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- JohnMédiateur
Un article d'un enseignant très remonté : http://aggiornamento.hypotheses.org/1446
Il date du 12 juin 2012 : il a donc été écrit avant le sujet de cette année.
Un extrait :
Cet article est à mettre en relation avec ce bilan des épreuves 2012 réalisé par plusieurs enseignants :
http://aggiornamento.hypotheses.org/917
Extrait :
Il date du 12 juin 2012 : il a donc été écrit avant le sujet de cette année.
Un extrait :
Plus généralement, il est aujourd’hui manifeste que c’est l’architecture globale du programme, et notamment son articulation avec les épreuves du bac, qui ne tient pas debout! En histoire, l’extrême complexité et « l’exotisme » des thèmes abordés, ainsi que l’éparpillement chronologique (certaines questions courant sur des périodes de plus de 135 ans!), expliquent la grande désorientation des élèves. Sur certains thèmes, les plus dégourdis et les plus investis se sont mis à poser des questions pertinentes … au moment de la conclusion! révélant ainsi qu’ils n’avaient pas capté grand-chose de tout ce qui avait précédé. Pour la plupart de mes élèves, il ne reste rien des fragiles problématiques traitées en cours.En géographie, la course contre le temps a été permanente et épuisante. Et j’attends toujours que quelqu’un de sensé vienne m’expliquer comment un élève, après 3 heures de cours (dont 1 à 2 servent à replacer des fondamentaux non acquis) pourrait maîtriser suffisamment de connaissances pour faire un devoir en 2 heures 30 à 3 heures! Mon expérience personnelle, (mais il est vrai que je ne prépare des élèves au bac que depuis à peine 25 ans…) m’a montré que pour être capable de disserter à ce niveau, avec une vraie autonomie intellectuelle, les élèves ont besoin, en fonction de l’étendue et de la complexité du sujet, de 6 à 12 heures de cours. Pour tous les thèmes abordés par ce programme de géographie, nous disposions de 3 heures, rarement 4, parfois 2! pour traiter des problématiques comme « quels sont les enjeux économiques et géopolitiques de l’ensemble saharien au regard des ressources qu’il recèle ? Quelles sont les multiples convoitises qui s’y manifestent ? » On est prié de ne pas rire !Une fois de plus, le problème de ce programme se concentre dans les modalités de son évaluation. En soi, il est plutôt intéressant, innovant, et son ambition n’est un défaut que dans la mesure où on prétend l’évaluer par l’unique épreuve de la composition. Une telle ré-écriture, associée aux importantes évolutions des pratiques pédagogiques et de la circulation moderne de l’information, imposait de penser des épreuves adaptées. Non seulement je n’ai rien contre la composition/dissertation, qui permet d’évaluer très précisément la maîtrise de savoirs-faire importants, mais je demeure même un défenseur de cet exercice utile. Toutefois, en faire l’alpha et l’oméga de l’évaluation de 3 années d’histoire et géographie au Lycée, en ce début de XXIème siècle, et avec un tel programme, relève de la crapulerie intellectuelle, constitue une violence scolaire d’autant plus préoccupante qu’elle émane de l’institution, et procède d’un élitisme culturel qui ne peut qu’aggraver les maux et les contrastes dont souffre gravement la société française contemporaine.
Cet article est à mettre en relation avec ce bilan des épreuves 2012 réalisé par plusieurs enseignants :
http://aggiornamento.hypotheses.org/917
Extrait :
Quelques jours avant de replonger dans le rythme infernal imposé par l’enseignement de l’histoire et de la géographie en 1ère S, le collectif aggiornamento histoire-géographie réitère sa demande urgente d’un allègement du programme comme de l’épreuve qui le sanctionne. Mais cette fois, bilan à l’appui.En effet, l’épreuve anticipée d’histoire-géographie pour la série scientifique, tenue pour la première fois en 2012, mais aussi les notes des élèves, ont révélé les aberrations et les incohérences d’un contenu aussi infaisable qu’injuste.Les sujets tombés dans les centres étrangers n’ont pas permis aux élèves qui avaient travaillé sérieusement d’utiliser leurs connaissances à bon escient. Compositions en marge des thématiques abordées, documents portant sur des cas si singuliers qu’aucune mise en contexte des élèves n’était possible, croquis dont le sujet avait été quasiment exclu par les documents d’accompagnement : trop d’exercices ont piégé des élèves pourtant motivés. Avec trois exercices à réaliser en 4 heures, dont seulement un au choix, le découragement a rapidement gagné les salles d’examen, et beaucoup d’élèves sont sortis dépités, voire en larmes.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- kalliste54Niveau 9
Tout à fait !!!
Le sujet tombé cette année en première S est un scandale pour des élèves ayant pourtant travaillé d'arrache-pied toute l'année !!!
Le sujet tombé cette année en première S est un scandale pour des élèves ayant pourtant travaillé d'arrache-pied toute l'année !!!
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Mais, "on" va encore nous rétorquer que c'est de notre faute, que nous sommes incapables de remettre en cause nos pratiques.... Ras-le-bol !!!! J'ai eu des premières L cette année, je n'ai traité que les 2/3 du programme en histoire et la moitié en géographie. j'ai bien tenté le cours TGV mais mes élèves étaient perdus au point que les relations avec eux se tendaient ( ce sont des gentils pioupious mais leur foie d'oies explosait). Donc, j'ai préféré passer du temps, en profiter pour étudier longuement des documents et varier les approches.
Je crains le pire pour eux en terminale.
Je n'ai pas choisi ce métier pour servir les lubbies de tel ou tel mandarin obsédé par les territoires de proximité ou la gouvernance.... Les élèves aiment l'histoire-géographie car cette matière leur permet de comprendre le monde, de s'interroger et d'avoir un recul historique sur l'actualité (on en a grandement besoin en ce moment ). Mes premières S d'avant la cata m'avait remerciée car le programme donnait le temps de creuser le contenu tout en utilisant de multiples ressources.
On dégoûte maintenant les élèves, on tue leur curiosité intellectuelle.
Message qui vient du coeur, donc, un peu décousu.
Je crains le pire pour eux en terminale.
Je n'ai pas choisi ce métier pour servir les lubbies de tel ou tel mandarin obsédé par les territoires de proximité ou la gouvernance.... Les élèves aiment l'histoire-géographie car cette matière leur permet de comprendre le monde, de s'interroger et d'avoir un recul historique sur l'actualité (on en a grandement besoin en ce moment ). Mes premières S d'avant la cata m'avait remerciée car le programme donnait le temps de creuser le contenu tout en utilisant de multiples ressources.
On dégoûte maintenant les élèves, on tue leur curiosité intellectuelle.
Message qui vient du coeur, donc, un peu décousu.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Et puis mettons les pieds dans le plat: ces programmes ont été pensés par des esprits peut-être brillants, mais qui ne savent pas (plus?) ce qu'est un élève de 1ère, qui ne sait généralement pas se repérer sans aide dans l'espace et dans la chronologie. Avec des chapitres qui font l'aller-retour entre 1914 et 1945, ils sont totalement paumés et confondent tout, faute de repères acquis plus tôt.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Et puis mettons les pieds dans le plat: ces programmes ont été pensés par des esprits peut-être brillants, mais qui ne savent pas (plus?) ce qu'est un élève de 1ère, qui ne sait généralement pas se repérer sans aide dans l'espace et dans la chronologie. Avec des chapitres qui font l'aller-retour entre 1914 et 1945, ils sont totalement paumés et confondent tout, faute de repères acquis plus tôt.
C'est évident ! Mais, là, ils utilisent le concept magique de "continuum pédagogique" car le professeur se doit de revivifier la mémoire de l'élève du CP à la terminale.... (paraphrase d'un discours entendu)
- JohnMédiateur
"on" va encore nous rétorquer que c'est de notre faute, que nous sommes incapables de remettre en cause nos pratiques.... Ras-le-bol !!!!
C'est effectivement un procédé fréquent pour accuser les enseignants de ce dont ils ne sont pas responsables... :/
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CondorcetOracle
Je ne suis pas sûr d'apprécier tant que cela ce texte malgré les solides vérités qu'il contient. L'auteur brocarde à juste titre l'éparpillement des thématiques abordées et l'ambition intellectuelle du programme de terminale sans rapport avec le niveau réel des élèves ni même avec ce qu'on peut communément d'un élève de Terminale. Je perçois pourtant derrière son propos une forte réserve à l'égard de l'apprentissage par coeur et finalement, une éviction des points (comme le déterminisme sous-jacent de la nécessaire adaptation aux réalités passées ou présentes auxquelles le programme d'histoire-géographie de Terminale L/ES invite) qui prêtent le plus à caution dans ce programme de Terminale L/ES et auraient pu étayer sa sentence lapidaire : "Toutefois, en faire l’alpha et l’oméga de l’évaluation de 3 années d’histoire et géographie au Lycée, en ce début de XXIème siècle, et avec un tel programme, relève de la crapulerie intellectuelle, constitue une violence scolaire d’autant plus préoccupante qu’elle émane de l’institution, et procède d’un élitisme culturel qui ne peut qu’aggraver les maux et les contrastes dont souffre gravement la société française contemporaine".
Je sursaute en outre en lisant en guise de chute : " Tout ça me fait furieusement penser à ma (petite) partie de cours sur les errances de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne", ne voyant guère de Gardes rouges, de lutte contre la technocratie sinon contre les mandarins, d'anticapitalisme larvé et m'interrogeant sur la cohérence entre cette référence historique (assez hasardeuse pour le moins) et l'accusation d'élitisme culturel proférée plus haut. Cette contradiction interne comme l'outrance du propos desservent et fragilisent une analyse, pertinente par instants : ces interstices suffisent-ils à faire sien le plaidoyer inhérent à celui-ci ? Je ne le pense pas. Plus qu'un allègement programmatique, l'urgence est celle d'une refonte complète car les élèves ont besoin de propositions moins grandiloquentes mais plus à même d'étayer la réflexion des citoyens qu'ils seront.
Je sursaute en outre en lisant en guise de chute : " Tout ça me fait furieusement penser à ma (petite) partie de cours sur les errances de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne", ne voyant guère de Gardes rouges, de lutte contre la technocratie sinon contre les mandarins, d'anticapitalisme larvé et m'interrogeant sur la cohérence entre cette référence historique (assez hasardeuse pour le moins) et l'accusation d'élitisme culturel proférée plus haut. Cette contradiction interne comme l'outrance du propos desservent et fragilisent une analyse, pertinente par instants : ces interstices suffisent-ils à faire sien le plaidoyer inhérent à celui-ci ? Je ne le pense pas. Plus qu'un allègement programmatique, l'urgence est celle d'une refonte complète car les élèves ont besoin de propositions moins grandiloquentes mais plus à même d'étayer la réflexion des citoyens qu'ils seront.
- OlympiasProphète
Marcel Khrouchtchev a écrit:Et puis mettons les pieds dans le plat: ces programmes ont été pensés par des esprits peut-être brillants, mais qui ne savent pas (plus?) ce qu'est un élève de 1ère, qui ne sait généralement pas se repérer sans aide dans l'espace et dans la chronologie. Avec des chapitres qui font l'aller-retour entre 1914 et 1945, ils sont totalement paumés et confondent tout, faute de repères acquis plus tôt.
Ce n'est pas faute de leur avoir dit....plusieurs fois...
- Lux_Fidèle du forum
Finalement, il me semble que le programme de 3e et celui de Première => C'est le même combat avec les allers-retours chronologiques permanents.
(et sur la remise en cause des pratiques des enseignants en HG, j'ai parfois le même sentiment que Groyer).
(et sur la remise en cause des pratiques des enseignants en HG, j'ai parfois le même sentiment que Groyer).
- OlympiasProphète
Celui de 3è a été calqué sur celui de 1ère...et il est encore plus difficile à mettre en oeuvre avec des collégiens ! Mais ça, c'est parce que nous ne comprenons pas le programme, que nous ne voulons pas nous adapter.....Lux-Aeterna a écrit:Finalement, il me semble que le programme de 3e et celui de Première => C'est le même combat avec les allers-retours chronologiques permanents.
(et sur la remise en cause des pratiques des enseignants en HG, j'ai parfois le même sentiment que Groyer).
La liberté pédagogique est écrite en gros sur le site du MEN....
Le principe de liberté pédagogique
En application de la loi n°2005-380 du 23 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École, «la liberté pédagogique de l'enseignant s'exerce dans le respect des programmes et des instructions du ministre chargé de l'Éducation nationale et dans le cadre du projet d'école ou d'établissement avec le conseil et sous le contrôle des membres des corps d'inspection».
Les programmes sont, en conséquence, la seule référence réglementaire adressée aux professeurs. Les ressources et documents proposés aux enseignants garantissent ce principe, il revient à chaque enseignant de s'approprier les programmes dont il a la charge, d'organiser le travail de ses élèves et de choisir les méthodes qui lui semblent les plus adaptées en fonction des objectifs à atteindre.
Les ressources pour faire la classe proposées par la DGESCO ne sont que des appuis à la libre disposition des professeurs.
En application de la loi n°2005-380 du 23 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École, «la liberté pédagogique de l'enseignant s'exerce dans le respect des programmes et des instructions du ministre chargé de l'Éducation nationale et dans le cadre du projet d'école ou d'établissement avec le conseil et sous le contrôle des membres des corps d'inspection».
Les programmes sont, en conséquence, la seule référence réglementaire adressée aux professeurs. Les ressources et documents proposés aux enseignants garantissent ce principe, il revient à chaque enseignant de s'approprier les programmes dont il a la charge, d'organiser le travail de ses élèves et de choisir les méthodes qui lui semblent les plus adaptées en fonction des objectifs à atteindre.
Les ressources pour faire la classe proposées par la DGESCO ne sont que des appuis à la libre disposition des professeurs.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Olympias a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Et puis mettons les pieds dans le plat: ces programmes ont été pensés par des esprits peut-être brillants, mais qui ne savent pas (plus?) ce qu'est un élève de 1ère, qui ne sait généralement pas se repérer sans aide dans l'espace et dans la chronologie. Avec des chapitres qui font l'aller-retour entre 1914 et 1945, ils sont totalement paumés et confondent tout, faute de repères acquis plus tôt.
Ce n'est pas faute de leur avoir dit....plusieurs fois...
Oui, mais le problème est que même les plus visibles des opposants à ces programmes (Aggiornamento) sont hostiles à un retour au chronologique, pour des raisons qui m'échappent.
- OlympiasProphète
Marcel Khrouchtchev a écrit:Olympias a écrit:
Ce n'est pas faute de leur avoir dit....plusieurs fois...
Oui, mais le problème est que même les plus visibles des opposants à ces programmes (Aggiornamento) sont hostiles à un retour au chronologique, pour des raisons qui m'échappent.
Il y a aussi chez eux une hostilité à l'APHG qui m'échappe...associée à un besoin permanent de faire le buzz
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Olympias a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Oui, mais le problème est que même les plus visibles des opposants à ces programmes (Aggiornamento) sont hostiles à un retour au chronologique, pour des raisons qui m'échappent.
Il y a aussi chez eux une hostilité à l'APHG qui m'échappe...associée à un besoin permanent de faire le buzz
On en a déjà parlé ailleurs je crois et je m'étais fait rembarrer, mais je reste convaincu qu'il y a parmi les têtes pensantes de cette association des gens qui pensent davantage à leur carrière universitaire qu'au combat qu'ils mènent sur l'HG dans le secondaire.
- ParatgeNeoprof expérimenté
« Oui, mais le problème est que même les plus visibles des opposants à ces programmes (Aggiornamento) sont hostiles à un retour au chronologique, pour des raisons qui m'échappent. »
« Il y a aussi chez eux une hostilité à l'APHG qui m'échappe...associée à un besoin permanent de faire le buzz. »
Pour moi il s'agit d'un conflit interne entre pédagos.
Certains trouvent les nouveaux programmes magnifiques, les autres, je ne dirais pas plus raisonnables mais un peu moins allumés, voudraient pouvoir les alléger pour multiplier « activités », « études de cas » et autres bidules chronophages pleins de « sens ».
En tant que membre de l'APHG, je m'en méfie et m'en tiens éloigné !
« Il y a aussi chez eux une hostilité à l'APHG qui m'échappe...associée à un besoin permanent de faire le buzz. »
Pour moi il s'agit d'un conflit interne entre pédagos.
Certains trouvent les nouveaux programmes magnifiques, les autres, je ne dirais pas plus raisonnables mais un peu moins allumés, voudraient pouvoir les alléger pour multiplier « activités », « études de cas » et autres bidules chronophages pleins de « sens ».
En tant que membre de l'APHG, je m'en méfie et m'en tiens éloigné !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Paratge a écrit:Pour moi il s'agit d'un conflit interne entre pédagos.
Il n'y a pas que des pédagos à Aggiornamento. Mais il est vrai que ce sont eux les plus audibles et les plus écoutés. Dommage.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Marcel Khrouchtchev a écrit:Paratge a écrit:Pour moi il s'agit d'un conflit interne entre pédagos.
Il n'y a pas que des pédagos à Aggiornamento. Mais il est vrai que ce sont eux les plus audibles et les plus écoutés. Dommage.
Ils sont les plus habiles à noyauter un mouvement et à se poser en victimes ou en avant-garde !
Du temps très regretté des IUFM, il y avait des formateurs qui parlaient sans rire de « l'Institution » comme s'ils n'en étaient pas des apparatchiks !
- OlympiasProphète
Nous sommes d'accord...et pour certains à la carrière universitaire qu'ils espèrent faire....Marcel Khrouchtchev a écrit:Olympias a écrit:
Il y a aussi chez eux une hostilité à l'APHG qui m'échappe...associée à un besoin permanent de faire le buzz
On en a déjà parlé ailleurs je crois et je m'étais fait rembarrer, mais je reste convaincu qu'il y a parmi les têtes pensantes de cette association des gens qui pensent davantage à leur carrière universitaire qu'au combat qu'ils mènent sur l'HG dans le secondaire.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Olympias a écrit:Nous sommes d'accord...et pour certains à la carrière universitaire qu'ils espèrent faire....Marcel Khrouchtchev a écrit:
On en a déjà parlé ailleurs je crois et je m'étais fait rembarrer, mais je reste convaincu qu'il y a parmi les têtes pensantes de cette association des gens qui pensent davantage à leur carrière universitaire qu'au combat qu'ils mènent sur l'HG dans le secondaire.
Absolument. Et pas seulement en histoire d'ailleurs, il y a des doctorants en sciences de l'éducation.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Marcel Khrouchtchev a écrit:Olympias a écrit:
Nous sommes d'accord...et pour certains à la carrière universitaire qu'ils espèrent faire....
Absolument. Et pas seulement en histoire d'ailleurs, il y a des doctorants en sciences de l'éducation.
Mais eux, ils ont déjà trouvé avant d'avoir commencé la moindre recherche !
- OlympiasProphète
Paratge a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Absolument. Et pas seulement en histoire d'ailleurs, il y a des doctorants en sciences de l'éducation.
Mais eux, ils ont déjà trouvé avant d'avoir commencé la moindre recherche !
Paratge MP
- Isis39Enchanteur
Et c'est reparti dans la mise en cause des personnes. Facile quand on est anonyme.
- doctor whoDoyen
Je trouve qu'ils sont plutôt cohérents chez Aggio. Modernistes sur le plan du contenu (histoire globale) Modernistes sur le plan pédagogiques : beaucoup d'activités, moins de connaissances (encore que là, vu les programmes actuels, on peut comprendre le raisonnement).
Je les trouve pertinents sur le premier point, moins sur le second, mais ils sont cohérents.
Je les trouve pertinents sur le premier point, moins sur le second, mais ils sont cohérents.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Isis39Enchanteur
Et ils réagissent, eux. Rien vu chez la nouvelle alliance APHG-Clionautes.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Isis39 a écrit:Et c'est reparti dans la mise en cause des personnes. Facile quand on est anonyme.
Personne n'est cité. Et ce qui est dit est facile à trouver sur les fiches personnelles et institutionnelles des personnes en question. Doit-on avoir honte d'être doctorant en sciences de l'éducation?
Je te signale que mon anonymat n'est que très relatif et je le protège peu.
Isis39 a écrit:Et ils réagissent, eux. Rien vu chez la nouvelle alliance APHG-Clionautes.
Ils réagissent certes, mais ne remettent pas en question certains points qui ne laissent pas d'interroger (par exemple sur la place de la chronologie).
- DurrutiNiveau 6
Il y a des choses intéressantes dans le point de vue du collègue même si je ne partage pas tout.
Mon expérience au collège me fait penser que ceux qui "réfléchissent" aux épreuves ont pour but de foutre en l'air l'école.
Je m'explique le nouveau brevet est une merde sans nom (désolé pour la vulgarité mais ça me rend dingue). On abaisse les exigences de manière déguisée. Il n'y a plus de paragaphe argumenté mais des développements sur 5 points ou 4 points ce qu'il n'est pas possible de noter correctement. Comme si on espérait que les élèves sachent en faire le moins possible et le plus mal possible. Sachant que cela touchera d'abord et avant tout les collèges où se concentrent les élèves en grandes difficulté. Pour les autres pas d'inquiétude, ils seront formés pour le lycée. Or, le paragraphe argumenté avait au moins le mérite de commencer à apprendre à mettre en forme un raisonnement, une démonstration.
Je suis effaré du nombre d'élève ne sachant pas faire une phrase en début de 4e ou en 3e et de leurs immenses difficultés à rédiger correctement. Le nouveau brevet prévoit des espaces sur le sujet pour les réponses des élèves, à quand les QCM en HG? (déjà possible en français)
Mais tout cela ne m'étonne guère, car lors d'une inspection, l'inspecteur m'a expliqué que dans quelques années nous ne serions plus que "des chefs d'orchestre aidant les élèves à utiliser les milliers de données contenues dans leur smartphone...". Ce jour-là je ne serai plus prof.
Mon expérience au collège me fait penser que ceux qui "réfléchissent" aux épreuves ont pour but de foutre en l'air l'école.
Je m'explique le nouveau brevet est une merde sans nom (désolé pour la vulgarité mais ça me rend dingue). On abaisse les exigences de manière déguisée. Il n'y a plus de paragaphe argumenté mais des développements sur 5 points ou 4 points ce qu'il n'est pas possible de noter correctement. Comme si on espérait que les élèves sachent en faire le moins possible et le plus mal possible. Sachant que cela touchera d'abord et avant tout les collèges où se concentrent les élèves en grandes difficulté. Pour les autres pas d'inquiétude, ils seront formés pour le lycée. Or, le paragraphe argumenté avait au moins le mérite de commencer à apprendre à mettre en forme un raisonnement, une démonstration.
Je suis effaré du nombre d'élève ne sachant pas faire une phrase en début de 4e ou en 3e et de leurs immenses difficultés à rédiger correctement. Le nouveau brevet prévoit des espaces sur le sujet pour les réponses des élèves, à quand les QCM en HG? (déjà possible en français)
Mais tout cela ne m'étonne guère, car lors d'une inspection, l'inspecteur m'a expliqué que dans quelques années nous ne serions plus que "des chefs d'orchestre aidant les élèves à utiliser les milliers de données contenues dans leur smartphone...". Ce jour-là je ne serai plus prof.
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"Le péché de pratiquement tous les gens de gauche à partir de 1933 est d'avoir voulu être antifasciste sans être antitotalitaire"
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