- LefterisEsprit sacré
C'était pour dire que ça a peu de chances d'arriver : pour un qui ne dira rien, il y aura mille geignards.holderfar a écrit:Un gosse humilié non aidé compenserait donc les nuisances des parents pénibles? J'ai du mal à trouver ça logique.Lefteris a écrit:
Ca compense ceux, beaucoup plus nombreux, qui geignent pour un oui ou un non...
Et même s'il s'agit d'un cas réel, attention ! Ca sera infernal ensuite, les délations, quand on aura mis le doigt dans l'engrenage, pour un oui ou pour un non.
J'étais absent ces jours-ci, mais j'ai parcouru le post du même tonneau, si j'ose dire, sur la boisson. Ca fait quand même peur de savoir que des collègues sont des justiciers potentiels. Attention à ne pas boire une bière le midi , si par malheur ça se sent , une réputation est faite ...
- InvitéInvité
Je pense que ça part d'une bonne intention. Pour la boisson je suis beaucoup plus circonspecte, ça me paraît délicat d'intervenir auprès d'un collègue pour quelque chose d'aussi intime, sauf s'il est visiblement pinté avant d'entrer en classe...
Le collègue insultant à répétition, par contre, on peut au moins commencer par lui dire de faire gaffe, puis conseiller aux élèves d'alerter leurs parents dans un premier temps. Après, faut voir.
Le collègue insultant à répétition, par contre, on peut au moins commencer par lui dire de faire gaffe, puis conseiller aux élèves d'alerter leurs parents dans un premier temps. Après, faut voir.
- CasparProphète
Conseiller aux élèves d'alerter leurs parents non, je ne suis pas d'accord, même si je n'approuve pas le langage grossier en classe.
- InvitéInvité
Euh un élève que je vois se faire traiter de c o n n a r d , du genre la vraie invective humiliante, en sachant que le collègue a déjà un certain passif si, je lui conseille ça. Il ne faut pas exagérer non plus.
- CasparProphète
Je trouve ça très délicat de mêmer les élèves à ça. Le cde, le cpe oui, mais inciter les élèves à en parler à leurs parents, je ne le ferai jamais.
- Isis39Enchanteur
holderfar a écrit:Euh, j'insiste: les deux passages en gras ne sont pas reliés, il faudrait me citer correctement... Alors je reformule: si des gens dangereux pour les élèves (notamment les sadiques) restent en place, je trouve que c'est aussi parce que l'esprit de corps est un peu abusif. Et ça, j'assume.
+1000 !!!
- Invité33Niveau 1
Je viens de relire mon message et il ne me semble pas l'avoir accusé de quoi que ce soit (mais peut-être l'a-t-il pris comme j'ai pris le vôtre?) Je dis juste que tout est relatif et que la grossièreté fait partie du tout. Il n'y a pas d'absolu en matière de rhétorique qui bien souvent s'accompagne d'une gestuelle, d'un contexte et d'une situation très particulière sans compter les rapports sociaux. A quel endroit placez-vous la limite? Vous ici mais d'autres plus en amont et d'autres encore plus en aval. Cela fait-il de la seconde catégorie des gens représentatifs d'un «état d'esprit que j'incarne fort bien»?Ca ne vous autorise pas pour autant à accuser de n'importe quoi Amaliah qui décrit un cas sensiblement différent du vôtre.
Vous allez trouver le parallèle osé mais c'est comme la discussion sur la peine de mort. Quelle légitimité a quiconque de décider de la vie d'un homme? Il s'en trouve toujours pour vous dire que vu l'atrocité du crime là on ne peut y couper (sans jeu de mots). Semblable ici : comment peut-on se placer virtuellement au-dessus et juger quelqu'un? On est encore dans le mélange droit et moral.
Au final si je comprends bien ce n'est pas le fait que le collègue use de grossièreté qui vous gêne. S'il était au volant vous vous en moqueriez. Non c'est parce que vous pensez que cela va traumatiser les élèves (au fait javais 10 ans lorsque l'on ma projeté pour la première fois Nacht und Nebel sans cellule psy dans la salle)
Un dernier exemple je suis contre la corrida or la plupart des profs d'espagnol que je connais sont pour. Certains font du prosélytisme et en passent des vidéo aux élèves. Je pense que là c'est pire que des insultes pour traumatiser les gosses. Je rappelle que je suis en RP et non en PACA ou dans les Landes. Que dois-je faire?
- InvitéInvité
Ah oui, mais alors on a deux écoles. Parler au CDE, c'est mal, conseiller aux élèves d'en parler à leurs parents c'est mal aussi...Caspar Goodwood a écrit:Je trouve ça très délicat de mêmer les élèves à ça. Le cde, le cpe oui, mais inciter les élèves à en parler à leurs parents, je ne le ferai jamais.
- LefterisEsprit sacré
Il ne faut pas apprendre aux élèves, de la bouche d'enseignants, à se plaindre tout le temps de tout et de rien, ce qu'ils n'ont déjà que trop tendance à faire. Ils feraient mieux de se plaindre de ceux qui les empêchent de suivre les cours et de faire le programme, que d'un gros mot adressé à un de leurs camarades, même à tort.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
Eh bien entre les deux écoles je choisis le cde, en ayant prévenu le collègue en question que j'allais le faire.
- OsmieSage
Il ne faut pas exagérer ! C'est juste une question de correction, c'est tout.gilles.naishou a écrit:Je viens de relire mon message et il ne me semble pas l'avoir accusé de quoi que ce soit (mais peut-être l'a-t-il pris comme j'ai pris le vôtre?) Je dis juste que tout est relatif et que la grossièreté fait partie du tout. Il n'y a pas d'absolu en matière de rhétorique qui bien souvent s'accompagne d'une gestuelle, d'un contexte et d'une situation très particulière sans compter les rapports sociaux. A quel endroit placez-vous la limite? Vous ici mais d'autres plus en amont et d'autres encore plus en aval. Cela fait-il de la seconde catégorie des gens représentatifs d'un «état d'esprit que j'incarne fort bien»?Ca ne vous autorise pas pour autant à accuser de n'importe quoi Amaliah qui décrit un cas sensiblement différent du vôtre.
Vous allez trouver le parallèle osé mais c'est comme la discussion sur la peine de mort. Quelle légitimité a quiconque de décider de la vie d'un homme? Il s'en trouve toujours pour vous dire que vu l'atrocité du crime là on ne peut y couper (sans jeu de mots). Semblable ici : comment peut-on se placer virtuellement au-dessus et juger quelqu'un? On est encore dans le mélange droit et moral.
Au final si je comprends bien ce n'est pas le fait que le collègue use de grossièreté qui vous gêne. S'il était au volant vous vous en moqueriez. Non c'est parce que vous pensez que cela va traumatiser les élèves (au fait javais 10 ans lorsque l'on ma projeté pour la première fois Nacht und Nebel sans cellule psy dans la salle)
Un dernier exemple je suis contre la corrida or la plupart des profs d'espagnol que je connais sont pour. Certains font du prosélytisme et en passent des vidéo aux élèves. Je pense que là c'est pire que des insultes pour traumatiser les gosses. Je rappelle que je suis en RP et non en PACA ou dans les Landes. Que dois-je faire?
- InvitéInvité
:shock::shock:Effectivement, bien des élèves se plaignent de n'importe quoi, mais paradoxalement, c'est quand on étouffe des trucs du genre des insultes répétées qu'on encourage cela. Parce que je suis désolée, mais l'inaction face à des comportements inadmissibles d'adultes donne en partie raison à ceux qui veulent judiciariser n'importe quoi.Lefteris a écrit:Il ne faut pas apprendre aux élèves, de la bouche d'enseignants, à se plaindre tout le temps de tout et de rien, ce qu'ils n'ont déjà que trop tendance à faire. Ils feraient mieux de se plaindre de ceux qui les empêchent de suivre les cours et de faire le programme, que d'un gros mot adressé à un de leurs camarades, même à tort.
- Isis39Enchanteur
En tout cas, ne disons rien, soyons solidaire des collègues... et on se retrouve avec des gens qui ont de réels problèmes devant des gamins, et qui parfois les bousillent. Je l'ai vécu dans mon collège à deux reprises et franchement, il faudrait la fermer parce que ce sont des collègues ???
Je pense notamment à ce môme dont la mère venait de se suicider auquel une "collègue" a dit "Je comprend pourquoi ta mère a sauté du pont". Et il faudrait ne rien dire ?
J'arrête là ou je vais moi même être grossière....
Je pense notamment à ce môme dont la mère venait de se suicider auquel une "collègue" a dit "Je comprend pourquoi ta mère a sauté du pont". Et il faudrait ne rien dire ?
J'arrête là ou je vais moi même être grossière....
- CasparProphète
Mais es-tu vraiment sûre qu'il a dit ça? Tu étais présente?
- Fesseur ProGuide spirituel
Rien.gilles.naishou a écrit:Un dernier exemple je suis contre la corrida or la plupart des profs d'espagnol que je connais sont pour. Certains font du prosélytisme et en passent des vidéo aux élèves. Je pense que là c'est pire que des insultes pour traumatiser les gosses. Je rappelle que je suis en RP et non en PACA ou dans les Landes. Que dois-je faire?
C'est encore une fois aux parents d'intervenir dans ce cas là à mon avis.
Même si j'en aurais déjà parlé en "privé" avec les collègues d'espagnol.
_________________
Pourvu que ça dure...
- Invité33Niveau 1
J'ai furieusement envie d'imprimer tout le fil de la discussion et d'initier un débat à la rentrée avec mes terminales. Je suis curieux de savoir ce qu'ils en pensent!
- Invité33Niveau 1
Impossible. Dans ce genre de truc il n'y a aucune discussion possible. Chacun campe sur ses positions.Fesseur Pro a écrit:Rien.
C'est encore une fois aux parents d'intervenir dans ce cas là à mon avis.
Même si j'en aurais déjà parlé en "privé" avec les collègues d'espagnol.
- Isis39Enchanteur
Caspar Goodwood a écrit:Mais es-tu vraiment sûre qu'il a dit ça? Tu étais présente?
Oui, un collègue l'a entendu. Et la personne en a dit bien d'autres devant moi. Cette personne a finalement été mise en congé. Un réel problème psy. Et on en a eu une autre du même acabit....
- Reine MargotDemi-dieu
Lefteris a écrit:Ce qui me sidère, c'est le degré de politiquement correct auquel on est parvenu. Surtout avec les élèves qu'on a, qui sont de plus en plus durs, mal élevés, grossiers. Je ne dis pas qu'un enseignant doit faire comme eux, mais quand ça arrive, merdre de merdre, ce n'est pas un drame. Pas la peine de générer un conflit bien plus dur et une ambiance délétère par des mouchardages, des interventions déplacées et bien-pensantes. Le remède est pire que le mal.
C'est un peu comme le fil sur les suspicions d'alcoolisme, ça me met des frissons dans le dos. Heureusement, me dis-je, que je ne passe que le minimum de temps dans mon établissement, et que je ne participe pas aux ragots.
+ 1000
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CasparProphète
Isis, s'il s'agit d'un problème psy, on sort un peu du cadre du débat qui a lieu ici.
- LefterisEsprit sacré
Oui, mais la délation à outrance qu'entraînera inévitablement ce genre d'attitude amènera encore plus et à coup sûr la judiciarisation. Sans compter que quand un collègue sera étiqueté "mouchard" , ou quand un mouchard anonyme sera pressenti, on imagine l'ambiance en salle des profs.holderfar a écrit::shock::shock:Effectivement, bien des élèves se plaignent de n'importe quoi, mais paradoxalement, c'est quand on étouffe des trucs du genre des insultes répétées qu'on encourage cela. Parce que je suis désolée, mais l'inaction face à des comportements inadmissibles d'adultes donne en partie raison à ceux qui veulent judiciariser n'importe quoi.Lefteris a écrit:Il ne faut pas apprendre aux élèves, de la bouche d'enseignants, à se plaindre tout le temps de tout et de rien, ce qu'ils n'ont déjà que trop tendance à faire. Ils feraient mieux de se plaindre de ceux qui les empêchent de suivre les cours et de faire le programme, que d'un gros mot adressé à un de leurs camarades, même à tort.
Je n'approuve pas l'injure gratuite comme mode de fonctionnement, mais je crains toujours les remèdes pires que le mal. Je sais comment une dérive s'installe, j'ai fait autre chose qu'enseignant avant, et dans des focntions où les gens sont beaucoup moins indépendants les uns par rapport aux autres que dans l'EN. Revivre la guerre de tous contre tous, merci...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OsmieSage
Caspar Goodwood a écrit:Mais es-tu vraiment sûre qu'il a dit ça? Tu étais présente?
J'ai déjà entendu des remarques du même tonneau. A un 6e, un prof d'EPS disait : "Tu vas finir comme ton frère, en prison, c'est de famille." A une jolie fille pas provocante et timide, jamais maquillée mais ayant un beau cul : "Tu ressembles à une p u t e en tortillant du cul". Oui, elle marchait pour se déplacer...
Le problème est que même si tu interviens, cela n'empêche pas le professeur de continuer. Rien n'y fait. Mon collègue d'EPS n'est pas apprécié de ses classes, qu'il traite mal, de ses élèves, qu'il rabaisse sans cesse (de son IPR qui vient le voir très régulièrement, mais ce n'est pas forcément une référence) mais il est en poste et a encore quelques années à faire. Il lui faudrait un autre boulot car la situation est délétère, pour lui comme pour les élèves.
Quand je dis intervenir, j'entends en causer avec lui.
- Isis39Enchanteur
Cela me fait penser aussi à cette collègue qui refusait de nous dire son nom, ne se garait pas au collège et agissait comme si elle était suivie en sortant, qui nous agressait verbalement, terrorisait littéralement les 6e, etc.
Ayant décrit ses agissements à ma soeur, celle-ci m'avait confirmé qu'elle soignait des gens comme ça en HP.
Et par esprit de corps, il ne faut rien dire... bien sûr....
Ayant décrit ses agissements à ma soeur, celle-ci m'avait confirmé qu'elle soignait des gens comme ça en HP.
Et par esprit de corps, il ne faut rien dire... bien sûr....
- CasparProphète
Isis, encore une fois tu parles d'un cas extrême.
- InvitéInvité
Je trouve que le cas décrit par Amaliah n'est pas mal non plus, mais bon...
- Isis39Enchanteur
Caspar Goodwood a écrit:Isis, s'il s'agit d'un problème psy, on sort un peu du cadre du débat qui a lieu ici.
Certains ici expliquent que par esprit de corps, c'est aux parents de s'occuper des problèmes, pas aux collègues.... Je réagis donc.
- Mon remplaçant a parlé à mes élèves de la chosification : ça existe ?
- DNB : Mon collègue n'enseigne pas correctement les paragraphes argumentés à ses élèves (2011)
- Positionnement élèves/collègue
- Signaler à un collègue que les élèves se plaignent.
- Que faire lorsque des élèves viennent me parler d'un collègue ?
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