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- IphigénieProphète
C'est un gros mot.transporteur37 a écrit:je suis au service de l'élève quand je réfléchis à la meilleur façon de faire passer le maximum de savoirs et de savoirs-faire en gérant les différence de chacun, donc en ne faisant pas de généralités. Je suis au service de l'élève que je détecte une souffrance.
Il ne s'agit pas de secte ici, ou en tout cas si vous entendez par là que je sois un adepte de je ne sais quel gourou.
Etre au service ne signifiant pas ici être esclave...j'ai l'impression d'avoir dit un gros mot quand j'ai dit être au service des élèves. C'est intéressant.
"gérer les différences de chacun", "détecter une souffrance" : désolée: je ne sais pas faire avec 120 élèves. Déjà difficile avec ses propres enfants, alors avec des classes de 35, je ne m'y risque pas.
Et je ne suis pas là pour ça.
J'en ai marre de voir des âmes pieuses déformer notre travail de transmission des connaissances en discours lénifiant et vide de dévouement à la personne. Ras le bol.
Si on gérait notre profession comme un métier et non ,hypocritement, comme "dévouement à la personne de l'intérêt des nenfants", on aurait des résultats plus sains.
Et si on ne réfléchissait pas aux rythmes scolaires en fonction des intérêts des parents qui veulent un w-e ou de l'industrie du tourisme qui veut des semaines complètes et du zonage aussi.
PArce que franchement, se taper une heure et demie par jour des zintervenants pour des zactivités du vivre ensemble, hein, pitié!
Tiens ça fait du bien!
- Presse-puréeGrand sage
Déjà, merci de développer grandement ton propos, ce qui permet d'y voir plus clair.transporteur37 a écrit:être au service de l'élève, en quoi cela aboutirait à un clientélisme de type privé ? Dans service public, il y a service.
Quand on n'est plus au service de l'élève, on n'est plus dans le service public mais bien dans une autre logique du plus offrant.
La mise en concurrence des EPLE dans le second degré est une forme de mise à mal du service public.
Je pense que tu fais une erreur d'interprétation sur la notion de "service public". Le service que nous rendons, c'est à l'Etat, et il se trouve que certains de ses services ont des usagers. Mais nous en référons à l'Etat en priorité. Ce qui ne veut pas dire que nous ne devons pas nous intéresser aux usagers, loin de là.
Ce qui pose problème dans cette réforme est de trois ordres:
1) L'organisme de tutelle tend à ne plus être l'Etat. C'est le problème de la décentralisation (et donc de la soumission à des potentats locaux, ce qui risque, par ailleurs, d'être problématique lorsque des municipalités seront détenues par l'extrême-droite et sa notion de préférence nationale). C'est ce qu'expriment certains syndicats (le SNUDI-FO par exemple) lorsqu'ils font référence à l'acte III de la décentralisation. Et il suffit de se rappeler comment les choses se sont passées pour les personnels ATOSS pour se méfier...
2) Cette réforme ne change en rien le fonctionnement managérial de l'éducation, puisque les écoles sont en concurrence auprès de la hiérarchie pour se faire bien voir avec leurs activités. Par exemple, qu'un syndicat demande une prime pour les directeurs des écoles qui ont mis en place la réforme (et donc pas pour les autres), montre bien la dérive à droite des mentalités. Notons que ce syndicat, s'il demande avec raison un élargissement de l'accès à la hors-classe et une meilleure rémunération des PE, ne demande rien relativement à l'indice (la grille) mais uniquement des indemnités (la prime).
3) La confusion entre le péri-scolaire et le scolaire, et la dévalorisation constante du second dans le discours ministériel, ainsi que dans celui de nombre de ses soutiens, est odieuse. Elle induit une forme de mépris des employés, dont la mission est le scolaire.
C'est une erreur selon moi de confondre les deux. Et ça ne veut pas dire que le péri-scolaire est inutile ou nuisible. il est très important, primordial pour l'équilibre des élèves et leurs apprentissages. MAIS nous sommes actuellement dans une dynamique où ce péri-scolaire s'affirme aux dépens du scolaire, et est imposé à des personnels qui ne sont pas formés pour l'assurer (les profs) et qui souvent ne le souhaitent pas parce qu'ils ont déjà une mission très importante à assurer.
