- LefterisEsprit sacré
On finit par découvrir des tendances, mais il faut quand même toujours s'adapter, selon la dureté de la classe, la fréquence, le suivi de la direction , etc. Ensuite, des élèves sont imperméables à certains punitions, pas à d'autres.mdd a écrit:Dalathée2 a écrit:
Le problème que j'ai avec mes classes, c'est que j'essaye différentes choses en termes de discipline, et je crois qu'ils sont un peu perdus, et ne savent plus à quoi s'attendre, avec tous mes changements... Je ne suis donc pas persuadée que tu y gagnes en changeant, mais tu peux tenter... ?
Je suis aussi de cet avis. Mais comme dit mon tuteur, c'est normal, on est là pour tester et essayer. Ensuite on saura quel fonctionnement nous convient bien.
- Gwen59gcNiveau 7
lis-tes-ratures a écrit:Bonjour,
Je me retrouve aussi dans des situations semblables avec ma classe de quatrième.
Je pense prendre le carnet dès que quelqu'un parle sans passer par les avertissements. Est-trop sévère ?
J'ai essayé les punitions mais cela ne semble pas avoir d'impact sur eux. ..
je me retrouve totalement dans ces quelques phrases. Perso, sur conseils de ma tutrice, je les prends à chaque fois : quand j'ai mis 2 ou 3 fois date (ils ont une page spéciale avec les jours pour lesquels j'ai du prendre le carnet) -selon la gravité de ce qui est fait- c'est l'observation puis la retenue si je dois reprendre le carnet.
J'ai l'impression d'être plus gendarme que prof mais c'est tout, c'est comme ca. A force ils le savent et ceux qui ne veulent pas que je prenne leur carnet se calment quand j'avertis qu'à la prochaine remarque je le remplis, ceux qui s'en moquent, tant pis pour eux. J'essaye d'adapter selon la gravité mais apparemment ils voudraient que tous aient la même sanction quel que soit le fait reproché (ce qui leur semble plus juste même si je ne suis pas d'accord là-dessus), je pense d'ailleurs que je vais tester la semaine prochaine pour qu'ils voient en quoi cela serait injuste (au pire tant pis pour eux lol) :malmaisbien:
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2022-2024 : poste UPE2A 18h
2013-2022 : poste LM
2012-2013 : contractuelle LC en attendant les résultats du concours
- User19866Expert
Je poste ici parce que je ne sais pas où poster d'autre. La semaine dernière, exceptionnellement, j'ai été donner cours dans un autre établissement que celui où j'enseigne habituellement. Je vous passe les détails des circonstances : la seule chose qui importe est que ce n'était pas mes élèves, ni mon collège.
Je viens de recevoir un email du prof qui a habituellement ces élèves. Il leur a demandé comment ça s'était passé avec moi et, par gentillesse, m'en a fait un petit compte-rendu. Il ressort de leurs impressions que le cours était solide, et que les élèves ont bien compris et retenu (à peu près) ce qu'on avait vu. En revanche, et de façon unanime, les deux classes ont déclaré que : que "elle est pas gentille", "ça rigole pas", "elle fait peur". Même l'AVS a dit que j'avais l' "air dur".
De mon côté, j'ai eu l'impression que les cours s'étaient globalement bien passés. Les élèves ont bien participé, se sont intéressés. Et mon "air dur" n'a pas empêché une poignée d'élèves d'une classe de commencer à dériver doucement (fous rires, plusieurs commentaires à voix haute...) avant que je les recadre. Et puis surtout, malgré le stress initial, j'ai eu l'impression d'être plutôt à l'aise, et de faire pratiquement comme d'habitude.
Un tel retour me laisse toute triste. Cela me renvoie à mon début d'année, qui m'avait conduite à poster mon premier message au sujet d'une classe en pleine rébellion. Ca venait sans doute de mon attitude... (qui pour autant ne me permet pas d'avoir le silence à chaque heure. Même si ça c'est nettement amélioré, il y a encore des heures "creuses"...) A vrai dire leurs réactions m'attristent. Je me sens cruche à dire ça comme ça, mais j'aimerais bien que mes élèves m'aiment bien... Pas tellement en tant qu'individu, mais plutôt en tant que professeur : qu'ils aiment venir dans mes cours, en somme.
