Topic agreg interne histoire-géo : on se motive !

Karine B. a écrit:Normographe : je viens d'en commander un ici (http://geographie-muniga.org/ATTENTION_NORMOGRAPHE.html). Il y a quelques croquis utilisables sur le site

J'allais mettre le même lien que toi : j'ai trouvé ce site ce matin (puisque même la grande surface est en défaut de proposer un normographe en ce moment -> il faut, parait-il, y penser en septembre !)

Bonjour à tous, je viens d'arriver sur le forum où je me suis présentée brièvement ds un autre topic.
J'envisage de passer l'agreg interne pour 2014 mais + 2015 ayant attrapé le train avec retard ...
et bossant sans aide extérieure.
Je voulais savoir s 'il était judicieux de s'inscrire à des cours par correspondance genre CNED ?

Quel est leur apport au fond à côté du travail de fichage de lecture des manuels du concours?

Je ne parviens pas à mettre les docs de la 3ème épreuve sur Google alors je vous mets la liste des docs donnés pour le sujet:
Sujet : les circulations culturelles en Europe (v. 1680 - v. 1780)
DOCUMENTS
Document 1
Erudition et transmission des savoirs : le Journal des sçavans (1665-1792)
Document 2
Artice « presse» de l’Encyclopédie, par le chevalier de Jaucourt
Document 3
L’influence du chantier de Versailles en Europe
Document 4
les zones d’influences artistiques dans l’Europe du XVIIIe siècle
Document 5
Statuts de l’Académie royale des Sciences, 1699
Document 6
Les principaux centres de recherches scientifiques dans l’Europe du XVIIIe siècle
Document 7
Les fouilles clandestines du Palatin par Pierre-Nicolas Delespine (Paris 1661- Rome 1719), architecte expert
des bâtiments du roi de France, 1719
Document 8
Rome et la « mode archéologique », 1767
Document 9
Le Grand Théâtre de Bordeaux, 1780
Document 10
La salon de Madame Geoffrin, v. 1755
Document 11
Madame la marquise de Pompadour en protectrice des Arts, v. 1750
Document 12
Encyclopédie, « Système figuré des connoissances humaines »
Document 13
La naissance du « goût grec » selon Winckelmann, 1755
Document 14
Les voyages de Mozart en Europe entre 1762 et 1779
Il y a plus de docs que prévu, c'est le formateur l’a fait pour  donner aussi de la matière sur ce thème.

Bienvenue Felicitta !

L'intérêt du CNED, si tu n'as pas d'aide extérieur, est surtout de te permettre de faire des entraînements. Il y a un devoir par question pour l'écrit et l'oral. La préparation à l'oral a évidemment des limites, la distance réduisant son efficacité.

Bon courage !

20 h 50 ce soir sur la 3 : http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/28/la-france-en-face-documentaire-france-3_n_4163457.html?ir=France

kristy a écrit:Bienvenue Felicitta !

L'intérêt du CNED, si tu n'as pas d'aide extérieur, est surtout de te permettre de faire des entraînements. Il y a un devoir par question pour l'écrit et l'oral. La préparation à l'oral a évidemment des limites, la distance réduisant son efficacité.

Bon courage !

Merci ,bien !Je te retourne l'encouragement car l'agreg interne n'est pas facile.:| 
Je vais faire un tour sur les sujets proposés par centres de prépas...Histoire d'analyser
les grandes tendances actuelles .
Il semble que la thématique croisée des "frontières "
( franchir les frontières en histoire moderne agreg externe 2012 // Mobilités et frontières ,en agreg blanche 2013 en géo sujet vu plus haut mais je ne sais pas quel centre l'a donné etc..) ait la faveur
des concepteurs de sujets ...En effet, cela a du sens même si ce n'est pas les mêmes définitions ni le m^me champs réducteur en géo...
J'imagien bien que le sujet Mobilités et frontières en géo ne se réduit pas à limite juridique et matérialisée d'un Etat etc...
bof ,bof ...

