Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- dandelionVénérable
L'objectif est de pouvoir accueillir des étudiants étrangers qui ne parlent que l'anglais. Dans beaucoup de pays, lorsqu'un étudiant étranger arrive dans un cours, l'enseignant fait son cours en anglais. Cela permet de recruter des étudiants partout dans le monde ce qui est extrêmement positif pour la recherche. J'ai rencontré beaucoup de chercheurs qui avaient un excellent niveau d'anglais les autorisant à faire cours en anglais. En ce qui me concerne, mes connaissances en anglais spécialisé sont forcément limitées pas mes connaissances scientifiques et techniques tout court.
Je mets un bémol à mon soutien: c'est légitime s'il y a des non-francophones, c'est un peu niais s'il s'agit de francophones parlant à des francophones.
Je mets un bémol à mon soutien: c'est légitime s'il y a des non-francophones, c'est un peu niais s'il s'agit de francophones parlant à des francophones.
- Le grincheuxSage
dandelion a écrit:L'objectif est de pouvoir accueillir des étudiants étrangers qui ne parlent que l'anglais. Dans beaucoup de pays, lorsqu'un étudiant étranger arrive dans un cours, l'enseignant fait son cours en anglais.
Ce n'est de loin pas systématique.
J'ai comme un doute. Je suis reviewer IEEE et, très franchement, je suis loin d'être une sommité en anglais et beaucoup de papiers ont un niveau d'anglais largement inférieur au mien.
Cela permet de recruter des étudiants partout dans le monde ce qui est extrêmement positif pour la recherche. J'ai rencontré beaucoup de chercheurs qui avaient un excellent niveau d'anglais les autorisant à faire cours en anglais.
Même en cas de non francophone. Les grandes écoles, ces trucs affreux qu'on essaie de casser depuis des années, reçoivent un bon nombre d'étudiants étrangers et les cours sont faits en français, majoritairement. Ils sont faits en anglais lorsque les professeurs sont des professeurs invités. Si l'université veut attirer des étudiants étranger, il faut surtout que son niveau monte sensiblement. Faire le pari de la langue est particulièrement osé.
En ce qui me concerne, mes connaissances en anglais spécialisé sont forcément limitées pas mes connaissances scientifiques et techniques tout court.
Je mets un bémol à mon soutien: c'est légitime s'il y a des non-francophones, c'est un peu niais s'il s'agit de francophones parlant à des francophones.
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- LédisséEsprit sacré
Ruthven : entièrement d'accord. Il ne s'agit pas d'opposer anglais et français avec de soi-disant infériorités de l'un ou l'autre côté. Il s'agit qu'on parle français en France - quand on est français - et anglais en Angleterre pays anglophone.
Dandelion, c'est pour moi un argument qui ne tient pas. D'une part, la qualité du cours baisse lorsqu'il n'est pas fait dans la langue maternelle de l'enseignant. (Je considère que je suis loin d'être une quiche en anglais. Mais s'il fallait faire cours en anglais... ) D'autre part, quand on va dans un pays, on en apprend la langue. Ferait-on la même chose pour le français ? Et ce n'est pas parce que tout le mondebaragouine et comprend trois mots d'anglais qu'une classe entière et son enseignant vont basculer en anglais parce que trois étudiants étrangers qui n'ont pas pris la peine d'apprendre la langue du pays où ils prétendent faire des études - suffisamment pour se débrouiller - ont décidé de suivre ces cours. On parlait d'immersion dans un autre message... Celui qui vient étudier dans un pays X a le droit (et le devoir) d'être immergé dans la langue X, et non dans une espèce de baragouin passe-partout qui transmettra bien plus imparfaitement les savoirs et la pensée de l'enseignant. (Je suis un peu véhémente, mais ne le prends pas contre toi, surtout c'est juste ma vive conviction qui s'exprime.)
Dandelion, c'est pour moi un argument qui ne tient pas. D'une part, la qualité du cours baisse lorsqu'il n'est pas fait dans la langue maternelle de l'enseignant. (Je considère que je suis loin d'être une quiche en anglais. Mais s'il fallait faire cours en anglais... ) D'autre part, quand on va dans un pays, on en apprend la langue. Ferait-on la même chose pour le français ? Et ce n'est pas parce que tout le monde
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- ErgoDevin
Je trouve assez significatif qu'on me demande de rédiger ma thèse de littérature américaine en français - justement parce que même si je parle anglais couramment, je m'exprime mieux dans ma langue maternelle. La spécialisation est toujours plus précise dans la langue maternelle.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- RoninMonarque
Ben voui mais c'est comme les TICE, c'est moderne, donc c'est bien, donc la gauche veut le faire.