Je viens de recevoir un email du prof qui a habituellement ces élèves. Il leur a demandé comment ça s'était passé avec moi et, par gentillesse, m'en a fait un petit compte-rendu. Il ressort de leurs impressions que le cours était solide, et que les élèves ont bien compris et retenu (à peu près) ce qu'on avait vu. En revanche, et de façon unanime, les deux classes ont déclaré que : que "elle est pas gentille", "ça rigole pas", "elle fait peur". Même l'AVS a dit que j'avais l' "air dur".
De mon côté, j'ai eu l'impression que les cours s'étaient globalement bien passés. Les élèves ont bien participé, se sont intéressés. Et mon "air dur" n'a pas empêché une poignée d'élèves d'une classe de commencer à dériver doucement (fous rires, plusieurs commentaires à voix haute...) avant que je les recadre. Et puis surtout, malgré le stress initial, j'ai eu l'impression d'être plutôt à l'aise, et de faire pratiquement comme d'habitude.
Un tel retour me laisse toute triste. Cela me renvoie à mon début d'année, qui m'avait conduite à poster mon premier message au sujet d'une classe en pleine rébellion. Ca venait sans doute de mon attitude... (qui pour autant ne me permet pas d'avoir le silence à chaque heure. Même si ça c'est nettement amélioré, il y a encore des heures "creuses"...) A vrai dire leurs réactions m'attristent. Je me sens cruche à dire ça comme ça, mais j'aimerais bien que mes élèves m'aiment bien... Pas tellement en tant qu'individu, mais plutôt en tant que professeur : qu'ils aiment venir dans mes cours, en somme.
- JézabelNiveau 10
Je trouve que c'est positif que les élèves t'aient trouvée dure : d'après ce que je lis, ils n'ont pas moufté. Et en plus, ils ont compris ton cours. N'est-ce pas l'essentiel ? J'ai depuis longtemps abandonné le souci de me faire aimer de mes élèves : on n'est pas payé pour ça, et quand tes élèves t'aiment bien ça peut vouloir dire que t'es trop cool, donc tu te fais bordéliser.
- albertine02Expert spécialisé
Dalathée, on a toujours l'air plus sévère qu'on est lors des premiers cours avec des classes, histoire de bien les prendre en main.
Ensuite, avec le temps, selon les élèves, on s'assouplit un peu (ou pas du tout, cela arrive aussi)…..Le hic, c'est que tu n'as fait cours qu'une semaine, si j'ai bien compris. Il était vital pour toi d'être stricte, car on sait bien qu'un prof qui ne vient que quelques jours / quelques heures / fait un remplacement n'est en général et malheureusement pas pris au sérieux par les élèves…Et par conséquent, les élèves n'ont pas eu le temps de faire ta connaissance et réciproquement.
je serais plutôt fière à ta place d'avoir pu faire cours à des classes pendant un laps de temps aussi cours, sachant comme tu le dis, que les cours se sont bien passés.
je détesterais en ce qui me concerne.
Puis ensuite, bon, pour être franche….je ne vois pas l'intérêt de te rapporter que les élèves et même l'AVS t'ont trouvée "méchante"…..c'est un peu le degré zéro de la maturité, tout ça.
Ne sois surtout pas triste, mais fière de toi
Ensuite, avec le temps, selon les élèves, on s'assouplit un peu (ou pas du tout, cela arrive aussi)…..Le hic, c'est que tu n'as fait cours qu'une semaine, si j'ai bien compris. Il était vital pour toi d'être stricte, car on sait bien qu'un prof qui ne vient que quelques jours / quelques heures / fait un remplacement n'est en général et malheureusement pas pris au sérieux par les élèves…Et par conséquent, les élèves n'ont pas eu le temps de faire ta connaissance et réciproquement.
je serais plutôt fière à ta place d'avoir pu faire cours à des classes pendant un laps de temps aussi cours, sachant comme tu le dis, que les cours se sont bien passés.
je détesterais en ce qui me concerne.
Puis ensuite, bon, pour être franche….je ne vois pas l'intérêt de te rapporter que les élèves et même l'AVS t'ont trouvée "méchante"…..c'est un peu le degré zéro de la maturité, tout ça.
Ne sois surtout pas triste, mais fière de toi
- LombalgiaNiveau 10
Je lis en diagonale en passant. Je suis assez saisie par l'indélicatesse du prof que tu as pourtant remplacée Dalathée : qu'est-ce que c'est que ces façons de rapporter des propos que tu n'as jamais demandés, avec lourdeur ? A moins que tu le connaisses et que des échanges passés éclairent le pourquoi de cette communication de sondage (ou autre hypothèse, que ce soit un vieux qui s'amuse à taquiner une petite jeune pour voir si tu es piquée au vif, oui il y en a comme ça qui croeint communiquer intelligemment ainsi) ce mec n'a donc rien de mieux à faire de sa vie que de faire des comptes-rendus critiques fondés sur des arguments ridicules? Pathétique.
de façon unanime, les deux classes ont déclaré que : que "elle est pas gentille", "ça rigole pas", "elle fait peur". Même l'AVS a dit que j'avais l' "air dur".
