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Olympias
Prophète

Le bac d'histoire-géo en fin de première relève-t-il de "la crapulerie intellectuelle" ?  - Page 4 Empty Re: Le bac d'histoire-géo en fin de première relève-t-il de "la crapulerie intellectuelle" ?

par Olympias Mer 19 Juin - 18:03
Isis39 a écrit:
Marcel Khrouchtchev a écrit:

C'était ça:
http://aggiornamento.hypotheses.org/1032
Ça m'a décidé à ne pas renouveler ma cotisation (j'ai reçu aujourd'hui même le 2e rappel, je n'y répondrai pas).
Je te signale juste que je n'ai fait que 2 allusions, espacées de longues semaines, et tout de suite c'est la campagne de dénigrement. Je crois qu'il faudrait redescendre un peu d'un cran.

Sinon, Hubert Tison, il n'enseigne pas dans le secondaire, si j'ai bien compris ?

Hubert Tison enseignait encore il y a peu au lycée Jacques Decour, et il été chargé de cours à l'IEP.
L'APHG n'est pas médiatique en permanence (c'est peut-être un défaut...), mais elle a beaucoup oeuvré pour préserver ds horaires, éviter des programmes délirants, des épreuves absconses (il faut voir les choses sur le temps long...).
Aggiornamento attaque l'APHG depuis l'an dernier...
Facile d'user de l'argument association de retraités...il y a des gens qui y militent depuis plus de 20 ans...forcément, il n'ont pas 20 ans. Toutes les régionales ne se ressemblent pas. Après, c'est facile aussi de toujours taper sur l'association des profs d'histoire...elle qui se charge des formations devenues inexistantes dans certaines académies.
Isis39
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par Isis39 Mer 19 Juin - 18:29
Mais que fait cette association pour recruter de nouveaux adhérents ? Je n'ai jamais vu d'appel à l'adhésion, de présentation de l'association, de ses actions, etc. 
Et je suis loin de mes 20 ans....
boris vassiliev
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par boris vassiliev Mer 19 Juin - 18:32
GD a écrit:Il y a lien pour voir les sujets ?
Sinon attendez les sujets du DNB je crois que cela va être un peu la même chose.

http://www.bankexam.fr/etablissement/4-Bac-S/1187-Histoire-Geographie
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cliohist
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par cliohist Mer 19 Juin - 19:58
il y a avait que des vieux...! A 22ans, ça fait drôle!!
Quand une société d'histoire locale couronne un lycéen, ces derniers ne doivent pas être nombreux parmi les membres.
L'argument est juste, mais il peut être inversé : pourquoi vos amis étudiants n'ont-ils pas fait le déplacement ? Parce que c'était bien avant l'essor des médias sociaux ?

Ma régionale n'a même pas un site internet.... c'est tout dire....
Le web militant a parfois inquiété les structures déjà en place ... :-) . A l'inverse d'autres structures ont pleinement tiré parti du web.

L'APHG a organisé en mai une journée sur les prog de Term ES-L.Toutes les interventions ont été filmées. Celle de Bergougnioux sur la gouvernance a été mise en ligne par un collègue de Picardie. Les autres suivent.
https://www.youtube.com/watch?v=Ezdb51lnyFA


que fait cette association pour recruter de nouveaux adhérents ?
Là encore, le raisonnement peut être inversé :
une association (ou un syndicat ou un parti) n'existe que par ses adhérents. Pourquoi et comment milite-t-on ? Simplement pour le cadeau bonux ou après avoir vu la pub de 20h38  ? Ou par choix personnel, en fonction d'une histoire personnelle, de rencontres et d'opportunités ? Le massacre de la formation continue (par Allègre) a rendu toute nouveauté incompréhensible pour ceux qui devaient l'appliquer et a contribué à tarir le renouvellement des adhésions.

Longtemps, ces structures ont apporté à leurs adhérents : cf le poids dans les mutations, les activités liées au métier (conférences, voyages d'étude), les comités d'entreprise hors Education ... Aujourd'hui, l'offre est devenue pléthorique (cf les conférences ou l'accès aux rapports des concours). En 1983, à Marseille, les premières Agoras avaient déplacé près de 700 profs. Les prochaines, fin octobre, à Bordeaux prévoient une affluence moindre.
Il est aussi possible aussi que la militance ait pris d'autres formes, dont l'existence de ce forum. Il est possible que le web ait participé à la balkanisation des structures qui représentent les profs et les accompagnent dans leur métier.

