- CasparProphète
Il y a quelques semaines, un grand "j't'***" a résonné dans le couloir alors que je faisais cours à mes 4e. Je pense (j'espère) qu'il ne s'adressait pas à moi mais à un autre élève qui était dans le couloir (certains groupes ont des horaires décalés et cirrculent pendanst les cours). Bref... Ne sachant que faire, j'ai dit aux élèves: "Il a raison, ça passe un moment quand on s'ennuie l'après-midi." C'est sorti tout seul, j'espère qu'ils n'ont rien dit à leurs parents.
Pour ce qui est du sujet du fil, il s'agit d'un collègue proche de la retraite, qui a connu une époque où on pouvait menacer les élèves de "coups de pieds au cul" sans que cela ne choque personne.
Pour ce qui est du sujet du fil, il s'agit d'un collègue proche de la retraite, qui a connu une époque où on pouvait menacer les élèves de "coups de pieds au cul" sans que cela ne choque personne.
- CatalunyaExpert spécialisé
gilles.naishou a écrit:J'apprécie l'emphase sur le pronom personnel tout en majuscules signifiant que beaucoup d'autres ici ne foutent rien...Ben13 a écrit:Ah non ça a été déplacé. Ou alors c'est moi qui suis mal réveillé.
JE travaille assez pour ne pas m'en rajouter avec un forum. Non mais. :lol:
Merci pour eux
c'est de notoriété publique, suffit de voir le nombre de messages :lol::lol:
- CasparProphète
Je me sens un peu visé là (voir le rapport entre ma date d'incription et le nombre de mes messages ).
- JacqGuide spirituel
Catalunya a écrit:gilles.naishou a écrit:
J'apprécie l'emphase sur le pronom personnel tout en majuscules signifiant que beaucoup d'autres ici ne foutent rien...
Merci pour eux
c'est de notoriété publique, suffit de voir le nombre de messages :lol::lol:
Il m'arrive régulièrement d'avoir le doigt qui reste un peu trop longtemps sur la touche majuscule et donc de les doubler... C'est peut être la seule chose à voir ici.
- albertine02Expert spécialisé
:lol!::lol!:Caspar Goodwood a écrit:Je me sens un peu visé là (voir le rapport entre ma date d'incription et le nombre de mes messages ).
pour Ben, je pense aussi que c'est une faute de frappe.
Après, il a été indéniablement traumatisé par ses profs de lettres pendant sa scolarité, mais c'est une autre histoire
- A TuinVénérable
gilles.naishou a écrit:Bonjour bien que dans l'EN depuis 1999 je me suis inscrit il y a peu. Apparemment la teneur des messages est plutôt lénifiante (enfin je n'ai pas encore tout parcouru) mais tant pis j'irai de ma parole acerbe.
Pour ma part je trouve très bien faite l'intervention d'Iphigénie. Vous connaissez la célèbre phrase de Desproges sans doute? Je pense que cette discussion est un peu du même genre. Tout d'abord qu'est-ce que «parler MAL»? Vous êtes issue d'un certain milieu, vous êtes d'une certaine génération comment pouvez-vous juger du ressenti de telle ou telle expression sur des élèves qu'apparemment vous ne connaissez même pas? Si l'un d'entre eux était venu s'en ouvrir à vous alors là oui, il faudrait dire quelque chose sans aucun doute. Mais beaucoup d'ados sont parfois demandeur de fermeté plus ou moins consciemment. Vous partez du postulat que tel mot serait une insulte, une blessure pour TOUS car vous-même dans votre éducation vous l'avez appréhendé de la sorte. Mais un humour vache peut être une excellente façon de fluidifier les relations. Je ne pense pas que ledit collègue s'adresse en ces termes aux élèves en début d'année alors qu'il ne les connait pas. C'est bien plus tard peut-être même en fin d'année quand on se connaît si bien qu'on accepte de se faire ainsi charrié. Tout est relatif et ce qui passe mal pour vous passe peut-être très bien auprès des élèves.
Dans tous les cas de quelle légitimité vous prévalez-vous pour jouer ainsi les moralistes? Vous ne jugez qu'en ayant un seul paramètre comme la plupart des gens, y compris moi-même, qui se font une opinion de la culpabilité d'untel uniquement de par ce que l'on entend ou lit dans les médias.
Plus ça va, pire cela devient. Il y a eu la fin des punitions physiques (je ne dis pas châtiment corporel le terme est outrancier) puis l'interdiction de dire «médiocre» ou «nul» afin de ne pas traumatiser les élèves. Maintenant ça.
On pourrait ensuite imaginer : dénoncer une collègue dont la longueur de la jupe paraît inadéquate, balancer un collègue qui a serré la main à un ancien élève l'obligeant ainsi à un contact physique, morigéner un collègue ayant juré pour s'être coincé le doigt dans une porte, etc.
Deux solutions, mise en place des commissaires du peuple (j'en vois ici certain(e)s qui pourront postuler) ou remplacement des profs par des machines qui seront parfaites pour ne blesser personne.
Moi non plus je ne risque pas de me calmer.
(J'ajoute qu'il serait intéressant de voir en fonction du lieu (géographique mais aussi collège ou lycée) du sexe et surtout de l'âge qui pense que l'on ne doit pas s'en mêler et qui pense le contraire. Il me semble que ce serait assez clair ).
Je suis à peu près d'accord aussi avec ton propos. J'aurais tendance à être plus critique à l'égard d'un collègue qui fait mal ses cours et le programme de l'année à une classe donnée, que la façon dont il s'adresse à certains élèves. Surtout quand on sait le degré de fiabilité de la parole de l'élève surtout dans le cadre du troupeau qui s'exprime.
En plus il manque le contexte dans ce qui est évoqué au début, donc impossible de savoir envers qui et dans quel cadre précis tels ou tels propos sont tenus. Je crois aussi qu'à un moment il faut arrêter avec la psychologie à deux balles qui règne dans tous milieux : maintenant dès que quelqu'un a un pet de travers, c'est "psaïchologue, païchiatre ou pédopsaïchiatre". Faut y arrêter, si ces genres de considérations fonctionnaient, cela se saurait. Même avec cela, il n'y a jamais eu autant de gens déphasés qu'actuellement dans la société ... Cela donne à réfléchir.
- CasparProphète
Je suis d'accord avec toi et avec la citation. Nous nous posons parfois beaucoup trop de questions à mon avis.
"Faut y arrêter", serais-tu auvergnat par hasard?
"Faut y arrêter", serais-tu auvergnat par hasard?
- DaphnéDemi-dieu
Caspar Goodwood a écrit:
Pour ce qui est du sujet du fil, il s'agit d'un collègue proche de la retraite, qui a connu une époque où on pouvait menacer les élèves de "coups de pieds au cul" sans que cela ne choque personne.
Mes frères, élèves au lycée de garçons, avec des professeurs hommes, ont entendu largement pire, mais il faut dire qu'à cette époque l'EN marchait très bien. Franchement ils nous racontaient ça sans en être outrés, et nous non plus.
Elève dans un lycée de filles avec des professeurs femmes, le vocabulaire était nettement plus sélect, mais le système marchait bien aussi :lol:
- DionysosFidèle du forum
undefined a écrit:
Si je constatais qu'un collègue insultait régulièrement les élèves, si j'avais ce retour par les élèves, j'en parlerais au collègue d'une façon ou d'une autre tout en calmant les élèves à ce sujet. Si j'avais quelque chose à reprocher aux propos du collègue je ne le ferais en aucun cas devant les élèves, j'en parlerais d'abord avec lui.
Bien voilà, c'est exactement ce que j'ai fait.
Mais ca c'est reproduit. Donc j'ai dit au CDE, en gros : voilà ce qui se passe, démerdez-vous, ca n'est plus mon problème.
Basta.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- CasparProphète
Déjà été dit, mais le cde était certainement au courant. Les cde reçoivent pas mal de coups de téléphone des parents pour se plaindre de tel ou tel collègue (c'est rarement pour dire que Madame X ou Monsieur Y sont des professeurs remarquables )
- CasparProphète
Pitié, pas elle! Là c'est moi qui vais devenir grossier.
- Ben93Neoprof expérimenté
Le "JE" n'était qu'une faute, je suis beaucoup avec mon téléphone et il arrive que la majuscule reste.
La plupart ici bossent plus que moi, je ne me permettrais pas quand même une telle remarque.
La plupart ici bossent plus que moi, je ne me permettrais pas quand même une telle remarque.
- Invité33Niveau 1
Bien noté! Autant pour moi...Ben13 a écrit:Le "JE" n'était qu'une faute, je suis beaucoup avec mon téléphone et il arrive que la majuscule reste.
La plupart ici bossent plus que moi, je ne me permettrais pas quand même une telle remarque.
- AmaliahEmpereur
Cripure a écrit:Philann, il faut se calmer, là. C'est pas parce qu'un seconde s'entend dire "petit con" que sa vie est fichue, hein ?
Ce sont de petits 6°. Leur vie n'est pas fichue, on est bien d'accord.
Jacq a écrit:Avis.
Dénoncer un collègue (en parler au CDE) ?
Pas utile.
De toute façon le CDE ou les CPE sont déjà au courant (parents, élèves.... tout le monde parle) et certains CPE sont spécialistes pour faire parler les élèves dans le dos des prof.
Qu'a dit le collègue ?
Il traite ses élèves de "petits cons" ? Ou il dit aux élèves "vous vous comportez comme des petits cons" ? Il y a une différence, différence que certains élèves ne font pas lorsqu'il rapportent les paroles qui sont supposées avoir été prononcées. Il m'arrive de dire à mes élèves qu'ils se comportent comme des petits "cons", ou pire... mais il y l'idée de comportement. Jamais je ne vais dire à un élève qu'il est "con" ou autre chose.
Ne pas aller vers la hiérarchie : ce n'est pas notre rôle. De toute façon, si c'est régulier, la hiérarchie est au courant.
Cette année une élève est venue me voir (en tant que PP) pour me dire que M. X l'avait traitée d'imbécile. J'ai temporisé auprès de l'élève. Je suis allé voir le collègue pour lui dire que Y avait dit qu'il l'avait traitée d'imbécile. Ensuite les deux se sont rencontrés, et le problème a été réglé, par le prof.
Si je constatais qu'un collègue insultait régulièrement les élèves, si j'avais ce retour par les élèves, j'en parlerais au collègue d'une façon ou d'une autre tout en calmant les élèves à ce sujet. Si j'avais quelque chose à reprocher aux propos du collègue je ne le ferais en aucun cas devant les élèves, j'en parlerais d'abord avec lui.
En gros "pose tes ciseaux c***ard", "rangez-vous petits cons" et "dépêchez-vous sinon je vous fais rentrer à grands coups de pied dans le cul".
Ce n'est pas de l'humour de fin d'année. Le collègue n'a rien de drôle et apparemment sa manière d'imposer son autorité n'a rien d'efficace.
Quant à dire que ces propos choquent certains en fonction de leur sexe, de leur âge et de je ne sais plus quoi...
- FabireNiveau 3
j'ai connu ce genre d'enseignant au lycée (2000-2005-oui je suis une jeunette), il nous remettait à notre place avec un vocabulaire très cru.
Résultat: je crois que c'était le seul prof de tout le lycée qui était très respecté par les élèves car malgré son langage, il était aussi humain.
Il m'arrive parfois de dire à un élève (qui s'obstine à rester dans ma salle alors que je suis en train de l'exclure) "tu as intérêt à bouger ton c** de la chaise et déga***". Bon c'est rare mais le gosse l'avait vraiment cherché et je n'ai jamais eu de remontée de la part de qui que ce soit.
Concernant le collègue, je n'irai pas voir le CDE mais si je le vois faire, j'en parlerai avec lui en salle des profs de la façon suivant "bé dis donc, qu'est ce qui s'est passé avec les 6e pour qu'ils te mettent dans un état pareil? blablabla"
Résultat: je crois que c'était le seul prof de tout le lycée qui était très respecté par les élèves car malgré son langage, il était aussi humain.
Il m'arrive parfois de dire à un élève (qui s'obstine à rester dans ma salle alors que je suis en train de l'exclure) "tu as intérêt à bouger ton c** de la chaise et déga***". Bon c'est rare mais le gosse l'avait vraiment cherché et je n'ai jamais eu de remontée de la part de qui que ce soit.
Concernant le collègue, je n'irai pas voir le CDE mais si je le vois faire, j'en parlerai avec lui en salle des profs de la façon suivant "bé dis donc, qu'est ce qui s'est passé avec les 6e pour qu'ils te mettent dans un état pareil? blablabla"
- V.MarchaisEmpereur
Pour ma part, je ne voudrais pas banaliser le fait d'insulter des élèves.
Mais je ne voudrais pas non plus banaliser le fait d'aller dire au CDE ce qui ne va pas chez un collègue.
Il y a moyen d'agir en restant à sa place - celle de professeur.
Mais je ne voudrais pas non plus banaliser le fait d'aller dire au CDE ce qui ne va pas chez un collègue.
Il y a moyen d'agir en restant à sa place - celle de professeur.
- LefterisEsprit sacré
Ce qui me sidère, c'est le degré de politiquement correct auquel on est parvenu. Surtout avec les élèves qu'on a, qui sont de plus en plus durs, mal élevés, grossiers. Je ne dis pas qu'un enseignant doit faire comme eux, mais quand ça arrive, merdre de merdre, ce n'est pas un drame. Pas la peine de générer un conflit bien plus dur et une ambiance délétère par des mouchardages, des interventions déplacées et bien-pensantes. Le remède est pire que le mal.
C'est un peu comme le fil sur les suspicions d'alcoolisme, ça me met des frissons dans le dos. Heureusement, me dis-je, que je ne passe que le minimum de temps dans mon établissement, et que je ne participe pas aux ragots.
C'est un peu comme le fil sur les suspicions d'alcoolisme, ça me met des frissons dans le dos. Heureusement, me dis-je, que je ne passe que le minimum de temps dans mon établissement, et que je ne participe pas aux ragots.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Invité33Niveau 1
À Amaliah
«Ce n'est pas de l'humour de fin d'année. Le collègue n'a rien de drôle et apparemment sa manière d'imposer son autorité n'a rien d'efficace»
Mais c'est VOTRE ressenti. Il faut arrêter de croire que tout le monde fonctionne comme vous! Cela s'appelle de l'égocentrisme.
Les relations sont beaucoup plus complexes que cela.
«Quant à dire que ces propos choquent certains en fonction de leur sexe, de leur âge et de je ne sais plus quoi...»
Évidemment que cela dépend de tous ces facteurs. Vous croyez aux invariants absolus? Si un prof faisait étudier Reiser il s'en trouverait pour hurler à la pornographie. Et si à un élève je dis «le temps ne fait rien à l'affaire quand on est con on est con» vous me ferez un rapport?
Mais qui êtes-vous donc pour vous ériger en garante de la morale et de la bienséance publique? Vous allez imposer les cours de maintien de Nadine de Rothschild? Et les "wesh" vous faites comment avec les "wesh"? Tout cela me fait penser à une discussion avec un chef d'établissement sur l'obligation morale de vouvoyer les élèves.
Pour finir et je crois que je n'y reviendrai plus :
1. Il faut passer un Capès de bonne conduite maintenant pour ne pas déplaire à certains collègues? Vous qui faites apparemment partie du jury comment avez-vous été recrutée? C'est beau d'avoir autant d'assurance à 33 ans. Je vous admire. J'ai passé plusieurs année en Asie et je trouve que dans nos contrées on manque cruellement d'une dose de Confucianisme.
2. Faut arrêter avec la psychologie à deux balles comme c'était écrit au-dessus. Sinon à lire votre «je ne sais plus quoi» je pourrais me dire que vous êtes quelqu'un de superficielle ce qui n'est sans doute pas vrai.
3. On a eu droit à : plus une baffe ou plus un coup de règle puis ne plus dire "nul" ou "médiocre", puis dire "peut faire des progrès" au lieu de ne "fiche rien" dans les appréciations. Maintenant ça sera interdiction de prononcer tels mots EN TOUTES CIRCONSTANCES sinon les émules de Françoise Dolto seront choquées. Je ne dis pas que l'on peut tout se permettre. Je dis juste qu'avant de juger il faut connaître tous les tenants et aboutissants et que là il y a du boulot. Mais peut-être que nos commissaires du peuple sont prêts à enquêter?
J'ajoute que je suis commissaire, et oui moi aussi, mais paritaire et que je défends souvent les collègues en commission au rectorat. Alors vous voir ainsi tirer dans les pattes des autres j'applaudis.
«Ce n'est pas de l'humour de fin d'année. Le collègue n'a rien de drôle et apparemment sa manière d'imposer son autorité n'a rien d'efficace»
Mais c'est VOTRE ressenti. Il faut arrêter de croire que tout le monde fonctionne comme vous! Cela s'appelle de l'égocentrisme.
Les relations sont beaucoup plus complexes que cela.
«Quant à dire que ces propos choquent certains en fonction de leur sexe, de leur âge et de je ne sais plus quoi...»
Évidemment que cela dépend de tous ces facteurs. Vous croyez aux invariants absolus? Si un prof faisait étudier Reiser il s'en trouverait pour hurler à la pornographie. Et si à un élève je dis «le temps ne fait rien à l'affaire quand on est con on est con» vous me ferez un rapport?
Mais qui êtes-vous donc pour vous ériger en garante de la morale et de la bienséance publique? Vous allez imposer les cours de maintien de Nadine de Rothschild? Et les "wesh" vous faites comment avec les "wesh"? Tout cela me fait penser à une discussion avec un chef d'établissement sur l'obligation morale de vouvoyer les élèves.
Pour finir et je crois que je n'y reviendrai plus :
1. Il faut passer un Capès de bonne conduite maintenant pour ne pas déplaire à certains collègues? Vous qui faites apparemment partie du jury comment avez-vous été recrutée? C'est beau d'avoir autant d'assurance à 33 ans. Je vous admire. J'ai passé plusieurs année en Asie et je trouve que dans nos contrées on manque cruellement d'une dose de Confucianisme.
2. Faut arrêter avec la psychologie à deux balles comme c'était écrit au-dessus. Sinon à lire votre «je ne sais plus quoi» je pourrais me dire que vous êtes quelqu'un de superficielle ce qui n'est sans doute pas vrai.
3. On a eu droit à : plus une baffe ou plus un coup de règle puis ne plus dire "nul" ou "médiocre", puis dire "peut faire des progrès" au lieu de ne "fiche rien" dans les appréciations. Maintenant ça sera interdiction de prononcer tels mots EN TOUTES CIRCONSTANCES sinon les émules de Françoise Dolto seront choquées. Je ne dis pas que l'on peut tout se permettre. Je dis juste qu'avant de juger il faut connaître tous les tenants et aboutissants et que là il y a du boulot. Mais peut-être que nos commissaires du peuple sont prêts à enquêter?
J'ajoute que je suis commissaire, et oui moi aussi, mais paritaire et que je défends souvent les collègues en commission au rectorat. Alors vous voir ainsi tirer dans les pattes des autres j'applaudis.
- Invité33Niveau 1
Bravo je me retrouve tout à fait dans ce que vous dites et suis d'autant plus heureux que cela provient d'une jeunette. Je crois véritablement qu'il y a un fort clivage d'âge sur cette discussion.Fabire a écrit:j'ai connu ce genre d'enseignant au lycée (2000-2005-oui je suis une jeunette), il nous remettait à notre place avec un vocabulaire très cru.
Résultat: je crois que c'était le seul prof de tout le lycée qui était très respecté par les élèves car malgré son langage, il était aussi humain.
Il m'arrive parfois de dire à un élève (qui s'obstine à rester dans ma salle alors que je suis en train de l'exclure) "tu as intérêt à bouger ton c** de la chaise et déga***". Bon c'est rare mais le gosse l'avait vraiment cherché et je n'ai jamais eu de remontée de la part de qui que ce soit.
Concernant le collègue, je n'irai pas voir le CDE mais si je le vois faire, j'en parlerai avec lui en salle des profs de la façon suivant "bé dis donc, qu'est ce qui s'est passé avec les 6e pour qu'ils te mettent dans un état pareil? blablabla"
- InvitéInvité
Etre choqué qu'un collègue traite un élève de c o n n a r d, c'est être égocentrique... C'est magnifique, on est ébloui tous les deux posts sur ce fil. Personne ne parle d'imposer quoi que ce soit aux collègues, mais face aux grossiers personnages notoires qu'on peut avoir de temps en temps comme collègues, le "c'est pas à toi de t'en occuper" peut légitimement paraître un peu léger.gilles.naishou a écrit:À Amaliah
«Ce n'est pas de l'humour de fin d'année. Le collègue n'a rien de drôle et apparemment sa manière d'imposer son autorité n'a rien d'efficace»
Mais c'est VOTRE ressenti. Il faut arrêter de croire que tout le monde fonctionne comme vous! Cela s'appelle de l'égocentrisme.
Les relations sont beaucoup plus complexes que cela.
«Quant à dire que ces propos choquent certains en fonction de leur sexe, de leur âge et de je ne sais plus quoi...»
Évidemment que cela dépend de tous ces facteurs. Vous croyez aux invariants absolus? Si un prof faisait étudier Reiser il s'en trouverait pour hurler à la pornographie. Et si à un élève je dis «le temps ne fait rien à l'affaire quand on est con on est con» vous me ferez un rapport?
Mais qui êtes-vous donc pour vous ériger en garante de la morale et de la bienséance publique? Vous allez imposer les cours de maintien de Nadine de Rothschild? Et les "wesh" vous faites comment avec les "wesh"? Tout cela me fait penser à une discussion avec un chef d'établissement sur l'obligation morale de vouvoyer les élèves.
Pour finir et je crois que je n'y reviendrai plus :
1. Il faut passer un Capès de bonne conduite maintenant pour ne pas déplaire à certains collègues? Vous qui faites apparemment partie du jury comment avez-vous été recrutée? C'est beau d'avoir autant d'assurance à 33 ans. Je vous admire. J'ai passé plusieurs année en Asie et je trouve que dans nos contrées on manque cruellement d'une dose de Confucianisme.
2. Faut arrêter avec la psychologie à deux balles comme c'était écrit au-dessus. Sinon à lire votre «je ne sais plus quoi» je pourrais me dire que vous êtes quelqu'un de superficielle ce qui n'est sans doute pas vrai.
3. On a eu droit à : plus une baffe ou plus un coup de règle puis ne plus dire "nul" ou "médiocre", puis dire "peut faire des progrès" au lieu de ne "fiche rien" dans les appréciations. Maintenant ça sera interdiction de prononcer tels mots EN TOUTES CIRCONSTANCES sinon les émules de Françoise Dolto seront choquées. Je ne dis pas que l'on peut tout se permettre. Je dis juste qu'avant de juger il faut connaître tous les tenants et aboutissants et que là il y a du boulot. Mais peut-être que nos commissaires du peuple sont prêts à enquêter?
J'ajoute que je suis commissaire, et oui moi aussi, mais paritaire et que je défends souvent les collègues en commission au rectorat. Alors vous voir ainsi tirer dans les pattes des autres j'applaudis.
- Invité33Niveau 1
Oui. Jarry ve à me dire la même chose et je passe plus de temps à discuter avec les femmes de ménage, le jardiner ou les appariteurs! Je trouve ce milieu professionnel passablement exécrable (je suis en région parisienne c'est peut-être un peu aussi à cause de cela?)Lefteris a écrit:Ce qui me sidère, c'est le degré de politiquement correct auquel on est parvenu. Surtout avec les élèves qu'on a, qui sont de plus en plus durs, mal élevés, grossiers. Je ne dis pas qu'un enseignant doit faire comme eux, mais quand ça arrive, merdre de merdre, ce n'est pas un drame. Pas la peine de générer un conflit bien plus dur et une ambiance délétère par des mouchardages, des interventions déplacées et bien-pensantes. Le remède est pire que le mal.
C'est un peu comme le fil sur les suspicions d'alcoolisme, ça me met des frissons dans le dos. Heureusement, me dis-je, que je ne passe que le minimum de temps dans mon établissement, et que je ne participe pas aux ragots.
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
On est en pleine bienpensance inquisitrice : cela promet ! :shock:
- Fesseur ProGuide spirituel
Mal noté ! Au temps pour moi...gilles.naishou a écrit:Bien noté! Autant pour moi...Ben13 a écrit:Le "JE" n'était qu'une faute, je suis beaucoup avec mon téléphone et il arrive que la majuscule reste.
La plupart ici bossent plus que moi, je ne me permettrais pas quand même une telle remarque.
_________________
Pourvu que ça dure...
- Mon remplaçant a parlé à mes élèves de la chosification : ça existe ?
- DNB : Mon collègue n'enseigne pas correctement les paragraphes argumentés à ses élèves (2011)
- Positionnement élèves/collègue
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- Que faire lorsque des élèves viennent me parler d'un collègue ?
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