Bonjour à tous, je suis nouveau sur le forum.

Je viens de tomber sur votre topic. Celui-ci est très intéressant. Il reste 3 mois avant les épreuves écrites...... et j'ai l'impression que nous en sommes plus ou moins tous au même point. La difficulté est d'avoir une vue globale sur chacun des thèmes (Les mobilités semblent particulièrement abstraites) et d'arriver à sortir un écrit cohérent sur un sujet précis.

Alénya a écrit:Je ne parviens pas à mettre les docs de la 3ème épreuve sur Google alors je vous mets la liste des docs donnés pour le sujet:
Sujet : les circulations culturelles en Europe (v. 1680 - v. 1780)
DOCUMENTS
Document 1
Erudition et transmission des savoirs : le Journal des sçavans (1665-1792)
Document 2
Artice « presse» de l’Encyclopédie, par le chevalier de Jaucourt
Document 3
L’influence du chantier de Versailles en Europe
Document 4
les zones d’influences artistiques dans l’Europe du XVIIIe siècle
Document 5
Statuts de l’Académie royale des Sciences, 1699
Document 6
Les principaux centres de recherches scientifiques dans l’Europe du XVIIIe siècle
Document 7
Les fouilles clandestines du Palatin par Pierre-Nicolas Delespine (Paris 1661- Rome 1719), architecte expert
des bâtiments du roi de France, 1719
Document 8
Rome et la « mode archéologique », 1767
Document 9
Le Grand Théâtre de Bordeaux, 1780
Document 10
La salon de Madame Geoffrin, v. 1755
Document 11
Madame la marquise de Pompadour en protectrice des Arts, v. 1750
Document 12
Encyclopédie, « Système figuré des connoissances humaines »
Document 13
La naissance du « goût grec » selon Winckelmann, 1755
Document 14
Les voyages de Mozart en Europe entre 1762 et 1779
Il y a plus de docs que prévu, c'est le formateur l’a fait pour  donner aussi de la matière sur ce thème.

Bonjour Alénya.

J'en ai fait (tant bien que mal) une dissertation. Je n'avais pas vu que l'intitulé du sujet correspondait à la 3ème épreuve !

Impossible de traiter les deux autres sujets de dissert !

Désolée, je ne savais pas comment mettre les docs sur le forum, alors tardivement j'ai mis la liste des docs!
L'intitulé seul peut être un sujet de dissertation!
J'essaye tant bien que mal de dégrossir les infos des docs mais bon.....! Le temps passe si vite!
Je mettrai la correction que l'on nous donnera à la rentrée.

Avez-vous regardé le documentaire "La France en face" hier ? Que pensez-vous de l'analyse de Christophe Guilluy ? Les premières minutes, le propos me semblait en contradiction avec l'analyse de Davezies sur la répartition des richesses sur le territoire ... mais j'ai été supris de voir ce même Davezies intervenir dans le documentaire, et allant donc dans le sens de la réflexion. J'imagine que certains géographes ne tarderont pas à réagir.

Sohene : penses-tu avoir le temps de mettre en ligne le corrigé de la dissertation sur "les violences coloniales" avant la rentrée ? D'après mon (fluctuant !) planning de travail, je suis censé reprendre ce fichier laissé en friche depuis des semaines ...

J'ai reçu des sujets d'agreg blanche: encore un "mobilités et frontières", "violence et domination" en contempo, ...

Je mettrais à jour le fichier sur le drive avec tout cela...

