir monter de vrais projets en partenariat avec les associations sportives, culturelles, artistiques de la communauté d'agglomération.
On sait que le projet ne passera pas, parce que l'IEN de circo veut harmoniser les fonctionnements des écoles, et faire en sorte que nous nous calions sur les rythmes de la grosse ville d'à côté, alors que notre commune fait partie d'un autre SAN dont nous pourrions utiliser les moyens...
L'équipe municipale a précisé que si le projet n'est pas validé, elle refusera alors de passer aux 4,5 jours, comme 12 000 autres maires (il faudrait vérifier le chiffre…) "pour trois quarts d'heure dégagés par jour, pendant lesquels il est impossible de mettre en place quelque activité que ce soit".
- IphigénieProphète
ben non mais... le fil n'est pas parti d'une déclaration de V. Peillon? Vous êtes sûrs qu'il joue franc-jeu avec les syndicats et qu'il ne cherche pas à les contourner par la vox populi qui trouvera toujours bien d'augmenter le temps de travail des enseignants? (parce que bon, la réforme du lycée, ou celle des rythmes scolaires a largement balayé d'un revers de main les réticences des pros, non?)...Celeborn a écrit:On peut peut-être faire une différence entre avoir des convictions, des positions claires sur l'intérêt des personnels que l'on défendra bec et ongles, et même une méfiance bien légitime vu tout ce qui nous est tombé sur le coin de la figure lors des réformes précédentes... et des fantasmes qui ne reposent absolument sur rien, voire qui contredisent les infos tout de même assez fiables dont nous disposons. Alors je le redis : non, il n'est pas prévu de nous obliger à rester 35 heures dans les établissements, et non, il n'est pas prévu d'augmenter nos maxima de service. Ça ne veut pas dire que ce qui est prévu est bien (ou pas bien), ça veut juste dire que c'est pas ça qui est prévu, en tous les cas.Ronub a écrit:Alors dormez braves gensNicolatsar a écrit:Enfin il a été dit précédemment qu'il n'était pas question de toucher au maximum des 18h
Ensuite, si vous avez envie de vous auto-provoquer des crises cardiaques, libre à vous !
à Carolette: dans ce que tu dis, il y a un truc (peut-être que j'ai mal compris ) qui me chiffonne: c'est qu'on en est donc à chacun se débrouille localement, et vae victis comme disait l'autre?... Mon mari me rappelait il n'y a pas longtemps qu'à l'école normale dans les années 60 des esprits" chagrins" disaient aux futurs instit: "surtout ne lâchez rien sur vos compétences, y compris en sport ou en musique: sinon,, vous vous ferez avoir...": ils n'avaient pas vraiment tort, non? juste un coup d'avance dans la partie de poker menteur?...
- caroletteNeoprof expérimenté
Iphigénie, nous sommes toujours en charge de l'enseignement du sport, du chant, des arts…
Mais quand une collectivité propose, comme c'est le cas à Paris depuis des années, de mettre à disposition des personnels spécialistes, sur le temps scolaire, je trouve qu'on serait bien bête de refuser, d'autant qu'en général ce ne sont pas trop nos domaines de prédilection… Nos élèves ne peuvent que bénéficier de ces apprentissages. Nous sommes d'ailleurs censés concevoir les séances, le spécialiste ne venant qu'en appui. Ne nous leurrons pas, c'est souvent l'inverse.
Franchement, pour moi, c'est la même chose pour l'enseignement des langues vivantes : même avec un bon niveau de langue anglaise, espagnole ou allemande, nous ne ferons jamais aussi bien qu'un prof de langues : nous faisons simplement du mieux que nous pouvons.
Quant aux interventions sur le temps périscolaire, dans le cadre des TAP de la réforme, il me semblerait logique, et même souhaitable, que les mairies puissent faire intervenir les associations locales si ces dernières le souhaitent, d'autant que la suppression des créneaux du mercredi matin représente souvent pour elles un manque à gagner, et d'éventuelles suppressions de postes. Quitte à ce que nos enfants passent encore plus de temps à l'école, autant qu'ils bénéficient le plus possible d'activités de qualité. Mais c'est bien l'écueil de cette réforme, qui crée davantage d'inégalités qu'elle n'en résout. Il est fort dommageable à ce sujet que les journalistes n'axent pas leurs papiers sur cette question, parce que c'est quand même le fond de la grogne des enseignants.
