- marjoDoyen
Ce qui m'énerve prodigieusement, c'est l'attitude qui consiste à se barrer du cours en catimini, sans rien dire à personne. Et je vais devoir déployer une énergie monstre pour faire revenir la gamine en classe...
- LefterisEsprit sacré
Elle se barre pendant le cours ?marjolie.june a écrit:Ce qui m'énerve prodigieusement, c'est l'attitude qui consiste à se barrer du cours en catimini, sans rien dire à personne. Et je vais devoir déployer une énergie monstre pour faire revenir la gamine en classe...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- marjoDoyen
Non, je me suis mal exprimée : elle est sortie du collège à 10H alors qu'elle avait latin de 10H à 11H. Ce que je voulais dire, c'est que ça m'énerve lorsque les élèves décident tout seuls de ne plus venir, sans avoir la politesse d'en parler d'abord avec moi.
- lili0908Niveau 6
ah oui, j'ai eu ce souci en début d'année moi...certains 3e étaient inscrits mais on finalement qu'au vu de l'emploi du temps ils allaient se dispenser des cours de latin :lol:
comme je suis nouvelle dans l'établissement et que je ne connais pas les élèves je n'avais pas envie de courir dans tout le collège pour comprendre le pourquoi du comment...donc mea culpa mais j'ai abandonné!
ceci dit j'ai de bons effectifs et étant contractuelle je n'ai les classes que pendant un an...le jour où je serai titulaire je pense que je suivrai ces affaires de plus près d'une année à l'autre...
comme je suis nouvelle dans l'établissement et que je ne connais pas les élèves je n'avais pas envie de courir dans tout le collège pour comprendre le pourquoi du comment...donc mea culpa mais j'ai abandonné!
ceci dit j'ai de bons effectifs et étant contractuelle je n'ai les classes que pendant un an...le jour où je serai titulaire je pense que je suivrai ces affaires de plus près d'une année à l'autre...
- AlysNiveau 1
Je n'ai pas lu les 8 pages du sujet, juste les trois premières.
De mon côté, j'ai un effectif réduit en latin : 15 élèves en 5ème, 8 en 4ème et 8 en 3ème. Pour les deux premiers niveaux, ça passe nickel pour le moment, j'ai des élèves curieux et motivés, je dois parfois canaliser leur énergie pour éviter de disperser mon propos. Pour les 3èmes, j'ai 6 bons élèves, un qui a l'air d'être là par contrainte parentale et un autre qui est un bavard pathologique, pas moyen de l'arrêter (il participe, mais à tort et à travers, ce qui dérange le cours, et quand il ne participe pas, il commente le cours). Dès le deuxième cours, j'ai mis un mot dans le carnet dudit bavard, après l'avoir repris je ne sais combien de fois. Et au cours d'après, vérification du carnet : surprise !! mon mot a tout simplement été effacé !! c'est donc observation (la deuxième de la journée à en croire le carnet de l'élève) et punition. Réaction de l'élève : "madame, je peux arrêter le latin ?". J'apprends au passage qu'il ne "sait pas" où est passé le manuel de latin prêté par le CDI et qu'il a "perdu" la feuille de la leçon 1. J'ai évidemment refusé qu'il arrête, puisque, sauf cas exceptionnel, les élèves n'abandonnent pas l'option, j'ai demandé confirmation auprès de la principale adjointe.
Je verrai demain si l'élève a fait signer l'observation et s'il a fait la punition. Si jamais il continue avec son attitude, ce sera heure de colle et appel des parents (au moins pour montrer qui est le patron). Et je compte de toute façon avoir une vraie discussion avec cet élève, car le problème ne semble pas être la matière, mais le fait que je fasse de la discipline ("Mais madame, c'était le premier mot que vous m'avez mis, et puis c'était le deuxième cours" ... oui, c'est une vraie citation).