C'est tout ce qu'il a trouvé ?
Il s'ennuie ?
Sinon je suis de l'avis d'Albertine02 , tu as fait ton boulot, les élèves ont suivi, compris, retenu. Contrat rempli !
Pour avancer il vaut mieux éviter de se caler sur l'opinion des autres et avoir confiance en toi-même.
de façon unanime, les deux classes ont déclaré que : que "elle est pas gentille", "ça rigole pas", "elle fait peur". Même l'AVS a dit que j'avais l' "air dur".
C'est tout ce qu'il a trouvé ?
Il s'ennuie ?
Sinon je suis de l'avis d'Albertine02 , tu as fait ton boulot, les élèves ont suivi, compris, retenu. Contrat rempli !
Pour avancer il vaut mieux éviter de se caler sur l'opinion des autres et avoir confiance en toi-même.
- User19866Expert
albertine02 a écrit:Dalathée, on a toujours l'air plus sévère qu'on est lors des premiers cours avec des classes, histoire de bien les prendre en main.
Ensuite, avec le temps, selon les élèves, on s'assouplit un peu (ou pas du tout, cela arrive aussi)…..Le hic, c'est que tu n'as fait cours qu'une semaine, si j'ai bien compris. Il était vital pour toi d'être stricte, car on sait bien qu'un prof qui ne vient que quelques jours / quelques heures / fait un remplacement n'est en général et malheureusement pas pris au sérieux par les élèves…Et par conséquent, les élèves n'ont pas eu le temps de faire ta connaissance et réciproquement.
je serais plutôt fière à ta place d'avoir pu faire cours à des classes pendant un laps de temps aussi cours, sachant comme tu le dis, que les cours se sont bien passés.
je détesterais en ce qui me concerne.
Puis ensuite, bon, pour être franche….je ne vois pas l'intérêt de te rapporter que les élèves et même l'AVS t'ont trouvée "méchante"…..c'est un peu le degré zéro de la maturité, tout ça.
Ne sois surtout pas triste, mais fière de toi
A vrai dire, je n'ai pas eu l'impression d'être stricte. Au contraire : voyant les élèves participer et répondre de façon intelligente (pas toujours juste, mais en tout cas ils essayaient sincèrement), mon stress initial s'est estompé. Je crois que j'étais avec eux comme avec mes élèves... Je découvre donc qu'a priori, je dégage face à mes classes de la méchanceté, de la dureté, ce qui me bouleverse.
Lombalgia a écrit:Je lis en diagonale en passant. Je suis assez saisie par l'indélicatesse du prof que tu as pourtant remplacée Dalathée : qu'est-ce que c'est que ces façons de rapporter des propos que tu n'as jamais demandés, avec lourdeur ?
[...]
Sinon je suis de l'avis d'Albertine02 , tu as fait ton boulot, les élèves ont suivi, compris, retenu. Contrat rempli !
Pour avancer il vaut mieux éviter de se caler sur l'opinion des autres et avoir confiance en toi-même.
C'est moi qui lui ai demandé, s'il y avait des retours de ses classes, de m'en informer. Comme mon tuteur n'est pas très présent, je voyais cela comme une occasion d'obtenir un point de vue extérieur sur ma façon de faire.
Mais vous avez raison : au moins, du point de vue disciplinaire, le cours (s') est bien passé. Merci pour vos gentils messages en tout cas. Ca ira mieux plus tard.
- keroGrand sage
Dalathée2 a écrit:Je découvre donc qu'a priori, je dégage face à mes classes de la méchanceté, de la dureté, ce qui me bouleverse.
C'est souvent le résultat d'un sentiment de stress, qui empêche d'être serein et donne, extérieurement, l'impression d'être dur.
Je l'ai aussi lorsque j'ai du mal avec une classe.
- Marie LaetitiaBon génie
Ben moi j'ai une réputation de méchante Sauf avec mes choupinous de 6e. Pourtant je ne suis pas stressée avec mes classes.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- mddNiveau 9
kero a écrit:Dalathée2 a écrit:Je découvre donc qu'a priori, je dégage face à mes classes de la méchanceté, de la dureté, ce qui me bouleverse.