_________________
- yphrogEsprit éclairé
Ergo a écrit:Je trouve assez significatif qu'on me demande de rédiger ma thèse de littérature américaine en français - justement parce que même si je parle anglais couramment, je m'exprime mieux dans ma langue maternelle. La spécialisation est toujours plus précise dans la langue maternelle.
On m'a toujours demandé la même chose pour la linguistique anglaise. :lol: Apprendre la culture de mons pays d'adoption, oui, écrire une thèse en français, peut-être pas. (Les français -- au moins à l'université amérloque où j'étais -- pouvaient choisir la langue de leur thèse (en études francophones))
- CasparProphète
J'ai eu deux étudiantes chinoises cette année en Licence Pro, eh bien elles ont appris le français et le parlent très bien, pas parfaitement bien sûr, mais assez pour suivre les cours: ça existe donc des étudiants étrangers pour qui la France est attractive, même si les cours n'y sont pas prodigués en anglais... (Enfin, sauf les miens :lol: )
- MrBrightsideEmpereur
Je peux vous présenter un ami à moi qui a subi des cours de radiochimie niveau master en finnois pendant son Erasmus à HelsinkiLe grincheux a écrit:dandelion a écrit:L'objectif est de pouvoir accueillir des étudiants étrangers qui ne parlent que l'anglais. Dans beaucoup de pays, lorsqu'un étudiant étranger arrive dans un cours, l'enseignant fait son cours en anglais.
Ce n'est de loin pas systématique.
Je ne suis pas sûr, mais j'ai entendu dire que la raison "officielle" des thèses en français, c'était justement que n'importe quel francophone (vu que la thèse est française) puisse les lire. Ça a donc à voir plus avec le lecteur qu'avec le rédacteur de la thèse (si ce que j'ai entendu n'est pas une légende urbaine.)Ergo a écrit:Je trouve assez significatif qu'on me demande de rédiger ma thèse de littérature américaine en français - justement parce que même si je parle anglais couramment, je m'exprime mieux dans ma langue maternelle. La spécialisation est toujours plus précise dans la langue maternelle.
- yphrogEsprit éclairé
Je suis quand même un peu déçu avec l'argumentation de Hagège sur un point
*une erreur de air-traffic controller (tourner à gauche, et puis aller tout droit)
*et l'usage d'une ambiguité de façon intentionnelle dans des recommandations ONUsien sur l'Israél
et hop-là l'anglais est plus imprécis que d'autres langues.
*une erreur de air-traffic controller (tourner à gauche, et puis aller tout droit)
*et l'usage d'une ambiguité de façon intentionnelle dans des recommandations ONUsien sur l'Israél
et hop-là l'anglais est plus imprécis que d'autres langues.
- Spoiler:
- "En hindi, par exemple, on utilise le même mot pour « hier » et « demain ». "
- Le grincheuxSage
C'est exactement ce que j'écrivais...MrBrightside a écrit:Je peux vous présenter un ami à moi qui a subi des cours de radiochimie niveau master en finnois pendant sont Erasmus à HelsinkiLe grincheux a écrit:dandelion a écrit:L'objectif est de pouvoir accueillir des étudiants étrangers qui ne parlent que l'anglais. Dans beaucoup de pays, lorsqu'un étudiant étranger arrive dans un cours, l'enseignant fait son cours en anglais.
Ce n'est de loin pas systématique.
Lorsque j'ai rédigé ma thèse et demi, j'ai dû me battre pour la rédiger en français alors qu'à l'époque, c'était une obligation légale. Ça n'a rien à voir ni avec le rédacteur ni avec le lecteur, c'est comme ça (et ce n'est pas plus mal, écrire un pavé de plusieurs centaines de pages dans une langue qui n'est pas sa langue maternelle doit être un calvaire).Je ne suis pas sûr, mais j'ai entendu dire que la raison "officielle" des thèses en français, c'était justement que n'importe quel francophone (vu que la thèse est française) puisse les lire. Ça a donc à voir plus avec le lecteur qu'avec le rédacteur de la thèse (si ce que j'ai entendu n'est pas une légende urbaine.)Ergo a écrit:Je trouve assez significatif qu'on me demande de rédiger ma thèse de littérature américaine en français - justement parce que même si je parle anglais couramment, je m'exprime mieux dans ma langue maternelle. La spécialisation est toujours plus précise dans la langue maternelle.
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- User5899Demi-dieu
Et surtout, ça ne coûte pas cher...Ronin a écrit:Ben voui mais c'est comme les TICE, c'est moderne, donc c'est bien, donc la gauche veut le faire.