Enfin, les associations ont parfois eu mauvaise presse au temps des IUFM,où l'accusation de corporatisme arrivait rapidement. Si bien que lorsque Chatel a décidé de démolir la formation initiale par alternance et d'accroître lourdement le temps de travail des jeunes profs, certains syndicats ont presque applaudi. Difficile dans ce contexte de mobiliser efficacement.

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Aurore
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par Aurore Jeu 20 Juin - 6:07
Entre Suzanne Citron et l'apologie de "l'histoire des arts" (pour le coup, voilà un bel exemple de "crapulerie intellectuelle"... Wink), Aggiornamento présente tout de même quelques tendances pédago bien affirmées...
http://aggiornamento.hypotheses.org/923

La partie historique de l'article est très instructive, mais alors les conclusions... Suspect
Paratge
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par Paratge Jeu 20 Juin - 6:38
Merci Aurore pour ce lien !
Hallucinant en effet.

Heureusement il y a plein de triangles, figures pédagogiques qui sont les équivalents de la croix pour les chrétiens. Very Happy Very Happy Very Happy
GD
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Le bac d'histoire-géo en fin de première relève-t-il de "la crapulerie intellectuelle" ?  - Page 4 Empty Re: Le bac d'histoire-géo en fin de première relève-t-il de "la crapulerie intellectuelle" ?

par GD Jeu 20 Juin - 7:17
boris vassiliev a écrit:
GD a écrit:Il y a lien pour voir les sujets ?
Sinon attendez les sujets du DNB je crois que cela va être un peu la même chose.

http://www.bankexam.fr/etablissement/4-Bac-S/1187-Histoire-Geographie

Merci !
Effectivement , le sujet de composition sur l'étude de cas elephantroseelephantrose elephantrose elephantrose elephantrose
boris vassiliev
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par boris vassiliev Jeu 20 Juin - 8:22
Il ne faut pas trop que je me chauffe, parce que demain je vais à la commission d'harmonisation pour ce foutu sujet...Sad

_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
Paratge
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par Paratge Jeu 20 Juin - 8:26
Ah ! Ces profs de base qui, non contents de ne rien savoir des dernières avancées décisives de la recherche, ne sont pas foutus de dominer des programmes passionnants !
boris vassiliev
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par boris vassiliev Jeu 20 Juin - 10:16
Dites, vous arrivez à accéder au "document pédagogique" de correction des 1S sur le site idoine ? J'accède bien au site, je m'identifie mais il n'y a pas (encore) de document à télécharger.

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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
Shajar
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par Shajar Jeu 20 Juin - 10:34
Commission d'harmonisation TES/L passée... du grand n'importe quoi, les recommandations d'IPR ! En gros, on met la moyenne à tout le monde, et ensuite, on ajoute plus ou moins des points si la copie est bonne ou nulle. M'en fous, je corrige comme je le sens, et je mettrai 5 aux copies qui valent 5.
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par boris vassiliev Jeu 20 Juin - 10:35
En tout cas, j'ai du "haut de gamme" : 66 copies d'un lycée privé renommé et 6 (je n'ai d'ailleurs pas trop compris pourquoi il y avait ce rataillon de 6 copies, mais bon...) d'un lycée de centre-ville non moins renommé, les deux avec un taux de réussite de 100 % ou presque...

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par boris vassiliev Jeu 20 Juin - 10:37
Al-qalam a écrit:Commission d'harmonisation TES/L passée... du grand n'importe quoi, les recommandations d'IPR ! En gros, on met la moyenne à tout le monde, et ensuite, on ajoute plus ou moins des points si la copie est bonne ou nulle. M'en fous, je corrige comme je le sens, et je mettrai 5 aux copies qui valent 5.

Mais c'est parce que c'était ta première commission d'harmonisation, c'est toujours comme ça, en fait : on part d'un seuil d'exigence très bas, et après "on valorise"...
Je ne vais pas m'en plaindre pour mes TES, mais bon...
ça promet pour celle de demain avec les 1S !
Shajar
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par Shajar Jeu 20 Juin - 10:43
boris vassiliev a écrit:En tout cas, j'ai du "haut de gamme" : 66 copies d'un lycée privé renommé et 6 (je n'ai d'ailleurs pas trop compris pourquoi il y avait ce rataillon de 6 copies, mais bon...) d'un lycée de centre-ville non moins renommé, les deux avec un taux de réussite de 100 % ou presque...
Je croyais que les copies étaient rassemblées par district puis dispatchées... comment tu connais le lycée que tu corriges ?
Collier de Barbe
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par Collier de Barbe Jeu 20 Juin - 10:56
Al-qalam a écrit:Commission d'harmonisation TES/L passée... du grand n'importe quoi, les recommandations d'IPR ! En gros, on met la moyenne à tout le monde, et ensuite, on ajoute plus ou moins des points si la copie est bonne ou nulle. M'en fous, je corrige comme je le sens, et je mettrai 5 aux copies qui valent 5.

