- sansaraModérateur
C'est sûr, et cela joue beaucoup. Mais parfois, sur une même situation/perturbation, j'ai l'impression qu'elle a tendance à laisser couler là où moi, j'arrête le cours pour réprimander, voire punir, et que ça ne dégénère pas pour autant.
- mddNiveau 9
Je suis assez de cet avis.
Je pense que mettre un mot aux parents/punir au début de l'année est efficace pour montrer qu'on n'accepte pas les bavardages.
Mais le reste de l'année une pause dans le cours et un rappel à l'ordre est plus efficace que prendre 5 ou 6 carnets (comme je faisais le mois dernier).
Je pense que mettre un mot aux parents/punir au début de l'année est efficace pour montrer qu'on n'accepte pas les bavardages.
Mais le reste de l'année une pause dans le cours et un rappel à l'ordre est plus efficace que prendre 5 ou 6 carnets (comme je faisais le mois dernier).
- User19866Expert
J'ai arrêté les verbes à conjuguer ou les exos supplémentaires, parce que 99 fois sur 100, les élèves font ça par-dessus la jambe : je demande "parler" ils conjuguent "aimer" (ben voui : le verbe type du bescherelle), ne font que trois temps au lieu de faire tout l'indicatif, écrivent n'importe quoi aux réponses aux questions...sansara a écrit:J'ai eu le même problème sur les PPP, notamment de la part d'une mère d'élève qui est... prof au collège où j'enseigne, et qui a hurlé en salle des profs que j'étais complètement barge de donner ce genre de punitions.
En général, surtout pour les 6e, j'adapte la punition en ne leur donnant que la moitié du texte à recopier. Sinon, quand je sens que les PPP sont trop longues ou disproportionnées, je varie : exos supplémentaires si c'est toute la classe qui bavarde (un ou deux exos, pas 40 !), verbes à conjuguer, déclinaisons à recopier...
Je n'ai pas trouvé la solution miracle, mais la menace d'exos en rab (que j'inscrivais lentement au tableau) a bien fonctionné sur mes 3e hyper pénibles vendredi dernier. Je vais voir demain si ça marche toujours !
J'ai remarqué un truc en allant voir ma tutrice : elle ne punit jamais, ne met jamais de mot, n'exclut pas (enfin, rarement puisque je ne l'ai jamais vue faire). Et ses cours, sans être des modèles de calme et de silence, ne sont pas non plus un foutoir permanent. Donc je suppose qu'on peut s'en sortir autrement qu'en punissant à tours de bras (ce qui, en plus, fait perdre un temps et une énergie considérables).
La recopie des PPP fonctionne à peu près (quand les parents ne soutiennent pas leur enfant contre moi, évidemment)... Sauf que, comme un boulet, j'hésite à en mettre. Peut-être que si j'étais plus systématique, la classe se calmerait et je devrais moins en mettre Ou alors peut-être que j'aurais la classe à dos (on était bien partis pour la guerre ouverte, début octobre... ) ?
:Descartes:
- User19866Expert
Et si on n'a pas été ferme dès le début d'année, et que le message "Je n'accepte pas les bavardages" n'est manifestement pas intégré...? Parce que, ne pas mettre de punitions, j'ai essayé aussi (quand mon tuteur est venu me voir). Hé ben, ça n'a pas marché du tout et il n'a pas manqué de le souligner (à raison).mdd a écrit:Je suis assez de cet avis.
Je pense que mettre un mot aux parents/punir au début de l'année est efficace pour montrer qu'on n'accepte pas les bavardages.
Mais le reste de l'année une pause dans le cours et un rappel à l'ordre est plus efficace que prendre 5 ou 6 carnets (comme je faisais le mois dernier).
- User19866Expert
Ah mais alors ça, moi ça ne marche pas du tout : "Hé mais c'est dégueulasse, je parlais même pas, j'vais pas m'taper des exos en plus alors que c'est les zôtres qui parlent ! Madame, z'avez pas le droit de mettre des punitions collectives, c'est dans le règlement intérieur..." On en a pour 20 minutes.sansara a écrit:
Je n'ai pas trouvé la solution miracle, mais la menace d'exos en rab (que j'inscrivais lentement au tableau) a bien fonctionné sur mes 3e hyper pénibles vendredi dernier. Je vais voir demain si ça marche toujours !
Sinon, kero, je fonde tous mes espoirs sur ta théorie ; elle a intérêt à être exacte ! Et j'espère qu'il arrivera un jour où ma réputation me permettra de dire calmement "Moins fort" pour entendre les mouches voler.