C'est souvent le résultat d'un sentiment de stress, qui empêche d'être serein et donne, extérieurement, l'impression d'être dur.
Je l'ai aussi lorsque j'ai du mal avec une classe.
Pareil pour moi. Et une collègue m'a fait la même analyse que Kero. Je pense que cette analyse est juste.
- PiliGrand sage
Franchement, j'aimerais avoir un tel retour moi !
Physiquement, je peux imposer , néanmoins dès que je fais cours, les élèves voient que je suis trop gentille parfois ...et je subis les bavardages au quotidien .
Avec cette impression que tu as donnée, tu pourras avoir une ambiance de travail adaptée , tu ne perdras pas de temps à gérer les conflits...c'est une chance , faut en être convaincu !
Et les élèves te remercieront de savoir imposer une ambiance propice à l'apprentissage
Physiquement, je peux imposer , néanmoins dès que je fais cours, les élèves voient que je suis trop gentille parfois ...et je subis les bavardages au quotidien .
Avec cette impression que tu as donnée, tu pourras avoir une ambiance de travail adaptée , tu ne perdras pas de temps à gérer les conflits...c'est une chance , faut en être convaincu !
Et les élèves te remercieront de savoir imposer une ambiance propice à l'apprentissage
- LefterisEsprit sacré
Dalathée2 a écrit:albertine02 a écrit:Dalathée, on a toujours l'air plus sévère qu'on est lors des premiers cours avec des classes, histoire de bien les prendre en main.
Ensuite, avec le temps, selon les élèves, on s'assouplit un peu (ou pas du tout, cela arrive aussi)…..Le hic, c'est que tu n'as fait cours qu'une semaine, si j'ai bien compris. Il était vital pour toi d'être stricte, car on sait bien qu'un prof qui ne vient que quelques jours / quelques heures / fait un remplacement n'est en général et malheureusement pas pris au sérieux par les élèves…Et par conséquent, les élèves n'ont pas eu le temps de faire ta connaissance et réciproquement.
je serais plutôt fière à ta place d'avoir pu faire cours à des classes pendant un laps de temps aussi cours, sachant comme tu le dis, que les cours se sont bien passés.
je détesterais en ce qui me concerne.
Puis ensuite, bon, pour être franche….je ne vois pas l'intérêt de te rapporter que les élèves et même l'AVS t'ont trouvée "méchante"…..c'est un peu le degré zéro de la maturité, tout ça.
Ne sois surtout pas triste, mais fière de toi
A vrai dire, je n'ai pas eu l'impression d'être stricte. Au contraire : voyant les élèves participer et répondre de façon intelligente (pas toujours juste, mais en tout cas ils essayaient sincèrement), mon stress initial s'est estompé. Je crois que j'étais avec eux comme avec mes élèves... Je découvre donc qu'a priori, je dégage face à mes classes de la méchanceté, de la dureté, ce qui me bouleverse.Lombalgia a écrit:Je lis en diagonale en passant. Je suis assez saisie par l'indélicatesse du prof que tu as pourtant remplacée Dalathée : qu'est-ce que c'est que ces façons de rapporter des propos que tu n'as jamais demandés, avec lourdeur ?
[...]
Sinon je suis de l'avis d'Albertine02 , tu as fait ton boulot, les élèves ont suivi, compris, retenu. Contrat rempli !
Pour avancer il vaut mieux éviter de se caler sur l'opinion des autres et avoir confiance en toi-même.
C'est moi qui lui ai demandé, s'il y avait des retours de ses classes, de m'en informer. Comme mon tuteur n'est pas très présent, je voyais cela comme une occasion d'obtenir un point de vue extérieur sur ma façon de faire.
Mais vous avez raison : au moins, du point de vue disciplinaire, le cours (s') est bien passé. Merci pour vos gentils messages en tout cas. Ca ira mieux plus tard.
oderint dum metuant
Pour ma part, je ne souris quasiment jamais , ça ne me gêne pas, mais c'est naturel, pas un masque , je ne peux pas sourire sans en avoir envie, je n'y arrive pas, même sur les photos . Or, être au boulot n'est pas spécialement hilarant , surtout avec certaines classes. Et ça ne me gêne nullement, je ne suis pas là pour être aimé, je ne vis pas dans le même univers qu'eux, leur affection ne m'importe guère. Ca m'inquiéterait plutôt, je me dirais que je leur ressemble . Il doit y avoir une question d'âge, qui fait prendre une distance considérable.