De mon côté, j'ai un effectif réduit en latin : 15 élèves en 5ème, 8 en 4ème et 8 en 3ème. Pour les deux premiers niveaux, ça passe nickel pour le moment, j'ai des élèves curieux et motivés, je dois parfois canaliser leur énergie pour éviter de disperser mon propos. Pour les 3èmes, j'ai 6 bons élèves, un qui a l'air d'être là par contrainte parentale et un autre qui est un bavard pathologique, pas moyen de l'arrêter (il participe, mais à tort et à travers, ce qui dérange le cours, et quand il ne participe pas, il commente le cours). Dès le deuxième cours, j'ai mis un mot dans le carnet dudit bavard, après l'avoir repris je ne sais combien de fois. Et au cours d'après, vérification du carnet : surprise !! mon mot a tout simplement été effacé !! c'est donc observation (la deuxième de la journée à en croire le carnet de l'élève) et punition. Réaction de l'élève : "madame, je peux arrêter le latin ?". J'apprends au passage qu'il ne "sait pas" où est passé le manuel de latin prêté par le CDI et qu'il a "perdu" la feuille de la leçon 1. J'ai évidemment refusé qu'il arrête, puisque, sauf cas exceptionnel, les élèves n'abandonnent pas l'option, j'ai demandé confirmation auprès de la principale adjointe.
Je verrai demain si l'élève a fait signer l'observation et s'il a fait la punition. Si jamais il continue avec son attitude, ce sera heure de colle et appel des parents (au moins pour montrer qui est le patron). Et je compte de toute façon avoir une vraie discussion avec cet élève, car le problème ne semble pas être la matière, mais le fait que je fasse de la discipline ("Mais madame, c'était le premier mot que vous m'avez mis, et puis c'était le deuxième cours" ... oui, c'est une vraie citation).
- Bobby-CowenFidèle du forum
J'ai failli courir après les deux latinistes de 5e qui ont décidé de déserter le cours après deux séances... finalement, j'ai demandé à la vie scolaire, qui m'a gentiment ressorti les photocop' des carnets de liaison (ils gardent des copies des messages des parents). Et effectivement, "suite à une discution avec mon fis, il ne fera plus de latin" (sic).marjolie.june a écrit:Non, je me suis mal exprimée : elle est sortie du collège à 10H alors qu'elle avait latin de 10H à 11H. Ce que je voulais dire, c'est que ça m'énerve lorsque les élèves décident tout seuls de ne plus venir, sans avoir la politesse d'en parler d'abord avec moi.
Pourquoi je suis la dernière informée ?
- marjoDoyen
Dans des cas comme ça, ça me donne vraiment envie de faire ch*** les parents au maximum avec appel téléphonique, RDV avec moi puis convocation dans le bureau de la CDE pour confirmation de l'arrêt de l'option, histoire qu'ils perdent autant leur temps que nous on perd le nôtre !
- sansaraModérateur
Des nouvelles de mes cours de 3e qui sont toujours plutôt agités. 2 élèves (nulles et paresseuses mais plutôt discrètes) ont souhaité arrêter le latin. Malgré discussion avec le principal adjoint la semaine dernière, elles sont toujours là. Il m'a dit qu'il allait téléphoner aux familles pour leur signifier son accord.
Sinon, grosse poilade l'autre jour : j'ai un élève insupportable, un peu comme le tien Alys, qui bavarde sans arrêt et commente à tort et à travers. Hier, je le vois se lever au milieu du cours pour aller jeter à la poubelle les débris de sa gomme (qu'il avait consciencieusement pelée pendant les 20 min d'interro). Je l'arrête en lui disant qu'il n'a pas à se lever avant la fin de l'heure (c'est la règle dans mon établissement), et comme il râle en retournant à sa place, j'ajoute "Et tu garderas tes pelures de gomme dans la main jusqu'à la fin de l'heure, tu te débrouilles". Franchement, c'était assez marrant de le voir galérer pendant les 20 dernières minutes.
Enfin, un petit HS qui concerne les parents : hier, réunion avec les parents des 4e. Deux mères m'ont dit que je donnais des devoirs du jour pour le lendemain (bah oui, je les vois 3 jours de suite, les 4e). Je réponds qu'un exercice à faire ne me semble pas inhumain. L'une des mères me balance "Oui enfin, ma fille a une activité extra-scolaire le jeudi, et puis de toute façon je lui ai dit que le latin, c'était la dernière matière qu'elle devait travailler..."
En bref, les parents inscrivent leurs gosses en latin pour avoir une bonne classe, veulent que leurs gamins progressent, mais en même temps refusent qu'on leur donne des devoirs...
