- damanhourNiveau 9
Mais tu penses que ce n'est pas bien ? En fait, je n'arrive pas à savoir si je gère mes classes ( débuts au collège, pas de tutrice car j'ai été monitrice en fac). Pour l'instant j'en ai puni un qui s'est levé (un exo à faire) et maintenant il est cadré. Mais j'ai peur qu'ils pensent que le cours d'italien c'est expression physique et orale en langue étrangère. En même temps à l'écrit ils sont calmes, ils apprennent leurs leçons. En gros, si je suis trop sévère sur les questions et les prises de parole, j'ai peur de les dégouter et je ne sais pas s'il vaut mieux qu'ils aient envie d'aller au tableau faire leur speech en prenant le risque que ça les fasse marrer.holderfar a écrit:Ah je connais ça... Pour certains, même si ce n'est pas très pédagogique au départ, je pense imposer un quota de questions par heure de cours. Une fois la limite atteinte, ils écriraient leurs questions sur une feuille et m'en feraient part en fin d'heure... Vu le type de questions qu'ils posent, ces petits, la plupart n'aurait plus d'intérêt à la fin du cours...
- Marie LaetitiaBon génie
damanhour a écrit:juste une question pour les profs de langue: on fait comment quand une classe veut "trop" participer: genre "moi moi moi, je veux passer au tableau". Le truc c'est qu'ils commentent le cours, genre et si je mets ça madaaaaaaaaaaame ça va ? et comment on dit madaaaaaaaaaaaaaaaame...et j'ai toujours peur que ça dérape. En même temps c'est bon enfant et ils progressent (ils se calment lors des exos écrits). On supporte à l'oral pour la cause ?
- Spoiler:
- (note pour plus tard: lire les consignes)
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- WonderWomanBon génie
Alors je me permets une expérience contraire.hada a écrit:Sanction et punition sont des synonymes pour moi. Après, chaque établissement peut avoir ses propres termes...
Et je parlais de l'exclusion du cours, pas de l'établissement... Bien sûr que ce n'est pas au prof de décider de l'exclusion d'un élève.
Des élèves cherchaient chez moi, à me pousser à bout pour être exclus. RàF d'être exclus, au contraire : ils aimaient mieux aller en perm... même avec un travail à faire.
Du coup j'en ai qui ont trouvé le concept de l'auto-exclusion ...
Donc maintenant j'assortis toujours l'exclusion d'une colle.
_________________
Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- InvitéInvité
Je me reconnais complètement là dedans, j'ai fait un peu de collège l'an dernier, et j'ai eu du mal à trouver le bon cadre. Mais c'est normal hein, tu as réussi à en cadrer un, c'est bien et tu vas donc y arriver.damanhour a écrit:Mais tu penses que ce n'est pas bien ? En fait, je n'arrive pas à savoir si je gère mes classes ( débuts au collège, pas de tutrice car j'ai été monitrice en fac). Pour l'instant j'en ai puni un qui s'est levé (un exo à faire) et maintenant il est cadré. Mais j'ai peur qu'ils pensent que le cours d'italien c'est expression physique et orale en langue étrangère. En même temps à l'écrit ils sont calmes, ils apprennent leurs leçons. En gros, si je suis trop sévère sur les questions et les prises de parole, j'ai peur de les dégouter et je ne sais pas s'il vaut mieux qu'ils aient envie d'aller au tableau faire leur speech en prenant le risque que ça les fasse marrer.holderfar a écrit:Ah je connais ça... Pour certains, même si ce n'est pas très pédagogique au départ, je pense imposer un quota de questions par heure de cours. Une fois la limite atteinte, ils écriraient leurs questions sur une feuille et m'en feraient part en fin d'heure... Vu le type de questions qu'ils posent, ces petits, la plupart n'aurait plus d'intérêt à la fin du cours...
T'inquiète, ça c'est juste le temps que tu t'adaptes. Au lycée, ça peut ne pas être mieux, j'ai une classe de seconde de plus en plus :shock: :shock: :shock: , je me pince tous les jours, et le problème, ce n'est pas leur enthousiasme débordant... Même si ce n'est pas encore parfait, franchement, le fait qu'ils adorent participer est bon signe.
- damanhourNiveau 9
On devrait pouvoir avoir un tuteur quand on passe de la fac au collège: le premier cours je savais même pas à quoi servaient les petits papiers avec marqué "absence" "retard"...Je pense faire des progrès semaine après semaine mais c'est pas tout cuit ! et je considère que d'un cours à l'autre un élève peut passer de mignon tout plein à gremlins...On verra bien ! Courage pour tes secondes, c'est selon moi les pires : 35 qui ricanent et qui se prennent pour des grands..holderfar a écrit:Je me reconnais complètement là dedans, j'ai fait un peu de collège l'an dernier, et j'ai eu du mal à trouver le bon cadre. Mais c'est normal hein, tu as réussi à en cadrer un, c'est bien et tu vas donc y arriver.damanhour a écrit:Mais tu penses que ce n'est pas bien ? En fait, je n'arrive pas à savoir si je gère mes classes ( débuts au collège, pas de tutrice car j'ai été monitrice en fac). Pour l'instant j'en ai puni un qui s'est levé (un exo à faire) et maintenant il est cadré. Mais j'ai peur qu'ils pensent que le cours d'italien c'est expression physique et orale en langue étrangère. En même temps à l'écrit ils sont calmes, ils apprennent leurs leçons. En gros, si je suis trop sévère sur les questions et les prises de parole, j'ai peur de les dégouter et je ne sais pas s'il vaut mieux qu'ils aient envie d'aller au tableau faire leur speech en prenant le risque que ça les fasse marrer.holderfar a écrit:Ah je connais ça... Pour certains, même si ce n'est pas très pédagogique au départ, je pense imposer un quota de questions par heure de cours. Une fois la limite atteinte, ils écriraient leurs questions sur une feuille et m'en feraient part en fin d'heure... Vu le type de questions qu'ils posent, ces petits, la plupart n'aurait plus d'intérêt à la fin du cours...
T'inquiète, ça c'est juste le temps que tu t'adaptes. Au lycée, ça peut ne pas être mieux, j'ai une classe de seconde de plus en plus :shock: :shock: :shock: , je me pince tous les jours, et le problème, ce n'est pas leur enthousiasme débordant... Même si ce n'est pas encore parfait, franchement, le fait qu'ils adorent participer est bon signe.
- InvitéInvité
Je ne les ai pas en classe entière, mais on a un nombre de gamins paumés là dedans assez hallucinant... Ils ne sont même pas méchants, hein, juste ... ben :shock: :shock: :shock: :shock:
- damanhourNiveau 9
même impressionholderfar a écrit:Je ne les ai pas en classe entière, mais on a un nombre de gamins paumés là dedans assez hallucinant... Ils ne sont même pas méchants, hein, juste ... ben :shock: :shock: :shock: :shock:
j'en ai eu en classe entière : 35. LV2 et LV3 ensemble (sinon c'est pas fun), 2h de suite le jeudi de 15 à 17 h. J'en tremble encore...
- hadaNiveau 2
Je voulais dire que ce n'est pas le prof mais le chef d'établissement qui décide en dernier lieu si un élève doit être exclu [u]de l'établissement[u], pas au prof.WonderWoman a écrit:Alors je me permets une expérience contraire.hada a écrit:Sanction et punition sont des synonymes pour moi. Après, chaque établissement peut avoir ses propres termes...
Et je parlais de l'exclusion du cours, pas de l'établissement... Bien sûr que ce n'est pas au prof de décider de l'exclusion d'un élève.
Des élèves cherchaient chez moi, à me pousser à bout pour être exclus. RàF d'être exclus, au contraire : ils aimaient mieux aller en perm... même avec un travail à faire.
Du coup j'en ai qui ont trouvé le concept de l'auto-exclusion ...
Donc maintenant j'assortis toujours l'exclusion d'une colle.
Et bien sûr, je sais bien que selon les établissements, le fait qu'un prof fasse sortir un élève de sa classe pour le punir arrange en fait l'élève.
- t3-Niveau 5
Pour information, la différence entre sanction et punition : http://eduscol.education.fr/cid47481/les-punitions-scolaires-et-les-sanctions-disciplinaires.htmlhada a écrit:Sanction et punition sont des synonymes pour moi. Après, chaque établissement peut avoir ses propres termes...
Ce baratin administratif ne fait pas avancer les interrogations du sujet, mais c'est toujours bon à savoir
- hadaNiveau 2
Ok, merci pour la précision C'est vrai que c'est bon à savoir. Dans mon esprit, ces deux différences étaient bien claires mais je ne savais pas qu'il y avait des mots spécifiques pour chacun :Oups: .t3- a écrit:Pour information, la différence entre sanction et punition : http://eduscol.education.fr/cid47481/les-punitions-scolaires-et-les-sanctions-disciplinaires.htmlhada a écrit:Sanction et punition sont des synonymes pour moi. Après, chaque établissement peut avoir ses propres termes...
Ce baratin administratif ne fait pas avancer les interrogations du sujet, mais c'est toujours bon à savoir
ça me rappelle le jour où l'on nous a dit qu'il ne fallait plus dire "faute" d'orthographe mais "erreur" d'orthographe, le mot "faute" étant trop connoté religion et péché...
J'espère en tous cas que ceux qui ont lu mon poste plus haut ont vu le fond de mon explication et ont pu en retirer quelque chose... La forme ne doit pas vous stresser
- hadaNiveau 2
Une petite citation pour commencer la journée (prof de français, on ne se refait pas...:lol: ) :
"J'admire ceux qui peuvent sourire dans l'adversité, qui peuvent se fortifier dans la détresse et qui s'enhardissent face à la critique". Thomas Paine
"J'admire ceux qui peuvent sourire dans l'adversité, qui peuvent se fortifier dans la détresse et qui s'enhardissent face à la critique". Thomas Paine
- hadaNiveau 2
Tout dépend si tu te sens capable de les reprendre lorsque le speech dérape. Autorité et bonne humeur ne sont pas incompatibles. Tant que la bonne humeur est partagée, c'est à dire que ce que fait l'élève n'est pas au détriment de ton autorité ni de la moquerie cachée, c'est bon. Par contre, ne laisse pas passer toute volonté d'un élève de juste s'amuser et de faire durer l'amusement au détriment de l'avancement de ton cours. Si tu fais respecter ton travail, il n'y a aucune raison que les élèves en soient dégoutés, au contraire.damanhour a écrit:Mais tu penses que ce n'est pas bien ? En fait, je n'arrive pas à savoir si je gère mes classes ( débuts au collège, pas de tutrice car j'ai été monitrice en fac). Pour l'instant j'en ai puni un qui s'est levé (un exo à faire) et maintenant il est cadré. Mais j'ai peur qu'ils pensent que le cours d'italien c'est expression physique et orale en langue étrangère. En même temps à l'écrit ils sont calmes, ils apprennent leurs leçons. En gros, si je suis trop sévère sur les questions et les prises de parole, j'ai peur de les dégouter et je ne sais pas s'il vaut mieux qu'ils aient envie d'aller au tableau faire leur speech en prenant le risque que ça les fasse marrer.holderfar a écrit:Ah je connais ça... Pour certains, même si ce n'est pas très pédagogique au départ, je pense imposer un quota de questions par heure de cours. Une fois la limite atteinte, ils écriraient leurs questions sur une feuille et m'en feraient part en fin d'heure... Vu le type de questions qu'ils posent, ces petits, la plupart n'aurait plus d'intérêt à la fin du cours...
Si j'ai bien compris, le fond de ta question, c'est que tu ne sais pas si ta gestion de classe est bonne ou non. Mais j'aimerais que tu explicites ce que tu entends par "gérer" une classe. Quelle serait la situation idéale pour toi?
- cocktailFidèle du forum
Je pense qu'il est important de "garder la main" et de rester la personne qui distribue la parole pour permettre à chacun de s'exprimer et cibler les élèves à interroger (une question facile pour un élève un peu faible par exemple).
- User19866Expert
Je fais remonter mon propre topic pour poser une question spécifique...
Actuellement, j'arrive à avoir le calme, disons, la moitié du temps. Il y a certaines heures où j'ai l'impression de n'avoir aucune prise sur eux, alors que je me comporte exactement comme les autres heures (qui se passent bien)... Bref.
Deux zigotos ont, depuis décembre, un comportement que je ne sais pas gérer. Je pensais que ça se serait calmé à la rentrée, mais non... Le premier, appelons-le Kevin, tourne mes remarques en dérision pour me rendre ridicule. Un exemple concret, parmi tant d'autres : aujourd'hui, il hurlait à l'intention d'un camarade dans le couloir, devant la salle. Je lui ai demandé d'être moins bruyant. Il a rigolé, puis il a demandé, sur un ton normal, à un camarade comment il allait, avant de se reprendre bien fort : "Ah non, attends, je suis bruyant." Pour ceux qui ont lu l'autre discussion, c'est aussi lui qui a parlé de sexe dans une rédaction.
L'autre zozo, appelons-le Brandon, s'amuse à faire je ne sais quoi dans mon dos pour faire rire ses camarades. Et comme je ne peux pas lui faire face en permanence, à tous les coups on gagne, le reste de la classe qui l'a dans son champ de vision le regarde en éclatant de rire. Et pas moyen de le prendre en flagrant délit : j'ai essayé trois fois avant d'abandonner parce que je me rendais ridicule...
Je fais quoi ? Je donne une punition pour insolence ?
Actuellement, j'arrive à avoir le calme, disons, la moitié du temps. Il y a certaines heures où j'ai l'impression de n'avoir aucune prise sur eux, alors que je me comporte exactement comme les autres heures (qui se passent bien)... Bref.
Deux zigotos ont, depuis décembre, un comportement que je ne sais pas gérer. Je pensais que ça se serait calmé à la rentrée, mais non... Le premier, appelons-le Kevin, tourne mes remarques en dérision pour me rendre ridicule. Un exemple concret, parmi tant d'autres : aujourd'hui, il hurlait à l'intention d'un camarade dans le couloir, devant la salle. Je lui ai demandé d'être moins bruyant. Il a rigolé, puis il a demandé, sur un ton normal, à un camarade comment il allait, avant de se reprendre bien fort : "Ah non, attends, je suis bruyant." Pour ceux qui ont lu l'autre discussion, c'est aussi lui qui a parlé de sexe dans une rédaction.
L'autre zozo, appelons-le Brandon, s'amuse à faire je ne sais quoi dans mon dos pour faire rire ses camarades. Et comme je ne peux pas lui faire face en permanence, à tous les coups on gagne, le reste de la classe qui l'a dans son champ de vision le regarde en éclatant de rire. Et pas moyen de le prendre en flagrant délit : j'ai essayé trois fois avant d'abandonner parce que je me rendais ridicule...
Je fais quoi ? Je donne une punition pour insolence ?
- sansaraModérateur
Moi je le ferais, ou je mettrais un mot, ou je ferais un rapport, je ne sais pas.
Mais j'essaierais de ne pas laisser passer.
Cela dit, depuis que j'ai arrêté de vouloir que mon pénible n°1 se tienne à carreaux, je n'ai pratiquement plus de problème avec lui. Bon, ses parents lui ont peut-être un peu remonté les bretelles, mais ça doit bien faire un mois que je ne l'ai pas puni, alors qu'avant, c'était pratiquement à chaque cours.
Mais j'essaierais de ne pas laisser passer.
Cela dit, depuis que j'ai arrêté de vouloir que mon pénible n°1 se tienne à carreaux, je n'ai pratiquement plus de problème avec lui. Bon, ses parents lui ont peut-être un peu remonté les bretelles, mais ça doit bien faire un mois que je ne l'ai pas puni, alors qu'avant, c'était pratiquement à chaque cours.
- mddNiveau 9
Dalathée, on vit quasiment les mêmes choses au même moment.....
Moi aussi j’espérais que mes pénibles se seraient calmés après les vacances, mais ce n'était qu'un rêve de ma part.
Je pense qu'il faut aussi essayer d'ignorer tant que leur actes ne portent pas à conséquence. Enfin je dis ça dans mon cas pour une élève qui me cherche systématiquement et son but est uniquement de m'énerver. Donc j'ignore au maximum ses frasques et je punis uniquement si problème grave.
Moi aussi j’espérais que mes pénibles se seraient calmés après les vacances, mais ce n'était qu'un rêve de ma part.
Je pense qu'il faut aussi essayer d'ignorer tant que leur actes ne portent pas à conséquence. Enfin je dis ça dans mon cas pour une élève qui me cherche systématiquement et son but est uniquement de m'énerver. Donc j'ignore au maximum ses frasques et je punis uniquement si problème grave.
- Marie LaetitiaBon génie
Dalathée2 a écrit:Je fais remonter mon propre topic pour poser une question spécifique...
