- MalagaModérateur
J'ai une horloge dans ma salle mais il m'arrive souvent d'être "surprise" par la sonnerie. Mais j'arrête immédiatement les élèves qui commencent à ranger leurs affaires. Si pas mal d'élèves ont rangé leurs affaires, par principe, je leur fais ressortir le cahier pour écrire le titre de la leçon suivante ou leur agenda pour noter les devoirs. Bref, l'idée est de leur faire comprendre que la sonnerie marque la fin de l'heure MAIS que tant qu'ils sont dans mon cours, JE décide de la fin du cours. En revanche, je ne garde jamais les élèves longtemps après la sonnerie par respect pour le collègue qui les a au cours suivant (sauf si c'est la récré et là, je peux déborder de deux ou trois minutes si les élèves ont été bavards pendant l'heure).kero a écrit:Fondamental. Si on se laisse surprendre par la sonnerie, on est à peu près certain que la sortie de classe sera un bordel monstrueux.Mike92 a écrit:Le problème de la sonnerie de fin de cours est classique. J'ai adopté un jour un système qui a toujours réussi : chronométrer pour m'arrêter toujours 30 secondes avant que ça sonne : on a ainsi la situation en main. Dire de ranger ses affaires et de ne pas sortir avant la sonnerie — qui de toute façon vient vite.
- JézabelNiveau 10
Pour éviter ce genre de déboires, moi aussi je surveille l'heure et j'arrête mon cours quelques secondes avant la sonnerie. Sinon c'est la pagaille totale !!
- pailleauquebecFidèle du forum
vois si tu ne peux pas déplacer cette heure (notamment avec les collègues qui ne s'en plaignent pas )mdd a écrit:Pff le jeudi ils sont infernaux
- mddNiveau 9
C'est une idée ça !!!! (pour je n'y ai pas pensé avant ???) Je vais voir.... Merci.pailleauquebec a écrit:vois si tu ne peux pas déplacer cette heure (notamment avec les collègues qui ne s'en plaignent pas )mdd a écrit:Pff le jeudi ils sont infernaux
- GDNiveau 10
Je leur dis toujours : " La cloche c'est moi ! "Malaga a écrit:J'ai une horloge dans ma salle mais il m'arrive souvent d'être "surprise" par la sonnerie. Mais j'arrête immédiatement les élèves qui commencent à ranger leurs affaires. Si pas mal d'élèves ont rangé leurs affaires, par principe, je leur fais ressortir le cahier pour écrire le titre de la leçon suivante ou leur agenda pour noter les devoirs. Bref, l'idée est de leur faire comprendre que la sonnerie marque la fin de l'heure MAIS que tant qu'ils sont dans mon cours, JE décide de la fin du cours. En revanche, je ne garde jamais les élèves longtemps après la sonnerie par respect pour le collègue qui les a au cours suivant (sauf si c'est la récré et là, je peux déborder de deux ou trois minutes si les élèves ont été bavards pendant l'heure).kero a écrit:Fondamental. Si on se laisse surprendre par la sonnerie, on est à peu près certain que la sortie de classe sera un bordel monstrueux.Mike92 a écrit:Le problème de la sonnerie de fin de cours est classique. J'ai adopté un jour un système qui a toujours réussi : chronométrer pour m'arrêter toujours 30 secondes avant que ça sonne : on a ainsi la situation en main. Dire de ranger ses affaires et de ne pas sortir avant la sonnerie — qui de toute façon vient vite.
- User19866Expert
Aujourd'hui, j'ai été confrontée pour la première fois à une espèce de parasite particulièrement virulente : le parent contestataire. Deux spécimen à l'étude :
1/ Le parent contestataire dont l'enfant ne fait qu'une partie de la punition et qui justifie dans le carnet que la punition lui "prendrait deux jours" (ça tombe bien : il avait deux jours) et qu'il "fera ce qu'il peut" (apparemment, il peut pas grand chose si je juge ce qui a été accompli).
2/ Plus vicieux parce que je ne peux rien dire, même si je suis furieuse : le parent contestataire dont l'enfant fait la punition, mais qui écrit dans le carnet de liaison qu'elle est "disproportionnée par rapport à l'attitude" de Pamela.
1/ Le parent contestataire dont l'enfant ne fait qu'une partie de la punition et qui justifie dans le carnet que la punition lui "prendrait deux jours" (ça tombe bien : il avait deux jours) et qu'il "fera ce qu'il peut" (apparemment, il peut pas grand chose si je juge ce qui a été accompli).