Qui plus est, la crainte que j'entends chez pas mal de PE de mon coin, est de se voir à l'avenir cantonnés à certaines activités du scolaire (intervenants "fondamentaux"). Cette réforme est une négation de la dimension du métier des PE.
Mais, de toute façon, le ministre actuel joue sur du velours. La profession a déjà tellement été cassée sous les gouvernements précédents, comme tous les fonctionnaires - sauf les hauts fonctionnaires qui se gavent de prime, et ça continue pour eux, cf la prime d'objectif des DASEN augmentée de 20% en septembre, ce qui montre bien que ce ministère continue d'agir à de nombreux égards comme le gouvernement précédent - que cette réforme passera.
Ce sera à l'échelle de la classe qu'on pourra continuer à bien faire son travail...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- FraserHabitué du forum
Aucune honte de mon coté d'affirmer le contraire: c'est un job (que je tente de faire le mieux et le plus professionnellement possible) et l’État me paie pour le faire. Ce n'est pas un sacerdoce. Un caissier (je l'ai été durant prés de dix ans) ne fera pas gréve pour les clients, le chauffeur de bus ou de train pour les usagers.....et c'est normaltransporteur37 a écrit: mon intérêt particulier passe après celui des élèves.
Ce n'est qu'un avis personnel et je sais par ailleurs ne pas être le seul à le partager.
Toutefois mon intérêt personnel passe après celui de ma fille qui subit cette bêtise, donc mon devoir est de lutter contre.....et par extension si cela peut profiter à mes élèves, et bien pourquoi pas (je te rappelle aussi que mes élèves ont aussi des parents et que je ne les remplace pas!)....cqfd
Que ne ferais-je pas pour le "biendézenfants"
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
+ 1. Les remarques proférées par NKM sont malvenues lorsque l'on sait aux côtés de qui elle a travaillé.johel a écrit:Tout à fait d'accord. Et surtout que son objectif serait de raccourcir les vacances d'été. Elle l'a dit à maintes reprises.Roumégueur Ier a écrit:Loin de moi l'idée de défendre cette réforme des rythmes (mais vraiment très loin de moi!), je voulais juste dire que NKM qui semble se piquer d'éducation, on aurait pu l'entendre sur la suppression de la formation des enseignants, les 4 jours de Darcos, l'évaluation confisquée aux inspecteurs, les 25h de cours pour 500euros, les instits qui changent les couches et surveillent les siestes...
Bon, là on touche à ses petits nenfants, alors elle y va de ses carottes. Elle fut chef de campagne de l'autre bling-bling, juste, qu'elle se taise.
- User17706Bon génie
J'approuve de part en part le post de presse-purée. Je suis particulièrement sensible au point 3.Presse-purée a écrit:3) La confusion entre le péri-scolaire et le scolaire, et la dévalorisation constante du second dans le discours ministériel, ainsi que dans celui de nombre de ses soutiens, est odieuse. Elle induit une forme de mépris des employés, dont la mission est le scolaire.
C'est une erreur selon moi de confondre les deux. Et ça ne veut pas dire que le péri-scolaire est inutile ou nuisible. Il est très important, primordial pour l'équilibre des élèves et leurs apprentissages. MAIS nous sommes actuellement dans une dynamique où ce péri-scolaire s'affirme aux dépens du scolaire, et est imposé à des personnels qui ne sont pas formés pour l'assurer (les profs) et qui souvent ne le souhaitent pas parce qu'ils ont déjà une mission très importante à assurer.
Diagnostic: le ministère souhaite, pour des raisons entre autres budgétaires quoique non uniquement budgétaires, une redéfinition intégrale du statut, des missions, du rôle de l'École. Il estime ne pouvoir le faire d'un coup (sans doute à raison). Il opte donc, depuis bien des années, pour une politique des petits pas, en négligeant la question des dégâts éventuels et de leur évaluation.
- FraserHabitué du forum
C'est ce que l'on appelle l’œil du professionnelTransporteur37 a écrit:Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est comment on peut dire au bout de 7 semaines de cours que la réforme est une cata ?
Mais si, réfléchis! Grand, cheveux poivre et sel, lunettes à la Harry Potter........non, tu ne vois pas?Transporteur37 a écrit:Il ne s'agit pas de secte ici, ou en tout cas si vous entendez par là que je sois un adepte de je ne sais quel gourou.
