- JézabelNiveau 10
En fait c'est hyper difficile de voir d'où ça part. Par exemple ce matin en 5e j'avais du bazar, mais je n'ai noté que 3 noms au tableau : impossible de distinguer précisément d'où venaient les bavardages, c'étaient de tout petits bavardages par-ci par-là qui créaient un gros bazar. Du coup j'ai eu l'impression d'être injuste pour les 3 notés au tableau, même s'ils ont été pris en flagrant délit de bavardage.
- pastequeNiveau 10
pas vu pas pris, par contre ceux que tu prend et dont t es sure, tu saques
- LarssonNiveau 8
Leftéris, tu as une certaine vision des choses qui semblent très juste ; et en plus tu as le sens de la formule
Pastèque, le système de croix je l'ai déjà essayé et ça ne marche pas tant que ça avec mes élèves.
Le coup de projeter, oui, mais ils parleront quand même. Et puis, ceux qui copieront sérieusement, devront attendre que ceux qui n'ont pas fini terminent. Donc après, c'est eux qui vont s'agiter.
Parfois je tape à l'ordinateur directement, ça me permet d'être face à la classe. Mais bon quoi que je fasse, ils se débrouillent toujours pour parler en même temps qu'ils copient.
Voilà ce que je pense faire : au bout de 3 punitions dans la même heure, je leur ferai prendre une feuille et ils feront une dictée. Je ferai en sorte d'adopter un barème ultra serré, de façon à noter entre 1 et 6 / 10. Mes dictées porteront sur des points abordés en cours durant l'année, histoire de me protéger un minimum d'éventuelles contestations. Si les bavardages ne cessent toujours pas après la dictée, je recommence à attendre 3 punitions, puis ensuite la dictée etc.
Par contre, comment faites-vous quand vous leur dites justement de sortir une feuille, car je sais qu'ils vont râler : "Monsieur, c'est injuste !", "On n'a rien fait !", "Puisque c'est comme ça, je ne la fais pas !", "Nan, mais vas-y là, vous abusez !".
Après je sais qu'ils ne vont pas arrêter de parler, de contester, de sorte que la dictée deviendra extrêmement difficile à faire (je devrais sûrement répéter plus de 15 000 fois certains passages).
J'ai suffisamment d'avance dans le programme pour me permettre ce genre d'extra en classe.
Je pense me défendre que ce n'est pas une punition collective, dans la mesure où je ne note que quelques feuilles et que ça me permet de voir où les élèves en sont dans l'apprentissage et la mémorisation de leurs leçons. Puis, au final tout le monde aura une note de dictée à la fin du trimestre.
Bon, il n'y a plus qu'à prier pour que cette fois ça marche vraiment
Pastèque, le système de croix je l'ai déjà essayé et ça ne marche pas tant que ça avec mes élèves.
Le coup de projeter, oui, mais ils parleront quand même. Et puis, ceux qui copieront sérieusement, devront attendre que ceux qui n'ont pas fini terminent. Donc après, c'est eux qui vont s'agiter.
Parfois je tape à l'ordinateur directement, ça me permet d'être face à la classe. Mais bon quoi que je fasse, ils se débrouillent toujours pour parler en même temps qu'ils copient.
Voilà ce que je pense faire : au bout de 3 punitions dans la même heure, je leur ferai prendre une feuille et ils feront une dictée. Je ferai en sorte d'adopter un barème ultra serré, de façon à noter entre 1 et 6 / 10. Mes dictées porteront sur des points abordés en cours durant l'année, histoire de me protéger un minimum d'éventuelles contestations. Si les bavardages ne cessent toujours pas après la dictée, je recommence à attendre 3 punitions, puis ensuite la dictée etc.
Par contre, comment faites-vous quand vous leur dites justement de sortir une feuille, car je sais qu'ils vont râler : "Monsieur, c'est injuste !", "On n'a rien fait !", "Puisque c'est comme ça, je ne la fais pas !", "Nan, mais vas-y là, vous abusez !".
Après je sais qu'ils ne vont pas arrêter de parler, de contester, de sorte que la dictée deviendra extrêmement difficile à faire (je devrais sûrement répéter plus de 15 000 fois certains passages).
J'ai suffisamment d'avance dans le programme pour me permettre ce genre d'extra en classe.
Je pense me défendre que ce n'est pas une punition collective, dans la mesure où je ne note que quelques feuilles et que ça me permet de voir où les élèves en sont dans l'apprentissage et la mémorisation de leurs leçons. Puis, au final tout le monde aura une note de dictée à la fin du trimestre.
Bon, il n'y a plus qu'à prier pour que cette fois ça marche vraiment
- LefterisEsprit sacré
Non, ce n'est pas une punition collective : ils jouent là -dessus, mais ce n'est pas le cas. Ils mettent en échec un cours, donc tu changes de stratégie et tu fais autre chose d'utile. Je leur dis :" d'accord, certains refusent le cours "normal", donc on passe à telle autre/on en profite pour faire une évaluation..., comme ça on ne perd pas de temps" etc. Tu dis que tu es désolé pour ceux qui travaillent, mais que de toute manière ce genre d’évaluation leur permet d'avoir de bonnes notes, ou que le cours projeté est quand même un cours et qu'il vaut mieux ça que rien.Larsson a écrit:
Je pense me défendre que ce n'est pas une punition collective, dans la mesure où je ne note que quelques feuilles et que ça me permet de voir où les élèves en sont dans l'apprentissage et la mémorisation de leurs leçons. Puis, au final tout le monde aura une note de dictée à la fin du trimestre.
Bon, il n'y a plus qu'à prier pour que cette fois ça marche vraiment
Tu dois les faire plier peu à peu. C’est usant, je sais , ils retentent régulièrement ( négocier, ne pas enlever les manteaux, ne pas sortir les affaires, mâcher...), mais il ne faut pas lâcher, on gagne pied à pied. C'est tout aussi usant de faire cours dans le bruit, de crier pour faire passer le cours.
Ne remets pas sans cesse en question tes propres décisions, ils sentent l'hésitation, et s'engouffrent dans la faille, qu'ils recherchent. Tu es le "boss" dans ta classe. Leur but réel est de ne pas travailler, il ne faut pas chercher plus loin , pas besoin des grandes théories de l'IUFM . Ils aiment aussi le bras de fer par principe : par exemple ne pas enlever le manteau tout de suite, faire attendre "ouais ouais , je vais le faire!" ou quant ils sont debout en attendant le silence, se mettre à genoux sur la chaise, ou assis sur la table derrière en ergotant 'j'suis pas assis.." . là aussi, tu comptes avec les doigts, le premier qui n'a pas obtempéré est puni.
Pour nous, c'est plus facile, la vie scolaire fait son boulot, et tout le monde est d'accord concernant les mêmes classes et les mêmes élèves, personne ne nie, ne dissimule. Beaucoup de nos élèves sont très durs, et nous faisons front.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JézabelNiveau 10
Les miens n'arrêtent pas de contester, exactement comme chez Larsson. Ce sont de gros bébés, et si on ne leur écrit pas tout au tableau, après ils font style "bah vous nous l'aviez pas dit", ils essaient toujours de négocier, pourtant ils savent bien qu'avec moi c'est pas possible, je ne cède jamais. Ca ne m'empêche pas d'avoir peur pour ce foutu devoir commun, ils vont encore dire "ça on l'a pas vu" (car ils n'ont pas encore compris que ce ne sont plus des QCM, mais des trucs qui appellent à la réflexion). Ils braillent dans tous les sens, se rebellent, etc, des fois j'ai peur d'aller en cours avec eux.
- JézabelNiveau 10
Larsson a écrit:
Pastèque, le système de croix je l'ai déjà essayé et ça ne marche pas tant que ça avec mes élèves.
Le coup de projeter, oui, mais ils parleront quand même. Et puis, ceux qui copieront sérieusement, devront attendre que ceux qui n'ont pas fini terminent. Donc après, c'est eux qui vont s'agiter.
Par contre, comment faites-vous quand vous leur dites justement de sortir une feuille, car je sais qu'ils vont râler : "Monsieur, c'est injuste !", "On n'a rien fait !", "Puisque c'est comme ça, je ne la fais pas !", "Nan, mais vas-y là, vous abusez !".
Après je sais qu'ils ne vont pas arrêter de parler, de contester, de sorte que la dictée deviendra extrêmement difficile à faire (je devrais sûrement répéter plus de 15 000 fois certains passages).
Chez moi aussi c'est exactement ça.
D'après ce que j'ai compris, tu as toi aussi souvent des contestations, et comme ces contestations sont faites dans un gros brouhaha, c'est encore plus ingérable. Moi c'est ça aussi.
Les élèves sérieux et rapides doivent attendre les bavards, du coup ils font du bazar à leur tour.
Je n'en peux plus. En même temps je n'ose plus trop en parler ailleurs que sur le forum, car les collègues vont encore se dire que je ferais mieux de changer de métier.
Concernant les contrôles surprise, moi non plus j'ose pas, pour les mêmes raisons que toi : ils refuseraient tous en masse de le faire, du coup ce serait impossible pour moi de mettre 0 à tout le monde, donc je serais obligée de changer d'avis, et voilà, décrédibilisée jusqu'à la fin de l'année !
Courage Larsson, c'est le lot des débutants. On va s'en sortir
- LarssonNiveau 8
Oui je l'espère
- kim254Niveau 6
Coucou Larsson,
Voici ce que m'a conseillé notre conseiller pédagogique. Ca m'a beaucoup aidé avec ma 6e bavarde.
Tu leur distribue une fiche d'évaluation sur leur participation orale avec des bonus (j'ai été attentif, j'ai appris ma leçon +1, je suis capable de corriger un camarade +1, j'ai participé plus de trois fois +2) et des malus (bavardages -5, oubli de matériel -3, téléphone allumé -10, j'interviens sans lever la main -3 ect...). A la fin du cours, tu leur demandes de s'auto-évaluer sur 10, tu ramasses les fiches et tu vérifies. Puis, tu leur redistribues les fiches à la séance suivante et rebelote. Au bout d'un certain nombre de séances, tu fais signer par les parents. Si l'élève perd sa fiche, soit-disant, c'est zéro (ça les responsabilise). Normalement, au bout de 2 ou 3 séances, ils ont bien compris le système et le volume sonore diminue. C'est pas mal de paperasse mais ça vaut le coup car tu peux faire ton cours dans le calme.
Voici ce que m'a conseillé notre conseiller pédagogique. Ca m'a beaucoup aidé avec ma 6e bavarde.
Tu leur distribue une fiche d'évaluation sur leur participation orale avec des bonus (j'ai été attentif, j'ai appris ma leçon +1, je suis capable de corriger un camarade +1, j'ai participé plus de trois fois +2) et des malus (bavardages -5, oubli de matériel -3, téléphone allumé -10, j'interviens sans lever la main -3 ect...). A la fin du cours, tu leur demandes de s'auto-évaluer sur 10, tu ramasses les fiches et tu vérifies. Puis, tu leur redistribues les fiches à la séance suivante et rebelote. Au bout d'un certain nombre de séances, tu fais signer par les parents. Si l'élève perd sa fiche, soit-disant, c'est zéro (ça les responsabilise). Normalement, au bout de 2 ou 3 séances, ils ont bien compris le système et le volume sonore diminue. C'est pas mal de paperasse mais ça vaut le coup car tu peux faire ton cours dans le calme.
- Kan-gourouFidèle du forum
C'est difficile de te conseiller sans connaître la classe. Je ne peux donc te donner que mon expérience face à des classes-bavardes-mais-on-ne-sait-jamais-d'où-ça-vient.
1) Si ce sont des bœufs et qu'ils sont du genre à copier en silence "parce qu'il faut écrire tout ce qui est au tableau", je les fais copier, pendant toute l'heure s'il le faut, dès que le bruit couvre ma voix. S'ils se plaignent d'avoir mal à la main, je leur rappelle que c'est de leur faute, qu'ils n'avaient qu'à se taire. Le cours suivant, avant que le bruit soit trop envahissant, je leur demande s'ils sont vraiment sûrs de vouloir copier bêtement encore une fois. Ça les calme.
2) Si les parents sont un peu derrière eux ou que les élèves préfèrent éviter les mots, je les préviens dès le début du cours que je m'arrêterai dès qu'il y aura du bruit et par conséquent tout ce qui n'aura pas été fait en cours sera à faire à la maison (évidemment, j'en ajoute un max). Soit ils font leurs devoirs mais ça leur prend une heure et ils ne veulent plus que ça recommence. Soit ils ne font pas leurs devoirs mais ils ont un mot dans le carnet, et là ce sont leurs parents qui leur tombent dessus.
3) Si ce sont des élèves qui ne rêvent que d'être partout sauf au collège, j'attends sans rien dire, postée devant eux les bras croisés, en les regardant, et quand on a raté une vingtaine de minutes, j'écris au tableau "Le cours du jour n'ayant pu avoir lieu à cause du comportement des élèves, il sera rattrapé le ... de 17h à 18h. Tout élève absent sera sanctionné. Signature des parents." Effet douche froide garantie. Les fois suivantes, quand ils me voient croiser les bras, ils se taisent Le cours rattrapé se passe toujours bien car seuls ceux qui veulent travailler sont là. Les autres, je les retrouve en heure de colle.
4) S'ils sont assez matures, je leur fais remplir un tableau: "Ce que je gagne/je perds en bavardant / Ce que je gagne/je perds en suivant le cours". Je les laisse faire quelques minutes puis on remplit le tableau ensemble. Ensuite on fait un point. Les élèves sont toujours surpris de voir que les bavardages ne leur apportent que peu de choses (très futiles de plus). C'est un travail que je donne aussi en retenue afin d'amorcer le dialogue avec le collé.
5) Si ce sont de vrais bébés, j'écris au tableau le travail à faire (toujours assez obscur pour qu'il y ait besoin d'explications) puis je m'assois à mon bureau et je fais ma vie comme si la salle était vide. Ils tentent très vite de poser des questions mais je fais mine de ne pas les voir. Ils sont vexés, mais vexés ! Et moi j'essaie de ne pas rire ! Au cours suivants, j'ai le silence dès que je m'assois !
6) Si c'est une classe "trop" soudée: diviser pour mieux régner. Je continue le cours comme s'il n'y avait aucun bruit, en baissant même un peu le volume. Dès que la moitié de la classe me demande de parler plus fort, je leur réponds que c'est à l'autre moitié de se taire. Ensuite, ils se battent entre eux.
Je sais, ça fait long ! Désolée ! Juste deux derniers points:
1) Je refuse de faire des interrogations surprises-flash-éclairs parce que ça me rajoute du boulot et que je sais que ce sera catastrophique.
2) Je refuse de crier ou hausser le ton: ça fatigue et ça ne sert qu'à les exciter encore plus.
Bon j'arrête là ! Encore pardon pour la longueur, même si j'espère que ça servira à certains...
1) Si ce sont des bœufs et qu'ils sont du genre à copier en silence "parce qu'il faut écrire tout ce qui est au tableau", je les fais copier, pendant toute l'heure s'il le faut, dès que le bruit couvre ma voix. S'ils se plaignent d'avoir mal à la main, je leur rappelle que c'est de leur faute, qu'ils n'avaient qu'à se taire. Le cours suivant, avant que le bruit soit trop envahissant, je leur demande s'ils sont vraiment sûrs de vouloir copier bêtement encore une fois. Ça les calme.
2) Si les parents sont un peu derrière eux ou que les élèves préfèrent éviter les mots, je les préviens dès le début du cours que je m'arrêterai dès qu'il y aura du bruit et par conséquent tout ce qui n'aura pas été fait en cours sera à faire à la maison (évidemment, j'en ajoute un max). Soit ils font leurs devoirs mais ça leur prend une heure et ils ne veulent plus que ça recommence. Soit ils ne font pas leurs devoirs mais ils ont un mot dans le carnet, et là ce sont leurs parents qui leur tombent dessus.
3) Si ce sont des élèves qui ne rêvent que d'être partout sauf au collège, j'attends sans rien dire, postée devant eux les bras croisés, en les regardant, et quand on a raté une vingtaine de minutes, j'écris au tableau "Le cours du jour n'ayant pu avoir lieu à cause du comportement des élèves, il sera rattrapé le ... de 17h à 18h. Tout élève absent sera sanctionné. Signature des parents." Effet douche froide garantie. Les fois suivantes, quand ils me voient croiser les bras, ils se taisent Le cours rattrapé se passe toujours bien car seuls ceux qui veulent travailler sont là. Les autres, je les retrouve en heure de colle.
4) S'ils sont assez matures, je leur fais remplir un tableau: "Ce que je gagne/je perds en bavardant / Ce que je gagne/je perds en suivant le cours". Je les laisse faire quelques minutes puis on remplit le tableau ensemble. Ensuite on fait un point. Les élèves sont toujours surpris de voir que les bavardages ne leur apportent que peu de choses (très futiles de plus). C'est un travail que je donne aussi en retenue afin d'amorcer le dialogue avec le collé.
5) Si ce sont de vrais bébés, j'écris au tableau le travail à faire (toujours assez obscur pour qu'il y ait besoin d'explications) puis je m'assois à mon bureau et je fais ma vie comme si la salle était vide. Ils tentent très vite de poser des questions mais je fais mine de ne pas les voir. Ils sont vexés, mais vexés ! Et moi j'essaie de ne pas rire ! Au cours suivants, j'ai le silence dès que je m'assois !
6) Si c'est une classe "trop" soudée: diviser pour mieux régner. Je continue le cours comme s'il n'y avait aucun bruit, en baissant même un peu le volume. Dès que la moitié de la classe me demande de parler plus fort, je leur réponds que c'est à l'autre moitié de se taire. Ensuite, ils se battent entre eux.
Je sais, ça fait long ! Désolée ! Juste deux derniers points:
1) Je refuse de faire des interrogations surprises-flash-éclairs parce que ça me rajoute du boulot et que je sais que ce sera catastrophique.
2) Je refuse de crier ou hausser le ton: ça fatigue et ça ne sert qu'à les exciter encore plus.
Bon j'arrête là ! Encore pardon pour la longueur, même si j'espère que ça servira à certains...
- JézabelNiveau 10
Ce qui me bouffe en ce moment ce sont les contestations dans tous les sens, négociations, etc, en plus faut tout leur dire, faut les assister...
Il y a un cas dans la classe, qui devient de plus en plus insolent, qui se croit permis de me rendre son DM 2 semaines en retard et ne comprend pas qu'il ait 0, son copain qui prend sa défense en plus (et qui va bientôt se prendre 1h s'il continue), bref moi aussi je suis très mal partie avec cette classe de feignasses égocentriques.
Il y a un cas dans la classe, qui devient de plus en plus insolent, qui se croit permis de me rendre son DM 2 semaines en retard et ne comprend pas qu'il ait 0, son copain qui prend sa défense en plus (et qui va bientôt se prendre 1h s'il continue), bref moi aussi je suis très mal partie avec cette classe de feignasses égocentriques.
- *Fifi*Modérateur
Il ne faut pas avoir peur d'eux : ils le sentent et risquent d'en profiter. A toi de trouver ton système : Perso compter les points de participation, j'y arrive pas. Par contre parler d'un ton sec, voire même hausser ou crier je peux le faire. Ça ne dure pas longtemps mais pousser une gueulante les calme (évidemment ce n'est pas 19 fois par heure !). Il veut rendre son devoir avec trop de retard ? Ne lui réponds pas plus que "non". Ne rentre pas dans des explications sinon ils vont chercher toujours plus loin. Tu rappelles la règle et point, tu passes a autre chose et tu l'ignores. S'il continue a râler, soit tu l'ignores si c'est doucement soit tu le vois a la fin de l'heure s'il est insolent. Mais essaie de ne pas entrer dans de grandes explications, ça fatigue et eux en profitent.
_________________
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- Kan-gourouFidèle du forum
Contre les négociations, le secret, c'est de faire abstraction, de montrer qu'on ne les entend même pas. Les élèves essaient 2-3 fois puis se rendent compte que ça ne t'atteint pas et que ça ne change rien à la situation. Quand un élève, voyant la remarque sur sa copie, beugle: "Quoi ?! Mais j'ai pas bavardé pendant le contrôle !" Je ne réponds pas, ou simplement: "Oui Kévinou." et je passe mon chemin.
- JézabelNiveau 10
C'est aussi ce que j'essaie de faire, ou alors je dis "vous viendrez contester à la sonnerie", et en général j'ai personne. Mais il y a des fois où j'en peux vraiment plus et oui, je rentre dans des explications (d'un ton faussement sec). Pfff heureusement qu'ils partent bientôt en voyage scolaire, ça va me faire une pause.
- User19866Expert
En fait, en écoutant mes collègues parler, je me rends compte que l'autorité, c'est vraiment un tout. Un collègue racontait aujourd'hui qu'un pénible était arrivé en lui disant : "Eh M'sieur j'ai vu avec M. [le CPE], j'dois m'mettre devant dans vot' cours." Dans cette situation, moi, j'aurais probablement demandé : "Tu es sûr ? Si je demande à M. [le CPE] il confirmera ?" avant de faire asseoir l'élève à la dite place.
Le collègue, non. Il a dit : "Kevin, ici, c'est MA salle de classe. Et dans MA salle de classe, c'est MOI qui décide qui se place où. Or ta place, c'est à côté de Djordan. Va t'asseoir." Et en salle des profs, il nous a dit : "Je le changerai sûrement de place d'ici quinze jours. Mais c'était pour marquer le coup."
Un autre collègue racontait qu'un élève avait balancé sa fiche de suivi sur le bureau négligemment. Je n'aurais probablement rien dit, ou bien j'aurais protesté pour la forme. Mais le collègue a immédiatement interpellé l'élève en lui demandant de reprendre la fiche, et de la poser à nouveau normalement.
D'où ma conclusion : je pense que l'autorité, c'est un tout. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu'un prof demande et obtient le respect, en sachant exactement quand il importe d'affirmer son autorité et quand on peut plaisanter avec les élèves. Bref, j'ai encore des choses à apprendre...
Le collègue, non. Il a dit : "Kevin, ici, c'est MA salle de classe. Et dans MA salle de classe, c'est MOI qui décide qui se place où. Or ta place, c'est à côté de Djordan. Va t'asseoir." Et en salle des profs, il nous a dit : "Je le changerai sûrement de place d'ici quinze jours. Mais c'était pour marquer le coup."
Un autre collègue racontait qu'un élève avait balancé sa fiche de suivi sur le bureau négligemment. Je n'aurais probablement rien dit, ou bien j'aurais protesté pour la forme. Mais le collègue a immédiatement interpellé l'élève en lui demandant de reprendre la fiche, et de la poser à nouveau normalement.
D'où ma conclusion : je pense que l'autorité, c'est un tout. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu'un prof demande et obtient le respect, en sachant exactement quand il importe d'affirmer son autorité et quand on peut plaisanter avec les élèves. Bref, j'ai encore des choses à apprendre...
- LefterisEsprit sacré
Si la contestation est injustifiée, 1 point en moins... Ca les calme. par exemple, en dictée , je ne compte pas des petites fautes, ou par exemple des tolérances orthographiques , ou une faute répétée à l'identique . Je signale en marge la faute, par exemple gammaire par une parenthèse (g) et je ne la compte pas dans le total des fautes. Si on vient ergoter, je la compte, idem pour les accents etc.Salomé87 a écrit:C'est aussi ce que j'essaie de faire, ou alors je dis "vous viendrez contester à la sonnerie", et en général j'ai personne. Mais il y a des fois où j'en peux vraiment plus et oui, je rentre dans des explications (d'un ton faussement sec). Pfff heureusement qu'ils partent bientôt en voyage scolaire, ça va me faire une pause.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Quant on en a des très très durs, il ne faut absolument rien lâcher, et malgré ça, on ne peut pas tourner le dos ; la seule comparaison possible, c'st la cage aux fauves, on se méfie en permanence. Un devoir ? certains ne le rendent pas et affirment l'avoir rendu . Une phrase au tableau dos tourné ? Un objet traverse la pièce. Il faut être toujours face-à-face ou derrière. Aucune confiance.Certaines classes imposent un bras-de-fer permanent, et il faut se faire à cette idée.Dalathée2 a écrit:En fait, en écoutant mes collègues parler, je me rends compte que l'autorité, c'est vraiment un tout. Un collègue racontait aujourd'hui qu'un pénible était arrivé en lui disant : "Eh M'sieur j'ai vu avec M. [le CPE], j'dois m'mettre devant dans vot' cours." Dans cette situation, moi, j'aurais probablement demandé : "Tu es sûr ? Si je demande à M. [le CPE] il confirmera ?" avant de faire asseoir l'élève à la dite place.
Le collègue, non. Il a dit : "Kevin, ici, c'est MA salle de classe. Et dans MA salle de classe, c'est MOI qui décide qui se place où. Or ta place, c'est à côté de Djordan. Va t'asseoir." Et en salle des profs, il nous a dit : "Je le changerai sûrement de place d'ici quinze jours. Mais c'était pour marquer le coup."
Un autre collègue racontait qu'un élève avait balancé sa fiche de suivi sur le bureau négligemment. Je n'aurais probablement rien dit, ou bien j'aurais protesté pour la forme. Mais le collègue a immédiatement interpellé l'élève en lui demandant de reprendre la fiche, et de la poser à nouveau normalement.
D'où ma conclusion : je pense que l'autorité, c'est un tout. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu'un prof demande et obtient le respect, en sachant exactement quand il importe d'affirmer son autorité et quand on peut plaisanter avec les élèves. Bref, j'ai encore des choses à apprendre...
Il se délestent de leur saletés, il faut les faire ramasser (toujours avoir une pelle et un balai) et si on ne les a pas vu, ils nient, il faut alors faire balayer celui qui est à la place. Ecarter les tables des murs pour les empêcher de se vautrer. Ne pas faire cours tant qu'ils n'ont pas obtempéré , même un seul d'entre eux (changement de place , "guerre du manteau", sortir les affaires). Pour celui qui a flairé le filon, et le fait exprès, préparer ostensiblement le rapport d'exclusion (nous en avons un nouveau très bien : on coche juste le motif, on complète après).
Bien se mettre dans la tête que c'st la chose la plus importante à gérer, pas le contenu du cours, qui de toute manière ne passera pas sans ce "prérequis", et dans ce genre de classe, pas la peine de sortir un cours d'agreg
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