- LilypimsGrand sage
Ergo a écrit:Pardon, m'dame.Gryphe a écrit:Mais vous avez fini de nous plomber le moral ! :lol:
Allez, du courage ! Hauts les cœurs !
Attends, je recommence: grâce, cependant, au combat quotidien des équipes sur le terrain et à celui des syndicats sur place, dans la rue et dans les hautes instances, en s'engageant dans un combat collectif, nous pourrons faire front face à ce tissu d'inepties et contribuer à améliorer nos conditions de travail et la prise en charge des élèves.
(Et je le pense.)
Mais à quel prix ?
(Et je ne le pense pas moins.)
- User5899Demi-dieu
On a apparemment encore touché un gros lot avec une médiatrice qui débite semblables sornettes.
Eh les socialos, n'ayez pas peur en 2017, hein ! On vous vire, mais on vous exclut pas !
Eh les socialos, n'ayez pas peur en 2017, hein ! On vous vire, mais on vous exclut pas !
- GrypheMédiateur
Eh ben voilà !Ergo a écrit: grâce, cependant, au combat quotidien des équipes sur le terrain et à celui des syndicats sur place, dans la rue et dans les hautes instances, en s'engageant dans un combat collectif, nous pourrons faire front face à ce tissu d'inepties et contribuer à améliorer nos conditions de travail et la prise en charge des élèves.
(Bon, "dans la rue", c'est pas trop mon truc, mais on ne se refait pas, hein... )
- ErgoDevin
A l'heure actuelle ? Au prix du sacrifice d'une (ou plusieurs) génération d'élèves et d'enseignants. Mais à l'échelle de l'humanité...Même si on n'en voit pas les bénéfices, on aura posé les bases d'une école plus exigeante et plus juste. Et qui sait, le changement viendra peut-être plus vite qu'on ne le pense.Lilypims a écrit:Mais à quel prix ?
(Et je ne le pense pas moins.)
(Non, je ne suis pas un monstre, je vous assure, même si je suis persuadée qu'effectivement, parfois, il faut sacrifier le présent et lutter pour l'avenir.)
- Spoiler:
- Je n'aurais pas dû lire ce bouquin sur Jean Moulin qu'on m'a offert cet après-midi.
(Oui mais Gryphe, tu luttes ailleurs. )
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- OlympiasProphète
En lisant ce tissu d'âneries, on croit rêver !!!!!!!!!!!! Nous ne sommes pas sortis d'affaire...
J'ai le souvenir d'un conseil de discipline mémorable qui se termine par l'exclusion d'un élève...naturellement soutenu par sa mère, qui a lâché les manette depuis des années, n'a plus aucune autorité mais ne comprend pas pourquoi son fils est là....
Elle nous envoie : Ca y est, vous êtes contents ? Vous le foutez dehors...
Et lui nous fait un doigt d'honneur en nous lançant : Ben moi, j'vous en*ule tous !!!!
Un grand moment de poésie...
J'ai le souvenir d'un conseil de discipline mémorable qui se termine par l'exclusion d'un élève...naturellement soutenu par sa mère, qui a lâché les manette depuis des années, n'a plus aucune autorité mais ne comprend pas pourquoi son fils est là....
Elle nous envoie : Ca y est, vous êtes contents ? Vous le foutez dehors...
Et lui nous fait un doigt d'honneur en nous lançant : Ben moi, j'vous en*ule tous !!!!
Un grand moment de poésie...
- Marie LaetitiaBon génie
Gryphe a écrit:Mais non Philann, faut pas pleurer.philann a écrit:MAis faut discuter!
Je ne suis même plus en colère, j'ai envie de pleurer!
Et puis on peut aussi se battre en discutant. Ou l'inverse. Enfin je ne sais plus trop mais si on conjugue les efforts de tout le monde, on va bien finir paréviter le naufragesortir la tête de l'eaufaire repartir le navire dans le bon sens, non ? (Comment ça, je suis trop optimiste ? :lol: )
Finir par sortir la tête de l'eau? Mouhaha... Aujourd'hui, dans certains endroits, de l'école il n'y a plus que les décors et nous ne sommes plus que de pâles acteurs chargés à notre insu de faire croire que l'éducation existe encore...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- GrypheMédiateur
J'en ai eu un pas mal aussi où la mère, le doigt levé vers le ciel, nous a tous maudits nous et nos enfants sur plusieurs générations.Olympias a écrit:Et lui nous fait un doigt d'honneur en nous lançant : Ben moi, j'vous en*ule tous !!!!