Chacun se débrouille déjà localement, notamment parce que les crédits alloués par les communes varient du simple au quadruple (et peut-être même plus) d'un endroit à l'autre : certains élèves ont ainsi des manuels neufs changés régulièrement, des cahiers à couverture polypropylène plus solides, avec du papier épais sur lequel le stylo glisse bien, tandis que d'autres doivent tout acheter, écrire sur du papier fin et rêche, et travailler à partir de vieux manuels (lesquels ne sont pas forcément moins bien que des livres plus récents, mais c'est un autre débat !) ; certaines écoles sont équipées de TBI, d'un crédit correct de photocopies par élève et par jour, tandis que d'autres n'ont droit qu'à une photocopie par jour et par élève, alors même qu'elles n'ont pas de manuels...
Le ministère enfonce le clou en disant aux communes qu'elles ont la main sur l'organisation des nouveaux temps péri- et scolaires, alors que les horaires doivent être validés par la hiérarchie de l'EN… Les maires ne sont pas dupes.
Mais quand une collectivité propose, comme c'est le cas à Paris depuis des années, de mettre à disposition des personnels spécialistes, sur le temps scolaire, je trouve qu'on serait bien bête de refuser, d'autant qu'en général ce ne sont pas trop nos domaines de prédilection… Nos élèves ne peuvent que bénéficier de ces apprentissages. Nous sommes d'ailleurs censés concevoir les séances, le spécialiste ne venant qu'en appui. Ne nous leurrons pas, c'est souvent l'inverse.
Franchement, pour moi, c'est la même chose pour l'enseignement des langues vivantes : même avec un bon niveau de langue anglaise, espagnole ou allemande, nous ne ferons jamais aussi bien qu'un prof de langues : nous faisons simplement du mieux que nous pouvons.
Quant aux interventions sur le temps périscolaire, dans le cadre des TAP de la réforme, il me semblerait logique, et même souhaitable, que les mairies puissent faire intervenir les associations locales si ces dernières le souhaitent, d'autant que la suppression des créneaux du mercredi matin représente souvent pour elles un manque à gagner, et d'éventuelles suppressions de postes. Quitte à ce que nos enfants passent encore plus de temps à l'école, autant qu'ils bénéficient le plus possible d'activités de qualité. Mais c'est bien l'écueil de cette réforme, qui crée davantage d'inégalités qu'elle n'en résout. Il est fort dommageable à ce sujet que les journalistes n'axent pas leurs papiers sur cette question, parce que c'est quand même le fond de la grogne des enseignants.
Chacun se débrouille déjà localement, notamment parce que les crédits alloués par les communes varient du simple au quadruple (et peut-être même plus) d'un endroit à l'autre : certains élèves ont ainsi des manuels neufs changés régulièrement, des cahiers à couverture polypropylène plus solides, avec du papier épais sur lequel le stylo glisse bien, tandis que d'autres doivent tout acheter, écrire sur du papier fin et rêche, et travailler à partir de vieux manuels (lesquels ne sont pas forcément moins bien que des livres plus récents, mais c'est un autre débat !) ; certaines écoles sont équipées de TBI, d'un crédit correct de photocopies par élève et par jour, tandis que d'autres n'ont droit qu'à une photocopie par jour et par élève, alors même qu'elles n'ont pas de manuels...
Le ministère enfonce le clou en disant aux communes qu'elles ont la main sur l'organisation des nouveaux temps péri- et scolaires, alors que les horaires doivent être validés par la hiérarchie de l'EN… Les maires ne sont pas dupes.
- PeinardNiveau 10
Peillon : «Il serait digne de les payer mieux si nous en avions les moyens, et lorsque nous les aurons, nous le ferons.».kero a écrit:Est-il question de discuter aussi de la rémunération de base et en particulier, du gel du point d'indice ? Ce serait le moment, il me semble ...
Patience! Encore 2 000 milliards à rembourser aux banques...
Par conséquent, j'imagine qu'actuellement il s'agit de définir, à moyens constants, toutes les missions des enseignants dont des nouvelles missions chronophages...