Actuellement, j'arrive à avoir le calme, disons, la moitié du temps. Il y a certaines heures où j'ai l'impression de n'avoir aucune prise sur eux, alors que je me comporte exactement comme les autres heures (qui se passent bien)... Bref.
Deux zigotos ont, depuis décembre, un comportement que je ne sais pas gérer. Je pensais que ça se serait calmé à la rentrée, mais non... Le premier, appelons-le Kevin, tourne mes remarques en dérision pour me rendre ridicule. Un exemple concret, parmi tant d'autres : aujourd'hui, il hurlait à l'intention d'un camarade dans le couloir, devant la salle. Je lui ai demandé d'être moins bruyant. Il a rigolé, puis il a demandé, sur un ton normal, à un camarade comment il allait, avant de se reprendre bien fort : "Ah non, attends, je suis bruyant." Pour ceux qui ont lu l'autre discussion, c'est aussi lui qui a parlé de sexe dans une rédaction.
L'autre zozo, appelons-le Brandon, s'amuse à faire je ne sais quoi dans mon dos pour faire rire ses camarades. Et comme je ne peux pas lui faire face en permanence, à tous les coups on gagne, le reste de la classe qui l'a dans son champ de vision le regarde en éclatant de rire. Et pas moyen de le prendre en flagrant délit : j'ai essayé trois fois avant d'abandonner parce que je me rendais ridicule...
Je fais quoi ? Je donne une punition pour insolence ?
Pour le premier, voici ce que je ferais: heure de retenue pour commencer et pas en permanence (sauf si elle est très bien tenue) avec texte sur le respect. Si votre RI le permet, le soir-même. ET convocation des parents pour une discussion, afin de remettre des pendules à l'heure.
Pour le 2e: pourquoi tu ne peux pas faire face en permanence? Pour écrire au tableau?
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- clo74Niveau 9
Et si tu expliquaiss calmement à la classe que tu ne peux plus te retourner afin d'écrire au tableau, car tu sais pertinemment que Brandon en profite pour faire le singe… Et tu te prépares un superbe cours, durant lequel ils doivent noter plein de choses!
C'est ainsi que j'ai déjà procédé, ça a refroidi les spectateurs de mon Brandon… L'heure suivante, j'ai prévenu que s'il se passait quoi que ce soit, je recommencerai. Cela l'a calmé.
C'est ainsi que j'ai déjà procédé, ça a refroidi les spectateurs de mon Brandon… L'heure suivante, j'ai prévenu que s'il se passait quoi que ce soit, je recommencerai. Cela l'a calmé.
- User19866Expert
Marie Laetitia a écrit:Dalathée2 a écrit:Je fais remonter mon propre topic pour poser une question spécifique...
Actuellement, j'arrive à avoir le calme, disons, la moitié du temps. Il y a certaines heures où j'ai l'impression de n'avoir aucune prise sur eux, alors que je me comporte exactement comme les autres heures (qui se passent bien)... Bref.
Deux zigotos ont, depuis décembre, un comportement que je ne sais pas gérer. Je pensais que ça se serait calmé à la rentrée, mais non... Le premier, appelons-le Kevin, tourne mes remarques en dérision pour me rendre ridicule. Un exemple concret, parmi tant d'autres : aujourd'hui, il hurlait à l'intention d'un camarade dans le couloir, devant la salle. Je lui ai demandé d'être moins bruyant. Il a rigolé, puis il a demandé, sur un ton normal, à un camarade comment il allait, avant de se reprendre bien fort : "Ah non, attends, je suis bruyant." Pour ceux qui ont lu l'autre discussion, c'est aussi lui qui a parlé de sexe dans une rédaction.
L'autre zozo, appelons-le Brandon, s'amuse à faire je ne sais quoi dans mon dos pour faire rire ses camarades. Et comme je ne peux pas lui faire face en permanence, à tous les coups on gagne, le reste de la classe qui l'a dans son champ de vision le regarde en éclatant de rire. Et pas moyen de le prendre en flagrant délit : j'ai essayé trois fois avant d'abandonner parce que je me rendais ridicule...
Je fais quoi ? Je donne une punition pour insolence ?
Pour le premier, voici ce que je ferais: heure de retenue pour commencer et pas en permanence (sauf si elle est très bien tenue) avec texte sur le respect. Si votre RI le permet, le soir-même. ET convocation des parents pour une discussion, afin de remettre des pendules à l'heure.
Pour le 2e: pourquoi tu ne peux pas faire face en permanence? Pour écrire au tableau?
Pour Kevin, j'ai essayé de le reprendre, mais évidemment, il m'a répondu d'un air innocent : "Ben quoi Madame ? Vous l'avez dit vous-même, je suis bruyant." Il a aussi lancé, une fois "Ca sent le fauve ici" alors que j'arrivais devant la porte de la salle. Et lorsque je lui ai demandé si c'était pour moi qu'il disait ça, il a répondu l'air innocent : "Mais non, pas du tout. Quelqu'un a pété je pense." déclanchant l'hilarité de ses camarades présents près de la porte... (Heureusement, pas en classe entière...)
Pour Brandon, pour répondre de façon générale, j'aime bien circuler dans les rangs quand je dicte ou qu'ils font des exercices ; cela me permet de décourager les bavardages (du moins c'est l'impression que j'ai), et/ou de vérifier ce qu'ils écrivent... Mais même si je restais au tableau, Brandon est assis au premier rang, tout à fait sur ma gauche. (C'est moi qui l'y ai placé.) Donc il suffit que je me tourne pour regarder le reste des élèves (à ma droite, donc), pour qu'il sorte de mon champ de vision.
- Marie LaetitiaBon génie
Pour Brandon, pas grand chose à conseiller sauf que j'ai une plus grande salle cette année et que je me débrouille pour faire le tour de la classe en passant sur les côtés pour ne jamais tourner le dos et je me retourne très vite, très souvent, de manière imprévisible pour ne jamais leur laisser la tranquillité nécessaire pour faire une connerie.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MalagaModérateur
clo74 a écrit:Et si tu expliquaiss calmement à la classe que tu ne peux plus te retourner afin d'écrire au tableau, car tu sais pertinemment que Brandon en profite pour faire le singe… Et tu te prépares un superbe cours, durant lequel ils doivent noter plein de choses!
C'est ainsi que j'ai déjà procédé, ça a refroidi les spectateurs de mon Brandon… L'heure suivante, j'ai prévenu que s'il se passait quoi que ce soit, je recommencerai. Cela l'a calmé.
C'est également ainsi que je procéderai. L'idée est que les élèves se désolidarisent de Brandon.
Pour ton Kevin, j'aurais mis une punition (colle ou devoir écrit) pour insolence. Et s'il réplique qu'il n'est pas insolent, donne lui un travail à faire ou un texte à recopier sur l'insolence.
Courage.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- retraitéeDoyen
Tu peux aussi le changer de place, afin de l'avoir sous les yeux. et envoyer un élève écrire au tableau pendant que tu surveilles les autres.
Tu copies alors dans le cahier de l'élève, à sa place, le cours du tableau.
Tu copies alors dans le cahier de l'élève, à sa place, le cours du tableau.
- User19866Expert
Marie Laetitia a écrit:
Dans ce genre de cas, avec Kevin, je le pourris en montant le son et en parlant en continu jusqu'à ce qu'il en ait pleins les oreilles (sans tout piger, parce que j'emploie volontairement un vocabulaire soutenu) et qu'il arrête son cirque. Bon, c'est une méthode très personnelle. Et sinon, j'évite de rebondir sur leurs propos quand je sens qu'ils n'attendent que ça (comme le coup du "ça pue"). Ou alors je réponds un truc qui le casse et fasse rigoler les autres. Du genre "ah c'est drôle, il y a encore une minute, ça sentait bon" en le regardant. Il s'énerve, les autres rigolent. Mais à utiliser avec des pincettes.
Parler en continu et le pourrir : c'est typiquement quelque chose que je n'arrive pas à faire. Si j'essaye de parler en continu pour enguirlander un élève, je bafouille et je perds mes mots : j'évite, en général. D'autant que si je ne me contrôlais pas, je lui dirais bien qu'il devrait sérieusement se mettre au travail s'il veut éviter de faire une faute par mot pour le restant de ses jours, mais on m'a dit que je pouvais pas dire ça, c'était méchant inutilement. Bon, c'est sans doute vrai, et pas très efficace en plus. N'empêche qu'il y a un certain nombre de fois où ça me démange.
