- CasparProphète
Chez nous pas trop de "projets", pourvu que ça dure. Chacun fait son petit train-train sans embêter les autres. On socle, on fait l'HDA, le B2I, mais très mollement, sans zèle ni précipitation.
- user7337Fidèle du forum
oxa a écrit:- Refus de saisir les notesIsis39 a écrit:Que voudriez-vous qu'il se passe réellement ? (c'est une vraie question)
- Refus de remplir les bulletins
- Blocage des examens
- Boycott du LPC
- Absence massive aux réunions
- Refus de participer aux projets à la con
- Refus de cautionner les passages à 4/20 de moyenne générale (ou boycott des conseils de classes)
- Refus des heures supplémentaires imposées et du chantage à l'emploi du temps
- Refus de prendre des classes surchargées (au delà de 28 en collège)
- Refus de voir un collège se faire rabrouer comme un gosse
- Refus des remplacements de courtes durée
- Refus de cautionner des projets d'établissements poudre aux yeux
- Refus de faire des voyages scolaires et des sorties culturelles
- Refus du changement de rythmes scolaires (tout le monde s'en plaint!)
- Refus de l'allongement de durée de cotisation et d'une retraite en déambulateur
- Refus d'être traité comme un pion disponible et corvéable et sans vie privée
- Refus de délaisser ses propres enfants pour ceux des autres.
- Refus de se laisser culpabiliser quand il y a un problème avec une classe ("C'est vous qui savez pas faire!!")
...
Il en faut encore?
Quand comprends nous, que le seul pouvoir, c'est nous qui l'avons??!! Collectivement!!
Plutôt que de faire encore grève, ce qui nous rend impopulaire et ce qui reste au final très inefficace...
- V.MarchaisEmpereur
Ce n'est pas que chez toi, Albertine.albertine02 a écrit:je crois, mais je ne parle que pour mon établissement, que beaucoup de collègues ont peur.
Alors de quoi, vaste question...peur d'être mal notés s'ils l'ouvrent en réunion, peur de perdre leurs petits avantages (salle, edt, HSA et HSE), peur de se prendre simplement une remarque désagréable, peur de se faire descendre en cas d'inspection etc etc.
Chez nous, tout le monde a peur....
dieu merci, notre nouveau chef est plutôt formidable et dédaigne toutes les lubies soclesques et autres, n'empêche, les gens ont peur.
Je ne me l'explique pas bien, mais c'est comme ça.
Il n'y a qu'à voir, ici, tous les messages angoissés sur la note pédagogique / administrative, et la manière dont les collègues répondent, quand on leur parle de liberté pédagogique : "Oui mais l'inspecteur m'a dit..."
Métier de moutons, c'est certain.
Et on en crève.
- LeclochardEmpereur
C'est quelque chose qui m'a toujours frappé dans ce métier : le souci d'être bien vu, bien noté par la hiérarchie, alors que le CDE et l'inspecteur ne sont pas nos employeurs, qu'au quotidien, on était fort libre dans notre classe. Les gens sont prisonniers dans leur tête. De la peur, oui, sans doute.albertine02 a écrit:je crois, mais je ne parle que pour mon établissement, que beaucoup de collègues ont peur.
Alors de quoi, vaste question...peur d'être mal notés s'ils l'ouvrent en réunion, peur de perdre leurs petits avantages (salle, edt, HSA et HSE), peur de se prendre simplement une remarque désagréable, peur de se faire descendre en cas d'inspection etc etc.
Chez nous, tout le monde a peur....
dieu merci, notre nouveau chef est plutôt formidable et dédaigne toutes les lubies soclesques et autres, n'empêche, les gens ont peur.
Je ne me l'explique pas bien, mais c'est comme ça.
L'inévitable question de la note administrative en temoigne chaque année. C'est amusant et inquiétant de lire l'angoisse de celui qui a eu 0,4 au lieu de 0,5 et qui se demande comment procéder pour obtenir 0,1 de plus.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- OlympiasProphète
Non à la réunionite inutile, non aux stages débiles, non aux remplacements garderie
- NoctuelleNiveau 1
+1Sinon, c'est quand même très résigné, et je ne suis pas sûr d'avoir envie de faire l'éducation politique de personnes adultes qui ont bien l'âge de se prendre un peu en main.
Souvent valable.
"Vous-savez-qui": expression très drôle, je ne connaissais pas, merci lapetitemu !