- DinosauraHabitué du forum
+1 On va en crever de toutes ces belles intentions et de tous ces beaux discours (dignes du catholicisme-social et de l'éducation populaire dont font leur miel les sociologues et autres pédagogues de gôche à la Dubet-Meirieu)... Mais qui confondent allègrement le rôle de l'éducation (instruire) avec celui de pansement de tous les maux de la société.iphigénie a écrit:C'est un gros mot.transporteur37 a écrit:je suis au service de l'élève quand je réfléchis à la meilleur façon de faire passer le maximum de savoirs et de savoirs-faire en gérant les différence de chacun, donc en ne faisant pas de généralités. Je suis au service de l'élève que je détecte une souffrance.
Il ne s'agit pas de secte ici, ou en tout cas si vous entendez par là que je sois un adepte de je ne sais quel gourou.
Etre au service ne signifiant pas ici être esclave...j'ai l'impression d'avoir dit un gros mot quand j'ai dit être au service des élèves. C'est intéressant.
"gérer les différences de chacun", "détecter une souffrance" : désolée: je ne sais pas faire avec 120 élèves. Déjà difficile avec ses propres enfants, alors avec des classes de 35, je ne m'y risque pas.
Et je ne suis pas là pour ça.
J'en ai marre de voir des âmes pieuses déformer notre travail de transmission des connaissances en discours lénifiant et vide de dévouement à la personne. Ras le bol.
Si on gérait notre profession comme un métier et non ,hypocritement, comme "dévouement à la personne de l'intérêt des nenfants", on aurait des résultats plus sains.
Et si on ne réfléchissait pas aux rythmes scolaires en fonction des intérêts des parents qui veulent un w-e ou de l'industrie du tourisme qui veut des semaines complètes et du zonage aussi.
PArce que franchement, se taper une heure et demie par jour des zintervenants pour des zactivités du vivre ensemble, hein, pitié!
Tiens ça fait du bien!
Pou rebondir sur le sujet, le problème fondamental reste que, avec la réforme des rythmes, on "rend" certes les heures retirées par la réforme Darcos (mais retirées aux élèves seulement, pas aux PE), mais qu'on les transforme en ateliers macramé, parties de foot dans la cour, jeux de petits chevaux... au lieu d'enseigner les disciplines scolaires, dans le calme, et en laissant leur liberté aux enseignants - et en faisant confiance à l'intelligence du praticien - d'organiser les temps de travail en fonction de la progression, de la classe... et des rythmes tiens donc (et de faire prioritairement du français, accessoirement).
Mais là, c'est une catastrophe, et je pèse mes mots, notamment pour tous les enfants de milieux populaires (dont on prétend faire le Bien malgré eux) et dont les parents ne seront pas derrière pour pallier les manques de l'école. Je ne parle même pas du soi-disant gain en termes de repos pour les élèves, puisqu'on les fait venir au total plus longtemps (puisque la majorité des enfants resteront jusqu'à 16h30 voire plus, comme avant, vu que les parents travaillent), pour des activités bruyantes en collectivité - donc plus fatigantes-, et qu'il n'y aura plus de journée de récupération. On empiète aussi sur le travail des conservatoires et des centres aérés, et qui assuraient, eux, de réelles activités péri-éducatives de qualité (et accessoirement, tout ce monde péri-éducatif crée aussi des "vrais" emplois d'animateurs, pas des "bouts" de garderie relégués en fin de journée... Qui va venir sérieusement dans ces conditions ?). Enfin, je ne parle pas de l'enfumage fait aux PE de les faire venir plus longtemps en termes de temps de présence (sur des amplitudes horaires à la mac do) sans compensation financière réelle (puisque, techniquement, et hypocritement, on n'augmente pas leur temps d'enseignement), tout cela en préparant le champ de la territorialisation de l'école et la dénaturation du métier de PE (probable aussi qu'il prépare celui des PLC à terme), et en faisant passer les instits pour de méchants corporatistes uniquement soucieux de leur mercredi matin (qui, comme chacun sait, n'est pas travaillé par les PE pour leur préparation de cours, et n'est pas non plus utile pour la récupération physique et nerveuse que nécessite ce métier... d'autant plus que les PE doivent suivre nombre d'animations pédagogiques le mercredi après-midi) qui se fichent de lintérédezenfants.