2/ Plus vicieux parce que je ne peux rien dire, même si je suis furieuse : le parent contestataire dont l'enfant fait la punition, mais qui écrit dans le carnet de liaison qu'elle est "disproportionnée par rapport à l'attitude" de Pamela.
- JézabelNiveau 10
Vois auprès de tes collègues si la punition était réellement disproportionnée (moi aussi je suis contractuelle admissible), et s'ils te disent que non, tu mets une retenue (oui facile à dire je sais surtout vu le type de parent )
- User19866Expert
C'est surtout le cas n°2 qui m'emm****. Je trouve ça vraiment une manière fourbe de saper mon autorité tout en restant suffisamment dans les clous pour ne pas pouvoir se faire sanctionner.
- philannDoyen
Je répondrai par écrit aux parents...que si la punition n'est pas terminée dans les temps... la note attribuée sera en conséquence...Dalathée2 a écrit:C'est surtout le cas n°1 qui m'emm****. Je trouve ça vraiment une manière fourbe de saper mon autorité tout en restant suffisamment dans les clous pour ne pas pouvoir se faire sanctionner.
Ce n'est pas aux parents d'atténuer une punition donnée par le prof!!! Un coup de fil peu être aussi salutaire.
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- User19866Expert
Je me suis trompée en répondant trop vite : c'est le cas n°DEUX qui m'embête. Parce que la gamine a fait la punition, tout en ayant probablement entendu de la part de ses parents que la prof était une [insérer ici une insulte] mais qu'il fallait bien se conformer à ses lubies.philann a écrit:Je répondrai par écrit aux parents...que si la punition n'est pas terminée dans les temps... la note attribuée sera en conséquence...Dalathée2 a écrit:C'est surtout le cas n°1 qui m'emm****. Je trouve ça vraiment une manière fourbe de saper mon autorité tout en restant suffisamment dans les clous pour ne pas pouvoir se faire sanctionner.
Ce n'est pas aux parents d'atténuer une punition donnée par le prof!!! Un coup de fil peu être aussi salutaire.
- marie91270Neoprof expérimenté
Sans indiscrétion, quelle était la punition en question ?Dalathée2 a écrit:Aujourd'hui, j'ai été confrontée pour la première fois à une espèce de parasite particulièrement virulente : le parent contestataire. Deux spécimen à l'étude :
1/ Le parent contestataire dont l'enfant ne fait qu'une partie de la punition et qui justifie dans le carnet que la punition lui "prendrait deux jours" (ça tombe bien : il avait deux jours) et qu'il "fera ce qu'il peut" (apparemment, il peut pas grand chose si je juge ce qui a été accompli).
2/ Plus vicieux parce que je ne peux rien dire, même si je suis furieuse : le parent contestataire dont l'enfant fait la punition, mais qui écrit dans le carnet de liaison qu'elle est "disproportionnée par rapport à l'attitude" de Pamela.
J'avais tendance, lors de mon année de stage, à donner des devoirs trop longs sans m'en rendre compte, et j'avais souvent des retours des parents. Aujourd'hui, j'ai pris l'habitude de donner des devoirs plus courts. On ne se rend pas toujours compte de la difficulté des devoirs lorsqu'on débute...
- User19866Expert
Une des PPP de Celeborn : je n'invente rien...marie91270 a écrit:Sans indiscrétion, quelle était la punition en question ?Dalathée2 a écrit:Aujourd'hui, j'ai été confrontée pour la première fois à une espèce de parasite particulièrement virulente : le parent contestataire. Deux spécimen à l'étude :
1/ Le parent contestataire dont l'enfant ne fait qu'une partie de la punition et qui justifie dans le carnet que la punition lui "prendrait deux jours" (ça tombe bien : il avait deux jours) et qu'il "fera ce qu'il peut" (apparemment, il peut pas grand chose si je juge ce qui a été accompli).
2/ Plus vicieux parce que je ne peux rien dire, même si je suis furieuse : le parent contestataire dont l'enfant fait la punition, mais qui écrit dans le carnet de liaison qu'elle est "disproportionnée par rapport à l'attitude" de Pamela.
J'avais tendance, lors de mon année de stage, à donner des devoirs trop longs sans m'en rendre compte, et j'avais souvent des retours des parents. Aujourd'hui, j'ai pris l'habitude de donner des devoirs plus courts. On ne se rend pas toujours compte de la difficulté des devoirs lorsqu'on débute...
- ScratNiveau 4
Voilà un fil qui me "rassure", ou du moins me déculpabilise un peu.