Un grand moment de poésie...
- Marie LaetitiaBon génie
JPhMM a écrit:Je crois que c'est sans espoir et que la seule façon de faire repartir le navire dans le bon sens c'est d'attendre qu'il ait atteint le mur, événement très proche, et y rebondisse, ce qui n'est pas le plus probable.Gryphe a écrit:Mais non Philann, faut pas pleurer.philann a écrit:MAis faut discuter!
Je ne suis même plus en colère, j'ai envie de pleurer!
Et puis on peut aussi se battre en discutant. Ou l'inverse. Enfin je ne sais plus trop mais si on conjugue les efforts de tout le monde, on va bien finir paréviter le naufragesortir la tête de l'eaufaire repartir le navire dans le bon sens, non ? (Comment ça, je suis trop optimiste ? :lol: )
Erreur, en général, arrivé dans le mur, on accélère... C'est comme croire qu'arrivé au fond de la piscine on rebondit, non, on creuse...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ErgoDevin
En fait, dans ce genre d'endroits, le retour régulier au bled, loin du lieu de travail devrait être remboursé par la sécurité sociale et/ou par l'Education Nationale. Parce que bizarrement, à la maison, au soleil, avec une bonne nuit de sommeil dans le système, on est beaucoup plus optimiste.Marie Laetitia a écrit:Gryphe a écrit:Mais non Philann, faut pas pleurer.philann a écrit:MAis faut discuter!
Je ne suis même plus en colère, j'ai envie de pleurer!
Et puis on peut aussi se battre en discutant. Ou l'inverse. Enfin je ne sais plus trop mais si on conjugue les efforts de tout le monde, on va bien finir paréviter le naufragesortir la tête de l'eaufaire repartir le navire dans le bon sens, non ? (Comment ça, je suis trop optimiste ? :lol: )
Finir par sortir la tête de l'eau? Mouhaha... Aujourd'hui, dans certains endroits, de l'école il n'y a plus que les décors et nous ne sommes plus que de pâles acteurs chargés à notre insu de faire croire que l'éducation existe encore...
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- JPhMMDemi-dieu
Je crois que pour combattre cette tendance lourde de la société (bien au-delà de la sphère pédagogique), le combat collectif est inefficace, car il me semble manquer sa cible. En éducation comme ailleurs, l'étouffement est le fruit d'un culte généralisé de la honte. Personne n'a besoin d'être derrière nous pour nous dire si ce que nous faisons est conforme au rouleau compresseur de l'étouffement du pouvoir-être tout authentique. Peu à peu la globalisation du tous-chez-tous et l'absolue permanence du panoptique inversé du peer-to-peer nous fige dans la honte d'être nous, de penser autre chose que les autres, la honte d'être un qui n'est pas les autres.Gryphe a écrit:Eh ben voilà !Ergo a écrit: grâce, cependant, au combat quotidien des équipes sur le terrain et à celui des syndicats sur place, dans la rue et dans les hautes instances, en s'engageant dans un combat collectif, nous pourrons faire front face à ce tissu d'inepties et contribuer à améliorer nos conditions de travail et la prise en charge des élèves.
(Bon, "dans la rue", c'est pas trop mon truc, mais on ne se refait pas, hein... )
Pour faire front, il faut d'abord tuer cette honte. Et ce meurtre se fait dans la plus complète des solitudes, par définition et par nécessité.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SchéhérazadeNiveau 10
J'apprécie particulièrement ce morceau d'anthologie: le bon conseil de discipline est "celui qui offre à l'élève et à sa famille une réelle capacité d'explication, et à l'institution l'obligation de rappeler les règles collectives".
Parce qu'évidemment, le pauvre petit n'a jamais pu s'expliquer, la famille non plus... Les obligations sont du seul côté de l'institution, non des élèves...Tout cela relève de la mise en accusation sournoise des professeurs, des CPE et des chefs d'établissement qui font leur travail malgré les pressions qu'ils subissent.
Combien est payée cette médiatrice pour saper notre travail?
Où sont scolarisés ses enfants? Dans un établissement qui pratique ce qu'elle préconise? Où, s'ils se font frapper, harceler, s'ils ne peuvent pas suivre en classe parce que les cours sont sabotés par des perturbateurs, on évitera d'exclure leurs agresseurs? Ce serait au moins cohérent...
Parce qu'évidemment, le pauvre petit n'a jamais pu s'expliquer, la famille non plus... Les obligations sont du seul côté de l'institution, non des élèves...Tout cela relève de la mise en accusation sournoise des professeurs, des CPE et des chefs d'établissement qui font leur travail malgré les pressions qu'ils subissent.
Combien est payée cette médiatrice pour saper notre travail?
Où sont scolarisés ses enfants? Dans un établissement qui pratique ce qu'elle préconise? Où, s'ils se font frapper, harceler, s'ils ne peuvent pas suivre en classe parce que les cours sont sabotés par des perturbateurs, on évitera d'exclure leurs agresseurs? Ce serait au moins cohérent...
- SchéhérazadeNiveau 10
+1000Cripure a écrit:On a apparemment encore touché un gros lot avec une médiatrice qui débite semblables sornettes.
Eh les socialos, n'ayez pas peur en 2017, hein ! On vous vire, mais on vous exclut pas !
- DinaaaExpert spécialisé
C'est vrai qu'un élève qui en étrangle un autre, qui frappe un camarade jusqu'au sang (intervention des pompiers) puis qui lève le poing sur la CPE enceinte (sans frapper, certes), il ne faudrait pas le traumatiser à vie en l'excluant.
Ce serait terrible.
Il est sûrement en grande souffrance et a besoin de notre compassion à tous et du soutien de chacun.
"Gardez-le, gardez-le, disent les parents, nous on sait plus quoi en faire !"
"Gardez-le, gardez-le, dit la société, sinon il va devenir casseur de banlieue !"
Alors on le garde, et on gère, même si on n'est pas psy, même si on n'est pas éducateur, même si on n'est pas flic, même si on n'a aucun moyen de pression pour faire respecter une quelconque autorité.
"Mais votre autorité doit émaner de votre pédagogie, ma p'tite dame, si vos cours étaient plus intéressants, vos élèves ne décrocheraient pas"
Ah mince, mais alors, s'il a étranglé, frappé au sang, levé le poing, ce serait... ce serait... ce serait la faute à ma pédagogie ?
Pardon, élève étranglé, pardon, élève frappé, pardon, CPE effrayée, c'est promis, l'année prochaine, je mets le paquet sur la pé-da-go-gie.
L'élève-au-centre.
L'intérêt-de-l'enfant.
Comme ça, plus de violence, plus d'agression.
Ouf, j'suis contente d'avoir trouvé une solution pour éviter les conseils de dis.
Ce serait terrible.
Il est sûrement en grande souffrance et a besoin de notre compassion à tous et du soutien de chacun.
"Gardez-le, gardez-le, disent les parents, nous on sait plus quoi en faire !"
"Gardez-le, gardez-le, dit la société, sinon il va devenir casseur de banlieue !"
Alors on le garde, et on gère, même si on n'est pas psy, même si on n'est pas éducateur, même si on n'est pas flic, même si on n'a aucun moyen de pression pour faire respecter une quelconque autorité.
"Mais votre autorité doit émaner de votre pédagogie, ma p'tite dame, si vos cours étaient plus intéressants, vos élèves ne décrocheraient pas"
Ah mince, mais alors, s'il a étranglé, frappé au sang, levé le poing, ce serait... ce serait... ce serait la faute à ma pédagogie ?
Pardon, élève étranglé, pardon, élève frappé, pardon, CPE effrayée, c'est promis, l'année prochaine, je mets le paquet sur la pé-da-go-gie.
L'élève-au-centre.
L'intérêt-de-l'enfant.
Comme ça, plus de violence, plus d'agression.
Ouf, j'suis contente d'avoir trouvé une solution pour éviter les conseils de dis.
- kiwiGuide spirituel
Oui les conseils de discipline avec exclusions définitives génèrent du décrochage scolaire (surtout qu'en général, ce sont des élèves déjà passablement en décrochage...). On a exclu un 5ème. Pendant un mois et demi, il n'a pas été scolarisé car personne n'acceptait de le reprendre. Période à laquelle il faut rajouter la mesure conservatoire. Bon. Sur qui je tombe dans le train un matin? Lui tiens donc, en train de zoner. C'est indéniable. Tout comme il est indéniable que depuis qu'il n'est plus là, on souffle tous, les autres élèves en premier lieu. C'est un vrai délinquant.
Oui les conseils de discipline et les exclusions définitives sont de vrais échecs. Non pas parce qu'ils sont des tribunaux où tout est joué d'avance (l'occasion de s'expliquer??!!! Non mais franchement... ), mais parce que ce type d'élèves ne retiennent pas la leçon. Ce gamin délinquant qui nous est arrivé l'an dernier en 6ème avait déjà été exclu d'un précédent établissement (une ZEP, laissez-moi vous dire qu'on ne vire que les pires en ZEP...). Et je suis persuadée qu'il ne terminera pas son année de 4ème dans l'établissement qui l'a repris en mai. Une nouvelle exclusion. Pendant laquelle il va encore plus entrer dans la délinquance.
Non, ces élèves posent un problème sans fin et sans solution. Ils me font marrer avec leurs commissions éducatives. C'est du pipeau, les élèves le savent. Et ça ne va pas mieux après. Les conseils de discipline ne sont pas des solutions. Les garder en classe ce n'est pas une solution, ni pour eux, ni pour les autres élèves qui les subissent, ni pour nous qui nous les coltinons. On fait quoi donc? Les ateliers relais? Je ne suis même pas sûre que ça fonctionne bien. L'armée? L'école de la dernière chance? Pour des collégiens? ça ne cadre pas.
Pour les malades mentaux en HP, mais les autres? Ceux sans limite, sans éducation, sans vrais parents, ceux qui trafiquent, ceux qui volent sans avoir de problème psychiatrique, qu'en fait-on?
Oui les conseils de discipline et les exclusions définitives sont de vrais échecs. Non pas parce qu'ils sont des tribunaux où tout est joué d'avance (l'occasion de s'expliquer??!!! Non mais franchement... ), mais parce que ce type d'élèves ne retiennent pas la leçon. Ce gamin délinquant qui nous est arrivé l'an dernier en 6ème avait déjà été exclu d'un précédent établissement (une ZEP, laissez-moi vous dire qu'on ne vire que les pires en ZEP...). Et je suis persuadée qu'il ne terminera pas son année de 4ème dans l'établissement qui l'a repris en mai. Une nouvelle exclusion. Pendant laquelle il va encore plus entrer dans la délinquance.
Non, ces élèves posent un problème sans fin et sans solution. Ils me font marrer avec leurs commissions éducatives. C'est du pipeau, les élèves le savent. Et ça ne va pas mieux après. Les conseils de discipline ne sont pas des solutions. Les garder en classe ce n'est pas une solution, ni pour eux, ni pour les autres élèves qui les subissent, ni pour nous qui nous les coltinons. On fait quoi donc? Les ateliers relais? Je ne suis même pas sûre que ça fonctionne bien. L'armée? L'école de la dernière chance? Pour des collégiens? ça ne cadre pas.
Pour les malades mentaux en HP, mais les autres? Ceux sans limite, sans éducation, sans vrais parents, ceux qui trafiquent, ceux qui volent sans avoir de problème psychiatrique, qu'en fait-on?
- Roumégueur IerÉrudit
Elle préconise aussi la bivalence et la mise à la poubelle du décret de 1950 pour... lutter contre les absences de profs
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/31/01016-20130531ARTFIG00649-les-absences-des-profs-exasperent-les-parents.php
"Quelles sont les solutions préconisées? Comment assurer la continuité pédagogique? «Inutile de rêver à une solution qui viendrait de l'extérieur comme pour les absences de longue durée», avertit d'emblée la médiatrice, qui en appelle tout simplement à «une autre façon de regarder l'école» et «un changement de culture». Ainsi les enseignants pourraient-ils s'échanger des heures, le professeur de français pouvant en «avancer» à son collègue de maths absent, qui les lui «rétrocéderait» à son retour. «Il faut sortir de la gestion comptable, ne plus penser en nombre d'heures», indique la médiatrice qui invite à réfléchir sur «le mois, le trimestre, l'année». Autant de termes rappelant étrangement le récent rapport de la Cour des comptes, «Gérer les enseignants autrement», publié le 22 mai. Ce dernier, proposant une «annualisation» du temps de travail des professeurs, pour sortir de la notion de «service hebdomadaire» avait suscité un vif mécontentement de la plupart des syndicats."