Bref, je ne vois vraiment, mais alors vraiment rien à sauver dans cette réforme, ni dans ses modalités, ni, et c'est là le pire, dans ses finalités, qui consistent rien de moins qu'à transformer à terme l'école en vaste garderie éducative pour la masse (en préservant quelques îlots d'instruction "élitiste" pour les rejetons de l'élite, entendue ici au sens économique). Finalement, cette réforme entérine l'élitisme si décrié par les partisans de l'égalitarisme, sans comprendre que la réalisation de l'élitisme républicain (càd sur des bases intellectuelles, indépendamment de sa condition sociale d'origine) repose avant tout sur l'exigence... pour tous.
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- transporteur37Niveau 6
1/ Je sais qu'il y a cette crainte mais je crois qu'elle n'est pas fondée. A ce moment là, il ne faut plus aucune réforme qui fasse que les mairies soient présentes...alors revenons sur la décentralisation de 1982 faisant entrer les municipalités. Pour les ATOSS, certains y ont toruvé leur compte, d'autres non. Là où je vous rejoins, c'est que la décentralisation menée à son paroxysme remet largement en cause la notion de FPE. Pas sûr que cette réforme soit la bonne bataille contre cela.Presse-purée a écrit:Déjà, merci de développer grandement ton propos, ce qui permet d'y voir plus clair.transporteur37 a écrit:être au service de l'élève, en quoi cela aboutirait à un clientélisme de type privé ? Dans service public, il y a service.
Quand on n'est plus au service de l'élève, on n'est plus dans le service public mais bien dans une autre logique du plus offrant.
La mise en concurrence des EPLE dans le second degré est une forme de mise à mal du service public.
Je pense que tu fais une erreur d'interprétation sur la notion de "service public". Le service que nous rendons, c'est à l'Etat, et il se trouve que certains de ses services ont des usagers. Mais nous en référons à l'Etat en priorité. Ce qui ne veut pas dire que nous ne devons pas nous intéresser aux usagers, loin de là.
Ce qui pose problème dans cette réforme est de trois ordres:
1) L'organisme de tutelle tend à ne plus être l'Etat. C'est le problème de la décentralisation (et donc de la soumission à des potentats locaux, ce qui risque, par ailleurs, d'être problématique lorsque des municipalités seront détenues par l'extrême-droite et sa notion de préférence nationale). C'est ce qu'expriment certains syndicats (le SNUDI-FO par exemple) lorsqu'ils font référence à l'acte III de la décentralisation. Et il suffit de se rappeler comment les choses se sont passées pour les personnels ATOSS pour se méfier...
2) Cette réforme ne change en rien le fonctionnement managérial de l'éducation, puisque les écoles sont en concurrence auprès de la hiérarchie pour se faire bien voir avec leurs activités. Par exemple, qu'un syndicat demande une prime pour les directeurs des écoles qui ont mis en place la réforme (et donc pas pour les autres), montre bien la dérive à droite des mentalités. Notons que ce syndicat, s'il demande avec raison un élargissement de l'accès à la hors-classe et une meilleure rémunération des PE, ne demande rien relativement à l'indice (la grille) mais uniquement des indemnités (la prime).
3) La confusion entre le péri-scolaire et le scolaire, et la dévalorisation constante du second dans le discours ministériel, ainsi que dans celui de nombre de ses soutiens, est odieuse. Elle induit une forme de mépris des employés, dont la mission est le scolaire.
C'est une erreur selon moi de confondre les deux. Et ça ne veut pas dire que le péri-scolaire est inutile ou nuisible. il est très important, primordial pour l'équilibre des élèves et leurs apprentissages. MAIS nous sommes actuellement dans une dynamique où ce péri-scolaire s'affirme aux dépens du scolaire, et est imposé à des personnels qui ne sont pas formés pour l'assurer (les profs) et qui souvent ne le souhaitent pas parce qu'ils ont déjà une mission très importante à assurer.
Qui plus est, la crainte que j'entends chez pas mal de PE de mon coin, est de se voir à l'avenir cantonnés à certaines activités du scolaire (intervenants "fondamentaux"). Cette réforme est une négation de la dimension du métier des PE.
