- Reine MargotDemi-dieu
en tout cas je trouve bien que tu te poses ces questions maintenant, mais la seule à pouvoir y répondre c'est toi, notamment en faisant quelques remplacements, pour voir.
- NestyaEsprit sacré
Si c'était à refaire, oui je le referai. Pourquoi? Parce qu'à l'époque, je ne me voyais pas faire autre chose, et surtout je n'avais envie de rien d'autre.
Celle que j'étais à l'époque avait besoin de faire ce métier pour devenir celle que je suis.
Aujourd'hui, je pourrais éventuellement envisager d'autres professions mais je n'en ai pas envie, pas pour l'instant...peut-être jamais.
Mais je n'aurais pas tenu le même discours les années précédentes. Jusqu'à l'an dernier, j'étais en ZEP (et avant 2 ans TZR) et les conditions de travail n'avaient rien à voir avec celles que je connais aujourd'hui. C'était beaucoup plus difficile, plus déprimant, plus frustrant. Je suis sortie de mes 5 ans de ZEP complètement lessivée.
Finalement, tout dépend des conditions de travail qui peuvent être très différentes d'un établissement à l'autre.
Celle que j'étais à l'époque avait besoin de faire ce métier pour devenir celle que je suis.
Aujourd'hui, je pourrais éventuellement envisager d'autres professions mais je n'en ai pas envie, pas pour l'instant...peut-être jamais.
Mais je n'aurais pas tenu le même discours les années précédentes. Jusqu'à l'an dernier, j'étais en ZEP (et avant 2 ans TZR) et les conditions de travail n'avaient rien à voir avec celles que je connais aujourd'hui. C'était beaucoup plus difficile, plus déprimant, plus frustrant. Je suis sortie de mes 5 ans de ZEP complètement lessivée.
Finalement, tout dépend des conditions de travail qui peuvent être très différentes d'un établissement à l'autre.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- yogiSage
Nestya a écrit:Si c'était à refaire, oui je le referai. Pourquoi? Parce qu'à l'époque, je ne me voyais pas faire autre chose, et surtout je n'avais envie de rien d'autre.
Celle que j'étais à l'époque avait besoin de faire ce métier pour devenir celle que je suis.
Aujourd'hui, je pourrais éventuellement envisager d'autres professions mais je n'en ai pas envie, pas pour l'instant...peut-être jamais.
Mais je n'aurais pas tenu le même discours les années précédentes. Jusqu'à l'an dernier, j'étais en ZEP (et avant 2 ans TZR) et les conditions de travail n'avaient rien à voir avec celles que je connais aujourd'hui. C'était beaucoup plus difficile, plus déprimant, plus frustrant. Je suis sortie de mes 5 ans de ZEP complètement lessivée.
Finalement, tout dépend des conditions de travail qui peuvent être très différentes d'un établissement à l'autre.
Carrément!
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- adelaideaugustaFidèle du forum
Nestya a écrit:Si c'était à refaire, oui je le referai. Pourquoi? Parce qu'à l'époque, je ne me voyais pas faire autre chose, et surtout je n'avais envie de rien d'autre.
Celle que j'étais à l'époque avait besoin de faire ce métier pour devenir celle que je suis.
Aujourd'hui, je pourrais éventuellement envisager d'autres professions mais je n'en ai pas envie, pas pour l'instant...peut-être jamais.
Mais je n'aurais pas tenu le même discours les années précédentes. Jusqu'à l'an dernier, j'étais en ZEP (et avant 2 ans TZR) et les conditions de travail n'avaient rien à voir avec celles que je connais aujourd'hui. C'était beaucoup plus difficile, plus déprimant, plus frustrant. Je suis sortie de mes 5 ans de ZEP complètement lessivée.
Finalement, tout dépend des conditions de travail qui peuvent être très différentes d'un établissement à l'autre.
Tu as bien de la chance!
Je pense à ma fille qui rame depuis 10 ans en ZEP.
Cette année, elle est qui plus est en ZUS (zone urbaine sensible) et, bien qu'adorant son métier, elle est actuellement en danger, psychologique en tout cas, ayant eu des menaces de mort,d'une mère d'un de ses élèves, et un attentat à la pudeur du neveu de cette femme. Tout cela avec la complicité suspecte du directeur, qui l'a empêchée de porter plainte. Elle me dit souvent se sentir usée.
- Une passanteEsprit éclairé
personnellement, si c'était à refaire, je ne deviendrais pas prof ! D'ailleurs, je n'ai jamais vraiment voulu l'être, mais tout le monde m'y poussait et mon cursus en lettres également.
A ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé enseigner, et il m'arrive encore d'aimer cela (mais j'ai conscience d'avoir de la chance en ayant pu éviter les établissements difficiles) mais après 10 ans dans le métier une certaine lassitude m'envahit et les difficultés financières n'aident pas.
En cours, répéter toujours les mêmes chose sans que les élèves ne retiennent grand chose, gérer au quotidien leur désintérêt total, avoir conscience que quelques mois après ils auront presque tout oublié. Le pire c'est quand on a un bon contact avec une classe, qu'on passe une année relativement sympa avec les élèves et que l'année suivante ils disent à peine bonjour dans les couloirs.
Je vois bien une certaine usure arriver, et pas de porte de sortie (bon, je joue au loto quand même !).
Alors si c'était à refaire, je ne me laisserais pas ainsi poussée vers cette voie, trop de désillusions, d'infantilisme agaçant par la hiérarchie, d'incompréhension par ceux qui ne sont pas dans l'enseignement, des collègues parfois exaspérants .
Bon, j'dois pas être dans un bon jour...
A ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé enseigner, et il m'arrive encore d'aimer cela (mais j'ai conscience d'avoir de la chance en ayant pu éviter les établissements difficiles) mais après 10 ans dans le métier une certaine lassitude m'envahit et les difficultés financières n'aident pas.
En cours, répéter toujours les mêmes chose sans que les élèves ne retiennent grand chose, gérer au quotidien leur désintérêt total, avoir conscience que quelques mois après ils auront presque tout oublié. Le pire c'est quand on a un bon contact avec une classe, qu'on passe une année relativement sympa avec les élèves et que l'année suivante ils disent à peine bonjour dans les couloirs.
Je vois bien une certaine usure arriver, et pas de porte de sortie (bon, je joue au loto quand même !).
Alors si c'était à refaire, je ne me laisserais pas ainsi poussée vers cette voie, trop de désillusions, d'infantilisme agaçant par la hiérarchie, d'incompréhension par ceux qui ne sont pas dans l'enseignement, des collègues parfois exaspérants .
Bon, j'dois pas être dans un bon jour...
- ZorglubHabitué du forum
Vous hésitez ? Vous avez raison de le faire.
Vous êtes jeune (et si ça se trouve jolie, intelligente et cultivée)
Il est encore temps, FUYEZ ! c'est du gâchis : dans l'immense majorité, les élèves ne nous méritent pas !
Vous êtes jeune (et si ça se trouve jolie, intelligente et cultivée)
Il est encore temps, FUYEZ ! c'est du gâchis : dans l'immense majorité, les élèves ne nous méritent pas !
- GotinNiveau 9
J'en suis à ma deuxième année d'enseignement et je ne peux que confirmer ce qu'il y à plus haut : professeur est certes une profession sinistrée, mais quand on aime ce qu'on fait ... Peu importe!
Je te conseillerais de faire des vacations car je peux te dire qu'entre l'idée qu'on peut se faire et la réalité brute, il y à plus qu'un gouffre. L'enseignement au quotidien est quelque chose qui tire énormément sur les nerfs. Une heure de cours est extrêmement intense, et il arrive en plus que ça se passe mal donc c'est d'autant plus énervant parfois. Maintenant, tout dépend de ta situation, déjà est-ce que tu vises le CAPES ou l'agrégation (nette différence), de l'établissement, je pense sincèrement, même si je n'en ai fait que 2, que cela fait 80% de tes conditions. Un établissement pourri peut te donner envié de démissionner alors que le même métier dans un établissement où tu te sens bien est totalement différent.
J'espère t'avoir aide!
Je te conseillerais de faire des vacations car je peux te dire qu'entre l'idée qu'on peut se faire et la réalité brute, il y à plus qu'un gouffre. L'enseignement au quotidien est quelque chose qui tire énormément sur les nerfs. Une heure de cours est extrêmement intense, et il arrive en plus que ça se passe mal donc c'est d'autant plus énervant parfois. Maintenant, tout dépend de ta situation, déjà est-ce que tu vises le CAPES ou l'agrégation (nette différence), de l'établissement, je pense sincèrement, même si je n'en ai fait que 2, que cela fait 80% de tes conditions. Un établissement pourri peut te donner envié de démissionner alors que le même métier dans un établissement où tu te sens bien est totalement différent.
J'espère t'avoir aide!
- ZorglubHabitué du forum
Longtemps : la plupart !barsanges a écrit:Et qui nous mérite ?
Je suis certifié depuis 80, je situe le début de la fin aux environs du changement de millénaire et la pente est si raide ces derniers temps qu'en quelques années la situation est devenue un grand n'importe quoi.
- UninvitedNiveau 1
....et le doute revient, plus fort encore ! Aaaaaaah.
Kalliopé, tu mets exactement les mots sur ce qu'y m'embête : avoir envie de transmettre c'est bien, mais si en face personne ne veut apprendre...
Effectivement, je me rends compte que c'était pas forcément très pertinent comme question à poser, c'était évident qu'il y aurait du positif et du négatif, mais merci infiniment pour vos réponses qui me donnent encore plus matière à réfléchir. Ce qui finalement était le but, j'attendais pas qu'on m'ordonne de poursuivre ou inversement.
Je pense que je vais quand même continuer et essayer d'aller déjà "sur le terrain" comme ça je ne prendrais pas de décisions que je pourrais regretter par la suite. Si je suis traumatisée par l'expérience et qu'on me retrouve terrée dans une grotte 15j plus tard c'est que de toute évidence je me serais trompée d'orientation!
Après tout il y a des mauvais côtés dans chaque métier, peut être que je pourrais m'endurcir, aussi. Peut être que dans 10 ans les élèves seront tous pendus aux lèvres de leurs professeurs aussi! (oui, je sais...).
En fait ça dépend vraiment de où on tombe... Et si j'ai bien compris, la probabilité que je tombe dans un établissement difficile si je passais le concours est quasi totale, je ne savais pas. De toute façon les débuts sont souvent les plus difficiles dans tout.
En tout cas merci pour toutes ces réponses! Je suis paumée mais ça m'aide quand même
Kalliopé, tu mets exactement les mots sur ce qu'y m'embête : avoir envie de transmettre c'est bien, mais si en face personne ne veut apprendre...
Effectivement, je me rends compte que c'était pas forcément très pertinent comme question à poser, c'était évident qu'il y aurait du positif et du négatif, mais merci infiniment pour vos réponses qui me donnent encore plus matière à réfléchir. Ce qui finalement était le but, j'attendais pas qu'on m'ordonne de poursuivre ou inversement.
Je pense que je vais quand même continuer et essayer d'aller déjà "sur le terrain" comme ça je ne prendrais pas de décisions que je pourrais regretter par la suite. Si je suis traumatisée par l'expérience et qu'on me retrouve terrée dans une grotte 15j plus tard c'est que de toute évidence je me serais trompée d'orientation!
Après tout il y a des mauvais côtés dans chaque métier, peut être que je pourrais m'endurcir, aussi. Peut être que dans 10 ans les élèves seront tous pendus aux lèvres de leurs professeurs aussi! (oui, je sais...).
En fait ça dépend vraiment de où on tombe... Et si j'ai bien compris, la probabilité que je tombe dans un établissement difficile si je passais le concours est quasi totale, je ne savais pas. De toute façon les débuts sont souvent les plus difficiles dans tout.
En tout cas merci pour toutes ces réponses! Je suis paumée mais ça m'aide quand même
- UninvitedNiveau 1
Gotin,
Oui merci bien pour ton aide!
(je voudrais passer l'agreg' oui, si je continue)
Oui merci bien pour ton aide!
(je voudrais passer l'agreg' oui, si je continue)
- barsangesNiveau 1
Je suis enseignant depuis 77 et certifié depuis 88 je crois, j'ai observé de la violence verbale depuis les années 90 mais je pense que l'école n'est qu'un des lieux, seulement il est sous nos yeux.
Le problème est aussi que baisser les bras ne saurait suffire et l'une des questions est que faisons-nous face à cela ? L'une des difficultés est : quelle est notre responsabilité sociale puisque nous prétendons savoir, à la fois ce qu'est la formation et ce qu'il se passe...
Le problème est aussi que baisser les bras ne saurait suffire et l'une des questions est que faisons-nous face à cela ? L'une des difficultés est : quelle est notre responsabilité sociale puisque nous prétendons savoir, à la fois ce qu'est la formation et ce qu'il se passe...
- barsangesNiveau 1
Si tu as l'agreg déjà ça change tout du point de vue de la hiérarchie et certaines questions ne se posent plus.
- ladyantillesNiveau 5
j'en suis a ma seconde annee en tant que contractuelle d'anglais et je suis vraiment trop decue de ce metier. Je fais plus de l'educatif que de l'enseignement, et je n'ai pas ete formee a cela. Preparer des cours pour qu'une rangee suive n'est pas motivant.De plus, tu es jugee par la hierarchie , que c'est de ta faute si les eleves sont bavards et agites car c'est toi l'adulte, eux, sont des enfants. La societe qui te meprise avec tes vacances et tes soi-disant privileges. A la base, je ne voulais pas etre prof, j'ai ete poussee par mes proches. Je ne vais pas renouveller pour une troisieme annee, ce metier est ingrat. Ceux qui te disent plus haut qu 'ils ne regrettent pas ,qu'ils s'eclatent dans leur metier, c'est qu'ils sont actuellement dans un bon etablissement. Tu verras qu'ils ne tiendraient pas le meme discours dans un etablissement ''pourri''
- gelsomina31Grand Maître
7e année d'enseignement.
Heureusement que je ne savais pas, avant le concours, ce qui m'attendait. Je ne l'aurais pas passé...
Mais je ne regrette pas. J'ai beaucoup appris sur moi et les autres. J'ai mûri et découvert en moi des ressources et une force de caractère que j'ignorais. A la base, je suis gentille, anxieuse, émotive et hyper sensible. Pas top pour enseigner de nos jours... Surtout quand il s'agit d'affronter des parents d'élèves ex-enfants-rois qui pourrissent leurs gamins et une administration qui ne veut voir aucune vague se former...
Bref, si tu as la gniaque et l'envie, bienvenue dans l'EN!!
Si tu as le moindre doute, fonce nous rejoindre mais prépare-toi une solution de repli au cas où!
PS : Comme dit plus haut, il y a quand même des grands moments de satisfactions. Hier et aujourd'hui, j'ai croisé les parents de deux de mes élèves de l'an dernier (CM2), ils m'ont gentiment salué avec un grand sourire amical. Cela m'a fait chaud au cœur car quand j'ai pris cette classe, je sortais d'une période difficile où d'autres parents d'élèves me crachaient littéralement à la gueule leur haine des enseignants. En novembre dernier (2012), j'ai craqué suite à des incidents récurrents dus à des parents d'élèves hargneux qui ne supportaient pas que je ne sois pas à leur service au quotidien et qui me reprochait d'avoir été absente pendant une semaine suite au vol dans l'école de toutes mes affaires (papiers, argent,clés personnelles, téléphone portable, etc...) ainsi que de la voiture de mon mari. Ben oui, en même temps, une semaine pour se remettre de ce vol, pour refaire faire toutes les serrures, bloquer ses comptes puis les débloquer pour payer le serrurier, les impôts, etc... plus batailler avec l'assurance pour qu'elle vous paie un véhicule de location plus tous les papiers et la carte vitale à refaire faire.... Pour les parents d'élève, j'aurais du revenir dès le lendemain, faire mes 34 kms aller à pieds ou à vélo et reprendre le travail comme si de rien n'était, alors qu'il y a une suspicion de complicité entre certains parents et mes voleurs... J'ai tenu 2 semaines tnat que j'ai pu et j'ai craqué (mais alors craqué de chez craqué. La preuve c'est que 5 mois plus tard et alors que je vais bien mieux, j'ai encore besoin d'en reparler...). Mon IEN, pour une fois, a été compréhensive et j'ai obtenu un poste de remplaçante. Depuis janvier, je revis professionnellement, moi qui commençais à sérieusement vouloir démissionner. En tant que remplaçante, la plupart des parents d'élève m'accueillent avec le tapis rouge. Tout ça pour te dire que ce métier est très prenant et très dur par moment mais il est aussi merveilleux et procure beaucoup de satisfaction.
Heureusement que je ne savais pas, avant le concours, ce qui m'attendait. Je ne l'aurais pas passé...
Mais je ne regrette pas. J'ai beaucoup appris sur moi et les autres. J'ai mûri et découvert en moi des ressources et une force de caractère que j'ignorais. A la base, je suis gentille, anxieuse, émotive et hyper sensible. Pas top pour enseigner de nos jours... Surtout quand il s'agit d'affronter des parents d'élèves ex-enfants-rois qui pourrissent leurs gamins et une administration qui ne veut voir aucune vague se former...
Bref, si tu as la gniaque et l'envie, bienvenue dans l'EN!!
Si tu as le moindre doute, fonce nous rejoindre mais prépare-toi une solution de repli au cas où!
PS : Comme dit plus haut, il y a quand même des grands moments de satisfactions. Hier et aujourd'hui, j'ai croisé les parents de deux de mes élèves de l'an dernier (CM2), ils m'ont gentiment salué avec un grand sourire amical. Cela m'a fait chaud au cœur car quand j'ai pris cette classe, je sortais d'une période difficile où d'autres parents d'élèves me crachaient littéralement à la gueule leur haine des enseignants. En novembre dernier (2012), j'ai craqué suite à des incidents récurrents dus à des parents d'élèves hargneux qui ne supportaient pas que je ne sois pas à leur service au quotidien et qui me reprochait d'avoir été absente pendant une semaine suite au vol dans l'école de toutes mes affaires (papiers, argent,clés personnelles, téléphone portable, etc...) ainsi que de la voiture de mon mari. Ben oui, en même temps, une semaine pour se remettre de ce vol, pour refaire faire toutes les serrures, bloquer ses comptes puis les débloquer pour payer le serrurier, les impôts, etc... plus batailler avec l'assurance pour qu'elle vous paie un véhicule de location plus tous les papiers et la carte vitale à refaire faire.... Pour les parents d'élève, j'aurais du revenir dès le lendemain, faire mes 34 kms aller à pieds ou à vélo et reprendre le travail comme si de rien n'était, alors qu'il y a une suspicion de complicité entre certains parents et mes voleurs... J'ai tenu 2 semaines tnat que j'ai pu et j'ai craqué (mais alors craqué de chez craqué. La preuve c'est que 5 mois plus tard et alors que je vais bien mieux, j'ai encore besoin d'en reparler...). Mon IEN, pour une fois, a été compréhensive et j'ai obtenu un poste de remplaçante. Depuis janvier, je revis professionnellement, moi qui commençais à sérieusement vouloir démissionner. En tant que remplaçante, la plupart des parents d'élève m'accueillent avec le tapis rouge. Tout ça pour te dire que ce métier est très prenant et très dur par moment mais il est aussi merveilleux et procure beaucoup de satisfaction.
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- PatissotDoyen
Zorglub a écrit: FUYEZ !
Voilà. Ne surtout pas faire ce métier par goût pour sa discipline ou par envie de transmettre des connaissances. :lol:
- ladyantillesNiveau 5
Car la transmission des connaissances se fera a 20 %, 80 % sera faire de la discipline , de l'educatif sauf si tu es dans un bon etablissement avec des eleves serieux.Patissot a écrit:Zorglub a écrit: FUYEZ !
Voilà. Ne surtout pas faire ce métier par goût pour sa discipline ou par envie de transmettre des connaissances. :lol:
- Reine MargotDemi-dieu
oui, il faut savoir que même dans un établissement "calme" la majorité des élèves se désintéressent totalement du cours et de ce que tu veux transmettre, ce qui les intéresse c'est fesse de bouc ou encore la télé réalité ou leurs consoles de jeux...tu n'auras que peu de retour sur investissement.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DinaaaExpert spécialisé
Uninvited a écrit:
Je ne veux pas me retrouver à 35 ans avec ce regard plein de lassitude voire même de profonde tristesse que j'ai pu voir chez de nombreux profs (et que je ne peux que comprendre).
Là où tu te plantes, si je puis me permettre, c'est que c'est seulement à 35 ans que tu pourras commencer à lever le pied...
Après 10 ans de métier, tu auras une petite chance d'avoir un poste fixe pas trop pourri.
Après 10 ans de métier, tu auras enfin suffisamment de cours prêts pour pouvoir limiter le temps de préparation.
Après 10 ans de métier, tu seras tellement blasé des c.onn.eries qu'on trouve dans les copies que tu ne perdras plus de temps à essayer de comprendre.
Après 10 ans de métier, tu auras eu affaire à presque tous les types d'élève, et plus grand chose ne te choquera.
Après 10 ans de métier, tu sauras comment répondre sans sourciller "oui Monsieur" aux absurdités débitées par ton chef d'établissement.
Allez, j'arrête, tu as compris... mais en bref, si tu tiens les 10 premières années, après tu pourras profiter des 18h de présence, des vacances toutes les 6 semaines, des tongs pendant 2 mois l'été, et des longues conversations avec des collègues qui sont tous des professionnels de leur discipline ! Le bonheur !
- Reine MargotDemi-dieu
ladyantilles a écrit:Car la transmission des connaissances se fera a 20 %, 80 % sera faire de la discipline , de l'educatif sauf si tu es dans un bon etablissement avec des eleves serieux.Patissot a écrit:Zorglub a écrit: FUYEZ !
Voilà. Ne surtout pas faire ce métier par goût pour sa discipline ou par envie de transmettre des connaissances. :lol:
et encore les "bons établissements"....un CDE me disait qu'il n'y avait plus de classes faciles.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ladyantillesNiveau 5
Oui, mais au moins ils sont calmes, meme si leur desinteret du cours ne donne pas envie de preparer des cours . Or, si tu dois te '' coltiner'' des paresseux qui sont bavards , tres agites.C'est l'enfer sur terre!Reine Margot a écrit:oui, il faut savoir que même dans un établissement "calme" la majorité des élèves se désintéressent totalement du cours et de ce que tu veux transmettre, ce qui les intéresse c'est fesse de bouc ou encore la télé réalité ou leurs consoles de jeux...tu n'auras que peu de retour sur investissement.
- NestyaEsprit sacré
Ah si, ça existe encore! Dans mon collège, ce sont des bisounours, pas forcément travailleurs mais dans l'ensemble très gentils.Reine Margot a écrit:ladyantilles a écrit:Car la transmission des connaissances se fera a 20 %, 80 % sera faire de la discipline , de l'educatif sauf si tu es dans un bon etablissement avec des eleves serieux.Patissot a écrit:Zorglub a écrit: FUYEZ !
Voilà. Ne surtout pas faire ce métier par goût pour sa discipline ou par envie de transmettre des connaissances. :lol:
et encore les "bons établissements"....un CDE me disait qu'il n'y avait plus de classes faciles.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- Reine MargotDemi-dieu
Dinaaa a écrit:Uninvited a écrit:
Je ne veux pas me retrouver à 35 ans avec ce regard plein de lassitude voire même de profonde tristesse que j'ai pu voir chez de nombreux profs (et que je ne peux que comprendre).
Là où tu te plantes, si je puis me permettre, c'est que c'est seulement à 35 ans que tu pourras commencer à lever le pied...
Après 10 ans de métier, tu auras une petite chance d'avoir un poste fixe pas trop pourri. si tu es mariée avec des enfants, bien sûr.
Après 10 ans de métier, tu auras enfin suffisamment de cours prêts pour pouvoir limiter le temps de préparation.
Après 10 ans de métier, tu seras tellement blasé des c.onn.eries qu'on trouve dans les copies que tu ne perdras plus de temps à essayer de comprendre. et justement c'est ce côté blasé qui est à craindre aussi
Après 10 ans de métier, tu auras eu affaire à presque tous les types d'élève, et plus grand chose ne te choquera. idem
Après 10 ans de métier, tu sauras comment répondre sans sourciller "oui Monsieur" aux absurdités débitées par ton chef d'établissement. soit tu es forte tête soit tu dis "oui monsieur" et tu es quand même plus ou moins minée par l'absurdité du système
Allez, j'arrête, tu as compris... mais en bref, si tu tiens les 10 premières années, après tu pourras profiter des 18h de présence, des vacances toutes les 6 semaines, des tongs pendant 2 mois l'été, et des longues conversations avec des collègues qui sont tous des professionnels de leur discipline ! Le bonheur !
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ladyantillesNiveau 5
La chance!Nestya a écrit:
Ah si, ça existe encore! Dans mon collège, ce sont des bisounours, pas forcément travailleurs mais dans l'ensemble très gentils.
- NestyaEsprit sacré
Bon avant ça, j'ai connu les postes pourris mais ce sont les 5 ans de ZEP (et la bonif qui va avec) qui m'ont permis d'avoir ce poste (je précise que je suis célib sans enfant).ladyantilles a écrit:La chance!Nestya a écrit:
Ah si, ça existe encore! Dans mon collège, ce sont des bisounours, pas forcément travailleurs mais dans l'ensemble très gentils.
- ladyantillesNiveau 5
Malgre les 5 ans de ZEP, comment tu as eu la force de continuer dans l'enseignement?Nestya a écrit:Bon avant ça, j'ai connu les postes pourris mais ce sont les 5 ans de ZEP (et la bonif qui va avec) qui m'ont permis d'avoir ce poste (je précise que je suis célib sans enfant).ladyantilles a écrit:La chance!Nestya a écrit:
Ah si, ça existe encore! Dans mon collège, ce sont des bisounours, pas forcément travailleurs mais dans l'ensemble très gentils.
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