Les profs sont tous des moutons (!!! ou ???): et encore, si c'était que les profs! Ce que vous racontez de votre environnement professionnel me fait penser à... la plupart des environnements professionnel. Petite dose d'humeur et de dégoût, merci pour ça.
- CasparProphète
Nous sommes aussi des fonctionnaires au service de l'Etat, ce qui peut expliquer notre côté moutonnier. La peur et le conformisme font partie de la nature humaine, c'est normal aussi de penser à soi et de protéger ses intérêts (ça ne veut pas dire que c'est glorieux ou qu'il ne faut rien faire contre ça, mais c'est humain.) Je pense que dans le privé on est moutonnier aussi (désir de promotion peur de perdre son emploi...)
- ErgoDevin
Et il y a clairement une méconnaissance de notre métier de la part de beaucoup. Ce midi, je discutais avec des collègues que j'aime beaucoup, on a parlé de plein de trucs mais l'une d'elle a fini par me demander la différence entre HSA et HSE...
D'ailleurs, il faut que je vérifie demain mais je crois que le petit dossier de textes de références que j'ai fait a disparu de la salle des profs où je l'avais laissé bien en évidence avec un sommaire sur la couverture... (Je le referai...Et encore...Et encore...)
D'ailleurs, il faut que je vérifie demain mais je crois que le petit dossier de textes de références que j'ai fait a disparu de la salle des profs où je l'avais laissé bien en évidence avec un sommaire sur la couverture... (Je le referai...Et encore...Et encore...)
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CasparProphète
Les rectorats font très peu de pub pour certaines choses: le congé formation, le remboursement des frais de déménagement dans certaines conditions... Il est clair que nous ne connaissons pas forcément bien nos droits.
- albertine02Expert spécialisé
mais cherchons-nous tous vraiment à nous informer ?Caspar Goodwood a écrit:Les rectorats font très peu de pub pour certaines choses: le congé formation, le remboursement des frais de déménagement dans certaines conditions... Il est clair que nous ne connaissons pas forcément bien nos droits.
- CasparProphète
Nous sommes pris par le quotidien et se mille micro-tâches (oui, je maîtrise le jargon ) et nous oublions parfois l'essentiel.
- Une passanteEsprit éclairé
disons que nous découvrons le fonctionnement du système au fur et à mesure que nous y sommes confrontés, mais c'est vrai que certains sont quand même des champions au jeu de l'autruche !
Je me rappelle, jeune stagiaire, immédiatement syndiquée, avoir reçu une belle brochure qui m'expliquait tout ce qu'il y avait à savoir.... bien sûr, tout n'était pas limpide pour moi jusqu'à ce que cela devienne plus concret, mais je savais déjà mieux où je mettais les pieds...
Je me rappelle, jeune stagiaire, immédiatement syndiquée, avoir reçu une belle brochure qui m'expliquait tout ce qu'il y avait à savoir.... bien sûr, tout n'était pas limpide pour moi jusqu'à ce que cela devienne plus concret, mais je savais déjà mieux où je mettais les pieds...
- albertine02Expert spécialisé
certes, Caspar, certes....Caspar Goodwood a écrit:Nous sommes pris par le quotidien et se mille micro-tâches (oui, je maîtrise le jargon ) et nous oublions parfois l'essentiel.
mais être prof depuis 20 ans et ne pas savoir comment fonctionne un CA, ce qu'est une motion, ne pas se tenir au courant de l'actualité de notre métier (par ex, ignorer tout de la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré), ne pas connaître nos obligations de service, au moins pour l'essentiel.....ça me gêne.
- CasparProphète
Ce qui n'est pas le cas des néoprofs, vu le temps qu'on passe ici, on peut dire qu'on se tient au courant. :lol:
- albertine02Expert spécialisé
Caspar Goodwood a écrit:Ce qui n'est pas le cas des néoprofs, vu le temps qu'on passe ici, on peut dire qu'on se tient au courant. :lol:
si je ne voulais préserver mon anonymat et ma tranquillité, j'inviterais volontiers tous mes collègues à m'y rejoindre.....
- Spoiler:
- sauf que je ne pourrais plus alimenter le topic sur les collègues qui nous agacent
- Une passanteEsprit éclairé
pour certains, mais beaucoup ont quand même l'air de "débarquer" un peu...
Et même gêne qu'Albertine02...
Le manque d'investissement des collègues dans la vie de l'établissement et la connaissance des instances le constituant me surprend autant que l'énergie qu'ils peuvent mettre dans les projets pédagogols !