Mais, de toute façon, le ministre actuel joue sur du velours. La profession a déjà tellement été cassée sous les gouvernements précédents, comme tous les fonctionnaires - sauf les hauts fonctionnaires qui se gavent de prime, et ça continue pour eux, cf la prime d'objectif des DASEN augmentée de 20% en septembre, ce qui montre bien que ce ministère continue d'agir à de nombreux égards comme le gouvernement précédent - que cette réforme passera.
Ce sera à l'échelle de la classe qu'on pourra continuer à bien faire son travail...
2/Concernant le syndicat, je suppose que vous parlez du SE : il n'a pas demandé une prime pour les seuls directeurs passés à 4.5 jours mais pour tous les directeurs puisque certains sont en train de mettre en place cette réforme. Et il me semble aussi que le SE faisant partie de l'UNSA FONCTION PUBLIQUE a envoyé plusieurs lettres à LEBRANCHU pour demande rune revalorisation du point d'indice. Des amis directeurs d'écoles ont même apprécié que ce syndicat demande l'élargissement.
3/ le scolaire n'est pas dévalorisé mais au contraire adapté pour qu'il soit étalé et il suivra une modification des programmes à venir. Patience.
Nous sommes d'accord que la profession a été assommée mais dire qu'elle acceptera tout, je n'en suis pas sûr du tout : quand on fera le bilan, le moment venu, il faudra que la profession soit honnête : si elle est néfaste, il faudra s'opposer, si le bilan est positif, il faudra reconnaître avoir crié trop tôt avec certains loups
- ProvenceEnchanteur
Pas d'impatience de mon côté...transporteur37 a écrit:
3/ le scolaire n'est pas dévalorisé mais au contraire adapté pour qu'il soit étalé et il suivra une modification des programmes à venir. Patience.
De l'inquiétude, en revanche, renforcée par l'emploi de ce futur.
- SakeiNiveau 10
Les parents n'ont pas attendus la réforme de Peillon pour faire subir à leurs enfants des journées de 7h-18h 5 fois par semaine (et même parfois le dimanche pour ceux qui travaillent à Ikea, Casto et Leroy Merlin ) à la garderie, chez la nounou, au centre aéré dans le bruit et avec des activités pas folichonnes.arcenciel a écrit:Ils ont des semaines très lourdes: pour beaucoup d'entre eux, c'est du 8h30 - 18h tous les jours! Les activités proposées pas folichonnes... et dans le bruit...
Maintenant au moins, le mercredi matin ou samedi matin ce sera à l'école et dans le silence.
- arcencielGrand Maître
Mercredi matin en centre aéré ne demande pas la même attention de la part des enfants qu'un mercredi travaillé...Sakei a écrit:Les parents n'ont pas attendus la réforme de Peillon pour faire subir à leurs enfants des journées de 7h-18h 5 fois par semaine (et même parfois le dimanche pour ceux qui travaillent à Ikea, Casto et Leroy Merlin ) à la garderie, chez la nounou, au centre aéré dans le bruit et avec des activités pas folichonnes.arcenciel a écrit:Ils ont des semaines très lourdes: pour beaucoup d'entre eux, c'est du 8h30 - 18h tous les jours! Les activités proposées pas folichonnes... et dans le bruit...
Maintenant au moins, le mercredi matin ou samedi matin ce sera à l'école et dans le silence.
Les élèves qui restaient toute la journée en centre aéré avaient la chance de participer à de jolies sorties qui prenaient la journée (Versailles, ateliers ds les musées...).
- may68Expert
Et plus tôt au périscolaire l'après-midi !Sakei a écrit:Les parents n'ont pas attendus la réforme de Peillon pour faire subir à leurs enfants des journées de 7h-18h 5 fois par semaine (et même parfois le dimanche pour ceux qui travaillent à Ikea, Casto et Leroy Merlin ) à la garderie, chez la nounou, au centre aéré dans le bruit et avec des activités pas folichonnes.arcenciel a écrit:Ils ont des semaines très lourdes: pour beaucoup d'entre eux, c'est du 8h30 - 18h tous les jours! Les activités proposées pas folichonnes... et dans le bruit...
Maintenant au moins, le mercredi matin ou samedi matin ce sera à l'école et dans le silence.