Reçu hier le récapitulatif d'inscription avec les pièces à joindre.
Réservé ce matin 3 nuits dans un très bon hôtel. Je me souviens, quand je passais l'agreg il y a quelques années, des réservations dans les hôtels Formule 1 ou autres de ce genre. Plus jamais. Quoique ... l'année où j'ai été admissible, c'était dans un hôtel de ce genre où les occupants de la chambre voisine ont fait le bazar toute la nuit. C'étaient apparemment des sans-papiers à qui on avait payé l'hôtel et ils se sont disputés toute la nuit. Je suis allée faire ma 1ère épreuve de 7 heures en ayant peut-être dormi 2 ou 3 heures. C'est peut-être ça la clé du succès ....

Message par Cranberries Hier à 13:42
Avez-vous regardé le documentaire "La France en face" hier ? Que pensez-vous de l'analyse de Christophe Guilluy ? Les premières minutes, le propos me semblait en contradiction avec l'analyse de Davezies sur la répartition des richesses sur le territoire ... mais j'ai été supris de voir ce même Davezies intervenir dans le documentaire, et allant donc dans le sens de la réflexion. J'imagine que certains géographes ne tarderont pas à réagir.

à propos de ce documentaire... Laurent Cailly a déjà réagi:
Les mauvaises géographies de « La France en face »
Programmer à 20h45, sur une chaine de télévision à forte audience, un documentaire ayant trait à la géographie sociale de la France est relativement inédit et constitue en soi, une bonne nouvelle, d’autant que celui-ci prétend révéler au grand public des inégalités sociales et territoriales peu visibles et passées sous silence, dans le but d’interpeller les acteurs politiques. Une intention réflexive, pédagogique et citoyenne en somme, dont on devrait se réjouir. Malheureusement, le propos général du documentaire pose problème. En résumé, la France des grandes métropoles, gagnante de la mondialisation néolibérale, accueillerait principalement des catégories qualifiées et aisées – des cadres – et s’opposerait ainsi à une (très large) France périphérique, habitée par des classes populaires fragiles, précarisées et paupérisées. L’idée est vendeuse mais elle est beaucoup trop simple pour être honnête. Comme traduction médiatique, elle est manichéenne et fausse, comme proposition scientifique, elle frise l’imposture. Les cœurs des grandes villes n’accueilleraient que des bénéficiaires de la mondialisation libérale ? C’est sans compter que le processus d’embourgeoisement des centres, hétérogène dans le temps et dans l’espace, est loin d’être généralisé, de larges fractions des centres urbains demeurant diversifiés socialement ; c’est oublier aussi que l’essentiel des tissus péricentraux et des banlieues, aux côtés des beaux quartiers et des quartiers d’habitat social sont composés de strates hétérogènes appartenant aux classes moyennes solvables ; c’est occulter enfin, même si le film n’est pas à une contradiction près sur ce point, qu’une grande partie des classes populaires fragiles et précarisées, souvent d’origine immigrées, se concentrent aussi aux franges immédiates des grandes métropoles, dans les quartiers d’habitat social mais aussi dans des tissus urbano-industriels – tels le bassin minier –, ou encore d’anciens faubourgs ouvriers. De l’autre côté, quelle est cette « France périphérique » curieusement constituée de « tout le reste » qui prétend rassembler sous une seule et même figure pathologique