- IphigénieProphète
merci de ta réponse, Carolette, je comprends mieux ta position ainsi.
- keroGrand sage
Pourtant, c'est bien sur ce gel du point d'indice que, peu à peu et insensiblement, on est en train de nous faire ... avoir. Ce n'est rien moins qu'une baisse de salaire. Et je ne vois pas grand monde pour s'en offusquer sérieusement.Peinard a écrit:Peillon : «Il serait digne de les payer mieux si nous en avions les moyens, et lorsque nous les aurons, nous le ferons.».kero a écrit:Est-il question de discuter aussi de la rémunération de base et en particulier, du gel du point d'indice ? Ce serait le moment, il me semble ...
Patience! Encore 2 000 milliards à rembourser aux banques...
Par conséquent, j'imagine qu'actuellement il s'agit de définir, à moyens constants, toutes les missions des enseignants dont des nouvelles missions chronophages...
Je suis d'ailleurs étonné que les syndicats ne soient pas plus actifs de ce côté là. Ça devrait être au coeur des revendications.
- HéliandreExpert
C'est vrai, ça.kero a écrit:Pourtant, c'est bien sur ce gel du point d'indice que, peu à peu et insensiblement, on est en train de nous faire ... avoir. Ce n'est rien moins qu'une baisse de salaire. Et je ne vois pas grand monde pour s'en offusquer sérieusement.Peinard a écrit:Peillon : «Il serait digne de les payer mieux si nous en avions les moyens, et lorsque nous les aurons, nous le ferons.».kero a écrit:Est-il question de discuter aussi de la rémunération de base et en particulier, du gel du point d'indice ? Ce serait le moment, il me semble ...
Patience! Encore 2 000 milliards à rembourser aux banques...
Par conséquent, j'imagine qu'actuellement il s'agit de définir, à moyens constants, toutes les missions des enseignants dont des nouvelles missions chronophages...
Je suis d'ailleurs étonné que les syndicats ne soient pas plus actifs de ce côté là. Ça devrait être au coeur des revendications.
- caroletteNeoprof expérimenté
iphigénie a écrit:merci de ta réponse, Carolette, je comprends mieux ta position ainsi.
- adrifabNiveau 10
Oui, comment prendre en compte les "nouvelles missions" telles que la coordination disciplinaire ou encore la participation aux conseils pédagogiques si on n'a pas les moyens d'augmenter nos salaires ?? Baisser le nombre d'heures de cours devant élèves ??Peinard a écrit:Peillon : «Il serait digne de les payer mieux si nous en avions les moyens, et lorsque nous les aurons, nous le ferons.».kero a écrit:Est-il question de discuter aussi de la rémunération de base et en particulier, du gel du point d'indice ? Ce serait le moment, il me semble ...
Patience! Encore 2 000 milliards à rembourser aux banques...
Par conséquent, j'imagine qu'actuellement il s'agit de définir, à moyens constants, toutes les missions des enseignants dont des nouvelles missions chronophages...
- ParatgeNeoprof expérimenté
Le dévouement ne s'achète pas dixit Peillon, donc on fera tout gratos.adrifab a écrit:
Oui, comment prendre en compte les "nouvelles missions" telles que la coordination disciplinaire ou encore la participation aux conseils pédagogiques si on n'a pas les moyens de nous augmenter ?? Baisser le nombre d'heures de cours devant élèves ?
Par exemple, depuis des années le nombre de classes par prof a augmenté pour la plupart d'entre nous, sans aucune compensation, alors...
- HéliandreExpert
Le nombre de classes, le nombre d'élèves, la com' à faire (via le site de l'établissement, les bilans d'actions), les projets, les réunions car si la coordination ne me semble pas si "nouvelle", en plus des conseils péda il y aura bientôt les conseils école-collège...
- User17706Bon génie
Héhé. Même lorsqu'on n'espère pas obtenir ce qui est souhaitable, il faut savoir ce qui est souhaitable et tout de même y tendre. On ne comprendrait pas un archer qui, estimant très faibles ses chances de mettre dans le mille, choisirait plutôt de viser son propre pied.*Lady of Shalott* a écrit:L'abus de fantasmes n'est-il pas dangereux pour la santé ?PauvreYorick a écrit:Pour résumer, il serait souhaitable que «licence» se mette à vouloir (à nouveau) dire quelque chose. Et je ne doute pas qu'en relevant considérablement le niveau d'exigence en licence, il soit possible d'avoir des licenciés parfaitement capables d'enseigner une discipline. Mais cela suppose de réformer en amont le baccalauréat, donc le lycée, donc le collège, donc de prendre tôt ou tard une décision iconoclaste du type: «apprenons à lire et à compter aux enfants avec des méthodes qui fonctionnent (depuis trois millénaires)»
(A part quoi je souscris totalement à ce que tu as écrit )
Sinon, comme dit barèges, la licence sera le nouveau bac. C'était déjà annoncé par le pré-rapport Renaut de 2002 (Que faire des universités? chez Bayard).
- PeinardNiveau 10
Tout à fait puisque cela a un impact sur le court terme (baisse du pouvoir d'achat) et sur le long terme (retraites). Et étant donnés la dette publique et le taux de chômage, les politiques trouveront toujours moyens de ne pas nous augmenter ou à peine (avant des élections) puisqu'on subit sans protester.kero a écrit:Pourtant, c'est bien sur ce gel du point d'indice que, peu à peu et insensiblement, on est en train de nous faire ... avoir.
Voîlà c'est très probable; et d'ailleurs on entendra qu'il faudra aussi qu'on s'estime heureux que notre salaire ne diminue pas comme en Espagne...Paratge a écrit:Le dévouement ne s'achète pas dixit Peillon, donc on fera tout gratos.adrifab a écrit:
Oui, comment prendre en compte les "nouvelles missions" telles que la coordination disciplinaire ou encore la participation aux conseils pédagogiques si on n'a pas les moyens de nous augmenter ?? Baisser le nombre d'heures de cours devant élèves ?
Par exemple, depuis des années le nombre de classes par prof a augmenté pour la plupart d'entre nous, sans aucune compensation, alors...
- micaschisteMonarque
notre salaire baisse chaque année avec l'augmentation au 1er janvier de je ne sais plus quelle cotisation et ce, depuis plusieurs années déjà.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- PeinardNiveau 10
Effectivement c'est la cotisation pour nos retraites. Mais pour les politiques il s'agit "juste" de rattraper le niveau de cotisation des salariés du privé...
- LeclochardEmpereur
L'année des élections ? Quel heureux hasard.PabloPE a écrit:Alors là franchement je n'y crois pas une seconde.. parce que le gel du point d'indice concerne toute la FP et que visiblement la ministre a parlé d'ouvrir les négociations en 2017 il me semblekero a écrit:Merci pour les infos.Celeborn a écrit:On peut peut-être faire une différence entre avoir des convictions, des positions claires sur l'intérêt des personnels que l'on défendra bec et ongles, et même une méfiance bien légitime vu tout ce qui nous est tombé sur le coin de la figure lors des réformes précédentes... et des fantasmes qui ne reposent absolument sur rien, voire qui contredisent les infos tout de même assez fiables dont nous disposons. Alors je le redis : non, il n'est pas prévu de nous obliger à rester 35 heures dans les établissements, et non, il n'est pas prévu d'augmenter nos maxima de service. Ça ne veut pas dire que ce qui est prévu est bien (ou pas bien), ça veut juste dire que c'est pas ça qui est prévu, en tous les cas.
Ensuite, si vous avez envie de vous auto-provoquer des crises cardiaques, libre à vous !
Est-il question de discuter aussi de la rémunération de base et en particulier, du gel du point d'indice ? Ce serait le moment, il me semble ...
Il est impossible actuellement d'augmenter le point d'indice sans sacrifice. Comme Hollande ne veut fâcher personne, c'est facile d'en déduire qu'il ne se passera rien.
Pour revenir sur les changements annoncés par Celeborn, les modifications (primes, horaires etc..) ne devront rien coûter globalement, ou mieux.. permettre des économies au ministère. Localement, quelques uns en profiteront (si on double la prime zep par exemple) mais à l'échelle globale, ça reviendra à déshabiller Pierre pour habiller Paul, certainement.
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