""Le mercredi matin, il n'y a que 25 % d'enfants qui vont au centre aéré, les autres restent chez eux. Là, selon des études, ça va être 80 % d'enfants qui vont être pris dans le périscolaire" (V. Peillon, ministre de l’Education Nationale, 27 août 2013) "
Donc plus de collectivité pour des ateliers d'une qualité discutable selon les communes ...
- may68Expert
75% des enfants faisaient autre chose que du temps de collectivité le mercredi matin ...
- CathEnchanteur
A l'école et dans le silence ???Sakei a écrit:Les parents n'ont pas attendus la réforme de Peillon pour faire subir à leurs enfants des journées de 7h-18h 5 fois par semaine (et même parfois le dimanche pour ceux qui travaillent à Ikea, Casto et Leroy Merlin ) à la garderie, chez la nounou, au centre aéré dans le bruit et avec des activités pas folichonnes.arcenciel a écrit:Ils ont des semaines très lourdes: pour beaucoup d'entre eux, c'est du 8h30 - 18h tous les jours! Les activités proposées pas folichonnes... et dans le bruit...
Maintenant au moins, le mercredi matin ou samedi matin ce sera à l'école et dans le silence.
- transporteur37Niveau 6
pourquoi de l'inquiétude ? Il faut attendre avant de crier...on verra bien.Provence a écrit:Pas d'impatience de mon côté...transporteur37 a écrit:
3/ le scolaire n'est pas dévalorisé mais au contraire adapté pour qu'il soit étalé et il suivra une modification des programmes à venir. Patience.
De l'inquiétude, en revanche, renforcée par l'emploi de ce futur.
- RoninMonarque
- transporteur37Niveau 6
je ne suis pas d'accord, pas au bout de 7 semaines et sur les programmes, on ne sait pas ce qu'il sortira...crier avant d'avoir mal n'est pas une attitude très constructive.Ronin a écrit:Nul besoin d'attendre, les faits sont là. La réalité est têtue...
- PabloPEExpert
Alors juste parce que ça m'énerve oui il y a un malaise sur les salaires et la réforme va l'aggraver, beaucoup de PE (comme leurs collègues du secondaire je suppose) vivent loin de leur école de rattachement donc travailler 36 jours de plus va aggraver leurs conditions matérielles, en déplacement et en frais de garde alors le coup de syndicats peu honnêtes alors qu'ils se contentent de défendre les intérêts des employés de l'EN au lieu de les sacrifier sur l'autel du sacro-saint biendézenfants c'est limitetransporteur37 a écrit:alors pour couper court, je ne passe pas ma vie entière de prof du secondaire sur internet et contrairement à ce que vous pensez, j'ai une vie à côté qui me permet de me déconnecter du monde enseignant et de ce fait, voir le monde qui nous entoure.
On a en rien enlevé quoi que ce soit aux PE qui d'ailleurs, pour beaucoup se plaignaient d'en faire trop et de ne pas être assez formés pour.
Ensuite, cette réforme est instrumentalisée clairement par des syndicats peu honnêtes qui souhaitent se faire une popularité pour les élections professionnelles de 2014.
Enfin, concernant la rémunération des PE : oui il y a un vrai malaise mais qui n'a rien à voir avec la réforme des rythmes ! Ce malaise existait bien avant : oui il faut évidemment une vraie politique indemnitaire pour les PE mais de manière générale, il faut une revalorisation du point d'indice.
A partir du moment où une réforme bouscule les habitudes, alors forcément cela crée des mécontents. Mais dans ce pays, le moindre changement est vécu comme une agression alors qu'en fait il suffit juste de s'adapter.
Quant au biendezenfants oui je suis désolée mais leur rajouter un jour de présence à l'école pour dessiner des carottes ou enfiler des bonbons sur des scoubidous plusieurs soirs par semaine ça me met en rogne. Et encore c'est déjà pas mal comme TAP il y a bien pire ailleurs.
J'invite d'ailleurs tous ceux qui pensent que le périscolaire est moins fatigant qu'une heure de classe à passer ladite heure sous un préau un jour de pluie
- Padre P. LucasNiveau 10
Mais elle peut être salutaire : demandez aux grenouilles !transporteur37 a écrit:...crier avant d'avoir mal n'est pas une attitude très constructive.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Et l'adage "mieux vaut prévenir que guérir", ça vous parle ? Nous pouvons avoir quelques légitimités à croire que ce qui va sortir des cartons n'ira pas dans le sens souhaité par la majorité des enseignants tous niveaux confondus. De surcroît, je trouve que nous ne crions pas assez et que nous avons d'ores et déjà mal.transporteur37 a écrit:je ne suis pas d'accord, pas au bout de 7 semaines et sur les programmes, on ne sait pas ce qu'il sortira...crier avant d'avoir mal n'est pas une attitude très constructive.Ronin a écrit:Nul besoin d'attendre, les faits sont là. La réalité est têtue...
- VolubilysGrand sage
Un nivellement par le bas que ça s'appelle, on va leur demander moins, étaler sur plus de temps. Nivelons mes bons amis, nivelons, c'est pour le biendèzenfans!transporteur37 a écrit:
3/ le scolaire n'est pas dévalorisé mais au contraire adapté pour qu'il soit étalé et il suivra une modification des programmes à venir. Patience.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- PabloPEExpert
:lol: :lol:Padre P. Lucas a écrit:Mais elle peut être salutaire : demandez aux grenouilles !transporteur37 a écrit:...crier avant d'avoir mal n'est pas une attitude très constructive.
- transporteur37Niveau 6
je ne partage pas votre avis et je préfère juger sur pièce. A ce rythme là, on ne touche plus à rien. Dont acte
- PabloPEExpert
C'est plus qu'exact... d'ailleurs on voit déjà la deuxième partie du projet se mettre en place: chamboulement des cycles, programmes et bientôt vacances d'été.... que du bonheur mais en même temps en "acceptant" la réforme du primaire "on" a montré qu'on pouvait tout accepterAsha Kraken a écrit:Et l'adage "mieux vaut prévenir que guérir", ça vous parle ? Nous pouvons avoir quelques légitimités à croire que ce qui va sortir des cartons n'ira pas dans le sens souhaité par la majorité des enseignants tous niveaux confondus. De surcroît, je trouve que nous ne crions pas assez et que nous avons d'ores et déjà mal.transporteur37 a écrit:je ne suis pas d'accord, pas au bout de 7 semaines et sur les programmes, on ne sait pas ce qu'il sortira...crier avant d'avoir mal n'est pas une attitude très constructive.Ronin a écrit:Nul besoin d'attendre, les faits sont là. La réalité est têtue...
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- transporteur37Niveau 6
donc il ne faut toucher à rien...dans un monde qui évolue, ne toucher à rien peut être dangereux.
- PabloPEExpert
Comment jugeras tu sur pièce? Tu es parent d'un enfant de maternelle et tu peux constater dans quel état il se trouve le soir? Tu es PE et tu assistes à la débandade quotidienne? Tu es chronobiologiste et tu vois à quel point tes préconisations ont été bafouées et tu assistes impuissant à l'impossibilité à les appliquer (cf C.Leconte récemment)? Tu es maire et tu recrutes les animateurs en te demandant comment gérer le budget sans augmenter les impôts? Tu es animateur diplômé et tu constates la "qualité" de tes nouveaux collègues (dont les casiers n'ont même pas été vérifiés?)?transporteur37 a écrit:je ne partage pas votre avis et je préfère juger sur pièce. A ce rythme là, on ne touche plus à rien. Dont acte
Parce que tous ceux que je viens de citer ont déjà "jugé sur pièce" la réforme et la sentence est sans appel pour la majorité d'entre eux.
Mais tu as certainement des informations plus fiables qu'eux je n'en doute pas
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
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- En quelle année sera appliquée la réforme sur les rythmes scolaires au primaire dans votre commune ?
- Conseil Général de Vendée. Rythmes scolaires : une réforme qui ne va pas dans le bon sens
- La Cnaf dit ne pas avoir été associée à la réforme des rythmes scolaires mais assure que "le bon sens" a prévalu localement
- Rythmes scolaires : Sud Education appelle à la "mobilisation pour imposer l'abrogation de cette réforme".
- Rythmes scolaires - Jérôme Lambert (Snuipp-FSU) : "Il faut abroger cette réforme puis la réécrire".
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