Je suis prof stagiaire dans un collège en zone rurale très défavorisée. Avant, j'étais assistante pédago pendant quatre ans, donc j'ai eu le temps de me faire un peu la main.
J'ai à ma charge deux classes de 6è et une de 5è. Un de mes deux 6è est adorable depuis le départ, l'autre en revanche a vite eu la réputation de LA 6è difficile, très active, avec de nombreux élèves qui ne se supportent pas. Cela m'a pris beaucoup d'énergie mais aujourd'hui, je me régale à travailler avec eux, ils sont studieux, intéressés et gentils.
Ma 5è est, comme la classe dont il était question au début du fil, une classe à priori sans problème majeur. Quand j'en parle avec les collègues, il n'en ressort rien de particulier, en revanche avec moi...Pas de méchanceté de la part des élèves, ni même de la part d'un cas particulièrement difficile qui, avec moi, se tient. Mais j'ai des soucis de bavardages généralisés et quasi constants, je ne peux quasiment pas les mettre en activité en autonomie, car ça devient immédiatement la "récréation". En bref, ils sont bruyants et fainéants, hormis 8 élèves que j'arrive à garder avec moi.
A leur décharge (et à la mienne aussi), je les ai toujours à leur dernière heure, merci du cadeau!
J'ai mis en place plusieurs choses: un plan de classe (qui a marché une dizaine de jours, et inconfortable car je les ai toujours dans une salle différente d'une heure à l'autre), un rituel de portrait chinois: les élèves en ont composé un en début d'année et j'en lis un à la fin de chaque heure qui s'est bien passée (ça les intéresse énormément et ils me le réclament, tout en étant capables de savoir si j'accepterai d'en lire un ou non), menace de cours plus magistraux donc moins ludiques pour eux, mot à certains parents...Tout fonctionne un temps avant que cela retombe.
Je suis assez désemparée car, dans les faits, il n'y a aucun problème grave, ce serait même une classe plutôt sympathique (alors que d'après certains collègues, ils seraient amorphes) donc je me vois mal aller "pleurer" auprès de Pierre ou Paul mais il est clair que le climat de classe ne me permets pas de bosser avec eux de manière efficace.
Je pense que je vais également en passer par les punitions à la maison, assorties d'un mot dans le carnet, peu motivés comme ils le sont, ça pourrait en réfléchir plus d'un mais si vous aviez d'autres choses à me conseiller, je prends.
Cela m'ennuie et, évidemment, je remets en cause mes compétences d'enseignante: mes cours sont inintéressants, je suis trop laxiste, ils s'ennuient, etc etc... Et perfectionniste comme je suis, ça me travaille vraiment. Ma terreur ultime étant en plus que je sois inspectée sur cette classe pour la titularisation, évidemment!
Je suis prof stagiaire dans un collège en zone rurale très défavorisée. Avant, j'étais assistante pédago pendant quatre ans, donc j'ai eu le temps de me faire un peu la main.
J'ai à ma charge deux classes de 6è et une de 5è. Un de mes deux 6è est adorable depuis le départ, l'autre en revanche a vite eu la réputation de LA 6è difficile, très active, avec de nombreux élèves qui ne se supportent pas. Cela m'a pris beaucoup d'énergie mais aujourd'hui, je me régale à travailler avec eux, ils sont studieux, intéressés et gentils.
Ma 5è est, comme la classe dont il était question au début du fil, une classe à priori sans problème majeur. Quand j'en parle avec les collègues, il n'en ressort rien de particulier, en revanche avec moi...Pas de méchanceté de la part des élèves, ni même de la part d'un cas particulièrement difficile qui, avec moi, se tient. Mais j'ai des soucis de bavardages généralisés et quasi constants, je ne peux quasiment pas les mettre en activité en autonomie, car ça devient immédiatement la "récréation". En bref, ils sont bruyants et fainéants, hormis 8 élèves que j'arrive à garder avec moi.
A leur décharge (et à la mienne aussi), je les ai toujours à leur dernière heure, merci du cadeau!
J'ai mis en place plusieurs choses: un plan de classe (qui a marché une dizaine de jours, et inconfortable car je les ai toujours dans une salle différente d'une heure à l'autre), un rituel de portrait chinois: les élèves en ont composé un en début d'année et j'en lis un à la fin de chaque heure qui s'est bien passée (ça les intéresse énormément et ils me le réclament, tout en étant capables de savoir si j'accepterai d'en lire un ou non), menace de cours plus magistraux donc moins ludiques pour eux, mot à certains parents...Tout fonctionne un temps avant que cela retombe.