et misérabiliste des territoires aussi différents (si l’on en croit la carte des fragilités sociales présentée au cours de l’émission) que les espaces périurbains plus ou moins éloignés, les espaces ruraux peu, moyennement ou très enclavés, la France des villes petites et moyennes mais aussi la France touristique, balnéaire ou montagnarde ? Quel géographe peut-il prétendre que cette France-là est à l’écart du marché de l’emploi et travaillée de manière monolithique par des involutions qui seraient source de vulnérabilité et d’exclusion sociale, gommant d’un revers de manche trente années de recherche sur les dynamiques contrastées des petites villes, des espaces ruraux et périurbains français ! Le dualisme territorial dont ce documentaire se voudrait l’écho est tout simplement, par excès de généralisation, une représentation fausse des nouvelles géographies sociales de la France. Dire cela, ce n’est pas dénier la dimension territoriale de la question sociale, bien au contraire. Jamais les territoires urbains, périurbains et ruraux n’ont été aussi contrastés et la mondialisation néolibérale n’y est pas pour rien dans l’approfondissement des logiques ségrégatives. Si à l’échelle macro, comme le montrent les travaux de Jacques Lévy, il existe une logique de gradient qui met en exergue des inégalités de richesse entre le cœur des grandes métropoles (où la richesse, c’est un fait, est en grande partie produite) et les espaces ruraux les plus enclavés, cette carte supporte bien des nuances et des exceptions qui donnent de la pertinence à l’analyse des disparités à l’échelle régionale. Ce que ne dit pas le documentaire, c’est que le couple mondialisation/métropolisation est aussi une formidable machine à redistribuer la richesse, des cœurs métropolitains vers des périphéries intégrées – au sens d’Alain Reynaud – qui ne peuvent pas être appréhendées comme des territoires d’exclusion. Ce qu’il nous dit pas, c’est aussi qu’une bonne partie des acteurs supposés exclus des métropoles et rejetés dans la France périphérique le font de manière volontaire, pour des raisons ayant trait au mode de vie ou à l’agrément : où sont, dans ce documentaire, les périurbains et les néo-ruraux « heureux » qui alimentent la reprise de bien des territoires à basse densité ? Que nous dit ce documentaire, enfin, des inégalités sociales à l’intérieur de ces multiples territoires et de la complexité des rapports sociaux localisés ? Que dire encore du raccourci entre France périphérique, abstention et vote frontiste, en dépit des travaux récents de géographie électorale – notamment ceux de Jean Rivière sur le périurbain – qui ne cessent de montrer l’aporie du déterminisme spatial et la diversité des facteurs expliquant la territorialisation du vote. Mais le projet de ce documentaire n’est pas d’appréhender la géographie sociale de la France avec finesse et de placer l’analyse des rapports d’inégalités et de classes sous l’angle de la complexité. Ce faisant, il met l’accent sur la difficulté d’allier qualité scientifique et diffusion grand public, et conduit à se demander si dans le traitement médiatique des travaux scientifique, les thèses les plus simples – et peu soucieuses de vérité – ne sont pas promises à connaître le meilleur succès.
Laurent Cailly, Maître de conférences en géographie, Université de Tours.
laurent.cailly@univ-tours.fr

Et bien ça y est, j'ai décidé d'abandonner. Cela ne sert à rien que je me tape 2h de transport aller/2h retour si tout va bien,pour aller à Arcueil et ne rien pondre. Evidemment, je ne croyais pas obtenir l'agreg cette année. Mais je voulais aller aux écrits pour avoir un entraînement, quitte à la tenter plus sérieusement l'an prochain. Mais je me suis décidée à bosser trop tard, bien trop tard. J'ai trop peu de matière sur les deux questions que j'ai réellement travaillées pour pondre une dissertation de 7h. Quant à la géo, je ne pourrais rien faire du tout, car je n'ai quasiment rien travaillé. Et pour la 3ème épreuve, je ne sais même pas vraiment ce qu'il faut faire. Donc inutile de perdre mon temps. Je verrais en février ou mars prochain, en fonction des nouvelles questions au programme, si je la tente pour 2015 plus sérieusement.

j'ai lu le texte manuscrit de Karine B
ayant corrigé l'agreg interne, je me permets qq conseils...
l'écriture est trop scolaire, lourde, maladroite... je ne veux pas être vexante mais quand je lis une intro qui commence ainsi, je baille...
alors de façon constructive:
- une seule question problématique; c'est à dire une question ouverte commençant par un mot interrogatif comme; pourquoi, comment, dans quelle mesure, en quoi? pas de questions en cascade, il sera toujours temps d'introduire des sous-problématiques dans chaque partie.
- pas de mots parasites, du genre on se demandera si... on pose la question, point barre...
- pour l'annonce du plan, bannir totalement le "on verra" qui fait déjà grincer des dents ds les copies de bac, mais utiliser des verbes d'argumentation... expliquer, caractériser, démontrer...
- qd on corrige 80 et quelques copies, on doit être appâté dès les premières lignes, alors il faut une vraie accroche!! pour incarner le sujet...
- il est aussi indispensable de citer qq auteurs ds l'intro, il faut montrer d'emblée que l'on est au point sur la biblio récente de la question
- un conseil de préparation: développer qq ex à apprendre:
un ex incontournable que le correcteur s'attend à trouver
un ex original
et surtt s'arranger pour que les ex servent à plusieurs sujets... qd on réfléchit à une question, il faut se demander ce qui pourrait bien "tomber"... pas 50 000 pbq possibles, en général, 10 à 15... ce qui permet de cibler comment travailler qd on a peu de temps...
j'espère que ces conseils seront utiles pour tous ceux qui préparent ce concours

kiwi a écrit:Et bien ça y est, j'ai décidé d'abandonner. Cela ne sert à rien que je me tape 2h de transport aller/2h retour si tout va bien,pour aller à Arcueil et ne rien pondre. Evidemment, je ne croyais pas obtenir l'agreg cette année. Mais je voulais aller aux écrits pour avoir un entraînement, quitte à la tenter plus sérieusement l'an prochain. Mais je me suis décidée à bosser trop tard, bien trop tard. J'ai trop peu de matière sur les deux questions que j'ai réellement travaillées pour pondre une dissertation de 7h. Quant à la géo, je ne pourrais rien faire du tout, car je n'ai quasiment rien travaillé. Et pour la 3ème épreuve, je ne sais même pas vraiment ce qu'il faut faire. Donc inutile de perdre mon temps. Je verrais en février ou mars prochain, en fonction des nouvelles questions au programme, si je la tente pour 2015 plus sérieusement.

Si tu savais le nombre de fois que j'ai préparé pour finalement abandonner, devant la masse de travail qu'il me restait à faire. Je crois qu'il faut vraiment préparer l'agreg en se faisant plaisir et en étant très motivé sinon, ce n'est pas la peine.
C'est plus souvent en mai, juin voire juillet qu'on a les nouvelles questions au programme d'où l'intérêt de préparer sur 2 ans, sans attendre la parution des nouvelles questions sinon, on n'a pas assez de temps pour préparer.  

Bonjour et merci pour ces riches conseils. Il est toutefois difficile d'avoir une idée assez globale de chacun des thèmes pour ensuite arriver à définir une dizaine de problématiques ou du moins à avoir assez de matière pour y répondre.

mnémosyne45 a écrit:j'ai lu le texte manuscrit de Karine B
ayant corrigé l'agreg interne, je me permets qq conseils...
l'écriture est trop scolaire, lourde, maladroite... je ne veux pas être vexante mais quand je lis une intro qui commence ainsi, je baille...
alors de façon constructive:
- une seule question problématique; c'est à dire une question ouverte commençant par un mot interrogatif comme; pourquoi, comment, dans quelle mesure, en quoi?  pas de questions en cascade, il sera toujours temps d'introduire des sous-problématiques dans chaque partie.
- pas de mots parasites, du genre on se demandera si... on pose la question, point barre...
- pour l'annonce du plan, bannir totalement le "on verra" qui fait déjà grincer des dents ds les copies de bac, mais utiliser des verbes d'argumentation... expliquer, caractériser, démontrer...
- qd on corrige 80 et quelques copies, on doit être appâté dès les premières lignes, alors il faut une vraie accroche!! pour incarner le sujet...
- il est aussi indispensable de citer qq auteurs ds l'intro, il faut montrer d'emblée que l'on est au point sur la biblio récente de la question
- un conseil de préparation: développer qq ex à apprendre:
un ex incontournable que le correcteur s'attend à trouver
un ex original
et surtt s'arranger pour que les ex servent à plusieurs sujets... qd on réfléchit à une question, il faut se demander ce qui pourrait bien "tomber"... pas 50 000 pbq possibles, en général, 10 à 15... ce qui permet de cibler comment travailler qd on a peu de temps...
j'espère que ces conseils seront utiles pour tous ceux qui préparent ce concours

Merci. Oui, c'est très utile et ça rejoint ce que me conseillait Marie-Laëtitia, après avoir lu mes copies d'agreg.
Elle a aussi insisté sur l'accroche mais ce n'est pas évident d'en trouver une pour chaque sujet ! C'est déjà un exploit, en travaillant, de travailler les 4 questions correctement. Il faut y rajouter les "détails" qui font la différence : accroches, croquis pour la géo et bien sûr de multiples exemples pertinents : ça fait beaucoup.
J'ai un réel problème avec l'historiographie. Là encore, on est à l'interne, on a beaucoup moins de temps pour préparer que lorsqu'on était étudiant et l'historiographie est difficile à maîtriser. Au mieux, on ressort ce qu'on trouve dans les manuels de préparation en faisant croire qu'on a lu tel ou tel auteur, qu'on connait sa thèse mais je trouve cela finalement assez hypocrite. Toi qui a été correctrice, est-ce très pénalisant à l'interne de ne pas traiter de l'historiographie du sujet ?
Merci pour tes conseils. En espérant que tu passes souvent ici pour nous coacher ....

c'est un concours accessible avec un peu d'organisation
- se fixer des temps et moments de travail précis
- se faire un programme à la limite de l'inaccessible pour se mettre un peu la pression
- alterner les questions
- lire l'essentiel, au moins deux "manuels" comme l'atlande pour la moderne
- lire qq articles et/ou ouvrages spécialisés
- constituer un gr de travail, pr se partager les lectures et se remonter le moral
- si on veut scinder: travailler d'abord la géo de la france, tjs au programme et réfléchir à l'historio et épistémo, tjs utiles (la Bible: historiographie, concepts et débats, garcia dosse et delacroix!!!)
et... avoir envie de l'avoir!!!!!

on ne demande pas au candidat de tout connaître mais il faut qd même vraiment faire un effort pour apporter des références... il vaut mieux en mettre 3 ou 4 bien argumentées que plus façon catalogue...
c'est pr cela que ds mon message suivant, je souligne l'importance du travail d'équipe!
ça aide énormément!
pratiquement, l'intro lue, on sait à quel niveau sera la note... je mets de 6 à 8 points pr une intro de dissertation, 4 pour le commentaire de docs en histoire

kiwi a écrit:Et bien ça y est, j'ai décidé d'abandonner. Cela ne sert à rien que je me tape 2h de transport aller/2h retour si tout va bien,pour aller à Arcueil et ne rien pondre. Evidemment, je ne croyais pas obtenir l'agreg cette année. Mais je voulais aller aux écrits pour avoir un entraînement, quitte à la tenter plus sérieusement l'an prochain. Mais je me suis décidée à bosser trop tard, bien trop tard. J'ai trop peu de matière sur les deux questions que j'ai réellement travaillées pour pondre une dissertation de 7h. Quant à la géo, je ne pourrais rien faire du tout, car je n'ai quasiment rien travaillé. Et pour la 3ème épreuve, je ne sais même pas vraiment ce qu'il faut faire. Donc inutile de perdre mon temps. Je verrais en février ou mars prochain, en fonction des nouvelles questions au programme, si je la tente pour 2015 plus sérieusement.

Slt Kiwi, don't worry. 
Il y a des moments difficiles à passer,ne te décourage pas.
L'agreg quand on bosse, c'est à prévoir sur deux ans. Continue à ton rythme.
Un de mes collègues qui a été reçu à l'agreg interne s'est formé à la 3ème épreuve
avec les commentaires des jury pour connaître leurs attentes! Mais rien de plus!
Tu as commencé à travailler l'agreg depuis quand ?

mnémosyne45 a écrit:j'ai lu le texte manuscrit de Karine B
ayant corrigé l'agreg interne, je me permets qq conseils...
l'écriture est trop scolaire, lourde, maladroite... je ne veux pas être vexante mais quand je lis une intro qui commence ainsi, je baille...
alors de façon constructive:
- une seule question problématique; c'est à dire une question ouverte commençant par un mot interrogatif comme; pourquoi, comment, dans quelle mesure, en quoi?  pas de questions en cascade, il sera toujours temps d'introduire des sous-problématiques dans chaque partie.
- pas de mots parasites, du genre on se demandera si... on pose la question, point barre...
- pour l'annonce du plan, bannir totalement le "on verra" qui fait déjà grincer des dents ds les copies de bac, mais utiliser des verbes d'argumentation... expliquer, caractériser, démontrer...
- qd on corrige 80 et quelques copies, on doit être appâté dès les premières lignes, alors il faut une vraie accroche!! pour incarner le sujet...
- il est aussi indispensable de citer qq auteurs ds l'intro, il faut montrer d'emblée que l'on est au point sur la biblio récente de la question
- un conseil de préparation: développer qq ex à apprendre:

Mon intro faisait 3 pages (et j'ai un 12/20 au final par quelqu'un qui corrige aussi les copies de l'agreg), mais je prends note des conseils

mnémosyne45 a écrit:
- si on veut scinder: travailler d'abord la géo de la france

Ben non ... ça ne l'est plus

si France en villes!!!

mnémosyne45 a écrit:si France en villes!!!

c'est autre chose que la France qui était avant toujours au programme ! Ce sujet ne va rester que 2 ans

mnémosyne45 a écrit:j'ai lu le texte manuscrit de Karine B
ayant corrigé l'agreg interne, je me permets qq conseils...
l'écriture est trop scolaire, lourde, maladroite... je ne veux pas être vexante mais quand je lis une intro qui commence ainsi, je baille...
alors de façon constructive:
- une seule question problématique; c'est à dire une question ouverte commençant par un mot interrogatif comme; pourquoi, comment, dans quelle mesure, en quoi?  pas de questions en cascade, il sera toujours temps d'introduire des sous-problématiques dans chaque partie.
- pas de mots parasites, du genre on se demandera si... on pose la question, point barre...
- pour l'annonce du plan, bannir totalement le "on verra" qui fait déjà grincer des dents ds les copies de bac, mais utiliser des verbes d'argumentation... expliquer, caractériser, démontrer...
- qd on corrige 80 et quelques copies, on doit être appâté dès les premières lignes, alors il faut une vraie accroche!! pour incarner le sujet...
- il est aussi indispensable de citer qq auteurs ds l'intro, il faut montrer d'emblée que l'on est au point sur la biblio récente de la question
- un conseil de préparation: développer qq ex à apprendre:
un ex incontournable que le correcteur s'attend à trouver
un ex original
et surtt s'arranger pour que les ex servent à plusieurs sujets... qd on réfléchit à une question, il faut se demander ce qui pourrait bien "tomber"... pas 50 000 pbq possibles, en général, 10 à 15... ce qui permet de cibler comment travailler qd on a peu de temps...
j'espère que ces conseils seront utiles pour tous ceux qui préparent ce concours

Oui très. Ce sont des choses que l'on sait déjà mais ça fait beaucoup de bien de se les voir rappeler de temps en temps. En effet, même avertis, ce n'est pas toujours simple d'éviter les lourdeurs en situation quand on a à peine le temps de réfléchir à ce que  l'on écrit. Quoi qu'il en soit, n'hésite surtout pas à passer de temps en temps sur ce topic pour nous faire partager ton expérience de correctrice.