Et vérification faite auprès des deux élèves concernées, je ne donne pas tant de devoirs que ça, elles ont l'air de s'en sortir...
PS : désolée pour le pavé !
Sinon, grosse poilade l'autre jour : j'ai un élève insupportable, un peu comme le tien Alys, qui bavarde sans arrêt et commente à tort et à travers. Hier, je le vois se lever au milieu du cours pour aller jeter à la poubelle les débris de sa gomme (qu'il avait consciencieusement pelée pendant les 20 min d'interro). Je l'arrête en lui disant qu'il n'a pas à se lever avant la fin de l'heure (c'est la règle dans mon établissement), et comme il râle en retournant à sa place, j'ajoute "Et tu garderas tes pelures de gomme dans la main jusqu'à la fin de l'heure, tu te débrouilles". Franchement, c'était assez marrant de le voir galérer pendant les 20 dernières minutes.
Enfin, un petit HS qui concerne les parents : hier, réunion avec les parents des 4e. Deux mères m'ont dit que je donnais des devoirs du jour pour le lendemain (bah oui, je les vois 3 jours de suite, les 4e). Je réponds qu'un exercice à faire ne me semble pas inhumain. L'une des mères me balance "Oui enfin, ma fille a une activité extra-scolaire le jeudi, et puis de toute façon je lui ai dit que le latin, c'était la dernière matière qu'elle devait travailler..."
En bref, les parents inscrivent leurs gosses en latin pour avoir une bonne classe, veulent que leurs gamins progressent, mais en même temps refusent qu'on leur donne des devoirs...
Et vérification faite auprès des deux élèves concernées, je ne donne pas tant de devoirs que ça, elles ont l'air de s'en sortir...
PS : désolée pour le pavé !
- Bobby-CowenFidèle du forum
sansara a écrit:Enfin, un petit HS qui concerne les parents : hier, réunion avec les parents des 4e. Deux mères m'ont dit que je donnais des devoirs du jour pour le lendemain (bah oui, je les vois 3 jours de suite, les 4e). Je réponds qu'un exercice à faire ne me semble pas inhumain. L'une des mères me balance "Oui enfin, ma fille a une activité extra-scolaire le jeudi, et puis de toute façon je lui ai dit que le latin, c'était la dernière matière qu'elle devait travailler..."
En bref, les parents inscrivent leurs gosses en latin pour avoir une bonne classe, veulent que leurs gamins progressent, mais en même temps refusent qu'on leur donne des devoirs...
Et vérification faite auprès des deux élèves concernées, je ne donne pas tant de devoirs que ça, elles ont l'air de s'en sortir...
Meuh non, pourquoi ?sansara a écrit:PS : désolée pour le pavé !
- AlysNiveau 1
Le coup du mot effacé ou masqué par un papier d'information est le deuxième qu'on me fait en moins de deux jours ... Les élèves nous prennent pour des idiots.
- LefterisEsprit sacré
Non non, lâche -toi,et ce n'est pas HS, car c'est exactement ce genre d'attitude des parents qui déteint sur ton quotidien. Et console-toi si tu peux en te disant que chacun des cas que tu cites, les autres les ont connus. Je te ressers le cas des deux nullasses bavardes qui ont voulu faire DP3 pour quitter le latin, ont été acceptée (avec joie me concernant) , mais voyant la classe, ont maintenu l'option latin. Je me les cogne donc un an de plus. Je vais faire bref, je peux te faire un catalogue d 'incivilités parentales de la même farine.sansara a écrit:Des nouvelles de mes cours de 3e qui sont toujours plutôt agités. 2 élèves (nulles et paresseuses mais plutôt discrètes) ont souhaité arrêter le latin. Malgré discussion avec le principal adjoint la semaine dernière, elles sont toujours là. Il m'a dit qu'il allait téléphoner aux familles pour leur signifier son accord.
Sinon, grosse poilade l'autre jour : j'ai un élève insupportable, un peu comme le tien Alys, qui bavarde sans arrêt et commente à tort et à travers. Hier, je le vois se lever au milieu du cours pour aller jeter à la poubelle les débris de sa gomme (qu'il avait consciencieusement pelée pendant les 20 min d'interro). Je l'arrête en lui disant qu'il n'a pas à se lever avant la fin de l'heure (c'est la règle dans mon établissement), et comme il râle en retournant à sa place, j'ajoute "Et tu garderas tes pelures de gomme dans la main jusqu'à la fin de l'heure, tu te débrouilles". Franchement, c'était assez marrant de le voir galérer pendant les 20 dernières minutes.