Et pourtant, la vie de l'établissement me semble plus importante quand on compte y rester, quand on veut que les conditions de travail soient les meilleures possibles...
Mais non, le "m'as-tu-vu" d'un projet ponctuel, à mes yeux totalement inutile, semble plus important que le lieu et les conditions de travail, et ce sont toujours les mêmes qui s'y collent tandis que les autres nous disent "ah non, j'ai pas le temps" quand on leur demande un tout petit de temps pour des réunions utiles pour une fois !
Et même gêne qu'Albertine02...
Le manque d'investissement des collègues dans la vie de l'établissement et la connaissance des instances le constituant me surprend autant que l'énergie qu'ils peuvent mettre dans les projets pédagogols !
Et pourtant, la vie de l'établissement me semble plus importante quand on compte y rester, quand on veut que les conditions de travail soient les meilleures possibles...
Mais non, le "m'as-tu-vu" d'un projet ponctuel, à mes yeux totalement inutile, semble plus important que le lieu et les conditions de travail, et ce sont toujours les mêmes qui s'y collent tandis que les autres nous disent "ah non, j'ai pas le temps" quand on leur demande un tout petit de temps pour des réunions utiles pour une fois !
- PatissotDoyen
S'il s'agit d'un temps stérile dont l'écoulement n'est marqué que par la fatigue et l'accablement, il n'y a rien de surprenant à ne pas trouver de volontaires enthousiastes pour faire des heures supplémentaires.albertine02 a écrit:Ouais....enfin quand même, on y passe trop de temps par semaine pour s'en moquer à ce point, non ?Patissot a écrit:L'absence de combativité peut également être envisagé comme une conséquence du désengagement d'une partie des enseignants, le seul moyen d'exercer ce métier étant de s'en foutre.
je suis désespérée.....
L'absence d'alternatives à l'obsolescence programmé du système éducatif rend également difficile l'adhésion à un collectif. De plus il me semble qu'il y a de plus en plus d'enseignants qui on intégré une image dégradée de leur statut et leurs conditions de travail, la piètre estime que l'on a de ses fonctions me semble également inhibitrice.
Cette année, j'ai entendu des propos qui me feraient passer pour un tendre rêveur. :lol:
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- CasparProphète
Quand mon grand-père était professeur (il a pris sa retraite en 1980), tous ses collègues se retrouvaient le vendredi soir après les cours en salle des profs pour un goûter ou un apéro. Inimaginable aujourd'hui je pense.
- albertine02Expert spécialisé
inimaginable aussi parce qu'on se retrouve ici pour trinquer le vendredi soir (et pas seulement apparemment)Caspar Goodwood a écrit:Quand mon grand-père était professeur (il a pris sa retraite en 1980), tous ses collègues se retrouvaient le vendredi soir après les cours en salle des profs pour un goûter ou un apéro. Inimaginable aujourd'hui je pense.
en début de carrière il y a 15 ans, les punis du samedi matin aussi se retrouvaient à midi pour boire un verre; on planquait le martini et les cacahuètes en salle des profs et on passait un super moment....
- CasparProphète
Dommage, l'époque de mon grand-père est révolue: la plupart des collègues étaient en poste fixe et habitaient dans le coin. Dans mon collège, la plupart des collègues habitent loin et se cassent dès que la sonnerie retentit.
- DalilahNiveau 6
Ce sujet me donne des idées...albertine02 a écrit:inimaginable aussi parce qu'on se retrouve ici pour trinquer le vendredi soir (et pas seulement apparemment)Caspar Goodwood a écrit:Quand mon grand-père était professeur (il a pris sa retraite en 1980), tous ses collègues se retrouvaient le vendredi soir après les cours en salle des profs pour un goûter ou un apéro. Inimaginable aujourd'hui je pense.
en début de carrière il y a 15 ans, les punis du samedi matin aussi se retrouvaient à midi pour boire un verre; on planquait le martini et les cacahuètes en salle des profs et on passait un super moment....
- Une passanteEsprit éclairé
une hypothèse : la féminisation du métier n'y serait-elle pas pour quelque chose ? ben oui, c'était (ce sont ?) les collègues hommes qui pouvaient (peuvent ?) se permettre de "traînasser" après les cours, les mères de famille, elles, doivent se dépêcher de récupérer les enfants...