Al Qalam, c'est comme ça chaque année 

mais bravo, tu as raison d'être inflexible.
c'est ce qu'il faut faire .

_________________
CdB
@AbbeCordillere
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par boris vassiliev Jeu 20 Juin - 11:04
Ben, c'est écrit sur les bordereaux de notation. Cela dit, tu as raison dans le sens où il s'agit du "centre d'épreuve" et pas forcément du lycée où les élèves ont été scolarisés. Si ça fonctionne par bassin comme chez nous, il va au contraire y avoir des élèves de lycées au profil totalement différent... (ces deux lycées-là sont en quelque sorte des îlots par rapport au contexte environnant...).

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par Olympias Jeu 20 Juin - 11:17
Pas de term générales cette année, mais réunion STG mardi prochain...je me demande comment valoriser encore plus cet exercice plus facile que le brevet des collèges.....:diable::diable::diable:Ce sera ma pique du jour...je sors...surveiller l'épreuve de langues !!

Chaque réunion de barême, d'harmonisation en L/ES est une joie...Que de conneries à la pelle...Je me tue à dire que si le sujet oblige l'élève à trop de contorsions cérébrales, c'est qu'il est mal fait ! Après, que l'élève s'interroge sur son plan, c'est autre chose...
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par cliohist Ven 21 Juin - 5:17
zina : Je confirme, mon fils est très déçu et même frustré
Question (faussement) candide :
Les sujets ne seraient-ils plus élaborés par des profs qui ont enseigné le programme à de vrais lycéens ?
Ces sujets ne seraient-ils plus testés, en durée plus courte que celle des élèves, par d'autres profs qui enseignent dans le même niveau ?

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par boris vassiliev Ven 21 Juin - 5:51
Je pars à la commission, je vous ferai un florilège :lol:
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par cliohist Ven 21 Juin - 8:23

Je pars à la commission, je vous ferai un florilège Le bac d'histoire-géo en fin de première relève-t-il de "la crapulerie intellectuelle" ?  - Page 4 Icon_lol
En direct, via Twitter ? quel hashtag ? #ChatelHG1S ? Le bac d'histoire-géo en fin de première relève-t-il de "la crapulerie intellectuelle" ?  - Page 4 Icon_lolLe bac d'histoire-géo en fin de première relève-t-il de "la crapulerie intellectuelle" ?  - Page 4 Icon_lol


Dans la partie histoire, un chapeau précède l'extrait du discours de Chirac.
Il semble manquer de rigueur

« Le RPR, parti gaulliste, a remporté les élections législatives de 1986.
Jacques Chirac, issu du RPR, est alors nommé premier ministre ».


- Est-ce Chirac qui est issu du RPR ?
Ne serait-ce pas plutôt l'inverse ?

- Quant aux élections de mars 1986, ce n'est pas le RPR seul qui a emporté la majorité,
mais l'union RPR-UDF où le RPR a le plus de députés (155 sur 291).

- un détail sur la source : l'extrait vient d'une doc photographique (8050).
Le texte n'existerait-il pas sur un site institutionnel, celui de Matignon ou celui de l'Assemblée ?
cf http://discours.vie-publique.fr/notices/863081400.html

Chez les profs d'histoire, la rigueur dans le travail ne serait-elle attendue que des seuls candidats ?

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Olympias
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par Olympias Ven 21 Juin - 11:56
boris vassiliev a écrit:Je pars à la commission, je vous ferai un florilège :lol:

On attend avec impatience........
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par boris vassiliev Ven 21 Juin - 12:41
En résumé, pour reprendre Léon Blum après Munich, je suis "partagé entre un lâche soulagement et la honte". Lâche soulagement pour "mes" élèves, honte pour le renoncement aux exigences qui va encore beaucoup plus loin que les années précédentes ("normal" vu le sujet).   
En gros, pour la compo sur l'étude de cas, on examine avec "bienveillance" les copies qui ne portent pas sur l'EDC mais parlent en général de la "gestion durable", ou bien celles qui traitent d'une autre EDC (aménagement local...) si tant est qu'on y cause de gestion durable...
Même bienveillance pour le sujet 2 si le devoir dérive vers la France dans la mondialisation au lieu de la localisation des activités.
Pour le texte sur Londres, on "accepte" à peu près tout (paraphrase ou à l'inverse récitation du cours) et on "valorise" si en plus la nature de l'exercice est respectée (présentation du doc, surtout contexte, plan, connaissances rattachées au texte...).Embarassed
Pour les docs de géo, la "paraphrase" des deux docs est la base des attentes, et on valorise si ça va plus loin...
en bref, il s'agit de valoriser le travail que l'on devine à travers la copie, même si les exercices sont un peu "ratés". Les mauvaises notes étant réservées à ceux qui visiblement n'ont pas travaillé. (au final, vu le sujet, c'est ce qui me semble le plus raisonnable comme état d'esprit).
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par cliohist Ven 21 Juin - 13:01
Merci pour cette synthèse.
De nombreuses questions seraient à poser au MEN,
dont celle-ci, formulée par un collègue sur un blog du Monde,
et mentionné ailleurs sur ce forum :

« On voudrait tuer la géographie (et l'histoire) au lycée qu’on ne s’y prendrait pas autrement »
https://www.neoprofs.org/t61574-on-voudrait-tuer-lhistoire-geo-au-lycee-quon-ne-sy-prendrait-pas-autrement#2030445

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gentilcat
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par gentilcat Ven 21 Juin - 13:26
boris vassiliev a écrit:En résumé, pour reprendre Léon Blum après Munich, je suis "partagé entre un lâche soulagement et la honte". Lâche soulagement pour "mes" élèves, honte pour le renoncement aux exigences qui va encore beaucoup plus loin que les années précédentes ("normal" vu le sujet).   
En gros, pour la compo sur l'étude de cas, on examine avec "bienveillance" les copies qui ne portent pas sur l'EDC mais parlent en général de la "gestion durable", ou bien celles qui traitent d'une autre EDC (aménagement local...) si tant est qu'on y cause de gestion durable...
Même bienveillance pour le sujet 2 si le devoir dérive vers la France dans la mondialisation au lieu de la localisation des activités.
Pour le texte sur Londres, on "accepte" à peu près tout (paraphrase ou à l'inverse récitation du cours) et on "valorise" si en plus la nature de l'exercice est respectée (présentation du doc, surtout contexte, plan, connaissances rattachées au texte...).Embarassed
Pour les docs de géo, la "paraphrase" des deux docs est la base des attentes, et on valorise si ça va plus loin...
en bref, il s'agit de valoriser le travail que l'on devine à travers la copie, même si les exercices sont un peu "ratés". Les mauvaises notes étant réservées à ceux qui visiblement n'ont pas travaillé. (au final, vu le sujet, c'est ce qui me semble le plus raisonnable comme état d'esprit).
 Je crois que tu as été à la meme reunion que moi............ sauf que moi c'était mercredi aprem.  furieux

Je suis très gentille et au bout de 25 copies j'ai une moyenne de 12 :yesyes:avec soit du très mauvais soit du très bon. je n'ai corrigé que les copies avec l'étude de cas
Docteur OX
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par Docteur OX Lun 24 Juin - 8:10
Témoignage d'un prof de l'académie de Lille sur le blog du monde "mention très bien"

Je suis enseignant dans l’Académie de Lille et je sors d’une réunion d’harmonisation en 1ère S : je voudrais exposer ici comment sous prétexte de « bienveillance », nos responsables préfèrent casser le thermomètre des notes plutôt que de reconnaître l’échec de leur réforme du lycée et l’urgence de changer de cap.
Le gros de la discussion de la réunion a porté sur les nombreuses copies hors-sujet concernant la restitution sous forme de composition d’une « étude de cas » en géographie. Le sujet invitait à composer sur « la gestion durable d’un milieu français ». L’expression milieu naturel étant proscrite du vocabulaire scientifique, les programmes (et donc ici le libellé du sujet) se contentent de ce terme de « milieu » qui dans la langue courante paraît bien vague. Passons sur l’adjectif « milieu français » alors que « milieu en France » aurait été souhaitable. Passons aussi sur l’ineptie d’une restitution par chœur d’un exercice, l’étude de cas, qui se prête peu au genre de la composition. Passons encore sur le fait que le programme multiplie ces études de cas à côté de chapitres plus classiques et plus généraux, ce qui multiplie d’autant les sujets à réviser et ce qui explique la lourdeur réelle du programme.
De nombreux élèves n’ont pas compris que leur sujet faisait référence à une étude de cas menée en début d’année sur le massif de la Vanoise, la forêt des Landes ou l’estuaire de la Somme par exemple et ils ont cru bien faire en traitant au hasard une autre étude de cas vue dans l’année avec d’autres problématiques a priori que celle de la gestion durable. Ces copies hors-sujet traitent par exemple de l’aménagement de rocades, du Louvre-Lens, du Grand Stade de Lille ou d’un nouvel écoquartier à Douai et n’entrent pas dans le cœur du sujet qui consistait à exposer les interactions entre les composantes naturelles du milieu (faune, flore, biotope…) et la société qui l’habite, avec notamment ses aménagements en infrastructures et sa gestion économique des ressources. Il faut reconnaître que vue de l’extérieur, la discussion sur la pertinence de qualifier ou non les milieux de « naturels » est byzantine ; pour le coup, cette qualification aurait peut-être aidé les élèves à éviter le hors sujet. En tout cas, cela met sous la lumière une grosse difficulté de la géographie scolaire avec sa profusion de vocabulaire notionnel hermétique et souvent contre-intuitif (« le milieu français »)… et pour partie emprunté à nos aménageurs et autres décideurs politiques en mal de légitimité (« la gestion durable »).
L’inspection générale qui ne répond jamais à nos interrogations (le problème du vocabulaire géographique par exemple) et qui ne nous écoutent pas depuis deux ans, a été sûrement prise de panique à l’idée de voir de trop nombreuses copies sanctionnées pour des hors-sujets. Elle a donc contacté les inspections régionales, qui ont elles-mêmes contacté les responsables d’harmonisation et finalement les correcteurs pour nous suggérer de donner une interprétation très large de milieu (en fait tout espace local) et si le candidat parle un peu de « développement durable », elle nous demande de valider son choix. Le milieu c’est ce qui est autour du lieu, soit et tout est dans tout, amen. Dit autrement, l’inspection générale nous demande de ne pas sanctionner les hors-sujets patents et veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes. Quant au mail par lequel elle a transmis sa suggestion, c’est comme dans les mauvais films d’espionnage : « ce message s’est auto-détruit » et il y a fort à gager qu’il ne restera aucune trace écrite de cette contorsion intellectuelle. La prochaine fois que l’on contestera ses propositions de programme, elle nous rétorquera avec le même aplomb que nous manquons d’ambition intellectuelle pour nos élèves et qu’il faut les préparer aux études universitaires et à leurs exigences.
Cette petite leçon de choses (cette étude de cas) est bien révélatrice de la manière dont l’Education Nationale « gère » aujourd’hui les profs, les élèves et les savoirs. On l’accuse souvent d’être « déconnectée » du monde réel. Je ne le pense pas. Nos dirigeants ne sont pas si déconnectés que cela : ce sont des idéologues certes, des hauts fonctionnaires qui méprisent leur base oui, des intellectuels qui jargonnent quitte à dégoûter les élèves de nos matières, oui encore… mais des gens bien respectueux des volontés ministérielles et qui surveillent anxieusement leurs statistiques car ils ne veulent surtout pas d’un nombre trop élevé de mauvaises notes au bac. On a le courage que l’on peut. Nous étions à 10,2 de moyenne dans l’Académie de Lille en histoire-géo… encore un effort, correcteurs, et nous serons à 11 en 2013, à 12 en 2014 et à 24 en 2026 comme à Orléans !
Personnellement, je ne sanctionnerai pas les copies hors-sujets pour ne pas en rajouter dans la confusion surréaliste de cette épreuve du bac. Les copies que j’ai lues témoignent la plupart du temps (pas toujours) d’un gros travail de révision… pour le reste (le travail d’analyse de document sans question, la restitution d’une étude de cas, le maniement de la novlangue notionnelle…), à l’impossible nul n’est tenu. Mais, il est grand temps que les enseignants, les élèves, leurs parents soient un peu plus écoutés et que l’on arrête de « réformer » en vase clos entre inspecteurs généraux en mal de reconnaissance, ministres en mal de réélection et gestionnaires RH en recherche de coupe budgétaire.
Les commentaires postés par les élèves me touchent et j’espère qu’ils comprendront qu’au-delà de leurs légitimes rancœurs contre les programmes et les épreuves (et qui ont un nom), l’histoire et la géographie restent de formidables outils intellectuels pour comprendre le monde actuel et, plus généralement, « la vie » tout court.
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par cliohist Lun 24 Juin - 9:51
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« Malgré nos alertes et nos propositions de l’année dernière, le pire est advenu ».
Toujours en Première S, un autre texte long,
une copie de la lettre envoyée  par 34 profs de l'académie de Nantes à leurs inspecteurs.


Épreuve anticipée Baccalauréat 2014
Les professeurs correcteurs
Histoire-Géographie 1ère S
à
Inspection Pédagogique Régionale Histoire-Géographie
Académie de Nantes

Nantes, le 24 juin 2013
 
Mesdames, Monsieur,

A l’issue de l’épreuve anticipée d’Histoire-Géographie du Baccalauréat 2014 en 1ère S, les professeurs correcteurs réunis en commission d’harmonisation le mercredi 19 juin 2013 au lycée Appert d'Orvault (44) tiennent à vous exprimer leur plus vive colère face aux sujets proposés aux candidats qui ont mis en difficulté nos élèves malgré nos recommandations de l’année dernière.
Au-delà du silence du Ministère quant à nos alertes et propositions, malgré les faux-semblants des allègements, nous constatons avec rancœur que c’est l’ensemble de nos disciplines et de nos enseignements qui s’en trouve discrédité aux yeux de nos élèves. Ce contrat de confiance entre professeurs et élèves si long à construire et donc si fragile vient d’être rompu par l’irresponsabilité des initiateurs de ces sujets.

Le choix des thèmes et l’intitulé des sujets sont en totale contradiction avec les consignes ministérielles. Pour une dernière année de ces types d’épreuves nous étions en droit d’attendre des intitulés classiques valorisant le travail des élèves tout au long de l’année et leurs connaissances ; tout le contraire avec ces sujets appartenant au même Thème 2 du programme réduisant le choix des élèves et augmentant les inégalités entre candidats.
Le choix de la Géographie en Première Partie était prévisible mais les deux compositions portent sur des sujets difficiles correspondant à peine à 3 heures de cours. Les intitulés ont tellement désarçonné les candidats qu’ils se sont réfugiés sur le Sujet 2 à 80 %.

Le Sujet 1 pose trois problèmes précis. D’abord, une étude de cas n’a pas vocation  à être retranscrite sous forme de composition. Cette étude devait aboutir selon les programmes officiels, scrupuleusement respectés par les correcteurs, à un schéma qui a disparu de votre liste transmise le 26 octobre 2012. Ensuite, la diversité possible des études de cas traitées souligne l’impossibilité de s’entendre au préalable sur une proposition de correction. Enfin la référence de durabilité à l’étude de cas a produit de la confusion car de nombreux candidats ont choisi un autre exemple que celui attendu : ils ont confondu l’étude de cas du Thème 1 et celle du Thème 2.

Le Sujet 2 a donc été plébiscité par défaut. Mais il révèle l’imposture des allègements du programme. Comment traiter l’ensemble des « activités » sans mentionner les espaces agricoles et touristiques français participant à la mondialisation qui ont été supprimés en 2013 ? Les candidats sont les victimes finales de la tromperie des allègements. Devons-nous sanctionner le candidat ayant respecté l’intitulé selon son cours ou bien devons-nous valoriser exagérément le candidat ayant saisi la logique du programme et qui aura donc intégré dans sa composition les leçons sur Paris, sur les transports, sur le tourisme, sur la Northern Range, sur l’agriculture néanmoins évoquée par les professeurs ? Que de questions sans réponse, où le professeur correcteur se retrouve isolé face à ses copies et sa conscience professionnelle avec toutes les dérives possibles constatées l’année dernière dans les écarts de notation.

L’analyse d’un document en Histoire sur l’économie-monde britannique pose aussi trois problèmes. D’abord, elle correspond à une partie du programme vue en septembre en moins d’une heure de cours. Le choix d’Élisée Reclus, « géographe français » dans un document d’Histoire, est très discutable. Le document manquait de notes explicatives pour appréhender un auteur du XIXe siècle. Ensuite, peu de candidats ont fait référence à l’empire colonial britannique surtout qu’il a disparu du Thème 4 d’Histoire. Enfin, les candidats ont confondu économie-monde et économie mondiale, confusion déjà présente dans la fiche Éduscol d’aide à la mise en œuvre du programme.

Même si les candidats savaient que le croquis ou schéma n’était pas systématique à l’épreuve, l’analyse de deux documents en Géographie a aussi surpris nos élèves.
Nous les avions préparés à la cartographie et leurs beaux crayons de couleur bien taillés n’auront pas servi dans l’ensemble. Leurs compétences cartographiques n’ont vraiment pas pu s’exprimer avec la proposition d’une carte faussement simpliste et d’un texte (trop) court extrait d’un manuel scolaire. Deux documents paraphrasés par les candidats car ils ne leur permettaient pas d’en extraire un avis critique ou de les amender d’arguments attendus en réponse comme par exemple les migrations, la situation politique, la culture dans la place de l’UE dans la mondialisation.

Nous sommes d’autant plus écoeurés qu’il a fallu répondre à l’incompréhension et à l’inquiétude des élèves et de leurs parents à l’issue de l’épreuve. En s’excusant parfois pour rassurer les élèves quant à la correction de leur copie.
Nous serions en droit de connaître le nom des rédacteurs de ces sujets scandaleux qui ne reflètent en rien voire même dénigrent l’ambition des sujets proposés par les correcteurs lors des bacs blancs dans chaque établissement.

Malgré nos alertes et nos propositions de l’année dernière, le pire est advenu. Nous vous avions demandé de ne plus avoir autant de copies à corriger (une moyenne de 105 copies par correcteur) avec 3 exercices différents à évaluer. Nous ne constatons cette année aucun changement surtout que tous les professeurs exerçant en 1èreS n’ont pas été convoqués.

En plus de la répartition inégale des copies entre les 2 sujets de composition (Sujet 1, 20 % et Sujet 2, 80 %) qui prouvent l’incohérence du choix des thèmes et des intitulés, nous observons cette année une grande hétérogénéité dans le nombre de pages des copies : entre des copies structurées et complètes, même avec de nombreux hors-sujets et des copies trop peu fournies alors que l’auteur a respecté les consignes.

Ce courrier exprime notre désarroi face à l’avenir de nos disciplines.
Notre défiance est grande depuis 2 ans vis-à-vis d’une institution incapable de prendre en considération les avis et propositions des professionnels de terrain que nous sommes. C’est pourquoi nous réclamons d’être réellement consultés quant aux futurs types d’épreuves de Terminale S de juin 2015, surtout lorsque nous lisons dans le JORF N°0137 du 15 juin 2013 (page 9909, texte n°3) que la durée de ces épreuves sera de 3 heures au lieu de 4 heures auparavant.

Notre défiance est encore plus grande lorsque nous nous apercevons que l’Inspection Générale n’a pas su défendre nos disciplines en rétablissant les horaires d’avant la réforme en Première et Terminale S (perte d’1.5 heure).
Les élèves étant suffisamment pénalisés par les difficultés du programme, par la lourdeur du travail imposé et par la difficulté des sujets, nous ne souhaitons pas les dévaloriser davantage en ajoutant la pression et les inégalités supplémentaires qu'entraînerait une correction accélérée des copies, sans possibilité de revenir sur certains devoirs.

Nous refusons donc de respecter la seconde limite figurant au bas de nos convocations (vendredi 5 juillet), alors que la clôture officielle de saisie des notes est le jeudi 11 juillet (haut de la convocation). Les personnels du rectorat auprès desquels nous nous sommes informés nous ont expliqué que les paquets de copie étaient importants car nous avions un long temps de correction. Amputer ce temps d'une semaine se ferait nécessairement au détriment des candidats.

L’Histoire et la Géographie méritent toute votre attention afin de continuer d’élever la curiosité de nos élèves et de contribuer au développement de leur raisonnement critique.  Nous attendons ainsi de votre part une réponse rapide à nos demandes.

Veuillez croire, Mesdames, Monsieur, à notre profond attachement à un service public d’éducation respectueux des valeurs républicaines et de ses usagers.

La lettre est signée par 34 professeurs d'Histoire-Géographie,
dont Benoît Picherit (Lycée Livet - Nantes) qui a diffusé ce courrier.

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