Enfin, un petit HS qui concerne les parents : hier, réunion avec les parents des 4e. Deux mères m'ont dit que je donnais des devoirs du jour pour le lendemain (bah oui, je les vois 3 jours de suite, les 4e). Je réponds qu'un exercice à faire ne me semble pas inhumain. L'une des mères me balance "Oui enfin, ma fille a une activité extra-scolaire le jeudi, et puis de toute façon je lui ai dit que le latin, c'était la dernière matière qu'elle devait travailler..."
En bref, les parents inscrivent leurs gosses en latin pour avoir une bonne classe, veulent que leurs gamins progressent, mais en même temps refusent qu'on leur donne des devoirs...
Et vérification faite auprès des deux élèves concernées, je ne donne pas tant de devoirs que ça, elles ont l'air de s'en sortir...
PS : désolée pour le pavé !
Il faut à la fois les effrayer en 6ème en parlant de "grammaire" de "mémorisation " , de "travail régulier" , et en même temps dissuader les paresseux qui veulent venir "pour voir" . Ca marche pas mal pour mes deux niveaux suivant les 3èmes, ceux où je me suis retrouvé seul d'entrée de jeu, après la suppression de l'autre poste. Et le pire, c'st que j'ai du monde (30 élèves l'an dernier en 5ème, plus que 27 après éjections ou changement de coillège) , et 26 cette année; mais les 3èmes, j'ai parfois des envies de meurtre . Dernières pulsions sanguinaires : "Ah booon ? On décline aussi les adjectifs ?"
"dans cette séquence, on va aussi faire des textes ?"
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Lizzy.BNiveau 5
Eh oui : Le latin, en plus d'être une sous-matière, passe en outre après toutes les activités extra-scolaires.
C'est ainsi que mes trois bons élèves ont pu quitter l'option, parce que vous comprenez, ce serait bien qu'ils aient trois heures dans leur semaine pour faire leurs devoirs, parce que le soir y'a roller/vélo/basket/tricot/belote. Mais où trouver trois heures dans l'emploi du temps ? Oh ben tiens ! Y'a le latin ! Allez hop, c'est plié, mon enfant arrête le latin !
Nous aussi, un jour, nous cesserons de faire cours, parce que, vous comprenez, avec notre vie à côté, on ne peut pas se permettre deperdre prendre trop de temps avec vos enfants !
Bon courage à vous ...
En tout cas, depuis mon "affaire", je suis hyper détendue, et je prépare très mollement mes cours, au point de ne pas ouvrir mon sac certains soirs. C'est tout nouveau, et plutôt agréable
C'est ainsi que mes trois bons élèves ont pu quitter l'option, parce que vous comprenez, ce serait bien qu'ils aient trois heures dans leur semaine pour faire leurs devoirs, parce que le soir y'a roller/vélo/basket/tricot/belote. Mais où trouver trois heures dans l'emploi du temps ? Oh ben tiens ! Y'a le latin ! Allez hop, c'est plié, mon enfant arrête le latin !
Nous aussi, un jour, nous cesserons de faire cours, parce que, vous comprenez, avec notre vie à côté, on ne peut pas se permettre de
Bon courage à vous ...
En tout cas, depuis mon "affaire", je suis hyper détendue, et je prépare très mollement mes cours, au point de ne pas ouvrir mon sac certains soirs. C'est tout nouveau, et plutôt agréable
- sansaraModérateur
Et le pire, c'est que les parents trouvent ça normal. J'ai aussi eu des récriminations sur les exercices qui sont trop durs (pour info, ce sont ceux du premier chapitre du manuel Magnard 4e, consacrés donc aux révisions des 3 premières déclinaisons. Insurmontable, n'est-ce pas ?)