- keroGrand sage
Mmh je ne tiens pas à prendre une telle responsabilitéDalathée2 a écrit:Ah mais alors ça, moi ça ne marche pas du tout : "Hé mais c'est dégueulasse, je parlais même pas, j'vais pas m'taper des exos en plus alors que c'est les zôtres qui parlent ! Madame, z'avez pas le droit de mettre des punitions collectives, c'est dans le règlement intérieur..." On en a pour 20 minutes.sansara a écrit:
Je n'ai pas trouvé la solution miracle, mais la menace d'exos en rab (que j'inscrivais lentement au tableau) a bien fonctionné sur mes 3e hyper pénibles vendredi dernier. Je vais voir demain si ça marche toujours !
Sinon, kero, je fonde tous mes espoirs sur ta théorie ; elle a intérêt à être exacte ! :PEt j'espère qu'il arrivera un jour où ma réputation me permettra de dire calmement "Moins fort" pour entendre les mouches voler.
Cela dit, je me souviens de certains cours où j'en avais tellement marre de batailler, j'ai totalement arrếté, et j'ai eu un calme assez balaise. Le truc c'est que quand je tente de forcer le truc, je n'y parviens pas ...
- sansaraModérateur
Les miens ne le vivent pas comme une punition collective, du moins ils ne râlent pas. En plus, ce sont des exos d'approfondissement en rapport avec le cours.
Enfin, je les inscris suffisamment lentement pour que les plus sages (et les plus malins) fassent taire les autres.
Mais j'ai peut-être de la chance qu'ils ne contestent pas, en effet.
Enfin, je les inscris suffisamment lentement pour que les plus sages (et les plus malins) fassent taire les autres.
Mais j'ai peut-être de la chance qu'ils ne contestent pas, en effet.
- keroGrand sage
Cela dit, un point me semble tout de même important: je pense que les punitions collectives sont pas terribles. À mon avis, la punition collective déresponsabilise et il faut, au contraire, cibler.
Sans compter que de fait, elle n'est pas très juste. Du coup, elle est un bon moyen de vraiment entrer dans un rapport frontal avec la classe, alors que l'enjeu est plutôt d'isoler les pires chieurs et les en faire baver.
Sans compter que de fait, elle n'est pas très juste. Du coup, elle est un bon moyen de vraiment entrer dans un rapport frontal avec la classe, alors que l'enjeu est plutôt d'isoler les pires chieurs et les en faire baver.
- mddNiveau 9
Eh bien, je n'ai pas été ferme dès le début de l'année, mais je me rends compte que si j'augmente les croix dans les carnets, les bavardages ne cessent pas, voire augmentent.Dalathée2 a écrit:Et si on n'a pas été ferme dès le début d'année, et que le message "Je n'accepte pas les bavardages" n'est manifestement pas intégré...? Parce que, ne pas mettre de punitions, j'ai essayé aussi (quand mon tuteur est venu me voir). Hé ben, ça n'a pas marché du tout et il n'a pas manqué de le souligner (à raison).mdd a écrit:Je suis assez de cet avis.
Je pense que mettre un mot aux parents/punir au début de l'année est efficace pour montrer qu'on n'accepte pas les bavardages.
Mais le reste de l'année une pause dans le cours et un rappel à l'ordre est plus efficace que prendre 5 ou 6 carnets (comme je faisais le mois dernier).
Et maintenant j'arrête de parler quand problème. Je reprends un élève en particulier ou alors je sermonne toute la classe et on repart assez dans le calme (ça ne dure pas longtemps d'accord, mas bon c'est mieux que rien).
Et donc je pense que si on est super ferme au début ça ne peut que mieux aller pour la suite.
- sansaraModérateur
Je n'ai pas dit que c'était la panacée. Juste ce qui m'a permis de retrouver un peu de calme vendredi, étant donné que je ne peux pas faire grand chose contre les "pires chieurs", puisque je n'ai pas le droit d'exclure tant que ma vie (ou celle d'un autre élève) n'est pas en danger, et qu'en plus la môman du chieur en question conteste toutes mes punitions et sanctions et me décrédibilise.
- keroGrand sage
Tu les as déjà collés ?sansara a écrit:Je n'ai pas dit que c'était la panacée. Juste ce qui m'a permis de retrouver un peu de calme vendredi, étant donné que je ne peux pas faire grand chose contre les "pires chieurs", puisque je n'ai pas le droit d'exclure tant que ma vie (ou celle d'un autre élève) n'est pas en danger, et qu'en plus la môman du chieur en question conteste toutes mes punitions et sanctions et me décrédibilise.
- sansaraModérateur
Oui, avec des difficultés puisqu'ils n'ont aucun trou dans leur emploi du temps (3e bilangue + espagnol + latin) et que jusqu'à cette semaine, on ne pouvait pas coller le mercredi après-midi puisqu'on n'avait personne pour surveiller les collés.
Je les ai même pris avec moi sur mon temps libre, pour pouvoir discuter avec eux. Ils ont promis qu'ils feraient des efforts, et évidemment, dès le cours d'après, c'était reparti.
Je les ai même pris avec moi sur mon temps libre, pour pouvoir discuter avec eux. Ils ont promis qu'ils feraient des efforts, et évidemment, dès le cours d'après, c'était reparti.
- keroGrand sage
Continue tant qu'ils t'emmerdent. T'en profite pour les faire bosser, et toi en parallèle, tu corriges tes copies/prépares tes cours, comme ça tu ne perds même pas de temps.sansara a écrit:Oui, avec des difficultés puisqu'ils n'ont aucun trou dans leur emploi du temps (3e bilangue + espagnol + latin) et que jusqu'à cette semaine, on ne pouvait pas coller le mercredi après-midi puisqu'on n'avait personne pour surveiller les collés.
Je les ai même pris avec moi sur mon temps libre, pour pouvoir discuter avec eux. Ils ont promis qu'ils feraient des efforts, et évidemment, dès le cours d'après, c'était reparti.
Ils finiront par se lasser.
- hadaNiveau 2
Je viens de lire toute la discussion et je retrouve dans vos messages des situations typiques qui me sont arrivées la première année; comme les fameux collègues avec qui tout se passe trèèès bien alors que toi tu galères (parfois ils disent faux mais parfois c'est malheureusement vrai pour nous), ou les parents qui se plaignent des punitions et le classique gamin qui se plaint parce qu'il n'est pas le seul à parler...
Ce que je retrouve aussi, ce sont les conseils, souvent bons que donnent les collègues, de l'établissement ou ceux de néo mais qui ne correspondent souvent pas à la situation de classe bordélisée que l'on n'arrive pas à gérer. Par exemple le conseil "arrêtez vous de parler, ils s'arrêteront" ne marchait pas du tout avec moi. Ils continuaient de parler... Ou les punitions avec les exercices à faire etc, ça ne marchait pas avec moi. Alors quoi, c'est que c'était moi qui était nulle?
Ces conseils qu'on vous donne, il faut les faire, bien sûr. Mais quand tous les élèves de la classe se mettent à bavarder, il y aura l'éternel problème de "l'injustice" ressentie par les élèves : "je ne suis pas le seul à parler, je ferai pas votre punition..."
Mais je m'en suis sortie. ce que j'ai observé, c'est que tant que tous parlent en même temps, ce n'est absolument pas gérable. Le problème étant que comme vous avez commencé l'année, vous n'avez plus le bénéfice des débuts où la majorité des classes est naturellement calme. Vous pouvez agir avec le système appris dans néo que dans un contexte calme où vous êtes capable de reprendre un élève lorsque réellement il n'y a que lui ou deux/trois maximum qui bavardent.
Il est donc nécessaire, même si ça va vous demander beaucoup de poigne et beaucoup plus d'énergie que pour le collègue d'à coté que vous enviez, d'avoir le calme en début d'heure. Même si ça vous prend 15mn, à coup de règle sur le bureau ou de tableau à faire crisser pour les arrêter. Un truc aussi, interpellez rapidement un à un tous les bavards que vous voyez en leur demandant de se taire.
Et une fois qu'il y a ce silence, là aussi il va vous falloir beaucoup d'énergie car il faut le garder coûte que coûte. Je peux paraître sévère, mais même un chuchotement doit être repris. Seulement dans ce cas de figure, vos punitions seront acceptées.
Surtout, n'hésitez pas à me poser des questions. j'ai trop souffert lors de ma première année pour laisser les autres vivre les mêmes choses sans leur faire partager mes petites astuces. A quoi ça sert de dire "avec moi tout va bien" si c'est pour ne pas dire à son collègue pourquoi...
Ce que je retrouve aussi, ce sont les conseils, souvent bons que donnent les collègues, de l'établissement ou ceux de néo mais qui ne correspondent souvent pas à la situation de classe bordélisée que l'on n'arrive pas à gérer. Par exemple le conseil "arrêtez vous de parler, ils s'arrêteront" ne marchait pas du tout avec moi. Ils continuaient de parler... Ou les punitions avec les exercices à faire etc, ça ne marchait pas avec moi. Alors quoi, c'est que c'était moi qui était nulle?
Ces conseils qu'on vous donne, il faut les faire, bien sûr. Mais quand tous les élèves de la classe se mettent à bavarder, il y aura l'éternel problème de "l'injustice" ressentie par les élèves : "je ne suis pas le seul à parler, je ferai pas votre punition..."
Mais je m'en suis sortie. ce que j'ai observé, c'est que tant que tous parlent en même temps, ce n'est absolument pas gérable. Le problème étant que comme vous avez commencé l'année, vous n'avez plus le bénéfice des débuts où la majorité des classes est naturellement calme. Vous pouvez agir avec le système appris dans néo que dans un contexte calme où vous êtes capable de reprendre un élève lorsque réellement il n'y a que lui ou deux/trois maximum qui bavardent.
Il est donc nécessaire, même si ça va vous demander beaucoup de poigne et beaucoup plus d'énergie que pour le collègue d'à coté que vous enviez, d'avoir le calme en début d'heure. Même si ça vous prend 15mn, à coup de règle sur le bureau ou de tableau à faire crisser pour les arrêter. Un truc aussi, interpellez rapidement un à un tous les bavards que vous voyez en leur demandant de se taire.
Et une fois qu'il y a ce silence, là aussi il va vous falloir beaucoup d'énergie car il faut le garder coûte que coûte. Je peux paraître sévère, mais même un chuchotement doit être repris. Seulement dans ce cas de figure, vos punitions seront acceptées.
Surtout, n'hésitez pas à me poser des questions. j'ai trop souffert lors de ma première année pour laisser les autres vivre les mêmes choses sans leur faire partager mes petites astuces. A quoi ça sert de dire "avec moi tout va bien" si c'est pour ne pas dire à son collègue pourquoi...
- User19866Expert
Oui, je crois qu'il faut que je me mette à être beaucoup plus systématique pour que les punitions soient vécues par les élèves comme étant méritées. Pour l'instant, je teste la méthode semi-globale :lol: A savoir je m'arrête de parler quand il y a brouhaha puis je reprends les élèves qui recommencent à parler de façon isolée. Et je punis à coup de PPP. J'ai ma réunion parents-profs vendredi... On verra ce que ça donne avec les parents des anges que j'ai en cours.hada a écrit:Et une fois qu'il y a ce silence, là aussi il va vous falloir beaucoup d'énergie car il faut le garder coûte que coûte. Je peux paraître sévère, mais même un chuchotement doit être repris. Seulement dans ce cas de figure, vos punitions seront acceptées.
- hadaNiveau 2
Oui c'est ça, il faut essayer d'être systématique le plus possible. C'est bien de reprendre les élèves qui parlent de façon isolée. Et une dernière chose, soit toujours cohérente dans tes punitions, c'est à dire qu'il faut choisir une manière de faire et s'y tenir. Et cette manière de faire doit être proportionnelle à l'erreur commise par l'élève.
- hadaNiveau 2
J'ai créé un blog sur le sujet de l'autorité des profs. Je vous le donne en lien et j'espère que vous m'aiderez à l'alimenter de vos questions afin d'aider le plus de personnes possibles mais surtout de ne pas trop être dans ma seule expérience. Selon les établissements et les personnes, les choses sont différentes. Je veux surtout faire quelque chose d'utile...
http://profsenstress.blogspot.fr/
http://profsenstress.blogspot.fr/
- roxanneOracle
Aujourd'hui, j'ai poussé un coup de gueule anthologique, une "saine" colère qui a même alerté ma collègue à côté qui est venue voir si ça allait .Je dresse le tableau : classe de 3etrès faible, pas mal de fumistes et trois filles régulièrement absentes , et quelques élèves de bon niveau au milieu .Lundi, je leur projette une dictée, je la lis, l'explique, leur laisse poser des questions, du temps pour relire et je la dicte . Résultat 7 de moyenne .Je la rends aujourd'hui un peu colère et là une des gamines éternellement absentes me dit qu'elle ne comprend pas pourquoi avec 13 fautes , elle a zéro .Je respire, explique que c'est deux points par grosses fautes et là, elle me pique sa crise :3quoi, mais c'est n'imprte quoi ! je n'ai jamais vu ça, évidemment qu'on se paie des notes pourries !" Bref, mon sang n'a fait qu'un tour, je te l'ai virée avec pertes et fracas et ils ont entendu la suite .Du coup, ça n'a plus bronché et miracle, ils ont su trouver des subordonnées ! comme quoi, un bon coup de gueule de temps en temps, ça remet les pendules à leur place (comme dirait Johnny !).
- hadaNiveau 2
Oui, mais tu as eu raison. Comme je le disais dans mon blog, tu as eu affaire à une insolence assumée de la part de cette élève : te reprocher quelque chose en rapport avec ton statut d'enseignant et ta manière de faire. Dans ce cas là, c'est une insolence grave qui doit être punie par une haute échelle de sanction.
Le fait de la renvoyer du cours est la plus grande sanction qui existe pour le professeur. Conséquence : les autres ont compris que la façon de faire de l'autre élève n'est pas la bonne et que tu te défends sur ce point. Tu t'es fait respecter.
Je ne dis pas non plus qu'il faut pousser des coups de gueule tout le temps mais poser des sanctions en rapport avec l'insolence, il faut le faire systématiquement. Bien sûr, toujours prévenir que telle sanction va arriver si l'élève continue à parler avec insolence. puis sanctionner car très souvent, il recommence. Au bout d'un moment, si vous êtes systématique, la simple remontrance suffira.
Le fait de la renvoyer du cours est la plus grande sanction qui existe pour le professeur. Conséquence : les autres ont compris que la façon de faire de l'autre élève n'est pas la bonne et que tu te défends sur ce point. Tu t'es fait respecter.
Je ne dis pas non plus qu'il faut pousser des coups de gueule tout le temps mais poser des sanctions en rapport avec l'insolence, il faut le faire systématiquement. Bien sûr, toujours prévenir que telle sanction va arriver si l'élève continue à parler avec insolence. puis sanctionner car très souvent, il recommence. Au bout d'un moment, si vous êtes systématique, la simple remontrance suffira.
- CathEnchanteur
Nous ne donnons pas de sanctions mais des punitions. Les sanctions sont données par le cde.
- WonderWomanBon génie
D'ailleurs on demande l'exclusion (de l'étab, hein, pas du cours) au CDE non ? En tous cas c'est comme ça que ça se passe par là où je suis passée...
_________________
Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- hadaNiveau 2
Sanction et punition sont des synonymes pour moi. Après, chaque établissement peut avoir ses propres termes...
Et je parlais de l'exclusion du cours, pas de l'établissement... Bien sûr que ce n'est pas au prof de décider de l'exclusion d'un élève.
Et je parlais de l'exclusion du cours, pas de l'établissement... Bien sûr que ce n'est pas au prof de décider de l'exclusion d'un élève.
- damanhourNiveau 9
juste une question pour les profs de langue: on fait comment quand une classe veut "trop" participer: genre "moi moi moi, je veux passer au tableau". Le truc c'est qu'ils commentent le cours, genre et si je mets ça madaaaaaaaaaaame ça va ? et comment on dit madaaaaaaaaaaaaaaaame...et j'ai toujours peur que ça dérape. En même temps c'est bon enfant et ils progressent (ils se calment lors des exos écrits). On supporte à l'oral pour la cause ?
- InvitéInvité
Ah je connais ça... Pour certains, même si ce n'est pas très pédagogique au départ, je pense imposer un quota de questions par heure de cours. Une fois la limite atteinte, ils écriraient leurs questions sur une feuille et m'en feraient part en fin d'heure... Vu le type de questions qu'ils posent, ces petits, la plupart n'aurait plus d'intérêt à la fin du cours...
- damanhourNiveau 9
Mais tu penses que ce n'est pas bien ? En fait, je n'arrive pas à savoir si je gère mes classes ( débuts au collège, pas de tutrice car j'ai été monitrice en fac). Pour l'instant j'en ai puni un qui s'est levé (un exo à faire) et maintenant il est cadré. Mais j'ai peur qu'ils pensent que le cours d'italien c'est expression physique et orale en langue étrangère. En même temps à l'écrit ils sont calmes, ils apprennent leurs leçons. En gros, si je suis trop sévère sur les questions et les prises de parole, j'ai peur de les dégouter et je ne sais pas s'il vaut mieux qu'ils aient envie d'aller au tableau faire leur speech en prenant le risque que ça les fasse marrer.holderfar a écrit:Ah je connais ça... Pour certains, même si ce n'est pas très pédagogique au départ, je pense imposer un quota de questions par heure de cours. Une fois la limite atteinte, ils écriraient leurs questions sur une feuille et m'en feraient part en fin d'heure... Vu le type de questions qu'ils posent, ces petits, la plupart n'aurait plus d'intérêt à la fin du cours...
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