Je suis assez désemparée car, dans les faits, il n'y a aucun problème grave, ce serait même une classe plutôt sympathique (alors que d'après certains collègues, ils seraient amorphes) donc je me vois mal aller "pleurer" auprès de Pierre ou Paul mais il est clair que le climat de classe ne me permets pas de bosser avec eux de manière efficace.
Je pense que je vais également en passer par les punitions à la maison, assorties d'un mot dans le carnet, peu motivés comme ils le sont, ça pourrait en réfléchir plus d'un mais si vous aviez d'autres choses à me conseiller, je prends.
Cela m'ennuie et, évidemment, je remets en cause mes compétences d'enseignante: mes cours sont inintéressants, je suis trop laxiste, ils s'ennuient, etc etc... Et perfectionniste comme je suis, ça me travaille vraiment. Ma terreur ultime étant en plus que je sois inspectée sur cette classe pour la titularisation, évidemment!
- pailleauquebecFidèle du forum
1/ Vois si tu peux déplacer une des heures.Scrat a écrit:je les ai toujours à leur dernière heure, merci du cadeau!
2/ Ont-ils des matins où ils commencent à 9h ? (si oui, punition = venir à 8h dans tes autres classe qui marchent bien en rattrapage du temps perdu à bavarder)
3/ Système +1 pour participation, -1 pour bavardage, tout le monde démarre à 10.
Bon courage, selon l'heure une même classe peut être métamorphosée.
- AlExpert spécialisé
[quote="marie91270"]
???. Le premier cas je délègue au CPE( avec heure de colle pour punition non faite). Le 2e je lui répondrai que je suis seul juge de la cohérence de la sanction avec les faits reprochés et qu'il n'appartient pas aux parents d'en discuter. Je signalerai à une personne de confiance (prov adjoint ou prov).Dalathée2 a écrit:Aujourd'hui, j'ai été confrontée pour la première fois à une espèce de parasite particulièrement virulente : le parent contestataire. Deux spécimen à l'étude :
1/ Le parent contestataire dont l'enfant ne fait qu'une partie de la punition et qui justifie dans le carnet que la punition lui "prendrait deux jours" (ça tombe bien : il avait deux jours) et qu'il "fera ce qu'il peut" (apparemment, il peut pas grand chose si je juge ce qui a été accompli).
2/ Plus vicieux parce que je ne peux rien dire, même si je suis furieuse : le parent contestataire dont l'enfant fait la punition, mais qui écrit dans le carnet de liaison qu'elle est "disproportionnée par rapport à l'attitude" de Pamela.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- User19866Expert
J'y ai réfléchi ce weekend. Je pensais appeler la mère en question et faire le point sur le travail et surtout le comportement de sa fille, parce que je ne suis pas sûre qu'elle se rende compte de l'ampleur des dégâts...Dalathée2 a écrit:Plus vicieux parce que je ne peux rien dire, même si je suis furieuse : le parent contestataire dont l'enfant fait la punition, mais qui écrit dans le carnet de liaison qu'elle est "disproportionnée par rapport à l'attitude" de Pamela.
- NLM76Grand Maître
Méfiez-vous quand même, et préparez à entendre (peut-être) un PPP (parent particulièrement pénible).
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- locNiveau 6
Je viens de lire avec attention ce topic. Je suis TZR et j'ai été affectée dans un nouvel établissement deux semaines avant les vacances. J'ai deux classes de troisièmes TRES pénibles et c'est la première fois que je ne gère absolument rien. La semaine dernière a été un véritable enfer. J'y pense encore aujourd'hui et me demande comment cela va se passer demain. (j'ai très mal dormi!). Mes élèves me font également comprendre qu'ils attendent le retour de leur prof. Ils refusent de se mettre au travail et toute l'heure n'est que lutte face au brouhaha, au non-travail, aux provocations et à l'insolence. Je pense que si les meneurs recommencent leurs provocations demain je les exclurai dès le début du cours, calmement (j'ai bien lu vos conseils il faut que j'arrête de m'énerver), chez une collègue. Je vais être intransigeante, prendre les carnets, mettre des croix et donner des punitions au besoin (voir des rapports). Si le chaos fait son grand retour je vais leur parler sans crier ou m'énerver mais vraiment j'appréhende un peu la situation.
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"I am a wanderer : offer me a trip to a city, a country, and I'm off"
- User19866Expert
Punaise, ils sont pénibles aujourd'hui... Allez, encore 2h et je rentre chez moi...
Loc : il y a quelque chose que j'ai lu ai lu ailleurs sur néo qui t'aidera peut-être. Quelqu'un a un petit carnet, sur lequel il note ses impressions sur la séance, et ce à chaque séance. Ca permet de garder en tête aussi les bons moments.
