Vincent Peillon envisage des grandes vacances de six semaines, différentes selon deux zones.

Igniatius a écrit:

C'est pas faux a écrit:

Celeborn a écrit:Petit post de blog contenant quelques unes de mes réflexions et analyses sur le sujet !

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Je ne sais pas comment le dire sans avoir l'air de chercher la polémique, mais lorsqu'il y a peu, vous avez apporté une caution de poids au ministre en approuvant sa refondation au CSE, au nom du fait qu'elle n'incluait pas la réforme des rythmes scolaires, nous étions quelques uns à nous faire vertement tancer au moment de souligner qu'il y avait quelque incohérence ou naïveté à approuver l'une tout en condamnant l'autre, les deux procédant d'un même projet et n'étant distinguées que pour des raisons tactiques.
Votre avis aurait-il évolué depuis ?

Voilà une bonne question en effet.

Très bien dit, CPF.

C'est pas faux a écrit:

Celeborn a écrit:Petit post de blog contenant quelques unes de mes réflexions et analyses sur le sujet !

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Je ne sais pas comment le dire sans avoir l'air de chercher la polémique, mais lorsqu'il y a peu, vous avez apporté une caution de poids au ministre en approuvant sa refondation au CSE, au nom du fait qu'elle n'incluait pas la réforme des rythmes scolaires, nous étions quelques uns à nous faire vertement tancer au moment de souligner qu'il y avait quelque incohérence ou naïveté à approuver l'une tout en condamnant l'autre, les deux procédant d'un même projet et n'étant distinguées que pour des raisons tactiques.
Votre avis aurait-il évolué depuis ?

Je ne me souviens pas d'avoir vertement tancé qui que ce soit, désolé. Vous devez confondre.

Maintenant, j'ai fait un pavé pour expliquer ; je ne vais pas le refaire. Soit il vous a convaincu et alors je ne vois pas ce qui change ; soit il ne vous a pas convaincu et alors je ne vois pas comment je vais vous faire changer d'avis. Et comme vous affichez régulièrement les mails FO du jour, je sais déjà que c'est la seconde hypothèse qui est la bonne.

Le PS a besoin d'apprendre à lire et à écrire...
Dans l'article de Guy Konopnicki consacré aux rythmes scolaires, examinez bien l'orthographe du lieu signalé par le tract...Mais c'est vrai qu'on a toute la vie pour apprendre à lire et écrire...

http://www.marianne.net/Ecole-la-concertation-selon-Bertrand-Delanoe_a226928.html

thrasybule a écrit:La puissance de la culpabilité aliénante va encore frapper. Privilèges. Vacances. Heures de cours . Ca serait indécent de réagir, voyez-vous. Et la grève, ça sert à rien. Il faut trouver d'autres moyens d'action! Ne plus remplir le cahier de textes, par exemple! J'en frissonne d'excitation transgressive d'avance.

Mais ça retombe vite, hélas, croyez-m'en, Cher. Pourrissons les TNI au feutre indélébile, dessinons obscènement sur les lentilles des vidéopro, bouchons nous-mêmes nos serrures avec des cure-dents, allons à l'infirmerie au moment de distribuer le bac blanc, allons aux toilettes au moment d'expliquer à Thyfhanie ce qu'est un pied catalectique, bref, soyons terroristes pour la bonne cause, et achetons notre jambon au supermarché, faisons crever les zartisans qui nous zaiment pô

Tiffany, Cripure, la copine de Jason.

C'est pas faux a écrit:Tiffany, Cripure, la copine de Jason.

Non non non. Ses parents ne connaissent même pas Jason, c'est trop difficile

Rythmes scolaires : "Je soutiens le ministre à fond les manettes" (Jack Lang)

Invité sur France Info en tant qu'ancien ministre de l'Éducation nationale, Jack Lang s'est fait ardent défenseur de la réforme des rythmes scolaires lancée par le ministre de l'Éducation Vincent Peillon. "Je crois qu'il a totalement raison, notre système d'étalement dans le temps de l'école n'est pas conforme aux intérêts supérieurs des enfants", a indiqué Jack Lang.

L'ancien ministre a dénoncé ces "dix années pendant lesquelles on a cassé, supprimé, détruit des postes, supprimé la formation des maîtres, réduit le nombre d'enseignants, supprimé une demi-journée d'école". "Le ministre est dans un travail de reconstruction, ce n'est pas simple, le devoir de tous ceux qui croient a l'école républicaine est de le soutenir, moi je le soutiens à fond les manettes !", a-t-il ajouté. "Et je félicite les maires qui courageusement veulent l'appliquer dès la rentrée prochaine".

http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/rythmes-scolaires-je-soutiens-le-ministre-a-fond-les-manettes-jack-lang-903537-2013-02-25

C'est pas faux a écrit:Rythmes scolaires : "Je soutiens le ministre à fond les manettes" (Jack Lang)

Invité sur France Info en tant qu'ancien ministre de l'Éducation nationale, Jack Lang s'est fait ardent défenseur de la réforme des rythmes scolaires lancée par le ministre de l'Éducation Vincent Peillon. "Je crois qu'il a totalement raison, notre système d'étalement dans le temps de l'école n'est pas conforme aux intérêts supérieurs des enfants", a indiqué Jack Lang.

L'ancien ministre a dénoncé ces "dix années pendant lesquelles on a cassé, supprimé, détruit des postes, supprimé la formation des maîtres, réduit le nombre d'enseignants, supprimé une demi-journée d'école". "Le ministre est dans un travail de reconstruction, ce n'est pas simple, le devoir de tous ceux qui croient a l'école républicaine est de le soutenir, moi je le soutiens à fond les manettes !", a-t-il ajouté. "Et je félicite les maires qui courageusement veulent l'appliquer dès la rentrée prochaine".

http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/rythmes-scolaires-je-soutiens-le-ministre-a-fond-les-manettes-jack-lang-903537-2013-02-25

Ben tiens! Nous n'attendions plus que lui!

Next!

Mais qu'est-ce qu'il fait à l'IMA quand il serait si bien à l'EN ? Il ne lui manquerait que Ségo.
Maintenant il ne reste plus qu'à revenir aux "programmes" de 2002.

Cripure a écrit:

C'est pas faux a écrit:Tiffany, Cripure, la copine de Jason.

Non non non. Ses parents ne connaissent même pas Jason, c'est trop difficile

Heureusement il y a Djayzon (ma femme en a eu un en classe).

C'est pas faux a écrit: "Le ministre est dans un travail de reconstruction, ce n'est pas simple, le devoir de tous ceux qui croient a l'école républicaine est de le soutenir, moi je le soutiens à fond les manettes !", a-t-il ajouté. "Et je félicite les maires qui courageusement veulent l'appliquer dès la rentrée prochaine".

http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/rythmes-scolaires-je-soutiens-le-ministre-a-fond-les-manettes-jack-lang-903537-2013-02-25

Et ceux qui ne soutiennent pas Peillon sont donc anti école républicaine. Mais j'en ai un peu ras les couettes de ces discours manipulateurs.

Dalva a écrit:Je ne veux pas me faire lyncher, et je précise que je parle en fonction du lieu où je vis, qui joue beaucoup sur la chose...
[...]
Cette volonté de diminuer la longueur des vacances d'été n'est manifestement pas plus réfléchie par le ministre que la mienne ne l'est par moi (mais moi, ce n'est pas grave, on ne me demande pas mon avis et je ne prends pas mes désirs pour des réalités).

Comme déjà dit plus haut, et pour synthétiser :
- les enseignants du lycée ont déjà à peine plus de 6 semaines de vacances d'été dans la réalité en raison des examens et des oraux de rattrapage ;
- les températures deviennent absolument intenables dans de nombreux établissement scolaires pas du tout pensés pour ça ;
- les équipes de direction et leurs secrétariats verraient leurs vacances réduites à peau de chagrin ;
- cela compliquerait les mutations ;
- les régions touristiques elles-mêmes seraient confrontées à de nombreux problèmes de gestion et d'organisation matérielle (je ne sais pas si cet argument tient car c'est déjà le cas pendant les "petites" vacances) ;
- les familles étrangères (un peu nombreuses par ici) quittent déjà les cours une semaine avant tout le monde ou rentrent une semaine après tout le monde pour bénéficier de tarifs moins élevés ;
- les parents se voient souvent imposer leurs vacances en août, même si c'est variable (à partir du premier, à partir du 15) car les usines ferment en août quand elles ferment ;
- tout ça n'amènera pas plus de clients au secteur du tourisme et de l'hôtellerie puisque de toute façon, on ne sera pas plus nombreux à pouvoir se payer des vacances ;
- à moins d'augmenter les salaires pour tout le monde, on ne peut pas organiser une société en fonction du tourisme et de l'hôtellerie.

Peillon a indiqué qu'il faudrait alors réformer le bac. Deux zones, c'est possible, avec plusieurs sujets, comme avant. Et nous allons retrouver la fameuse "reconquête du mois de juin" de Chatel avec ses deux possibilités : le CCF généralisé, les épreuves du bac externalisées.

Les épreuves du bac externalisées :
- concentration d'élèves de plusieurs établissements dans un même lieu, surveillés par d'autres personnes que les prof (qui seraient en classe pendant ce temps).
- Résultat : voir en 2011 les tricheries massives au BTS NRC.

Les CCF :
- le rêve de parents des fédérations ! Un bac "national" à l'échelle du lycée et des élèves évalués par leurs propres enseignants !
- mais surtout toute la perte de temps qu'impose le CCF puisque le plus souvent ce n'est pas une évaluation en fin d'année mais plusieurs organisées durant l'année. Donc des heures, voire des jours perdus. Dans mon LP (en LP presque tout est en CCF) nous a arrivons à banaliser 2 jours et 1/2 pour pouvoir faire passer les épreuves. Finalement le problème n'est donc ppas résolu mais déplacé durant l'année scolaire ! Quel gain de temps ? D'autant plus que arrivés au mois de juin, toutes les épreuves étant déjà passées les gamins ne font plus rien. Double perte donc : perte durant l'année, perte en fin d'année !

Horaire hebdomadaire :
Le but serait d'enlever au moins quatre heures à l'emploi du temps des élèves. Donc il faudrait revoir les horaires des disciplines et gratter à droite ou à gauche. Admettons en bac pro, avec en moyenne trente heures par semaine, nous passerions à 26h. Sur trente semaines (je vire les dernières semaines de juin), perte de 120h annuelles. On ajoute deux semaines à 26h : +52 heures. Donc perte de 68 h d'enseignement. Plus de deux semaines de travail perdues pour des vacances raccourcies de deux semaines. Merveilleux !
Sachant qu'à cela il faudra ajouter le temps perdu durant l'année par la généralisation des CCF.

Maintenant il ne faut pas voir que ce qui est négatif comme nous le faisons, nous les prof conservateurs accrochés à nos privilèges honteux. IL y a du positif pour tous les inutiles de l'EN : cette discussion jusqu'en 2015 (et après) va donner du travail à tous les hauts fonctionnaires, inspecteurs, recteurs, spécialistes de l'EN qui pourront faire de belles tables rondes, colloques, missions, projets, s'auto congratuler mutuellement, le tout sans rapport aucun avec la réalité.

Et aux comités Théodule grassement rémunérés.

V. Peillon bouc-émissaire, selon Marianne, la conclusion est intéressante :

"Cela a donc été l'étincelle qui a mis le feu aux poudres. Mais Vincent Peillon n'y est pour pas grand-chose. Il est juste en train de faire l'amère expérience qu'il n'est guère possible de conduire une grande réforme de l'école publique sans refonder de fond en comble le statut de ceux qui y enseignent - et donc aussi le statut salarial. Car les Français ont pris la détestable habitude de trouver normal que deux professions parmi les plus utiles à la société et qui exigent le plus de dévouement - les infirmières auxquelles ils confient leur santé et les instituteurs auxquels ils confient l'avenir de leurs enfants - soient aussi socialement les plus déconsidérées, avec des traitements de misère, à peine au-dessus du Smic en début de carrière et pas beaucoup plus à la fin.
C'est cela, d'abord, dont Vincent Peillon est la victime : si la courageuse réforme qu'il porte est menacée, c'est par la faute d'une politique aveugle d'austérité. Et c'est la prouesse de François Hollande : en quelques mois, il est parvenu à désespérer jusqu'aux plus fidèles de ses soutiens."
Source : http://www.marianne.net/Vincent-Peillon-le-bouc-emissaire-de-l-austerite_a226654.html

L'Express propose plutôt de s'en prendre à ces privilégiés, qui vivent grassement alors que d'autres paient des impôts (tiens, comme si nous on ne payait pas d'impôts... Je suis d'accord avec l'une des interventions : quand les pauvres s'envient entre eux, c'est pas bon signe). Rue89 en parle ici :
http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/02/25/profs-cheminots-et-autres-privilegies-que-repondre-aux-jaloux-239941
Extrait :
"Entre deux « Peillon, démission », criés devant le ministère le 12 janvier, Jacques Borensztejn, directeur d’une école primaire parisienne, regrette les reproches perpétuels liés au prétendu temps libre des enseignants, bien souvent occupés à préparer les cours ou à corriger les copies. A chaque attaque, il dégaine une invitation :
« Quand on m’interpelle, je réponds : “Tente ta chance, on recrute beaucoup cette année !” Si c’est si facile et avantageux d’être enseignant, pourquoi en manque-t-on ?
Quand je suis entré dans l’Education nationale en 1975, je gagnais deux fois le smic. A présent, un jeune prof touche 1,3 fois le salaire minimum. »
Les professeurs utiliseraient aussi leur connaissance du système éducatif pour placer leurs enfants dans les meilleures classes. François Dubet se souvient que lors d’un entretien, une enseignante lui avait répondu qu’après tout, les agents EDF ne payaient pas leur électricité. Pour le sociologue :
« Ces comparaisons d’avantages professionnels, qui ne sont pas mirobolants, sont révélateurs d’un climat qui se noircit. Les pauvres finissent par se détester.
Cela me rappelle l’atmosphère de mon enfance, juste après la Seconde Guerre mondiale. La croissance des Trente Glorieuses avait effacé tout cela mais les ressentiments reviennent d’une manière pas très sympathique. »"

Tiens, le petit tableau du Parisien qui va bien sur les vacances en Europe :
https://twitter.com/Parcamatt/status/306136885032546306/photo/1

Ce n'est pas une analyse poussée...mais entre l'amateurisme, le mépris à l'égard des collègues (particulièrement du premier cycle), son incapacité à entendre quelque critique que ce soit... Je commence à trouver Peillon dangereux et à me demander très sérieusement si ce type n'est pas simplement fou.

A-t-il prévu de climatiser les établissements scolaires du Sud (et d'ailleurs)?

Ça, ce n'est pas gênant,puisque même à la Réunion, où on dépasse les 30° toute l'année, nous n'avons même pas de ventilateur dans les classes! Donc pour vous, c'est encore moins la peine, ça ne dure qu'un "petit" moment dans l'année!

Modulo a écrit:Si jamais ça passe... ça va être drôle pour les mutations inter-académiques !

Parce que du coup, si on mute dans une académie qui n'est pas dans la même zone que celle d'où l'on vient, on peut se retrouver avec 4 ou 8 semaines de vacances.

Ça s'est déjà produit en 1981/82, je ne sais plus, avec un décalage des vacances d'été !
Et suite au grand bazar que ça avait provoqué il avait été dit qu'on gardait les deux mois d'été pour tout le monde épicétou !

Mais il y a des originaux qui se triturent le cerveau pour proposer des solutions soi-disant miracles aux problèmes qu'on se refuse à voir en face !
Un en particulier, je ne sais plus qui ni quand, avait trouvé l'idée "géniale" d'organiser les années scolaires en années civiles, avec rentrée début janvier et sortie fin décembre. Ce qui impliquait les examens en décembre, résultats pendant les fêtes pour s'inscrire en fac à temps pour la rentrée de janvier, trouver un logement étudiant etc......... Mutations également à ces dates avec rentrée en janvier, et déménagement ultra rapide pendant mes mêmes fêtes; et des CDE obligés de plancher pendant cette période pour organiser les EDT pour la rentrée, administration rectorale et académique au boulot pour prépaer ladite rentréeetc, etc........
Ma mère était encore en activité à ce moment là et je vous laisse imaginer ce qu'on avait pensé du gugusse en question

Daphné a écrit:
Ça s'est déjà produit en 1981/82, je ne sais plus, avec un décalage des vacances d'été !
Et suite au grand bazar que ça avait provoqué il avait été dit qu'on gardait les deux mois d'été pour tout le monde épicétou !

Mais il y a des originaux qui se triturent le cerveau pour proposer des solutions soi-disant miracles aux problèmes qu'on se refuse à voir en face !
Un en particulier, je ne sais plus qui ni quand, avait trouvé l'idée "géniale" d'organiser les années scolaires en années civiles, avec rentrée début janvier et sortie fin décembre. Ce qui impliquait les examens en décembre, résultats pendant les fêtes pour s'inscrire en fac à temps pour la rentrée de janvier, trouver un logement étudiant etc......... Mutations également à ces dates avec rentrée en janvier, et déménagement ultra rapide pendant mes mêmes fêtes; et des CDE obligés de plancher pendant cette période pour organiser les EDT pour la rentrée, administration rectorale et académique au boulot pour prépaer ladite rentréeetc, etc........
Ma mère était encore en activité à ce moment là et je vous laisse imaginer ce qu'on avait pensé du gugusse en question

Mouais, enfin c'est un peu un faux prétexte, parce que les entreprises privés s'organisent bien d'un point de vue comptable avec les années civiles ! Et je pense que si cela devait s'opérer, il faudrait probablement imaginer faire au moins quatre semaines de vacances sur la période décembre / janvier...
Je ne défends pas forcément l'idée, mais réfléchir à un rythme plus équilibré sur l'année / journées ne me paraît pas une absurdité.

retraitée a écrit:J'ai connu les quasi trois mois de vacances en été (garderie du 1er au 14 juillet) rentrée en octobre. Mon père était instituteur, et quand nous prenions des vacances (rarement!) c'était souvent en septembre, parce que c'était moins cher.
Rentrée le 1er octobre pour moi en 6e (1957). Mais rien à la Toussaint, à part les jours fériés, rien entre Noël et Pâques (à part les jours fériés et les ponts), mais pas non plus d'année écourtée à cause de l'orientation et des commissions d'appel! Une 2e session d'examen en septembre, et des examens de passage !
Et cours le samedi toute la journée, bien sûr.

C'est sûr aussi qu'on ne regardait pas la télé jusqu'à minuit, sauf le W-E, quand on avait la télé. Une seule chaîne, fin des émissions vers minuit, rien le matin, ça laisse des loisirs pour lire et se cultiver. D'autant plus qu'il y avait nettement moins de conneries à la télé!

J'ai connu les mêmes rythmes
Et 10 jours seulement à Noël.15 à Pâques.

palomita a écrit:Pour le bac, je vois bien le glissement s'effectuer soit vers le contrôle continu, soit vers des épreuves comme celles du bac LV oral session 2013 ....

Mais bien entendu

C'est d'ailleurs bien pour cela qu'au grand étonnement de certains, on ne donne jamais la consigne de boycotter les examens, on sait très bien qu'ils n'attendent que ça pour saisir la perche : vous refusez de faire passer les axamens, on va les attribuer sur dossier.
Et basta, finita la comedia !

Rythmes scolaires, programmes(id est allégement horaire, bien sûr), c'est le bon créneau de réformes en temps de crise: ça fait parler et ça ne coûte rien.
On a aussi eu l'obligation de porter un badge à notre nom dans les réunions (vous vous souvenez? ) , la discussion sur l'uniforme pour les élèves, la durée des heures (à 45 minutes dans une tentative :lol: ) et le déplacement du jeudi au mercredi pour les plus anciens.
Avec la suppression des estrades et la création des coordinateurs de disciplines (devenus coordonnateurs, bref sous sous-chefs), du conseil des lycéens et l'achat des tables de ping-pong, rien que du fondamental, pour l'intérêt des élèves, oeuf corse.

ben, au moins, avec l'estrade, je voyais le rang du fond !!!



signé : le gnafron est petit...

iphigénie a écrit:Rythmes scolaires, programmes(id est allégement horaire, bien sûr), c'est le bon créneau de réformes en temps de crise: ça fait parler et ça ne coûte rien.
On a aussi eu l'obligation de porter un badge à notre nom dans les réunions (vous vous souvenez? ) , la discussion sur l'uniforme pour les élèves, la durée des heures (à 45 minutes dans une tentative :lol: ) et le déplacement du jeudi au mercredi pour les plus anciens.
Avec la suppression des estrades et la création des coordinateurs de disciplines (devenus coordonnateurs, bref sous sous-chefs), du conseil des lycéens et l'achat des tables de ping-pong, rien que du fondamental, pour l'intérêt des élèves, oeuf corse.

La PEEP était (sous Chatel) justement favorable à une "heure de quarante cinq minutes" et donc à une séquence de travail de 20-25 minutes pour certaine classes. Encore un effort, approchons des 15 minutes de travail et nous aurons la durée de capacité de concentration d'un élève américain (égale à celle du rythme des pubs ou du rythme des séries TV).

sebiseb a écrit:

Daphné a écrit:Un en particulier, je ne sais plus qui ni quand, avait trouvé l'idée "géniale" d'organiser les années scolaires en années civiles, avec rentrée début janvier et sortie fin décembre.

Mouais, enfin c'est un peu un faux prétexte, parce que les entreprises privés s'organisent bien d'un point de vue comptable avec les années civiles ! Et je pense que si cela devait s'opérer, il faudrait probablement imaginer faire au moins quatre semaines de vacances sur la période décembre / janvier...

C'est vrai que 4 semaines de vacances à Noël et 15 jours en août, c'est probablement plus équilibré.

Déjà, pour information, les EPLE sont effectivement organisés en années civiles du point de vue comptable (Cf. le vote du budget en novembre).

Je vais essayer de ne pas m'énerver (je m'énerve vite sur certains sujets...), mais bon il faut quand même s'imaginer que la préparation de rentrée est assez longue et qu'entre l'inscription des élèves y compris tous ceux qui emménagent dans le quartier en cours de scolarité, la constitution des listes de classes (qui tiennent compte des options et autres joyeusetés), la finalisation des répartitions de services (on ne peut tout prévoir dès la DHG, désolée), la finalisation des mutations, l'accueil des nouveaux professeurs y compris des stagiaires à qui il faut tout expliquer, la confection des EDT, non, on ne pourra pas faire tout ça entre la poire et le fromage à Noël, en plus à une période où il fait nuit à partir de 16h, où il fait froid, où les virus frappent à fond.
Ce n'est juste pas possible.

Voilà, voilà...