Bon, à côté, j'ai quand même eu un papa qui m'a demandé si c'était nécessaire d'acheter un dico de latin. En 4e, ça me semble un peu tôt pour acquérir un Gaffiot (je n'ai eu besoin du mien, en version abrégée, qu'à mon entrée en 2nde). En revanche, il y a un vrai souci avec les lexiques des manuels, qui sont incomplets (sans doute parce que les élèves sont censés déjà connaître les mots ; oui mais, quand ils ne les connaissent pas ?). Vous avez ce problème aussi ? (parce que la réponse toute trouvée, en 4e comme en 3e, c'est "j'ai pas trouvé le mot dans le lexique, alors j'ai pas fait l'exercice").
Bon, à côté, j'ai quand même eu un papa qui m'a demandé si c'était nécessaire d'acheter un dico de latin. En 4e, ça me semble un peu tôt pour acquérir un Gaffiot (je n'ai eu besoin du mien, en version abrégée, qu'à mon entrée en 2nde). En revanche, il y a un vrai souci avec les lexiques des manuels, qui sont incomplets (sans doute parce que les élèves sont censés déjà connaître les mots ; oui mais, quand ils ne les connaissent pas ?). Vous avez ce problème aussi ? (parce que la réponse toute trouvée, en 4e comme en 3e, c'est "j'ai pas trouvé le mot dans le lexique, alors j'ai pas fait l'exercice").
- Bobby-CowenFidèle du forum
Tiens, ça me fait penser, une 5e latiniste m'a montré son Bled de latin o_Osansara a écrit:Bon, à côté, j'ai quand même eu un papa qui m'a demandé si c'était nécessaire d'acheter un dico de latin. En 4e, ça me semble un peu tôt pour acquérir un Gaffiot (je n'ai eu besoin du mien, en version abrégée, qu'à mon entrée en 2nde)
- musaNeoprof expérimenté
Je me pose la question mais ça m'a arrangé momentanément de ne pas poser la question. Les chefs avaient l'air sûrs d'eux.Gryphe a écrit:Y'aura pas comme un souci au moment des VS ?musa a écrit:tant pis les 3è auront 2h
- musaNeoprof expérimenté
"Ah booon ? On décline aussi les adjectifs ?"
"dans cette séquence, on va aussi faire des textes ?"
[/quote]
:lol!:
"dans cette séquence, on va aussi faire des textes ?"
[/quote]
:lol!:
- AemiliaExpert
ça existe ? j'en apprends tous les jours...Bobby-Cowen a écrit:Tiens, ça me fait penser, une 5e latiniste m'a montré son Bled de latin o_Osansara a écrit:Bon, à côté, j'ai quand même eu un papa qui m'a demandé si c'était nécessaire d'acheter un dico de latin. En 4e, ça me semble un peu tôt pour acquérir un Gaffiot (je n'ai eu besoin du mien, en version abrégée, qu'à mon entrée en 2nde)
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- sansaraModérateur
Et après, d'autres parents râlent parce qu'on leur demande d'acheter trop de livres !:shock:Aemilia a écrit:ça existe ? j'en apprends tous les jours...Bobby-Cowen a écrit:Tiens, ça me fait penser, une 5e latiniste m'a montré son Bled de latin o_Osansara a écrit:Bon, à côté, j'ai quand même eu un papa qui m'a demandé si c'était nécessaire d'acheter un dico de latin. En 4e, ça me semble un peu tôt pour acquérir un Gaffiot (je n'ai eu besoin du mien, en version abrégée, qu'à mon entrée en 2nde)
- SphinxProphète
Les miens ont brandi tout fiers, en début d'année, un mini-lexique 5e-4e dont je n'ai absolument pas l'utilité et que je n'ai jamais demandé d'acheter... Apparemment c'est le prof des 5e qui l'a mis sur la liste... je sens que je vais me faire allumer à la réunion parents-profs.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Bobby-CowenFidèle du forum
J'ai rien demandé, et le prof de l'année dernière non plus - comme le prof de LC change tous les ans dans cet établissement, il n'y a pas de liste de manuel/fournitures pour la rentrée.
- LefterisEsprit sacré
Tu prends le bon chemin .. J'ai sur- préparé lors de mes débuts tardifs, mais je me suis aperçu in fine qu'on pouvait presque faire cours avec un plan pour ne rien oublier de ce quon veut dire , et adapter selon la classe ( plan qui constitue un pense bête de ce qu 'on doit dire) . Condition sine qua non : maîtriser sa discipline, ce qui ne plairait sans doute pas à un dogmatique pédagogiste.Lizzy.B a écrit:Eh oui : Le latin, en plus d'être une sous-matière, passe en outre après toutes les activités extra-scolaires.
C'est ainsi que mes trois bons élèves ont pu quitter l'option, parce que vous comprenez, ce serait bien qu'ils aient trois heures dans leur semaine pour faire leurs devoirs, parce que le soir y'a roller/vélo/basket/tricot/belote. Mais où trouver trois heures dans l'emploi du temps ? Oh ben tiens ! Y'a le latin ! Allez hop, c'est plié, mon enfant arrête le latin !
Nous aussi, un jour, nous cesserons de faire cours, parce que, vous comprenez, avec notre vie à côté, on ne peut pas se permettre deperdreprendre trop de temps avec vos enfants !
Bon courage à vous ...
En tout cas, depuis mon "affaire", je suis hyper détendue, et je prépare très mollement mes cours, au point de ne pas ouvrir mon sac certains soirs. C'est tout nouveau, et plutôt agréable
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Demain , je leur colle la honte. Mes 4èmes ( triés, et sans parents d'élèves saboteurs dans la classe) sont globalement meilleurs que mes 3èmes. Les évaluations sur la 3ème déclinaison sont impitoyables. . Je vais proposer un tutorat des 3èmes par les bons 4èmes.sansara a écrit:Et le pire, c'est que les parents trouvent ça normal. J'ai aussi eu des récriminations sur les exercices qui sont trop durs (pour info, ce sont ceux du premier chapitre du manuel Magnard 4e, consacrés donc aux révisions des 3 premières déclinaisons. Insurmontable, n'est-ce pas ?)
Bon, à côté, j'ai quand même eu un papa qui m'a demandé si c'était nécessaire d'acheter un dico de latin. En 4e, ça me semble un peu tôt pour acquérir un Gaffiot (je n'ai eu besoin du mien, en version abrégée, qu'à mon entrée en 2nde). En revanche, il y a un vrai souci avec les lexiques des manuels, qui sont incomplets (sans doute parce que les élèves sont censés déjà connaître les mots ; oui mais, quand ils ne les connaissent pas ?). Vous avez ce problème aussi ? (parce que la réponse toute trouvée, en 4e comme en 3e, c'est "j'ai pas trouvé le mot dans le lexique, alors j'ai pas fait l'exercice").
Pour le Gaffiot, pas de problème , l'ancien est gratuitement en ligne . Comme ils ont tous accès au net ils peuvent se gaver de vocabulaire , ce dont ils ne se priveront pas :abe:
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- sansaraModérateur
Oui, je leur en ai parlé. Seul problème, ils ne comprennent pas comment s'en servir, et leurs parents non plus (bah oui, c'est compliqué, faut cliquer sur la bonne page quand on cherche un mot...).Lefteris a écrit:
Pour le Gaffiot, pas de problème , l'ancien est gratuitement en ligne . Comme ils ont tous accès au net ils peuvent se gaver de vocabulaire , ce dont ils ne se priveront pas :abe:
Enfin, c'est passager. Dès que j'aurai ENFIN mes codes pour allumer l'ordinateur de ma salle, je pourrai faire une démonstration en live, devant leurs yeux ébahis.
- philannDoyen
J'ai une question bête:
"D'où est-ce qu'un élève décide d'assister ou non à un/des cours ???"
:shock: :shock: :shock:
"D'où est-ce qu'un élève décide d'assister ou non à un/des cours ???"
:shock: :shock: :shock:
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Lizzy.BNiveau 5
Une seule réponse : option facultative, donc à la carte. Après, tout dépend de la politique de l'établissement et de la fermeté du cde.
- philannDoyen
Mais option facultative ne signifie pas qu'une fois inscrit la présence est optionnelle!! Ca veut dire qu'ils auraient pu ne pas s'inscrire!:shock:Lizzy.B a écrit:Une seule réponse : option facultative, donc à la carte. Après, tout dépend de la politique de l'établissement et de la fermeté du cde.
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- Attitude de l'administration face aux élèves malades
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