Je plains ceux qui vont subir mon frangin en anglais... Il en a fait deux ans au collège en LV2 en tout et pour tout.
- Le grincheuxSage
xphrog a écrit:Je suis quand même un peu déçu avec l'argumentation de Hagège sur un point
*une erreur de air-traffic controller (tourner à gauche, et puis aller tout droit)
*et l'usage d'une ambiguité de façon intentionnelle dans des recommandations ONUsien sur l'Israél
et hop-là l'anglais est plus imprécis que d'autres langues.
"En hindi, par exemple, on utilise le même mot pour « hier » et « demain ». "
Entre nous, ce n'est pas la seule langue. Il y a cela dans beaucoup de langues africaines (et plus précisément dans toute langue parlée par une communauté qui se représente un temps cyclique). Il faut néanmoins rester honnête, la précision de l'anglais (et surtout de l'anglais que se figurent parler les adeptes du globish) laisse à désirer. Rien que le coup des articles qui sautent laisse un champ très vaste à l'interprétation. Lorsque je relis un article scientifique en anglais, je suis souvent content d'avoir les équations pour lever les ambiguïtés sur le texte. La plupart du temps, je refais le raisonnement complet pour être sûr d'être certain d'avoir bien compris ce que je lis.
La grammaire anglaise est tordue. Bien plus que la grammaire allemande, française ou arabe (et pourtant...) même si elle paraît facile. Peu de gens la maîtrisent et surtout, c'est parce que l'anglais semble au premier abord facile (contrairement à l'allemand où avant de parler il faut réordonner mentalement les mots et apprendre les déclinaisons) que cette langue, ou plutôt une réduction d'icelle, s'est imposée. Cela permet des échanges faciles, mais au détriment de la précision.
Chez IEEE, par exemple, beaucoup d'articles reviennent des reviewers avec la note AQ ou RQ juste en raison du niveau insuffisant de la langue qui rend le raisonnement scientifique difficile à suivre. Demander à ces mêmes gens de donner des cours en anglais est une idée pour le moins bizarre.
(AQ : réécriture sans nouvelle soumission pour publication ; RQ : réécriture avec nouvelle soumission).
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- yphrogEsprit éclairé
Nous sommes sans doute d'accord sur le fond: je ne vois pas l'utilité d'obliger les non-anglophones à donner des cours dans leurs matières en anglais s'ils ne maîtrisent pas la langue.
Par contre, il n'y a pas de problème d'article en anglais ; ils ont écrit :
"... withdrawal of Israeli armed forces from territories occupied in the recent conflict ..."
Ils auraient très bien pu écrire:
"... withdrawal of (the) Israeli armed forces from (the / those) territories occupied in the recent conflict ..."
Ce n'est pas la langue qui est en cause mais les redacteurs de la recommandation. J'ai en effet lu et corrigé pas mal d'abstraits et d'articles universitaires en franglais, je ne nie pas que le niveau nécessaire pour une publication utile en anglais fait assez souvent défaut. Je ne partage pas l'impression que c'est la faute à la langue, ni que la grammaire d'anglais et plus difficile que celle d'autres langues.
Je suis d'accord en revanche qu'il est aussi difficile que les autres langues, bien sûr, sinon ce ne serait pas du jeu!
Par contre, il n'y a pas de problème d'article en anglais ; ils ont écrit :
"... withdrawal of Israeli armed forces from territories occupied in the recent conflict ..."
Ils auraient très bien pu écrire:
"... withdrawal of (the) Israeli armed forces from (the / those) territories occupied in the recent conflict ..."
Ce n'est pas la langue qui est en cause mais les redacteurs de la recommandation. J'ai en effet lu et corrigé pas mal d'abstraits et d'articles universitaires en franglais, je ne nie pas que le niveau nécessaire pour une publication utile en anglais fait assez souvent défaut. Je ne partage pas l'impression que c'est la faute à la langue, ni que la grammaire d'anglais et plus difficile que celle d'autres langues.
Je suis d'accord en revanche qu'il est aussi difficile que les autres langues, bien sûr, sinon ce ne serait pas du jeu!
- Marie LaetitiaBon génie
Le grincheux a écrit:xphrog a écrit:Je suis quand même un peu déçu avec l'argumentation de Hagège sur un point
*une erreur de air-traffic controller (tourner à gauche, et puis aller tout droit)
*et l'usage d'une ambiguité de façon intentionnelle dans des recommandations ONUsien sur l'Israél
et hop-là l'anglais est plus imprécis que d'autres langues.
"En hindi, par exemple, on utilise le même mot pour « hier » et « demain ». "
Entre nous, ce n'est pas la seule langue. Il y a cela dans beaucoup de langues africaines (et plus précisément dans toute langue parlée par une communauté qui se représente un temps cyclique). Il faut néanmoins rester honnête, la précision de l'anglais (et surtout de l'anglais que se figurent parler les adeptes du globish) laisse à désirer. Rien que le coup des articles qui sautent laisse un champ très vaste à l'interprétation. Lorsque je relis un article scientifique en anglais, je suis souvent content d'avoir les équations pour lever les ambiguïtés sur le texte. La plupart du temps, je refais le raisonnement complet pour être sûr d'être certain d'avoir bien compris ce que je lis.
La grammaire anglaise est tordue. Bien plus que la grammaire allemande, française ou arabe (et pourtant...) même si elle paraît facile. Peu de gens la maîtrisent et surtout, c'est parce que l'anglais semble au premier abord facile (contrairement à l'allemand où avant de parler il faut réordonner mentalement les mots et apprendre les déclinaisons) que cette langue, ou plutôt une réduction d'icelle, s'est imposée. Cela permet des échanges faciles, mais au détriment de la précision.
Chez IEEE, par exemple, beaucoup d'articles reviennent des reviewers avec la note AQ ou RQ juste en raison du niveau insuffisant de la langue qui rend le raisonnement scientifique difficile à suivre. Demander à ces mêmes gens de donner des cours en anglais est une idée pour le moins bizarre.
(AQ : réécriture sans nouvelle soumission pour publication ; RQ : réécriture avec nouvelle soumission).
Donc ce n'est pas tant la langue qui est imprécise que le globish utilisé...?
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Le grincheuxSage
Je ne suis aps d'accord. Et le fait que vous utilisez le conditionnel me laisse croire que vous non plusxphrog a écrit:Nous sommes sans doute d'accord sur le fond: je ne vois pas l'utilité d'obliger les non-anglophones à donner des cours dans leurs matières s'ils ne maitrisent pas la langue.
Par contre, il n'y a pas de problème de l'article en anglais, ils ont écrit:
"withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict"
Ils auraient très bien pu écrire:
"withdrawal of Israel armed forces from (the / those) territories occupied in the recent conflict "
Plus précisément, le fait que l'on puisse ôter l'article est déjà dangereux pour la précision. En français, par exemple, il est hors de question de ne pas utiliser un article défini ou non, ou tout autre déterminant pour qualifier le substantif.
Si la possibilité est offerte par la grammaire de la langue en question, les rédacteurs l'utiliseront.
Ce n'est pas la langue qui est en cause mais les redacteurs de la recommandation.
Je ne dis pas qu'elle est plus difficile. Je dis qu'elle paraît à tort plus simple alors qu'elle est tortueuse et bourrée d'exceptions dès lors qu'on entre dans les subtilités de la langue. Typiquement, en allemand, c'est le contraire. Elle est rébarbative dès le début, mais au final beaucoup plus carrée.
J'ai en effet lu et corrigé pas mal d'abstraits et d'articles universitaires en franglais, je ne nie pas que le niveau nécessaire pour une publication utile en anglais fait assez souvent défaut. Je ne partage pas l'impression que c'est la faute à la langue, ni que la grammaire d'anglais et plus difficile que celle d'autres langues.
- Spoiler:
C'est le côté du casque à boulon qui aime bien le carré... Il suffit de regarder la tour du Haut-Koenigsbourg pour s'en convaincre
Je suis d'accord en revanche qu'il est aussi difficile que les autres langues, bien sûr, sinon ce ne serait pas du jeu!
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- Le grincheuxSage
C'est une conséquence de la simplicité (et de la simplification) de la grammaire de l'anglais. Je reste convaincu que si la langue internationale était le français (ou l'allemand), il y aurait les mêmes travers. Au fond, ce qui est déplorable, c'est d'avoir une langue prétendument internationale et de vouloir à tout prix publier dans cette langue. Nous aurions des publications dans les principales langues (à mon avis, ça tournerait autour d'une dizaine ou d'un quinzaine d'idiomes principaux) avec des vrais services de traduction, nous n'en serions pas là).Marie Laetitia a écrit:Le grincheux a écrit:xphrog a écrit:Je suis quand même un peu déçu avec l'argumentation de Hagège sur un point
*une erreur de air-traffic controller (tourner à gauche, et puis aller tout droit)
*et l'usage d'une ambiguité de façon intentionnelle dans des recommandations ONUsien sur l'Israél
et hop-là l'anglais est plus imprécis que d'autres langues.
"En hindi, par exemple, on utilise le même mot pour « hier » et « demain ». "
Entre nous, ce n'est pas la seule langue. Il y a cela dans beaucoup de langues africaines (et plus précisément dans toute langue parlée par une communauté qui se représente un temps cyclique). Il faut néanmoins rester honnête, la précision de l'anglais (et surtout de l'anglais que se figurent parler les adeptes du globish) laisse à désirer. Rien que le coup des articles qui sautent laisse un champ très vaste à l'interprétation. Lorsque je relis un article scientifique en anglais, je suis souvent content d'avoir les équations pour lever les ambiguïtés sur le texte. La plupart du temps, je refais le raisonnement complet pour être sûr d'être certain d'avoir bien compris ce que je lis.
La grammaire anglaise est tordue. Bien plus que la grammaire allemande, française ou arabe (et pourtant...) même si elle paraît facile. Peu de gens la maîtrisent et surtout, c'est parce que l'anglais semble au premier abord facile (contrairement à l'allemand où avant de parler il faut réordonner mentalement les mots et apprendre les déclinaisons) que cette langue, ou plutôt une réduction d'icelle, s'est imposée. Cela permet des échanges faciles, mais au détriment de la précision.
Chez IEEE, par exemple, beaucoup d'articles reviennent des reviewers avec la note AQ ou RQ juste en raison du niveau insuffisant de la langue qui rend le raisonnement scientifique difficile à suivre. Demander à ces mêmes gens de donner des cours en anglais est une idée pour le moins bizarre.
(AQ : réécriture sans nouvelle soumission pour publication ; RQ : réécriture avec nouvelle soumission).
Donc ce n'est pas tant la langue qui est imprécise que le globish utilisé...?
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- yphrogEsprit éclairé
La simplification? hmmm... l'usage de verbes à particule à tout bout de champs (qui a augmenté de façon spéctaculaire depuis la guerre civile aux EU, donc vers les années 1860s) est pour moi une complexification plutôt qu'une simplification. Pas sûr que cela change grande chose pour les publications scientifiques.
Vous apprécieriez sans doute le livre L'anglais du hexagone (écrit par un traducteur-interprète), en particulier le chapitre "Drown ze fish" où il parle de ses journées à être payé pour écouter les chefs d'entreprise marmonner dans un globish approximatif plutôt que de faire son travail de traducteur pour que les gens y comprennent quelque chose.
Vous apprécieriez sans doute le livre L'anglais du hexagone (écrit par un traducteur-interprète), en particulier le chapitre "Drown ze fish" où il parle de ses journées à être payé pour écouter les chefs d'entreprise marmonner dans un globish approximatif plutôt que de faire son travail de traducteur pour que les gens y comprennent quelque chose.
- Nom d'utilisateurNiveau 10
Vous n'avez pas souhaité réagir à mon post plus haut qui rappelait que l'ambiguïté réside au cœur de l'activité langagière (principe élémentaire que le linguiste préféré des journalistes - ah ça, quand ils ont quelqu'un dans leurs calepins, ceux-là... - oublie dans son interview, mais savait très bien lorsqu'il décrivait encore des langues), le petit exercice ci-dessous risque de vous irriter, alors je m'y prête sur la pointe des pieds et note cela en petits caractères :
Ad libitum.
Un idiome à vocation internationale n'est pas plus ambigu qu'un autre, il s'emploie en revanche dans des circonstances très particulières. Prenez les textes techniques : de toute façon, ils requièrent des schémas, des mimiques, des formules etc. On peinerait à enseigner par téléphone la différence entre les points de riz et de mousse à un apprenti tricoteur en utilisant exclusivement la langue de Molière (ou de Descartes, si l'on préfère).
Le grincheux a écrit:
Je ne suis pas d'accord. Et le fait que vous utilisez / utilisiez (?) le / un (?) conditionnel me laisse croire (vous le croyiez auparavant et cela ne vous empêche pas de continuer, ou bien au sens : 'me force à penser' ?) que vous (vous = interlocuteur singulier, merci le contexte) non plus
Plus précisément, le fait que l'on (sans doute ici au sens de "quiconque", et non de "vous et moi", mais votre interlocuteur n'étant pas locuteur natif, ce 'quiconque' l'exclut, à moins que "on" n'induise une interprétation déontique : 'on peut, suivant la règle...'? à préciser !) puisse ôter l'article (/ un article ?) est déjà dangereux pour la précision (la précision de quoi ? Dure à traduire dans mes langues, votre phrase) . En français, par exemple, il est hors de question de ne pas (double négation, le tour doit-il être distingué de "il est obligatoire de", ou est-ce une modulation sans conséquence notable sur l'interprétation?) utiliser un (/ l' ?) article défini ou non ("ou non" : l'utiliser ou non, ou bien 'défini ou non défini' ?), ou tout autre déterminant pour qualifier le (/ un ?) substantif.
Ad libitum.
Un idiome à vocation internationale n'est pas plus ambigu qu'un autre, il s'emploie en revanche dans des circonstances très particulières. Prenez les textes techniques : de toute façon, ils requièrent des schémas, des mimiques, des formules etc. On peinerait à enseigner par téléphone la différence entre les points de riz et de mousse à un apprenti tricoteur en utilisant exclusivement la langue de Molière (ou de Descartes, si l'on préfère).
- Le grincheuxSage
Votre exercice est très bien, mais vous n'avez pas répondu à mes objections. Que vous le vouliez ou non, une langue dans laquelle vous pouvez retirer les déterminants est moins précise qu'une langue dans laquelle ce sport est interdit. Une langue dans laquelle la concordance des temps est stricte est beaucoup plus précise qu'un langue dans laquelle on fait à peu près ce que l'on veut. Une langue dans laquelle l'ordre des mots est important lève permet de lever des doutes. Une langue qui possède des formes de conjugaison différentes en fonction de la personne sera plus précise qu'une langue qui distingue juste la troisième personne du singulier. Une langue qui possède une forme duale est une langue plus précise qu'une langue qui ne possède que le singulier et le pluriel.Nom d'utilisateur a écrit:Vous n'avez pas souhaité réagir à mon post plus haut qui rappelait que l'ambiguïté réside au cœur de l'activité langagière (principe élémentaire que le linguiste préféré des journalistes - ah ça, quand ils ont quelqu'un dans leurs calepins, ceux-là... - oublie dans son interview, mais savait très bien lorsqu'il décrivait encore des langues), le petit exercice ci-dessous risque de vous irriter, alors je m'y prête sur la pointe des pieds et note cela en petits caractères :Le grincheux a écrit:
Je ne suis pas d'accord. Et le fait que vous utilisez / utilisiez (?) le / un (?) conditionnel me laisse croire (vous le croyiez auparavant et cela ne vous empêche pas de continuer, ou bien au sens : 'me force à penser' ?) que vous (vous = interlocuteur singulier, merci le contexte) non plus
Plus précisément, le fait que l'on (sans doute ici au sens de "quiconque", et non de "vous et moi", mais votre interlocuteur n'étant pas locuteur natif, ce 'quiconque' l'exclut, à moins que "on" n'induise une interprétation déontique : 'on peut, suivant la règle...'? à préciser !) puisse ôter l'article (/ un article ?) est déjà dangereux pour la précision (la précision de quoi ? Dure à traduire dans mes langues, votre phrase) . En français, par exemple, il est hors de question de ne pas (double négation, le tour doit-il être distingué de "il est obligatoire de", ou est-ce une modulation sans conséquence notable sur l'interprétation?) utiliser un (/ l' ?) article défini ou non ("ou non" : l'utiliser ou non, ou bien 'défini ou non défini' ?), ou tout autre déterminant pour qualifier le (/ un ?) substantif.
Ad libitum.
Un idiome à vocation internationale n'est pas plus ambigu qu'un autre, il s'emploie en revanche dans des circonstances très particulières. Prenez les textes techniques : de toute façon, ils requièrent des schémas, des mimiques, des formules etc. On peinerait à enseigner par téléphone la différence entre les points de riz et de mousse à un apprenti tricoteur en utilisant exclusivement la langue de Molière (ou de Descartes, si l'on préfère).
Mais je suis d'accord avec vous, on peut être imprécis dans toutes les langues. Il n'empêche que certaines permettent bien plus de précision que d'autres sans user de périphrases.
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- yphrogEsprit éclairé
Cher nom, je me suis permis de répéter ce que tu avais dit parce que je voulais descendre en flammes les deux exemples cités. (Et je voulais expliciter les contradictions que Mr. B avait déjà rélevées). Il y a très peu de (Ø) chances que je ne te lis pas... :lol:
- yphrogEsprit éclairé
Le grincheux a écrit:
Votre exercice est très bien, mais vous n'avez pas répondu à mes objections. Que vous le vouliez ou non, une langue dans laquelle vous pouvez retirer les déterminants est moins précise qu'une langue dans laquelle ce sport est interdit.
un déterminant zéro est un déterminant. Nom peut sans doute t'en parler davantage des langues slaves à cet égard...
Une langue dans laquelle la concordance des temps est stricte est beaucoup plus précise qu'un langue dans laquelle on fait à peu près ce que l'on veut.
erm... la concordance des temps est stricte en anglais, ce n'est juste pas le même qu'en français...
Une langue dans laquelle l'ordre des mots est important lève permet de lever des doutes.
Shout, shout, let it all out!
*Shout, shout, let all it out!
Une langue qui possède des formes de conjugaison différentes en fonction de la personne sera pluspréciserédondante qu'une langue qui distingue juste la troisième personne du singulier.
Une langue qui possède une forme duale est une langue plus précise qu'une langue qui ne possède que le singulier et le pluriel.
Either I don't understand, or this argument works against you (or both!)
Mais je suis d'accord avec vous, on peut être imprécis dans toutes les langues. Il n'empêche que certaines permettent bien plus de précision que d'autres sans user de périphrases.
:petitdrapeau:
:aav: :darkvador:
- Nom d'utilisateurNiveau 10
Le grincheux a écrit:Votre exercice est très bien, mais vous n'avez pas répondu à mes objections. Que vous le vouliez ou non, une langue dans laquelle vous pouvez retirer les déterminants est moins précise qu'une langue dans laquelle ce sport est interdit. Une langue dans laquelle la concordance des temps est stricte est beaucoup plus précise qu'un langue dans laquelle on fait à peu près ce que l'on veut. Une langue dans laquelle l'ordre des mots est important lève permet de lever des doutes. Une langue qui possède des formes de conjugaison différentes en fonction de la personne sera plus précise qu'une langue qui distingue juste la troisième personne du singulier. Une langue qui possède une forme duale est une langue plus précise qu'une langue qui ne possède que le singulier et le pluriel.Nom d'utilisateur a écrit:Vous n'avez pas souhaité réagir à mon post plus haut qui rappelait que l'ambiguïté réside au cœur de l'activité langagière (principe élémentaire que le linguiste préféré des journalistes - ah ça, quand ils ont quelqu'un dans leurs calepins, ceux-là... - oublie dans son interview, mais savait très bien lorsqu'il décrivait encore des langues), le petit exercice ci-dessous risque de vous irriter, alors je m'y prête sur la pointe des pieds et note cela en petits caractères :Le grincheux a écrit:
Je ne suis pas d'accord. Et le fait que vous utilisez / utilisiez (?) le / un (?) conditionnel me laisse croire (vous le croyiez auparavant et cela ne vous empêche pas de continuer, ou bien au sens : 'me force à penser' ?) que vous (vous = interlocuteur singulier, merci le contexte) non plus
Plus précisément, le fait que l'on (sans doute ici au sens de "quiconque", et non de "vous et moi", mais votre interlocuteur n'étant pas locuteur natif, ce 'quiconque' l'exclut, à moins que "on" n'induise une interprétation déontique : 'on peut, suivant la règle...'? à préciser !) puisse ôter l'article (/ un article ?) est déjà dangereux pour la précision (la précision de quoi ? Dure à traduire dans mes langues, votre phrase) . En français, par exemple, il est hors de question de ne pas (double négation, le tour doit-il être distingué de "il est obligatoire de", ou est-ce une modulation sans conséquence notable sur l'interprétation?) utiliser un (/ l' ?) article défini ou non ("ou non" : l'utiliser ou non, ou bien 'défini ou non défini' ?), ou tout autre déterminant pour qualifier le (/ un ?) substantif.
Ad libitum.
Un idiome à vocation internationale n'est pas plus ambigu qu'un autre, il s'emploie en revanche dans des circonstances très particulières. Prenez les textes techniques : de toute façon, ils requièrent des schémas, des mimiques, des formules etc. On peinerait à enseigner par téléphone la différence entre les points de riz et de mousse à un apprenti tricoteur en utilisant exclusivement la langue de Molière (ou de Descartes, si l'on préfère).
Mais je suis d'accord avec vous, on peut être imprécis dans toutes les langues. Il n'empêche que certaines permettent bien plus de précision que d'autres sans user de périphrases.
Attention, ce que vous appelez "précision" semble simplement signifier quelque chose comme "oppositions dans un système grammatical donné", et me paraît très éloigné de l'exactitude référentielle que, si je vous suis bien, vous déniez aux textes dans les versions internationales de l'anglais.
Et sur ce sujet du nombre d'oppositions grammaticales, aucune langue n'a la palme -- en quoi, la grammaire se distingue des sons : les systèmes d'oppositions sonores sont, eux, plus ou moins larges (on a appelé cela "la double articulation" en son temps). Il existe (une?) foultitude de langues sans articles (et qui oserait dire que l'inuktitut n'est pas une langue précise !), nulle concordance des temps en chinois et quasiment pas en slave de l'Est, l'ordre des mots en français est en partie réglé syntaxiquement, mais également en partie disponible pour des mécanismes autres, le -s du verbe anglais n'est apparemment pas un marqueur de personne (bel article de Danon-Boileau sur la question, qui tient compte des données des sociolectes américains), mais en réalité, les indices personnels sur le verbe ou le prédicat ne fonctionnent systématiquement que dans certaines langues dites agglutinantes (finno-ougriennes, mésoaméricaines etc. mais pas en turc) : en français, vous opposez dans l'orthographe seulement : "je/il/elle/on mange" à "tu mangeS" (sur ce point aussi existe de nombreux textes qui montrent qu'on ne peut pas assimiler exactitude référentielle et nombre d'oppositions de personnes grammaticales, cf. Benveniste.
On observe ceci : une (les?) lingua franca s'utilisent dans des cas bien particuliers, qu'il s'agisse de l'anglais, du swahili ou du chinois mandarin. Et lorsqu'une lingua franca déloge un idiome local et pénètre dans des registres qui lui étaient naguère étrangers, elle devient à son tour langue locale. Elle ne devient alors pas "plus précise", mais diversifie ses moyens en fonction des nouveaux objectifs qu'on lui assigne. De même, l'anglais à l'université s'adapte à l'enseignement universitaire.
En bref, il me semble que ce ne sont donc pas des arguments linguistiques techniques qui sauraient justifier le refus de cette loi, mais des arguments culturels au sens le plus large du terme. Là, sans doute, il y aurait de gros clivages entre les participants de cette discussion. Il est dommage, me semble-t-il, d'étouffer ces clivages très importants par des réflexions d'ordre linguistique, et j'en veux beaucoup au collègue cité pour cette dérive incongrue : il ne fait pas oeuvre de vulgarisation du tout.
- Le grincheuxSage
Nom d'utilisateur a écrit:Elle ne devient alors pas "plus précise", mais diversifie ses moyens en fonction des nouveaux objectifs qu'on lui assigne. De même, l'anglais à l'université s'adapte à l'enseignement universitaire.
C'est exactement ce que je lui reproche. Maintenant, je ne vais pas entamer une discussion de jésuite avec vous vu que nous ne parlons par de la même chose. Je vous parle de l'anglais tel qu'il est pratiqué aujourd'hui par des non anglophones de naissance, vous me parlez d'un anglais tel qu'il devrait être pratiqué. Nous ne pouvons donc nous comprendre. J'en prends acte.
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- yphrogEsprit éclairé
Alors, ce serait pas mal, si on voulait avoir des cours en anglais donné par les anglophones pour attirer les étudiants d'ailleurs, de faire en sorte que ce soit un peu moins un parcours de combattant pour accèder aux postes. (Capes / Agreg = citoyenneté européenne1; thèse obligatoirement en français)
Ayant enseigné une matière (autre que l'anglais) en anglais dans le supérieur pendant 3 ans, je sais que cette possibilité existe pour les non-titulaires...
1Mystère: pour quelles raisons traite-t-on les Anglais mieux que les gens qui viennent d'Australie, d'Afrique du Sud, des EU? J'aurais pensé que ce serait plutôt le contraire, vu la manière très anglaise d'être européen...
Ayant enseigné une matière (autre que l'anglais) en anglais dans le supérieur pendant 3 ans, je sais que cette possibilité existe pour les non-titulaires...
1Mystère: pour quelles raisons traite-t-on les Anglais mieux que les gens qui viennent d'Australie, d'Afrique du Sud, des EU? J'aurais pensé que ce serait plutôt le contraire, vu la manière très anglaise d'être européen...
- Le grincheuxSage
Les étrangers qui viennent faire leurs études en France sont attirés par l'excellence de certains établissements (typiquement les quelques grands établissements et les quelques grandes écoles reconnues internationalement). Ils assistent à des cours en français et si l'immersion est rude, comme justement ils sont immergés, ils apprennent très vite le français nécessaire à la compréhension des cours. Si, maintenant, tu veux attirer plus d'étudiants étrangers, il ne faut pas leur donner des cours médiocres en anglais, il faut leur proposer des cours excellents en français.xphrog a écrit:Alors, ce serait pas mal, si on voulait avoir des cours en anglais donné par les anglophones pour attirer les étudiants d'ailleurs, de faire en sorte que ce soit un peu moins un parcours de combattant pour accèder aux postes. (Capes / Agreg = citoyenneté européenne1; thèse obligatoirement en français)
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- CathEnchanteur
Mais pourquoi des anglophones souhaiteraient-ils venir étudier en France si c'est pour suivre des cours en anglais, comme chez eux ?
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum