Vincent Peillon envisage des grandes vacances de six semaines, différentes selon deux zones.

thrasybule a écrit:Je vais me reconvertir en psychanalyste pour chats.

"Hum... et quand vous contemplez le tas de copies de votre maître, vous avez envie de vérifier cette histoire de vos neufs vies ?
Hum... ?"

:lol!: :chat:

JPhMM a écrit:C'est pas fait non plus.
Car encore faut-il que l'exécutif accepte de se mettre à dos 95% des enseignants de France.

sans compter nombre d'élèves.

Je sais qu'Igniatius adore les smileys, je n'ai pu lui refuser ce plaisir....

thrasybule a écrit:Je sais qu'Igniatius adore les smileys, je n'ai pu lui refuser ce plaisir....

Ta pensée complexe a pu ainsi s'exprimer...


:lol:

Tsss... Décrypter mes smileys est une science qui n'a d'égale que le déchiffrement des glyphes maya.

Docteur OX a écrit:Un com sur le nouvel obs:

Une simple petite question à Mr le Ministre: La loi et les travaux (fort nombreux) de fin d'année scolaire et de préparation de rentrée font obligation aux personnels d'encadrement (Principaux, Proviseurs, Adjoints...) de prendre leurs vacances d'été à S+2 et de rentrer à R-2 ; c'est à dire de partir en congés 2 semaines après les élèves et enseignants et de reprendre le travail 2 semaines avant.

Le texte des S+2/R-2 n'existe plus, on est libre de s'organiser comme on veut pendant l'été.
Il n'empêche que j'alerte à chaque fois sur le fait qu'il faut effectivement laisser du temps aux établissements pour préparer la rentrée.

Je ne veux pas me faire lyncher, et je précise que je parle en fonction du lieu où je vis, qui joue beaucoup sur la chose...

De mon côté, si on me disait qu'on raccourcissait les vacances d'été de une ou deux semaines pour prolonger les vacances tombant en plein hiver (noël ou février), je dirais banco tout de suite. Qu'ils sont longs à tirer, ces mois d'hiver dans le noir ! Arriver au collège la nuit, en repartir la nuit... Et puis du froid, du froid, du froid, de la neige, le ciel gris et blanc, pas de lumière... On dépérit, on fatigue et, côté élèves, rien ne passe, rien ne reste, c'est presque deux mois perdus tant ils sont crevés.

Mais j'avoue que je n'ai pas réfléchi plus avant aux implications d'un tel souhait (durée des "petites" vacances, rythmes bouleversés, régions très diverses question météo...). Évidemment, mon idée ne consiste pas à passer de 36 à 38 semaines d'enseignement...

Cette volonté de diminuer la longueur des vacances d'été n'est manifestement pas plus réfléchie par le ministre que la mienne ne l'est par moi (mais moi, ce n'est pas grave, on ne me demande pas mon avis et je ne prends pas mes désirs pour des réalités).

Comme déjà dit plus haut, et pour synthétiser :
- les enseignants du lycée ont déjà à peine plus de 6 semaines de vacances d'été dans la réalité en raison des examens et des oraux de rattrapage ;
- les températures deviennent absolument intenables dans de nombreux établissement scolaires pas du tout pensés pour ça ;
- les équipes de direction et leurs secrétariats verraient leurs vacances réduites à peau de chagrin ;
- cela compliquerait les mutations ;
- les régions touristiques elles-mêmes seraient confrontées à de nombreux problèmes de gestion et d'organisation matérielle (je ne sais pas si cet argument tient car c'est déjà le cas pendant les "petites" vacances) ;
- les familles étrangères (un peu nombreuses par ici) quittent déjà les cours une semaine avant tout le monde ou rentrent une semaine après tout le monde pour bénéficier de tarifs moins élevés ;
- les parents se voient souvent imposer leurs vacances en août, même si c'est variable (à partir du premier, à partir du 15) car les usines ferment en août quand elles ferment ;
- tout ça n'amènera pas plus de clients au secteur du tourisme et de l'hôtellerie puisque de toute façon, on ne sera pas plus nombreux à pouvoir se payer des vacances ;
- à moins d'augmenter les salaires pour tout le monde, on ne peut pas organiser une société en fonction du tourisme et de l'hôtellerie.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

philann a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Quand je l'ai passé en 1998 il y avait encore des sujets différents. Mais dans mes souvenirs, on le passait tous les mêmes jours, non?

Je dirais pareil!

Bac la même année!

Les meilleurs (juste avant la réforme du bac!)

:lol: :lol: :lol:

Je me marre parce que j'ai passé le bac en 1995... année de la réforme du bac (qui allait avec celle du lycée bien sûr) ! (On ne passait plus un bac C mais un bac S, on avait une option maths, physique ou SVT qui augmentait le coefficient de l'épreuve, etc.)
Les réformes se suivent et se ressemblent ou ne se ressemblent pas, mais toujours à un rythme effréné. Et comme nous sommes passés du septennat au quinquennat, inutile de préciser que ce rythme va accélérant.

C'est pourquoi, finalement, nous ne devrions peut-être pas trop nous inquiéter : nous aurons peut-être 6 semaines de vacances en 2 zones pendant 4 ou 8 ans, et puis ensuite, ce sera autre chose, puis autre chose, puis autre chose.
Ce qui m'inquiète davantage, c'est l'ambition de faire coller les programmes au socle de compétences, et puis la volonté insidieuse de se mêler de pédagogie (comprendre, la pédagogie que nous avons eu tant de mal à balayer, la pédagogie de l'OCR et de la séquence...)

Bon, eh bien on ne parle plus de la réforme des rythmes au primaire du coup (et du reste, dans l'EN et ailleurs)...

Le ministre prend soin de rappeler que ce n'est que pour 2015 au plus tôt mais ça fait la une depuis hier soir des journaux télé. Ecran de fumée...

Et puis on sait depuis la candidature de Hollande que c'était de toutes façons un projet du PS. Comme l'ont rappelé certains ici, pas la peine de s'étonner.

yseult a écrit:J'aime les vacances de Noël ... début décembre!
ça permettra aux familles de se retrouver ou de tuer définitivement Noël

Le zonage des vacances de Noël est certainement une revendication des professionnels de la santé afin d'étaler la période d'épidémie de gastro-entérite, dans l'intérêt de l'enfant.

Sébastien Sirhe du SNUIPP était l'invité du Grand Journal Denizot sur Canal, ce soir. Et il n'a pas dit que des banalités. Entre autres, il a signalé que les enseignants font preuve d'une grande capacité d'adaptation à ce qu'on leur demande (il a donné l'exemple de l'intégration des handicapés) mais a émis plus que des doutes sur la compétence de ceux qui sont censés réfléchir aux réformes et donner les ordres.

Delim a écrit:

MarieAnne a écrit:
ah mais j'ai trouvé la solution: mutations interzones interdites, pour les profs bien sûr! Tant qu'on y est...

Des mesures ubuesques et humiliantes ont déjà été mises en place par les socialistes: ce sont bien eux qui ont mis fin au mouvement national, instaurant le mouvement en deux phases, qui dissuade tant de collègues.
Avant 1999, un professeur qui voulait muter dans un et un seul établissement, situé par exemple à 900 km de chez lui, pouvait le demander chaque année, sans aucun risque: tant qu'il n'obtenait pas cet établissement, il ne mutait pas.
Depuis 1999, grâce à Allègre et Jospin, les enseignants du 2nd degré doivent d'abord muter à l'aveugle dans l'académie à l'intérieur de laquelle se trouve l'établissement (ou la ville) souhaité, avec le risque de se trouver dans un collège ou un lycée situés à l'autre bout de l'académie, ou bien de devenir TZR.

N'oubliez pas le sgen et le se-unsa, quand même!

JPhMM a écrit:C'est pas fait non plus.
Car encore faut-il que l'exécutif accepte de se mettre à dos 95% des enseignants de France.

Surtout entre 2015 et 2016

thrasybule a écrit:Bah, il y aura peut-être quelques jours de grève...mais sans bloquer le bac et en continuant à faire cours aux classes d'examen, hein! Nous sommes tellement irremplaçables. Et surtout, prendre les gens- et surtout les nenfants en otage-, c'est mal.

Si tout le monde envoyait sa lettre de démission le même jour, ça, ça aurait un sens et un poids. D'autant qu'ils ne peuvent pas les accepter toutes, c'est inconcevable. Suffirait de faire en sorte que ceux qui veulent vraiment démissionner passent pour les meneurs et soient donc "punis" en voyant leur démission acceptée.

Plusieurs centaines de milliers de profs qui décarrent d'un même mouvement, ça, ça ferait du bruit.

Mais faut pas rêver : quand on ne fait pas grève pour les exams, on n'est pas assez pourvu pour faire pire encore.

Petit post de blog contenant quelques unes de mes réflexions et analyses sur le sujet !

Lien

Dalva a écrit:

thrasybule a écrit:Bah, il y aura peut-être quelques jours de grève...mais sans bloquer le bac et en continuant à faire cours aux classes d'examen, hein! Nous sommes tellement irremplaçables. Et surtout, prendre les gens- et surtout les nenfants en otage-, c'est mal.

Si tout le monde envoyait sa lettre de démission le même jour, ça, ça aurait un sens et un poids. D'autant qu'ils ne peuvent pas les accepter toutes, c'est inconcevable. Suffirait de faire en sorte que ceux qui veulent vraiment démissionner passent pour les meneurs et soient donc "punis" en voyant leur démission acceptée.

Plusieurs centaines de milliers de profs qui décarrent d'un même mouvement, ça, ça ferait du bruit.

Mais faut pas rêver : quand on ne fait pas grève pour les exams, on n'est pas assez pourvu pour faire pire encore.

Et oui, on sait tous quel est LE moment de l'année où il faut débrayer, le seul (toutes les autres grèves ne servent à RIEN, à part faire perdre 1/30è de notre traitement)

Dalva a écrit:

thrasybule a écrit:Bah, il y aura peut-être quelques jours de grève...mais sans bloquer le bac et en continuant à faire cours aux classes d'examen, hein! Nous sommes tellement irremplaçables. Et surtout, prendre les gens- et surtout les nenfants en otage-, c'est mal.

Si tout le monde envoyait sa lettre de démission le même jour, ça, ça aurait un sens et un poids. D'autant qu'ils ne peuvent pas les accepter toutes, c'est inconcevable. Suffirait de faire en sorte que ceux qui veulent vraiment démissionner passent pour les meneurs et soient donc "punis" en voyant leur démission acceptée.

Plusieurs centaines de milliers de profs qui décarrent d'un même mouvement, ça, ça ferait du bruit.

Mais faut pas rêver : quand on ne fait pas grève pour les exams, on n'est pas assez pourvu pour faire pire encore.

Et oui, on sait tous quel est LE moment de l'année où il faut débrayer, le seul (toutes les autres grèves ne servent à RIEN, à part faire perdre 1/30è de notre traitement)

L'intérêt des nenfants n'est pas tout. L'enseignement est un métier, avec des salariés. C'est aussi une question de statuts et de salaires. Le point d'indice est gelé depuis trois ans, on finit de plus en plus tard, et tout ce qui vient à l'esprit de Monsieur le Ministre Socialiste des Zécoles, c'est de pourrir sans compensation la semaine des PE, et d'envisager de supprimer le seul avantage du métier, compte tenu des salaires ridicules qu'il offre. Manquerait plus que dans nos propres rangs, quelques mauvaises consciences ne viennent à adopter ce point de vue mortifère
Tant il avaient déjà subi d'avanies, de couleuvres dégusté !

Cripure a écrit:L'intérêt des nenfants n'est pas tout. L'enseignement est un métier, avec des salariés. C'est aussi une question de statuts et de salaires. Le point d'indice est gelé depuis trois ans, on finit de plus en plus tard, et tout ce qui vient à l'esprit de Monsieur le Ministre Socialiste des Zécoles, c'est de pourrir sans compensation la semaine des PE, et d'envisager de supprimer le seul avantage du métier, compte tenu des salaires ridicules qu'il offre. Manquerait plus que dans nos propres rangs, quelques mauvaises consciences ne viennent à adopter ce point de vue mortifère
Tant il avaient déjà subi d'avanies, de couleuvres dégusté !

là on est même au delà du gavage de couleuvre , c'est l'estomac qui explose......

La puissance de la culpabilité aliénante va encore frapper. Privilèges. Vacances. Heures de cours . Ca serait indécent de réagir, voyez-vous. Et la grève, ça sert à rien. Il faut trouver d'autres moyens d'action! Ne plus remplir le cahier de textes, par exemple! J'en frissonne d'excitation transgressive d'avance.

Cripure a écrit:

Delim a écrit:
Depuis 1999, grâce à Allègre et Jospin, les enseignants du 2nd degré doivent d'abord muter à l'aveugle dans l'académie à l'intérieur de laquelle se trouve l'établissement (ou la ville) souhaité, avec le risque de se trouver dans un collège ou un lycée situés à l'autre bout de l'académie, ou bien de devenir TZR.

N'oubliez pas le sgen et le se-unsa, quand même!

Effectivement!

Celeborn a écrit:Petit post de blog contenant quelques unes de mes réflexions et analyses sur le sujet !

Lien

Je ne sais pas comment le dire sans avoir l'air de chercher la polémique, mais lorsqu'il y a peu, vous avez apporté une caution de poids au ministre en approuvant sa refondation au CSE, au nom du fait qu'elle n'incluait pas la réforme des rythmes scolaires, nous étions quelques uns à nous faire vertement tancer au moment de souligner qu'il y avait quelque incohérence ou naïveté à approuver l'une tout en condamnant l'autre, les deux procédant d'un même projet et n'étant distinguées que pour des raisons tactiques.
Votre avis aurait-il évolué depuis ?

C'est pas faux a écrit:

Celeborn a écrit:Petit post de blog contenant quelques unes de mes réflexions et analyses sur le sujet !

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Je ne sais pas comment le dire sans avoir l'air de chercher la polémique, mais lorsqu'il y a peu, vous avez apporté une caution de poids au ministre en approuvant sa refondation au CSE, au nom du fait qu'elle n'incluait pas la réforme des rythmes scolaires, nous étions quelques uns à nous faire vertement tancer au moment de souligner qu'il y avait quelque incohérence ou naïveté à approuver l'une tout en condamnant l'autre, les deux procédant d'un même projet et n'étant distinguées que pour des raisons tactiques.
Votre avis aurait-il évolué depuis ?

Voilà une bonne question en effet.

Igniatius a écrit:

C'est pas faux a écrit:

Celeborn a écrit:Petit post de blog contenant quelques unes de mes réflexions et analyses sur le sujet !

Lien

Je ne sais pas comment le dire sans avoir l'air de chercher la polémique, mais lorsqu'il y a peu, vous avez apporté une caution de poids au ministre en approuvant sa refondation au CSE, au nom du fait qu'elle n'incluait pas la réforme des rythmes scolaires, nous étions quelques uns à nous faire vertement tancer au moment de souligner qu'il y avait quelque incohérence ou naïveté à approuver l'une tout en condamnant l'autre, les deux procédant d'un même projet et n'étant distinguées que pour des raisons tactiques.
Votre avis aurait-il évolué depuis ?

Voilà une bonne question en effet.

Très bien dit, CPF.