Il vaut mieux que tu aies le plus possible de silence, que tu puisses transmettre , et rendre service ainsi à ceux qui ont la politesse de se taire et le courage d'étudier. Il arrive même qu'ils te le disent à retardement , qu'ils ont pu travailler, que ça leur a servi. Donc dis-toi que ton cours a été bon, et le reste, c'est sans intérêt, ne t'occupe pas de l'avis des autres. Quand tu auras quelques années d'enseignement, ce qui comptera la plus, c'est de finir tes cours sans être dans un état d'épuisement intense, et peu importe l'opinion d'ados sur la "gentillesse". Pas la peine d'être méchante gratuitement non plus, hein...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User19866Expert
Vous avez raison. Merci les néos !
- JennyMédiateur
Pili a écrit:Franchement, j'aimerais avoir un tel retour moi !
Physiquement, je peux imposer , néanmoins dès que je fais cours, les élèves voient que je suis trop gentille parfois ...et je subis les bavardages au quotidien .
+1... C'est presque un compliment
- LarssonNiveau 8
Bonjour,
Alors, moi aussi, je pense être parti du mauvais pied avec une classe de 4ème : j'ai laissé des bavardages s'installer, de sorte que, désormais, je ne fais cours qu'à 5 ou 6 élèves qui essayent désespérément de survivre au milieu des 20 autres.
Je vous donne le profil de la classe et les éléments clefs pour que vous puissiez m'aider : c'est une bonne classe qui a beaucoup de mal à se mettre au travail ; il y a néanmoins des élèves très faibles (1 ou 2 ayant un profil Segpa). Cette classe est très attachée aux notes et aux bons résultats. Ils m'aiment bien et n'arrêtent pas de me le dire, mais ils se comportent comme des gamins (bavardages constants, retournements, rire à gorge déployée, jet d'objets). J'ai beau punir et mettre des mots ça ne marche pas. Il m'est impossible de les coller, car il n'y a pas assez de surveillants. Ils savent néanmoins faire le silence lors de moments à enjeux (inspection…), mais le reste du temps ils profitent de moi. Si je donne les PPP de Céléborn, ils les tronquent en soulignant un mot de telle couleur plutôt que de changer de stylo pour le recopier. Dès que j'en punis un, il crie à l'injustice en disant qu'il n'y avait pas que lui. Pour les bavardages, tout le monde s'y met il n'y a pas de leader caractérisé. Les plans de classe n'y font rien. Les discussions et les bilans sur leur attitude avec moi non plus.
Bref, tout ce que je mets en place depuis le début de l'année échoue lamentablement et je ne sais plus quoi faire. Je suis d'autant plus paralysé que je sens la pression de la direction. Mais je sais que je suis à un moment clé de l'année, car le conseil de classe du 2ème trimestre a eu lieu et qu'il faut absolument que j'arrive à installer un silence quasi religieux pendant mes cours.
Que puis-je encore tenter ?
Alors, moi aussi, je pense être parti du mauvais pied avec une classe de 4ème : j'ai laissé des bavardages s'installer, de sorte que, désormais, je ne fais cours qu'à 5 ou 6 élèves qui essayent désespérément de survivre au milieu des 20 autres.
Je vous donne le profil de la classe et les éléments clefs pour que vous puissiez m'aider : c'est une bonne classe qui a beaucoup de mal à se mettre au travail ; il y a néanmoins des élèves très faibles (1 ou 2 ayant un profil Segpa). Cette classe est très attachée aux notes et aux bons résultats. Ils m'aiment bien et n'arrêtent pas de me le dire, mais ils se comportent comme des gamins (bavardages constants, retournements, rire à gorge déployée, jet d'objets). J'ai beau punir et mettre des mots ça ne marche pas. Il m'est impossible de les coller, car il n'y a pas assez de surveillants. Ils savent néanmoins faire le silence lors de moments à enjeux (inspection…), mais le reste du temps ils profitent de moi. Si je donne les PPP de Céléborn, ils les tronquent en soulignant un mot de telle couleur plutôt que de changer de stylo pour le recopier. Dès que j'en punis un, il crie à l'injustice en disant qu'il n'y avait pas que lui. Pour les bavardages, tout le monde s'y met il n'y a pas de leader caractérisé. Les plans de classe n'y font rien. Les discussions et les bilans sur leur attitude avec moi non plus.
Bref, tout ce que je mets en place depuis le début de l'année échoue lamentablement et je ne sais plus quoi faire. Je suis d'autant plus paralysé que je sens la pression de la direction. Mais je sais que je suis à un moment clé de l'année, car le conseil de classe du 2ème trimestre a eu lieu et qu'il faut absolument que j'arrive à installer un silence quasi religieux pendant mes cours.
Que puis-je encore tenter ?
- LefterisEsprit sacré
Larsson a écrit:Bonjour,
Alors, moi aussi, je pense être parti du mauvais pied avec une classe de 4ème : j'ai laissé des bavardages s'installer, de sorte que, désormais, je ne fais cours qu'à 5 ou 6 élèves qui essayent désespérément de survivre au milieu des 20 autres.
Il y a un truc que je n'arrive pas à comprendre, c'est comment tu peux faire cours malgré les bavardages. J'en suis totalement incapable, ça me coupe la parole, au sens propre, je ne peux pas parler dans le bruit (exactement comme une conversation croisée en famille, au restaurant..) . Même deux élèves qui parlent, ça m'empêche de parler, je fais des lapsus, ou alors il faut que je mnte le ton pour couvrir leur voix et qu'elle ne parvienne pas à mon cerveau.
Donc tolérance zéro.
Ceux qui te sortent l'argument stupide "je ne suis pas le seul", tu les punis. Cela veut dire qu'ils ajoutent consciemment au bruit ambiant. Tu comptes sur tes doigts, et à trois tu punis le premier que tu vois (une colle, pas un travail qu’ils bâcleront à la maison) . Ca va les calmer. Tu passeras pour "méchant", mais tu auras le silence. Les bavards n'admettent pas qu'on leur demande le silence, ils ne trouvent pas ça grave, et certains ont vraiment la haine.Il faut leur faire rentrer dans le crâne que ça bloque les cours , que c'est épuisant, et très grave. Bien plus que ne pas faire son travail , car on coule tout seul.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LarssonNiveau 8
Malgré les bavardages je continue de faire cours en élevant la voix, en répétant 15 000 fois les consignes... Même si ça m'énerve.
Oui, mais je ne peux pas coller : la vie scolaire ne gère pas les colles. Il faut que je trouve une autre alternative à ça, si possible qui soit aussi coercitive.
Oui, mais je ne peux pas coller : la vie scolaire ne gère pas les colles. Il faut que je trouve une autre alternative à ça, si possible qui soit aussi coercitive.
- LefterisEsprit sacré
C'est inadmissible que la vie scolaire ne fasse pas son boulot. C'est ça que les élèves ont compris : on ne risque rien . Vous ne pouvez pas coller entre collègues, ou toi , dans tes propres cours avec une autre classe? Quand j'ai des horaires pourris en latin, j'en profite pour coller, et souvent j'ai en plus la salle voisine libre, en laissant la porte ouverte pour surveiller.Larsson a écrit:Malgré les bavardages je continue de faire cours en élevant la voix, en répétant 15 000 fois les consignes... Même si ça m'énerve.
Oui, mais je ne peux pas coller : la vie scolaire ne gère pas les colles. Il faut que je trouve une autre alternative à ça, si possible qui soit aussi coercitive.
En attendant, arrête de faire cours, ou transforme le cours dialogué en cours projeté , ou dicté, ou en interro , ou des exercices individuels ne demandant pas trop de correction et que tu relèves par tirage au sort (+ ceux qui ont ouvert leur bouche)...Avec les classes infectes (j'en ai uen cette année) j'ai toujours un cours ou une activité de rechange, le combat est permanent, le moindre relâchement entraîne un dérapage.
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- LarssonNiveau 8
Non impossible de coller avec les autres collègues ni dans une salle à côté. Il m'est aussi difficile de prendre 4 élèves en plus le vendredi soi avec une autre classe de 25 : ça risque de créer plus d'agitation qu'autre chose.
Le cours dicté, ça ne marche pas : ils sont incapables de suivre. Du coup ils demandent constamment à leur voisin où on en est et cela crée de l'agitation. Je ne parle même pas des dyslexiques pour qui c'est impossible.
Oui, les interro j'y ai pensé, mais si je n'ai pas fait la leçon à cause du bruit, je ne peux pas les interroger dessus... A moins que je le fasse sur une leçon précédente... Ou que je me prépare un stock de dictée auquel recourir en cas d'agitation.
Le cours dicté, ça ne marche pas : ils sont incapables de suivre. Du coup ils demandent constamment à leur voisin où on en est et cela crée de l'agitation. Je ne parle même pas des dyslexiques pour qui c'est impossible.
Oui, les interro j'y ai pensé, mais si je n'ai pas fait la leçon à cause du bruit, je ne peux pas les interroger dessus... A moins que je le fasse sur une leçon précédente... Ou que je me prépare un stock de dictée auquel recourir en cas d'agitation.
- LefterisEsprit sacré
La dictée du cours, je conçois effectivement. Reste la projection. Mais il est aussi possible de leur faire un cours de grammaire avec exercice pour voir où ils en sont, un élève passe corriger au tableau, toi dans leur dos , puis énoncé de la règle (au tableau, sur un manuel, un polycop) puis batterie d'exercices de difficultés croissante.Larsson a écrit:Non impossible de coller avec les autres collègues ni dans une salle à côté. Il m'est aussi difficile de prendre 4 élèves en plus le vendredi soi avec une autre classe de 25 : ça risque de créer plus d'agitation qu'autre chose.
Le cours dicté, ça ne marche pas : ils sont incapables de suivre. Du coup ils demandent constamment à leur voisin où on en est et cela crée de l'agitation. Je ne parle même pas des dyslexiques pour qui c'est impossible.
Oui, les interro j'y ai pensé, mais si je n'ai pas fait la leçon à cause du bruit, je ne peux pas les interroger dessus... A moins que je le fasse sur une leçon précédente... Ou que je me prépare un stock de dictée auquel recourir en cas d'agitation.
Tu peux aussi faire la même chose avec une lecture analytique : réponse écrite à des questions, relevé de certaines feuilles (notées) puis synthèse (que tu peux avoir préparée et projetée) . Ce sont des idées en vrac, mais le principe général est qu'il ne faut pas les lâcher. Il faut intégrer l'idée, sans doute difficile pour une jeune, que face à des classes , c'est un combat, où deux camps s'affrontent , l'un a le nombre, l'autre les armes.
Je suppose que tu tentes de leur faire un cours dialogué, avec réflexion personnelle, idées etc. Ce qui est dans l’absolu le mieux . Mais le problème, c'st que le cours dialogué est confortable : on n'écrit pas trop , ceux qui décrochent se mettent à parler , s'apostropher, et il n'y aucun enjeu. ca va bien avec les classes sérieuses (ça existe, sis si , mais c'st plus rare) .
Donc il faut rendre le cours inconfortable pour eux (c’est-à-dire écrire, s'ils sont comme les miens) et risqué ( on peut voir sa feuille relevée, on prend un zéro si l'on refuse de travailler, une interro peut surgir etc. ).
Maintenant, appliquer ça à une mauvaise période comme maintenant, où la démobilisation commence ..
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- AlExpert spécialisé
ah, la démobilisation commence ? de mon côté la mobilisation n'a pas encore commencé ! ^^
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- LefterisEsprit sacré
Ce fut toujours fragile, mais là , l'ambiance "mois de juin" a commencé. Elèves qui cavalent dans les couloirs, hurlent en permanence, envoient promener les adultes. Travail pas fait, des devoirs communs catastrophiques sur tous les niveaux ... Il a pourtant un très bon suivi , une dizaine conseils de discipline. Ca pourrait être encore pire sans ça ...Al a écrit:ah, la démobilisation commence ? de mon côté la mobilisation n'a pas encore commencé ! ^^
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JézabelNiveau 10
Larsson, en te lisant je reconnais point pour point ma classe de 4e, avec qui j'ai eu cours ce matin et qui m'ont même épuisée à coups de rébellion. Je n'en peux plus, certains se mettaient à chanter, j'en ai collé un pour ça (je n'ai pas identifié les autres). Un truc qui marche moyen (mais qui marche quand même): tu leur donnes une fiche d'activités, ils doivent écrire directement dessus, et tu dis que tu en ramasses 4-5. Comme ça t'avances dans le cours et eux ils savent que s'ils ne font rien ils se verront ramasser leur feuille. Résultat: un calme relatif. Ensuite tu projettes au tableau la trace écrite: calme également, surtout que comme ça tu leur tournes pas le dos.
Moi aussi je sens une pression de la direction, je sais qu'il faut que je me la ferme car s'ils savent que je continue de me faire bordéliser, ça va me coûter ma validation. Donc je te comprends.
Un truc que je crains particulièrement : demain ils ont le devoir commun. Aujourd'hui, certains me disent (sur un ton contestataire) : "dans les autres classes, ils ont tout un cours sur telle et telle chose, nous on n'a que 3 lignes !!!" Bon d'accord ils s'inquiètent, mais enfin pourquoi ne font-ils pas confiance aux profs ? Intérieurement je sais que ça ne figure pas dans le devoir commun, mais j'ai rien dit évidemment, ça faisait partie de ce qu'il y avait à revoir. Ils n'ont pas encore capté qu'au brevet ils auront tout le programme à revoir, et qu'ils ne seront interrogés que sur 2-3 trucs. Pourtant je le leur ai dit, mais ils continuent de trouver ça injuste de revoir des choses sur lesquelles ils ne seront pas interrogés. Ils me râlent dessus, et quand c'est ma tutrice qui est allée leur dire ça, là comme par hasard ils rampaient. Demain je les ai 1h après le devoir commun, je crains déjà de devoir gérer une rébellion du type "ON A PASSE TOUTES LES VACANCES A APPRENDRE CA CA ET CA ET ON N'A ETE INTERROGES QUE SUR CA !!!"
Bref nous les débutants on n'est pas vernis, on a certes l'excuse de l'inexpérience mais en attendant faut supporter tout ça...
Moi aussi je sens une pression de la direction, je sais qu'il faut que je me la ferme car s'ils savent que je continue de me faire bordéliser, ça va me coûter ma validation. Donc je te comprends.
Un truc que je crains particulièrement : demain ils ont le devoir commun. Aujourd'hui, certains me disent (sur un ton contestataire) : "dans les autres classes, ils ont tout un cours sur telle et telle chose, nous on n'a que 3 lignes !!!" Bon d'accord ils s'inquiètent, mais enfin pourquoi ne font-ils pas confiance aux profs ? Intérieurement je sais que ça ne figure pas dans le devoir commun, mais j'ai rien dit évidemment, ça faisait partie de ce qu'il y avait à revoir. Ils n'ont pas encore capté qu'au brevet ils auront tout le programme à revoir, et qu'ils ne seront interrogés que sur 2-3 trucs. Pourtant je le leur ai dit, mais ils continuent de trouver ça injuste de revoir des choses sur lesquelles ils ne seront pas interrogés. Ils me râlent dessus, et quand c'est ma tutrice qui est allée leur dire ça, là comme par hasard ils rampaient. Demain je les ai 1h après le devoir commun, je crains déjà de devoir gérer une rébellion du type "ON A PASSE TOUTES LES VACANCES A APPRENDRE CA CA ET CA ET ON N'A ETE INTERROGES QUE SUR CA !!!"
Bref nous les débutants on n'est pas vernis, on a certes l'excuse de l'inexpérience mais en attendant faut supporter tout ça...
- JézabelNiveau 10
PS : les miens aussi sont incapables d'écrire sous la dictée. Sauf quand ils ont cours avec un prof tyrannique. Quand t'es jeune et sympa ils te disent qu'ils n'arrivent pas à suivre, de toute façon ils bavardent en même temps donc évidemment. Donc maintenant, projection au tableau. Car quand j'écrivais le cours, dans mon dos j'entendais des bavardages encore plus élevés et des lancers de projectiles. En plus j'ai remarqué un truc: le temps qu'ils copient, tu te mets dans le fond de la salle, par exemple tu t'assois sur une table libre; ils sont plus calmes que quand t'es devant à les regarder. Enfin c'est l'impression que j'ai.
- pastequeNiveau 10
un truc qui marche pour moi et qui m'évite les contestation, c'est de noter au tableau: Un élève parle, il est noté, ça n'a pas de conséquence mais il sait que c'est la dernière chance. S'il continue, tu mets une barre à coté ce qui signifie qu'il a un exo en plus, puis un deuxième etc.
L'avantage c'est que tout le monde a pu visualiser que tu l'avais prévenu, donc pas de contestation possible
L'avantage c'est que tout le monde a pu visualiser que tu l'avais prévenu, donc pas de contestation possible
- JézabelNiveau 10
En fait c'est hyper difficile de voir d'où ça part. Par exemple ce matin en 5e j'avais du bazar, mais je n'ai noté que 3 noms au tableau : impossible de distinguer précisément d'où venaient les bavardages, c'étaient de tout petits bavardages par-ci par-là qui créaient un gros bazar. Du coup j'ai eu l'impression d'être injuste pour les 3 notés au tableau, même s'ils ont été pris en flagrant délit de bavardage.
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