"La médiatrice suggère également le recours à des «professeurs disposés à enseigner une autre discipline». Une mesure proposée sous le terme de «bivalence» par la Cour des comptes. Tout comme cette dernière enfin, Monique Sassier en appelle à «une gestion des ressources humaines plus locale». Une décentralisation et un pas vers une certaine forme de libéralisme qui ne font pas forcément consensus au sein de la communauté éducative. Faut-il donc donner davantage de pouvoir aux chefs d'établissement? «Utilisent-ils suffisamment leur pouvoir?», rétorque la médiatrice qui se défend de tout amalgame avec le rapport des magistrats de la Rue Cambon et invite au bon sens. «Le rêve serait de considérer l'école comme un ensemble harmonique et non comme un puzzle», conclut-elle."
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/31/01016-20130531ARTFIG00649-les-absences-des-profs-exasperent-les-parents.php
"Quelles sont les solutions préconisées? Comment assurer la continuité pédagogique? «Inutile de rêver à une solution qui viendrait de l'extérieur comme pour les absences de longue durée», avertit d'emblée la médiatrice, qui en appelle tout simplement à «une autre façon de regarder l'école» et «un changement de culture». Ainsi les enseignants pourraient-ils s'échanger des heures, le professeur de français pouvant en «avancer» à son collègue de maths absent, qui les lui «rétrocéderait» à son retour. «Il faut sortir de la gestion comptable, ne plus penser en nombre d'heures», indique la médiatrice qui invite à réfléchir sur «le mois, le trimestre, l'année». Autant de termes rappelant étrangement le récent rapport de la Cour des comptes, «Gérer les enseignants autrement», publié le 22 mai. Ce dernier, proposant une «annualisation» du temps de travail des professeurs, pour sortir de la notion de «service hebdomadaire» avait suscité un vif mécontentement de la plupart des syndicats."
"La médiatrice suggère également le recours à des «professeurs disposés à enseigner une autre discipline». Une mesure proposée sous le terme de «bivalence» par la Cour des comptes. Tout comme cette dernière enfin, Monique Sassier en appelle à «une gestion des ressources humaines plus locale». Une décentralisation et un pas vers une certaine forme de libéralisme qui ne font pas forcément consensus au sein de la communauté éducative. Faut-il donc donner davantage de pouvoir aux chefs d'établissement? «Utilisent-ils suffisamment leur pouvoir?», rétorque la médiatrice qui se défend de tout amalgame avec le rapport des magistrats de la Rue Cambon et invite au bon sens. «Le rêve serait de considérer l'école comme un ensemble harmonique et non comme un puzzle», conclut-elle."
- Marie LaetitiaBon génie
Dinaaa a écrit:C'est vrai qu'un élève qui en étrangle un autre, qui frappe un camarade jusqu'au sang (intervention des pompiers) puis qui lève le poing sur la CPE enceinte (sans frapper, certes), il ne faudrait pas le traumatiser à vie en l'excluant.
Ce serait terrible.
Il est sûrement en grande souffrance et a besoin de notre compassion à tous et du soutien de chacun.
"Gardez-le, gardez-le, disent les parents, nous on sait plus quoi en faire !"
"Gardez-le, gardez-le, dit la société, sinon il va devenir casseur de banlieue !"
Alors on le garde, et on gère, même si on n'est pas psy, même si on n'est pas éducateur, même si on n'est pas flic, même si on n'a aucun moyen de pression pour faire respecter une quelconque autorité.
"Mais votre autorité doit émaner de votre pédagogie, ma p'tite dame, si vos cours étaient plus intéressants, vos élèves ne décrocheraient pas"
Ah mince, mais alors, s'il a étranglé, frappé au sang, levé le poing, ce serait... ce serait... ce serait la faute à ma pédagogie ?
Pardon, élève étranglé, pardon, élève frappé, pardon, CPE effrayée, c'est promis, l'année prochaine, je mets le paquet sur la pé-da-go-gie.
L'élève-au-centre.
L'intérêt-de-l'enfant.
Comme ça, plus de violence, plus d'agression.
Ouf, j'suis contente d'avoir trouvé une solution pour éviter les conseils de dis.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Les exclusions aggravent sans doute le décrochage, mais ils sont aussi utiles pour les autres élèves, ceux qui pourraient être tentés de suivre le même exemple.kiwi a écrit:Oui les conseils de discipline avec exclusions définitives génèrent du décrochage scolaire (surtout qu'en général, ce sont des élèves déjà passablement en décrochage...). On a exclu un 5ème. Pendant un mois et demi, il n'a pas été scolarisé car personne n'acceptait de le reprendre. Période à laquelle il faut rajouter la mesure conservatoire. Bon. Sur qui je tombe dans le train un matin? Lui tiens donc, en train de zoner. C'est indéniable. Tout comme il est indéniable que depuis qu'il n'est plus là, on souffle tous, les autres élèves en premier lieu. C'est un vrai délinquant.
Oui les conseils de discipline et les exclusions définitives sont de vrais échecs. Non pas parce qu'ils sont des tribunaux où tout est joué d'avance (l'occasion de s'expliquer??!!! Non mais franchement... ), mais parce que ce type d'élèves ne retiennent pas la leçon. Ce gamin délinquant qui nous est arrivé l'an dernier en 6ème avait déjà été exclu d'un précédent établissement (une ZEP, laissez-moi vous dire qu'on ne vire que les pires en ZEP...). Et je suis persuadée qu'il ne terminera pas son année de 4ème dans l'établissement qui l'a repris en mai. Une nouvelle exclusion. Pendant laquelle il va encore plus entrer dans la délinquance.
Sans solution, je ne crois pas. Là, quand même, il me reste un petit bout d'espoir. Tout petit. Des écoles de la dernière chance, ça peut marcher. Ça marche avec les loubards du père Gilbert, ça marche avec les mômes du père Jaouen... Mais ça coûte de l'argent.kiwi a écrit:
Non, ces élèves posent un problème sans fin et sans solution. Ils me font marrer avec leurs commissions éducatives. C'est du pipeau, les élèves le savent. Et ça ne va pas mieux après. Les conseils de discipline ne sont pas des solutions. Les garder en classe ce n'est pas une solution, ni pour eux, ni pour les autres élèves qui les subissent, ni pour nous qui nous les coltinons. On fait quoi donc? Les ateliers relais? Je ne suis même pas sûre que ça fonctionne bien. L'armée? L'école de la dernière chance? Pour des collégiens? ça ne cadre pas.
Pour les malades mentaux en HP, mais les autres? Ceux sans limite, sans éducation, sans vrais parents, ceux qui trafiquent, ceux qui volent sans avoir de problème psychiatrique, qu'en fait-on?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SchéhérazadeNiveau 10
kiwi a écrit:Oui les conseils de discipline avec exclusions définitives génèrent du décrochage scolaire (surtout qu'en général, ce sont des élèves déjà passablement en décrochage...). On a exclu un 5ème. Pendant un mois et demi, il n'a pas été scolarisé car personne n'acceptait de le reprendre. Période à laquelle il faut rajouter la mesure conservatoire. Bon. Sur qui je tombe dans le train un matin? Lui tiens donc, en train de zoner. C'est indéniable. Tout comme il est indéniable que depuis qu'il n'est plus là, on souffle tous, les autres élèves en premier lieu. C'est un vrai délinquant.
Oui les conseils de discipline et les exclusions définitives sont de vrais échecs. Non pas parce qu'ils sont des tribunaux où tout est joué d'avance (l'occasion de s'expliquer??!!! Non mais franchement... ), mais parce que ce type d'élèves ne retiennent pas la leçon. Ce gamin délinquant qui nous est arrivé l'an dernier en 6ème avait déjà été exclu d'un précédent établissement (une ZEP, laissez-moi vous dire qu'on ne vire que les pires en ZEP...). Et je suis persuadée qu'il ne terminera pas son année de 4ème dans l'établissement qui l'a repris en mai. Une nouvelle exclusion. Pendant laquelle il va encore plus entrer dans la délinquance.
Non, ces élèves posent un problème sans fin et sans solution. Ils me font marrer avec leurs commissions éducatives. C'est du pipeau, les élèves le savent. Et ça ne va pas mieux après. Les conseils de discipline ne sont pas des solutions. Les garder en classe ce n'est pas une solution, ni pour eux, ni pour les autres élèves qui les subissent, ni pour nous qui nous les coltinons. On fait quoi donc? Les ateliers relais? Je ne suis même pas sûre que ça fonctionne bien. L'armée? L'école de la dernière chance? Pour des collégiens? ça ne cadre pas.
Pour les malades mentaux en HP, mais les autres? Ceux sans limite, sans éducation, sans vrais parents, ceux qui trafiquent, ceux qui volent sans avoir de problème psychiatrique, qu'en fait-on?
Il faut protéger la société de leurs méfaits. Si on ne peut rien pour eux, on peut au moins éviter qu'ils ne rendent l'existence impossible aux autres.
Ceux qui volent et trafiquent transgressent la loi et devraient être punis.
- JPhMMDemi-dieu
Roumégueur Ier a écrit:«Le rêve serait de considérer l'école comme un ensemble harmonique et non comme un puzzle», conclut-elle."
C'est sûr...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LilypimsGrand sage
JPhMM a écrit:Je crois que pour combattre cette tendance lourde de la société (bien au-delà de la sphère pédagogique), le combat collectif est inefficace, car il me semble manquer sa cible. En éducation comme ailleurs, l'étouffement est le fruit d'un culte généralisé de la honte. Personne n'a besoin d'être derrière nous pour nous dire si ce que nous faisons est conforme au rouleau compresseur de l'étouffement du pouvoir-être tout authentique. Peu à peu la globalisation du tous-chez-tous et l'absolue permanence du panoptique inversé du peer-to-peer nous fige dans la honte d'être nous, de penser autre chose que les autres, la honte d'être un qui n'est pas les autres.Gryphe a écrit:Eh ben voilà !Ergo a écrit: grâce, cependant, au combat quotidien des équipes sur le terrain et à celui des syndicats sur place, dans la rue et dans les hautes instances, en s'engageant dans un combat collectif, nous pourrons faire front face à ce tissu d'inepties et contribuer à améliorer nos conditions de travail et la prise en charge des élèves.
(Bon, "dans la rue", c'est pas trop mon truc, mais on ne se refait pas, hein... )
Pour faire front, il faut d'abord tuer cette honte. Et ce meurtre se fait dans la plus complète des solitudes, par définition et par nécessité.
Je ne comprends pas vraiment la référence au peer-to-peer. Pourrais-tu m'éclairer ?
- Roumégueur IerÉrudit
Deux conseils de discipline cette année dans mon établissement qui ont statué sur un renvoi de deux élèves terriblement perturbants et dangereux pour les autres (menaces, racket, trafic, attitude inacceptable en cours, sentiment d'impunité, injures au personnel adulte...).
Ben vous n'allez pas le croire : après leur départ, on a pu se remettre gentiment au travail avec les classes, elles-mêmes soulagées de voir que l'institution prend parfois ses responsabilités.
Alors mémère la médiatrice, t'es gentille mais à moins de venir prendre le relais et nous montrer comment continuer sans virer, tu te fais discrète, merci.
Ben vous n'allez pas le croire : après leur départ, on a pu se remettre gentiment au travail avec les classes, elles-mêmes soulagées de voir que l'institution prend parfois ses responsabilités.
Alors mémère la médiatrice, t'es gentille mais à moins de venir prendre le relais et nous montrer comment continuer sans virer, tu te fais discrète, merci.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Ma femme a été frappée par un élève.
Conseil de discipline et exclusion.
Je ne vais pas pleurer pour ce pauvre type !
Conseil de discipline et exclusion.
Je ne vais pas pleurer pour ce pauvre type !
- AncolieExpert spécialisé
roxanne a écrit:Le privé va pouvoir recruter.
Hum le privé fait déjà le plein et exclut lui aussi, retour au public, vases communicants?
- JPhMMDemi-dieu
La chose est largement étudiée, positivement ou négativement.Lilypims a écrit:JPhMM a écrit:Je crois que pour combattre cette tendance lourde de la société (bien au-delà de la sphère pédagogique), le combat collectif est inefficace, car il me semble manquer sa cible. En éducation comme ailleurs, l'étouffement est le fruit d'un culte généralisé de la honte. Personne n'a besoin d'être derrière nous pour nous dire si ce que nous faisons est conforme au rouleau compresseur de l'étouffement du pouvoir-être tout authentique. Peu à peu la globalisation du tous-chez-tous et l'absolue permanence du panoptique inversé du peer-to-peer nous fige dans la honte d'être nous, de penser autre chose que les autres, la honte d'être un qui n'est pas les autres.Gryphe a écrit:Eh ben voilà !Ergo a écrit: grâce, cependant, au combat quotidien des équipes sur le terrain et à celui des syndicats sur place, dans la rue et dans les hautes instances, en s'engageant dans un combat collectif, nous pourrons faire front face à ce tissu d'inepties et contribuer à améliorer nos conditions de travail et la prise en charge des élèves.
(Bon, "dans la rue", c'est pas trop mon truc, mais on ne se refait pas, hein... )
Pour faire front, il faut d'abord tuer cette honte. Et ce meurtre se fait dans la plus complète des solitudes, par définition et par nécessité.
Je ne comprends pas vraiment la référence au peer-to-peer. Pourrais-tu m'éclairer ?
Pour le plaisir, je te laisse lire les mots de David Brin : http://hplusmagazine.com/2011/05/23/david-brin-on-the-path-to-positive-sousveillance/
Mais Facebook est déjà un objet du panoptique participatoire annoncé (et pourtant présent depuis quelques années déjà. Nous baignons dans la sousveillance généralisée.).
[HS off]
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- philannDoyen
JPhMM a écrit:Je crois que c'est sans espoir et que la seule façon de faire repartir le navire dans le bon sens c'est d'attendre qu'il ait atteint le mur, événement très proche, et y rebondisse, ce qui n'est pas le plus probable.Gryphe a écrit:Mais non Philann, faut pas pleurer.philann a écrit:MAis faut discuter!
Je ne suis même plus en colère, j'ai envie de pleurer!
Et puis on peut aussi se battre en discutant. Ou l'inverse. Enfin je ne sais plus trop mais si on conjugue les efforts de tout le monde, on va bien finir paréviter le naufragesortir la tête de l'eaufaire repartir le navire dans le bon sens, non ? (Comment ça, je suis trop optimiste ? :lol: )
Merci Gryphe!! ...
Mais je crains que JPhMM n'ait raison!! Faut détruire cette logique (ou attendre qu'elle arrive à son terme toute seule!) J'en ai marre d'échopper un bateau qui prend l'eau, pendant que d'autres trouent les voiles, cassent le gouvernail, et savonnent le pont!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- AncolieExpert spécialisé
Roumégueur Ier a écrit:Deux conseils de discipline cette année dans mon établissement qui ont statué sur un renvoi de deux élèves terriblement perturbants et dangereux pour les autres (menaces, racket, trafic, attitude inacceptable en cours, sentiment d'impunité, injures au personnel adulte...).
Ben vous n'allez pas le croire : après leur départ, on a pu se remettre gentiment au travail avec les classes, elles-mêmes soulagées de voir que l'institution prend parfois ses responsabilités.
Alors mémère la médiatrice, t'es gentille mais à moins de venir prendre le relais et nous montrer comment continuer sans virer, tu te fais discrète, merci.
Un des conseils a abouti à une exclusion dans un de mes établissements, le cde a eu des remerciements de certains parents inquiets pour leurs enfants En tout cas ça a remis aussi les pendules à l'heure.
L'élève est venu frappé dans l'autre établissement où je bosse, refus car classe trop chargée , et là le cde a trouvé scandaleux qu'un élève se fasse virer à trois mois du brevet.
Il faut dire que la décision de l'exclusion a été prise de façon collective, dans l'autre établissement le chef veut tout décider et a une gestion plus laxiste.
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