Loc : il y a quelque chose que j'ai lu ai lu ailleurs sur néo qui t'aidera peut-être. Quelqu'un a un petit carnet, sur lequel il note ses impressions sur la séance, et ce à chaque séance. Ca permet de garder en tête aussi les bons moments.
- locNiveau 6
Pas bête pour le carnet! Je vais essayer de faire ça, merci!!
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- locNiveau 6
Courage pour tes deux heures!!!!
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- User19866Expert
Raaaah !! J'y arrive pas, j'y arrive pas, j'y arrive pas !! Je suis passée chez les collègues de français, pour voir comment ils géraient la discipline avec d'autres classes. Il leur suffit de dire "Il y a trop de bruit" ou "Silence" d'un ton ordinaire pour que la classe se calme.
Les miens, avec moi, je hausse le ton en leur demandant de se taire : ils bavardent. Je menace d'interrogation écrite : ils bavardent. Je leur fais prendre une feuille en disant que c'est noté : ils font le contrôle puis ils re-bavardent. Je prends les carnets en prévenant d'une punition imminente, ils continuent à bavarder. Je punis, ils contestent la punition, et continuent à bavarder. Puis, ils reprennent leur carnet violemment à la fin de l'heure et partent en disant des "Je parlais même pas, c'est dégueulasse, c'est n'importe quoi, vas-y j'en ai marre".
Les miens, avec moi, je hausse le ton en leur demandant de se taire : ils bavardent. Je menace d'interrogation écrite : ils bavardent. Je leur fais prendre une feuille en disant que c'est noté : ils font le contrôle puis ils re-bavardent. Je prends les carnets en prévenant d'une punition imminente, ils continuent à bavarder. Je punis, ils contestent la punition, et continuent à bavarder. Puis, ils reprennent leur carnet violemment à la fin de l'heure et partent en disant des "Je parlais même pas, c'est dégueulasse, c'est n'importe quoi, vas-y j'en ai marre".
- NLM76Grand Maître
Ne pas menacer d'une punition imminente : punir immédiatement.
Contestation de la punition = punition doublée. "C'est n'importe quoi, j'en ai marre" = insolence insupportable, punition triplée.
Votre première année au collège, c'est Verdun. Vous allez souffrir, mais comme vous avez de la ressource, à la fin c'est les chleuhs qui perdront. Et ils auront plus souffert que vous. Et on ne nage pas; on tire au canon de 75 sur tout ce qui bouge.
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- NLM76Grand Maître
Et puis là, maintenant, au pieu ! C'est pas une heure pour être devant son ordinateur. Il faut être en forme pour tailler en pièces les fridolins.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- JézabelNiveau 10
Moi pareil, ça me démoralise d'aller voir les cours des collègues, pour la même raison.Dalathée2 a écrit:Raaaah !! J'y arrive pas, j'y arrive pas, j'y arrive pas !! Je suis passée chez les collègues de français, pour voir comment ils géraient la discipline avec d'autres classes. Il leur suffit de dire "Il y a trop de bruit" ou "Silence" d'un ton ordinaire pour que la classe se calme.
Les miens, avec moi, je hausse le ton en leur demandant de se taire : ils bavardent. Je menace d'interrogation écrite : ils bavardent. Je leur fais prendre une feuille en disant que c'est noté : ils font le contrôle puis ils re-bavardent. Je prends les carnets en prévenant d'une punition imminente, ils continuent à bavarder. Je punis, ils contestent la punition, et continuent à bavarder. Puis, ils reprennent leur carnet violemment à la fin de l'heure et partent en disant des "Je parlais même pas, c'est dégueulasse, c'est n'importe quoi, vas-y j'en ai marre".
On dirait que rien ne les calme, c'est l'enfer, on peut pas faire cours correctement.
- BritLétyHabitué du forum
Rassurez-vous, et dites-vous que c'est parce que c'est votre première année dans l'établissement. Ils vous testent, en d'autres termes.
Ne rien lâcher. Et ne pas perdre le moral ( même si c'est plus facile à dire qu'à faire )
Bavardages = punition
Contestation = punition * 2
contestation "insistante" = insolence = mot dans le carnet / appel aux parents + punition * 2
Ne rien lâcher. Et ne pas perdre le moral ( même si c'est plus facile à dire qu'à faire )
Bavardages = punition
Contestation = punition * 2
contestation "insistante" = insolence = mot dans le carnet / appel aux parents + punition * 2
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