- LefterisEsprit sacré
+1 , j'ignore beaucoup des "projets", j'aurais du mal à organiser une sortie et à faire les paperasses afférentes , mais je sais beaucoup sur les statuts, et suis certaineement le plus calé de l'établissement en droit administratif . Bon , je triche , j'ai un passe de fonctionnaire et de syndicaliste... Mais quand même.albertine02 a écrit:certes, Caspar, certes....Caspar Goodwood a écrit:Nous sommes pris par le quotidien et se mille micro-tâches (oui, je maîtrise le jargon ) et nous oublions parfois l'essentiel.
mais être prof depuis 20 ans et ne pas savoir comment fonctionne un CA, ce qu'est une motion, ne pas se tenir au courant de l'actualité de notre métier (par ex, ignorer tout de la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré), ne pas connaître nos obligations de service, au moins pour l'essentiel.....ça me gêne.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
Une passante, j'ai bien peur que tu aies raison: mon grand-père n'a jamais voulu que ma grand-mère travaille. Il y avait quand même des professeurEs je suppose, mais aucun de mes deux grands-parents ne peuvent plus me répondre, je demanderai à mon oncle, l'historien de la famille.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je crois qu'il n'y a pas que les profs qui soient mous (- tonniers).
C'est me semble-t-il une tendance plus générale. Et les mots d'ordre de grève / ou autre syndicaux ont plus de mal à passer me semble-t-il. Et tu as toujours des gens qui préfèreront râler en sourdine pour se défouler plutôt que de prendre de vraies initiatives.Cela dit ce qui me paraît le plus important sur le plan humain c'est tout de même la solidarité avec les collègues qui ont des soucis, la cohérence des équipes...
Chez nous vu la taille du bahut c'est variable (avec éclaircies)
C'est me semble-t-il une tendance plus générale. Et les mots d'ordre de grève / ou autre syndicaux ont plus de mal à passer me semble-t-il. Et tu as toujours des gens qui préfèreront râler en sourdine pour se défouler plutôt que de prendre de vraies initiatives.Cela dit ce qui me paraît le plus important sur le plan humain c'est tout de même la solidarité avec les collègues qui ont des soucis, la cohérence des équipes...
Chez nous vu la taille du bahut c'est variable (avec éclaircies)
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Oui, c'est ahurissant, n'est-ce pas ?albertine02 a écrit:je crois, mais je ne parle que pour mon établissement, que beaucoup de collègues ont peur.
Alors de quoi, vaste question...peur d'être mal notés s'ils l'ouvrent en réunion, peur de perdre leurs petits avantages (salle, edt, HSA et HSE), peur de se prendre simplement une remarque désagréable, peur de se faire descendre en cas d'inspection etc etc.
C'est ce qui m'a frappée quand j'ai intégré l'EN. J'étais issue d'un milieu ouvrier et, lorsque partout autour de nous les usines fermaient, la sécurité de l'emploi, c'était la queue du Mickey ! Du coup, voir ma conseillère pédagogique si arrogante d'ordinaire trembler comme une feuille à la perspective de rencontrer un IG m'emplissait de perplexité. Et tout à l'avenant : j'avais l'impression de côtoyer des gens qui se noyaient dans un verre d'eau...
Oh, j'en ai vu qui rampaient gratis !Paratge a écrit:
Il y a bien sûr toujours ceux qui tueraient pour 150 €, alors ramper, aucun problème.
Je n'ai jamais compris cette contradiction. D'un côté, le prof est "seul maître à bord", ou plutôt était, car peu à peu l'administration grignote les menues libertés qui faisaient de ce métier un ersatz de profession libérale (flicage, surveillance via l'ENT, pressions diverses...), de l'autre, même sans enjeu majeur, les profs eux-mêmes se font tout un film pour pas grand chose : le management l'a bien compris et l'utilise, face à des personnels prêts à courber l'échine pour des broutilles. Bon, cela dit, ce n'est pas le cas de tous. Du moins je l'espère, je ne travaille plus depuis deux ans.Leclochard a écrit:C'est quelque chose qui m'a toujours frappé dans ce métier : le souci d'être bien vu, bien noté par la hiérarchie, alors que le CDE et l'inspecteur ne sont pas nos employeurs, qu'au quotidien, on était fort libre dans notre classe. Les gens sont prisonniers dans leur tête. De la peur, oui, sans doute.
L'inévitable question de la note administrative en temoigne chaque année. C'est amusant et inquiétant de lire l'angoisse de celui qui a eu 0,4 au lieu de 0,5 et qui se demande comment procéder pour obtenir 0,1 de plus.
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