L'ignorer : Ca ne marche pas non plus, c'est l'escalade jusqu'à ce que je réagisse.
Le casser pour mettre les autres de mon côté : Ca, je sais à peu près faire, mais ça ne fonctionne pas des masses. Tout le monde rigole, "Wha, cassé !", mais ensuite, ils sont agités et je n'arrive pas à les remettre au travail.
Pff... Les mardis, il n'y a rien à faire, ça ne passe pas. Aujourd'hui, j'en ai eu tellement marre de parler dans le brouhaha et au milieu des faux bruits de pets que j'ai fait un truc antipédagogique au possible : recopie du cours de grammaire du livre en silence. Je n'explique rien. Puis exercices d'application (toujours en silence et sans explication) qu'ils doivent terminer chez eux... Les bons auront compris, les mauvais non. Valeur ajoutée par rapport au livre de grammaire : zéro. Pff. Ca ira mieux demain.
- mddNiveau 9
Courage Dalathée, je compatis complètement ! J'ai vécu ça lundi aprem.
Mais quand tu fais recopier le manuel en silence, tu obtiens vraiment le silence ??? Je ne vois pas ma classe faire silence dans un cas pareil....Je suis sûre qu'ils continueraient à mettre le b*****!
Mais quand tu fais recopier le manuel en silence, tu obtiens vraiment le silence ??? Je ne vois pas ma classe faire silence dans un cas pareil....Je suis sûre qu'ils continueraient à mettre le b*****!
- keroGrand sage
Dalathée2 a écrit:Brandon est assis au premier rang, tout à fait sur ma gauche. (C'est moi qui l'y ai placé.) Donc il suffit que je me tourne pour regarder le reste des élèves (à ma droite, donc), pour qu'il sorte de mon champ de vision.
Mauvaise idée de mettre un casse pied à cet endroit. Les flancs avant de la salle (gauche/droite) sont un endroit hautement stratégique, à réserver à des élèves qu'on n'a pas trop besoin de surveiller (avoir dans le champ de vision). L'élève peut très facilement bavarder, se retourner, échanger des regards avec le reste de la classe. J'y mets toujours des sages.
- User19866Expert
mdd a écrit:Courage Dalathée, je compatis complètement ! J'ai vécu ça lundi aprem.
Mais quand tu fais recopier le manuel en silence, tu obtiens vraiment le silence ??? Je ne vois pas ma classe faire silence dans un cas pareil....Je suis sûre qu'ils continueraient à mettre le b*****!
En général, oui. C'est la seule façon que j'ai d'obtenir le silence. Comme quoi, ils savent se taire. Comme quoi, si je m'y prenais autrement, ça irait peut-être. Je me rassure parfois en me disant que ce sont les heures de l'après-midi qui veulent ça, mais je passe souvent devant les salles de collègues aux mêmes heures, d'autres jours. Elles travaillent porte ouverte, et c'est toujours le silence complet.
kero a écrit:Dalathée2 a écrit:Brandon est assis au premier rang, tout à fait sur ma gauche. (C'est moi qui l'y ai placé.) Donc il suffit que je me tourne pour regarder le reste des élèves (à ma droite, donc), pour qu'il sorte de mon champ de vision.
Mauvaise idée de mettre un casse pied à cet endroit. Les flancs avant de la salle (gauche/droite) sont un endroit hautement stratégique, à réserver à des élèves qu'on n'a pas trop besoin de surveiller (avoir dans le champ de vision). L'élève peut très facilement bavarder, se retourner, échanger des regards avec le reste de la classe. J'y mets toujours des sages.
Tiens, c'est vrai ça, je n'y avais même pas pensé. Il faudrait que je pense à relocaliser Kevin et Brandon dans la rangée du milieu. Pour l'instant je les ai mis l'un à droite, l'autre à gauche pour éviter l'effet de masse. Mais ça sera plus simple s'ils sont dans mon viseur.
- Peut-on partir en classe de découverte avec une partie seulement de la classe ?
- Que faire avec une classe de 2nde où une grande partie des élèves ne veut pas passer le bac ?
- Gérer une classe après un mauvais départ
- Classe de 3e exécrable et sortie scolaire jeudi avec cette classe en prime
- Professeur principal qui n'a pas une partie de la classe
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum