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- carpemuetteNiveau 5
Un simple message de remerciement pour le partage de ce travail colossal.
- charlygpNiveau 9
Grâce à Serge, j'ai changé également ma pratique. Dans les ESPE, on recommande les séances de vocabulaire à la fin. Cependant, la méthode de Serge a fait ses preuves. Les élèves connaissent quelques mots clés importants des oeuvres ou textes étudiés, ils peuvent les réinvestir dans leurs analyses mais aussi dans les rédactions. Je les encourage à employer le plus de mots vus en début de séquence.
Bien évidemment, on ne peut pas tout voir et tout expliquer. Je fais des choix. Donc, comme Véronique, certains points de vocabulaire sont vus au fil des textes. C'est très complémentaire.
J'ai vraiment senti la différence au niveau des élèves. Certains qui sont faibles en syntaxe employaient des mots précis et justes, réinvestissaient les séances. En REP, c'est super encourageant !
Bien évidemment, on ne peut pas tout voir et tout expliquer. Je fais des choix. Donc, comme Véronique, certains points de vocabulaire sont vus au fil des textes. C'est très complémentaire.
J'ai vraiment senti la différence au niveau des élèves. Certains qui sont faibles en syntaxe employaient des mots précis et justes, réinvestissaient les séances. En REP, c'est super encourageant !
- VatrouchkaNiveau 9
Merci pour cette discussion très intéressante. Dans mon ESPE, le sujet a été évoqué en tout et pour tout pendant 3h45, ce qui est bien dommage. On nous avait aussi dit de faire des séances en fin de séquence.
Je n'ai enseigné qu'au lycée mais quand on voit le niveau de certains, je me dis que je dois faire des séances de vocabulaire.
J'avais commencé à faire quelques séances spécifiques à la fin de mon année de stage, j'avais pu constater que c'était efficace, que les élèves faibles y trouvaient leur compte et que ça rendait les séances d'analyse de texte et d'écriture d'invention plus rassurantes et il y avait moins de décrochage en cours de route.
Je n'ai enseigné qu'au lycée mais quand on voit le niveau de certains, je me dis que je dois faire des séances de vocabulaire.
J'avais commencé à faire quelques séances spécifiques à la fin de mon année de stage, j'avais pu constater que c'était efficace, que les élèves faibles y trouvaient leur compte et que ça rendait les séances d'analyse de texte et d'écriture d'invention plus rassurantes et il y avait moins de décrochage en cours de route.
- F.LemoineÉrudit
Merci, Serge, je découvre ce fil aujourd'hui, je vais lire tout ça avec attention !
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- SergeMédiateur
Des ressources en étude du lexique qui peuvent intéresser vos élèves (chez eux ou au TBI par exemple pour compléter une feuille de définitions par exemple) :
Le vocabulaire illustré pour Vendredi ou la vie sauvage :
http://cafet.1fr1.net/t5010-vocabulaire-vendredi-ou-la-vie-sauvage
Le vocabulaire pour étudier les nouvelles réalistes de Maupassant :
La parure, Aux champs, Le papa de Simon ...
http://cafet.1fr1.net/t7347-vocabulaire-recit-realiste-maupassant
Pour ceux qui utilisent le lien vocabulaire ci-dessus, voici le doc qu'ils mettront dans leur classeur si ça peut intéresser quelqu'un (le doc peut éventuellement servir sinon pour des auto-révisions, voire une éval) :
http://www.cjoint.com/c/GIrrPCN5AjZ
De mon côté, ils les recopieront la semaine prochaine sur cette feuille à mettre dans le classeur (un moyen de gagner du temps), avant de commencer à les utiliser dans leurs rédactions et majoritairement dans des discussions du forum en ligne au fil du trimestre.
- liskayaNeoprof expérimenté
J'ai eu cette idée pour essayer de mettre un peu plus l'accent sur le vocabulaire, de manière un peu ludique, mais je me demande toujours si c'est utile ou juste récréatif ? Pensez-vous qu'un travail de ce type soit utile ?
Bref, voici la chose. Merci à ceux qui me donneront leur avis.
Projet vocabulaire 5e (ou 6e ?)
Présenter un mot que j’aime, qui m’intrigue, qui me surprend, qui me dérange…
- Choisir un mot.
- Expliquer le sens du mot.
- Raconter l’histoire du mot.
- Expliquer son choix : pourquoi ce mot ? Mot nouveau, mot bizarre, mot rigolo, mot compliqué, mot qui désigne quelque chose que j’aime, qui a une histoire passionnante, que j’ai toujours entendu…
→ Présentation orale + petite affiche avec mot et illustration.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 115%; }
- *Ombre*Grand sage
Pour être honnête, Liskaya, je me méfie de ce genre d'idées. Ou alors, il faut vraiment cadrer.
Nos élèves lisent de moins en moins (voire pas du tout pour certains) et leur bagage lexical est d'une pauvreté terrible. Les mots qui manquent à nos élèves ne sont pas des mots rares, ni bizarre, ni rigolos, mais, hélas, des mots courants. Mes Sixième ne connaissent ni les mots "aube", "orgueil", "palissade", "devanture", ni même le sens de "qualité" (quelles sont les qualités de ce personnage = question non comprise par un grand nombre d'élèves). Ce qu'il faut, c'est un travail de fond.
Avec mes élèves, je fais suivre chaque étude de texte d'un travail du vocabulaire. À chaque fois, il y a entre 5 et 8 mots à retenir.
Cela n'est pas suffisant.
J'ai ajouté, une fois dans chaque séquence, une leçon thématique de vocabulaire (qualités et défauts, sensations, émotions, la ville, la nature, mots pour faire le portrait d'un personnage...).
Cela ne suffisait pas encore.
J'ai encore ajouté, une fois par mois, un petit texte que je crée ad hoc pour faire apprendre, en quelques lignes, cinq à dix mots qui m'intéressent.
Avec tout ça, mes élèves apprennent dans les 200 mots nouveaux par an. Je considère que c'est un minimum en regard de leur état lexical. J'aimerais faire plus mais, pour l'instant, je n'y arrive pas.
Pour retenir tout ça, nous menons tout au long de l'année un combat permanent. Je fais réviser régulièrement les mots appris à l'aide d'une grille studiométrique. Au début de chaque cours, j'interroge deux ou trois élèves sur ce vocabulaire, à l'oral. Une fois par mois, contrôle écrit. À chaque travail d'écriture, même court, même non noté, j'impose des contraintes lexicales. Je valorise le réemploi spontané dans les production écrites. J'oblige les élèves à se corriger à l'oral quand ils emploient un mot trop banal qu'ils pourraient remplacer par un mot plus précis que nous avons appris. Je leur demande de se fabriquer des flashcards pour réviser. Cela facilite grandement le travail de mémorisation de ceux qui s'en servent régulièrement. Je leur crée des quiz et des mots croisés sur l'ENT (certains évalués). Parfois, en classe, nous nous servons des flashcards pour faire un Time's Up avec le vocabulaire étudié.
Le problème du manque de vocabulaire de nos élèves est devenu très cru. Ce manque les handicape aussi bien pour comprendre (trop de mots font obstacle dans un texte de leur niveau, même dans un texte que nous jugeons simple) que pour écrire (langue trop approximative, parfois fautive). La réponse à une situation aussi préoccupante ne peut pas être l'apprentissage d'un mot exotique (rigolo, bizarre, laissé au choix de l'élève) de temps en temps. Cela me rappelle l'instit de mon fils qui faisait "le mot du jour" et faisait apprendre aux élèves "esperluette" ou "didascalie". Franchement, penser que ce sont des mots comme ça qui font défaut aux élèves, c'est se fourvoyer complètement.
Par ailleurs, si tu veux mener un travail solide en vocabulaire, qui laisse des traces au-delà de quelques jours, il faut que tu consignes tout et que tu penses tous les exercices de réinvestissement, sans rien lâcher, sans oublier de revenir en juin sur les mots appris en septembre (c'est là que la grille studiométrique est utile).
Bref, je ne dis pas que c'est tout pourri, ton idée, mais pour être bien mise en oeuvre, il faudrait l'encadrer solidement (choisir les mots dans un texte lu, par exemple). En l'état, je trouve ça chronophage pour peu de profit.
Et surtout, à mon avis, cela ne se substitue pas à un travail de fond sur le vocabulaire, dramatiquement nécessaire.
Nos élèves lisent de moins en moins (voire pas du tout pour certains) et leur bagage lexical est d'une pauvreté terrible. Les mots qui manquent à nos élèves ne sont pas des mots rares, ni bizarre, ni rigolos, mais, hélas, des mots courants. Mes Sixième ne connaissent ni les mots "aube", "orgueil", "palissade", "devanture", ni même le sens de "qualité" (quelles sont les qualités de ce personnage = question non comprise par un grand nombre d'élèves). Ce qu'il faut, c'est un travail de fond.
Avec mes élèves, je fais suivre chaque étude de texte d'un travail du vocabulaire. À chaque fois, il y a entre 5 et 8 mots à retenir.
Cela n'est pas suffisant.
J'ai ajouté, une fois dans chaque séquence, une leçon thématique de vocabulaire (qualités et défauts, sensations, émotions, la ville, la nature, mots pour faire le portrait d'un personnage...).
Cela ne suffisait pas encore.
J'ai encore ajouté, une fois par mois, un petit texte que je crée ad hoc pour faire apprendre, en quelques lignes, cinq à dix mots qui m'intéressent.
Avec tout ça, mes élèves apprennent dans les 200 mots nouveaux par an. Je considère que c'est un minimum en regard de leur état lexical. J'aimerais faire plus mais, pour l'instant, je n'y arrive pas.
Pour retenir tout ça, nous menons tout au long de l'année un combat permanent. Je fais réviser régulièrement les mots appris à l'aide d'une grille studiométrique. Au début de chaque cours, j'interroge deux ou trois élèves sur ce vocabulaire, à l'oral. Une fois par mois, contrôle écrit. À chaque travail d'écriture, même court, même non noté, j'impose des contraintes lexicales. Je valorise le réemploi spontané dans les production écrites. J'oblige les élèves à se corriger à l'oral quand ils emploient un mot trop banal qu'ils pourraient remplacer par un mot plus précis que nous avons appris. Je leur demande de se fabriquer des flashcards pour réviser. Cela facilite grandement le travail de mémorisation de ceux qui s'en servent régulièrement. Je leur crée des quiz et des mots croisés sur l'ENT (certains évalués). Parfois, en classe, nous nous servons des flashcards pour faire un Time's Up avec le vocabulaire étudié.
Le problème du manque de vocabulaire de nos élèves est devenu très cru. Ce manque les handicape aussi bien pour comprendre (trop de mots font obstacle dans un texte de leur niveau, même dans un texte que nous jugeons simple) que pour écrire (langue trop approximative, parfois fautive). La réponse à une situation aussi préoccupante ne peut pas être l'apprentissage d'un mot exotique (rigolo, bizarre, laissé au choix de l'élève) de temps en temps. Cela me rappelle l'instit de mon fils qui faisait "le mot du jour" et faisait apprendre aux élèves "esperluette" ou "didascalie". Franchement, penser que ce sont des mots comme ça qui font défaut aux élèves, c'est se fourvoyer complètement.
Par ailleurs, si tu veux mener un travail solide en vocabulaire, qui laisse des traces au-delà de quelques jours, il faut que tu consignes tout et que tu penses tous les exercices de réinvestissement, sans rien lâcher, sans oublier de revenir en juin sur les mots appris en septembre (c'est là que la grille studiométrique est utile).
Bref, je ne dis pas que c'est tout pourri, ton idée, mais pour être bien mise en oeuvre, il faudrait l'encadrer solidement (choisir les mots dans un texte lu, par exemple). En l'état, je trouve ça chronophage pour peu de profit.
Et surtout, à mon avis, cela ne se substitue pas à un travail de fond sur le vocabulaire, dramatiquement nécessaire.
- liskayaNeoprof expérimenté
Merci pour ton avis Ombre .
Je ne l'ai pas précisé mais je mène déjà un travail régulier sur le vocabulaire qui ressemble de près à ce que tu décris : iste de mots à retenir parmi ceux rencontrés, apprentissage systématique et contrôles très réguliers sur l'ensemble des mots + exercices de manipulation (le plus souvent la page vocabulaire du TDL) ...
Là, ce serait juste une manière de plus d'aborder le vocabulaire, et aussi de leur faire prendre parole (je suis assez nulle pour les idées d'exposés...)
Juste au passage, "palissade" peut être un mot rigolo, "aube" un mot joli, "orgueil" un mot bizarre pour celui qui ne le connaît pas... Ceci dit, enlever ces qualificatifs serait peut-être judicieux de ma part !
Tes mises en garde sont les bienvenues et je les comprends.
Je m'interrogeais justement sur le degré de liberté à laisser aux élèves sur un tel exercice et sur la nécessité de guider leur choix...
Je ne l'ai pas précisé mais je mène déjà un travail régulier sur le vocabulaire qui ressemble de près à ce que tu décris : iste de mots à retenir parmi ceux rencontrés, apprentissage systématique et contrôles très réguliers sur l'ensemble des mots + exercices de manipulation (le plus souvent la page vocabulaire du TDL) ...
Là, ce serait juste une manière de plus d'aborder le vocabulaire, et aussi de leur faire prendre parole (je suis assez nulle pour les idées d'exposés...)
Juste au passage, "palissade" peut être un mot rigolo, "aube" un mot joli, "orgueil" un mot bizarre pour celui qui ne le connaît pas... Ceci dit, enlever ces qualificatifs serait peut-être judicieux de ma part !
Tes mises en garde sont les bienvenues et je les comprends.
Je m'interrogeais justement sur le degré de liberté à laisser aux élèves sur un tel exercice et sur la nécessité de guider leur choix...
- slynopHabitué du forum
L'année dernière, avec mes 3e, je donnais un ou deux mots au tableau et je demandais à un élève volontaire, à chaque fois différent, d'en expliquer le sens, donc d'être capable de le définir sans fiche, au prochain cours de littérature (je cloisonne) et d'expliquer la relation qu'il pouvait faire entre ce/ces mot(s) et le texte qui sera étudié au cours suivant. A chaque fois, les élèves ont bien compris le sens du mot (parfois certains avaient plusieurs sens) et comment ce mot pouvait être expliqué par rapport au texte. Ils avaient 5 mn maximum pour le faire devant la classe, ils pouvaient utiliser le tableau à leur guise et dicter ce qu'ils voulaient à la classe (si je ne dis rien, c'est que c'est bon). Cela donnait lieu à une note bonus sur 10 coef. 0,5.
C'est arrivé qu'il n'y ait pas de volontaire suivant les mots mis au tableau, mais très souvent j'en avais.
C'est arrivé qu'il n'y ait pas de volontaire suivant les mots mis au tableau, mais très souvent j'en avais.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- *Ombre*Grand sage
Peut-être pourrais-tu proposer toi-même une liste de mots dans laquelle piocher, pour éviter les exposés sans intérêt ? Avec aube, palissade, orgueil, turbulent... Bref, des mots qui te paraissent revêtir un intérêt pour la classe d'âge visée et que tu sais ignorés des élèves.
Je me permets d'ajouter un conseil. Il me paraîtrait important de placer de nombreux verbes dans cette liste. Nous nous plaignons que nos élèves emploient toujours les mêmes verbes trop banals (être, avoir, faire, aller, mettre...) mais nous avons trop tendance à limiter le travail du lexique aux noms et aux adjectifs. Tu pourrais glisser dans ta liste des "asséner" (plutôt que "mettre un coup", ou même "donner un coup"), "dévaler", "marmonner"...
Par ailleurs, il faut penser au moyen de faire s'approprier ces mots par les élèves. S'ils se contentent d'entendre un exposé, ou même d'apprendre des définitions, cela ne rentre pas aussi bien que si les élèves emploient les mots (ou alors cela pose des problèmes de construction, comme cet élève qui m'avait écrit : Il est défunt hier). Il te faut te poser la question du passage de cet apprentissage à la mobilisation active par l'élève, à l'écrit ou à l'oral.
Je me permets d'ajouter un conseil. Il me paraîtrait important de placer de nombreux verbes dans cette liste. Nous nous plaignons que nos élèves emploient toujours les mêmes verbes trop banals (être, avoir, faire, aller, mettre...) mais nous avons trop tendance à limiter le travail du lexique aux noms et aux adjectifs. Tu pourrais glisser dans ta liste des "asséner" (plutôt que "mettre un coup", ou même "donner un coup"), "dévaler", "marmonner"...
Par ailleurs, il faut penser au moyen de faire s'approprier ces mots par les élèves. S'ils se contentent d'entendre un exposé, ou même d'apprendre des définitions, cela ne rentre pas aussi bien que si les élèves emploient les mots (ou alors cela pose des problèmes de construction, comme cet élève qui m'avait écrit : Il est défunt hier). Il te faut te poser la question du passage de cet apprentissage à la mobilisation active par l'élève, à l'écrit ou à l'oral.
- liskayaNeoprof expérimenté
Tu as tout à fait raison pour les verbes.
Si je tente cette expérience, les mots présentés seront ajoutés à la liste des mots de la classe qui est à apprendre (savoir expliquer et savoir employer - et bien entendu, c'est ce qui est le plus difficile et le plus important). Je leur demande également d'employer ces mots dans les rédactions et je réfléchis à un bonus quand ils les emploient à l'oral également... mais là, c'est plus difficile à gérer !
Si je tente cette expérience, les mots présentés seront ajoutés à la liste des mots de la classe qui est à apprendre (savoir expliquer et savoir employer - et bien entendu, c'est ce qui est le plus difficile et le plus important). Je leur demande également d'employer ces mots dans les rédactions et je réfléchis à un bonus quand ils les emploient à l'oral également... mais là, c'est plus difficile à gérer !
- jjrousseauNiveau 6
Moi cela fait longtemps que je demande aux élèves d'acheter un répertoire en début d'année et on note le vocabulaire appris en cours (y compris le lexique littéraire) dans ce répertoire; ensuite régulièrement je leur fais un devoir de vocabulaire avec tous les mots notés à réviser à chaque fois.
- AmaliahEmpereur
Personnellement, je trouve le répertoire vraiment pénible à utiliser pour les élèves : à chaque contrôle, ils doivent tourner toutes les pages pour aller retrouver les mots notés. Autant faire une liste avec mots numérotés, ce qui permet de demander aux élèves de réviser certains mots plus facilement.
Et je rajoute que je n'aime pas du tout le classement par ordre alphabétique. La liste permet de retrouver des ensembles de mots liés à certains textes.
Et je rajoute que je n'aime pas du tout le classement par ordre alphabétique. La liste permet de retrouver des ensembles de mots liés à certains textes.
- jjrousseauNiveau 6
Ils ne doivent pas tourner les pages du répertoire car ils doivent connaître les mots qui sont notés dedans et, à la fin de l'année, ils ont appris une grosse quantité de mots; cela fonctionne très bien.
- AmaliahEmpereur
Ils ont une liste de tous les mots qu'ils ont notés dans le répertoire? Mon grand en 3e a un répertoire, s'il doit réviser les mots qu'il note, au début, il n'y en a pas à toutes les lettres, il doit donc vérifier à chaque entrée du répertoire s'il y a des mots ou pas. Je suis désolée, je ne suis pas très claire. Bref, il a fait une liste en deux colonnes sur une feuille, c'est plus simple.
Je fais faire une liste à mes élèves : ils copient les mots dans leur cours et à la maison doivent les recopier dans leur liste en colonnes (j'y tiens car ils peuvent ainsi réviser seuls en cachant l'une ou l'autre colonne). Contrôle écrit tous les 25 mots (j'en donne dix), contrôle précédé de deux interrogations orales (l'une sur 15 mots, l'autre sur 10 mots) notées sur 5 pour ceux que j'interroge (1 point par mot).
Je fais faire une liste à mes élèves : ils copient les mots dans leur cours et à la maison doivent les recopier dans leur liste en colonnes (j'y tiens car ils peuvent ainsi réviser seuls en cachant l'une ou l'autre colonne). Contrôle écrit tous les 25 mots (j'en donne dix), contrôle précédé de deux interrogations orales (l'une sur 15 mots, l'autre sur 10 mots) notées sur 5 pour ceux que j'interroge (1 point par mot).
- Vautrin84Niveau 10
Amaliah, en quoi consiste ton contrôle écrit tous les 25 mots ?
Tu leur demandes une définition et une phrase qui place le mot en contexte ? autre chose ?
Tu leur demandes une définition et une phrase qui place le mot en contexte ? autre chose ?
_________________
15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
- 2012/2013 (T1) : 2 5e + 2 3e
- 2011/2012 (stagiaire) : 2 5e + 2 4e
- 2009/2011 (AP Lettres) : 2de + 1re ES/L/S + Tle L
- jjrousseauNiveau 6
Moi je leur demande un synonyme ou une définition ou même un exemple du moment que je vois qu'ils ont compris. Au départ, il doivent chercher le sens du contexte.
- AmaliahEmpereur
Vautrin84 a écrit:Amaliah, en quoi consiste ton contrôle écrit tous les 25 mots ?
Tu leur demandes une définition et une phrase qui place le mot en contexte ? autre chose ?
Rien de spécial : je donne le mot, ils écrivent la définition; parfois je donne la définition, ils doivent donner le mot; parfois je demande de donner deux synonymes ou la formation du mot (qu'on note quand elle est intéressante). Souvent je fais noter une expression(un chemin sinueux; une maison délabrée; en guise de récompense) en plus de la définition. Le fait d'interroger deux fois à l'oral les pousse à étudier (petite note facilement gagnée, ces jours-là tout le monde veut être interrogé!) et les mots sont dits et redits à l'oral.
- NLM76Grand Maître
J'ai le sentiment que les chiffres que tu donnes sont tout à fait justes. Mais est-ce que tu as des sources qui permettent de les assurer ?Serge a écrit: Quand il leur manque 5% des mots d'un texte, le contexte peut parfois les aider à le comprendre. Mais s'il leur manque 15% seulement du vocabulaire d'un texte, la lecture devient laborieuse, voire inintelligible.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NLM76Grand Maître
Serge a écrit:
II) Déroulement de la séance initiale
Si le volume des mots est raisonnable, je divise la classe et chaque groupe cherche dans le dictionnaire une partie de la liste, avec reformulation obligatoire dans leurs propres mots (et en respectant de la nature du mot dans la définition, ainsi on bosse la grammaire), puis on met en commun les définitions, avant de passer à l'écriture d'exemples personnels.
D'autres fois, surtout si la liste est plus longue, je leur en fais chercher éventuellement quelques-uns dans le dictionnaire, parmi les plus importants de la liste, mais je leur donne le reste vocabulaire, je leur explique directement, et la séance consiste alors surtout à faire écrire à chacun et pour chaque mot une phrase claire (et souvent amusante) dans laquelle il essaie de l'utiliser.
J'interroge plusieurs élèves pour chacun des mots, on voit ensemble si le mot est correctement utilisé et compris, s'il peut effectivement s'employer dans telle ou telle phrase, et pourquoi. Les mots sont ainsi "écrits" mais surtout "entendus" à de très nombreuses reprises durant la séance, avec divers exemples concrets. Car pour chaque mot les élèves inventent des phrases oralement (donc chacun contextualise les mots) et précisent s'ils trouvent des situations courantes dans lesquelles les employer.
Cette séance initiale inaugure-t-elle l'étude d'un livre entier, ou seulement d'une partie du livre, ou seulement l'étude d'un texte court? Quand tu fais chercher dans le dictionnaire, t'est-il difficile d'obtenir qu'ils sélectionnent la bonne définition du mot quand il y en a plusieurs ?
Je n'ai pas bien compris l'articulation que tu fais entre composition écrite des phrases et composition orale. Peux-tu préciser ?
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- *Ombre*Grand sage
Ce n'est pas à moi que tu poses la question, NLM, mais je peux te répondre en ce qui concerne ma pratique, proche, je crois, de celle de Serge : c'est valable pour toutes les lectures.
Pour un texte court, c'est facile. On donne le vocabulaire une dizaine de jours avant, on le fait apprendre, manipuler, de sorte que quand les élèves le retrouvent dans le texte, ce vocabulaire est connu.
Pour une oeuvre intégrale, il n'est pas possible d'être exhaustif, mais c'est à peu près la même chose. Que je travaille sur une pièce de Molière, sur Le Cid ou un roman de Stevenson, je repère un certain nombre de termes récurrents que nous étudions avant d'aborder l'oeuvre, afin d'en faciliter la lecture. C'est forcément plus long pour une oeuvre intégrale (plusieurs séances) mais la démarche est la même.
Pour un texte court, c'est facile. On donne le vocabulaire une dizaine de jours avant, on le fait apprendre, manipuler, de sorte que quand les élèves le retrouvent dans le texte, ce vocabulaire est connu.
Pour une oeuvre intégrale, il n'est pas possible d'être exhaustif, mais c'est à peu près la même chose. Que je travaille sur une pièce de Molière, sur Le Cid ou un roman de Stevenson, je repère un certain nombre de termes récurrents que nous étudions avant d'aborder l'oeuvre, afin d'en faciliter la lecture. C'est forcément plus long pour une oeuvre intégrale (plusieurs séances) mais la démarche est la même.
- ReinedesreinettesNiveau 1
J’ai suivi les conseils de J. Picoche pour faire progresser mes élèves : construction d’un réseau lexical, soit en début de séquence (et le tableau est ensuite enrichi petit à petit) soit en cours ou en fin de séquence, en tableau bilan. Les élèves se souviennent bien plus facilement des mots puisqu’ils sont liés.
Je l’ai proposé en collège et en lycée, et cela me semble un moyen intéressant de travailler le vocabulaire de façon rapide et efficace. Avec l’habitude, les élèves élaborent eux-mêmes un réseau lexical, seuls ou en groupe, à partir d’un texte, d’un document ou encore du corpus travaillé.
https://sciences-cognitives.fr/vocanet-lenseignement-vocabulaire/
http://www.vocanet.fr/index.php/2-non-categorise/191-l-outillage-lexical
http://www.vocanet.fr/index.php/liste-generale
Je l’ai proposé en collège et en lycée, et cela me semble un moyen intéressant de travailler le vocabulaire de façon rapide et efficace. Avec l’habitude, les élèves élaborent eux-mêmes un réseau lexical, seuls ou en groupe, à partir d’un texte, d’un document ou encore du corpus travaillé.
https://sciences-cognitives.fr/vocanet-lenseignement-vocabulaire/
http://www.vocanet.fr/index.php/2-non-categorise/191-l-outillage-lexical
http://www.vocanet.fr/index.php/liste-generale
- SergeMédiateur
Voici quelques nouvelles fiches de vocabulaire que les élèves peuvent réinvestir :
Le vocabulaire de la mémoire et des souvenirs :
https://cafet.1fr1.net/t8219-lexique-du-souvenir-de-la-memoire
https://cafet.1fr1.net/t8425-vocabulaire-antigone-de-jean-anouilh
Le vocabulaire de la mémoire et des souvenirs :
https://cafet.1fr1.net/t8219-lexique-du-souvenir-de-la-memoire
https://cafet.1fr1.net/t8425-vocabulaire-antigone-de-jean-anouilh
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- Ressources pour l'école primaire : "Le vocabulaire et son enseignement" par Jacqueline Picoche
- Le numérique rendra votre enseignement "plus vivant, plus actif et plus joyeux". (V. Peillon).
- Pistes d'emplois dans l'enseignement?
- Télétravail (et enseignement) : quelques pistes de réflexion.....
- Français, collège : Enseignement du vocabulaire
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