- GrypheMédiateur
C'est vrai que 4 semaines de vacances à Noël et 15 jours en août, c'est probablement plus équilibré.sebiseb a écrit:Mouais, enfin c'est un peu un faux prétexte, parce que les entreprises privés s'organisent bien d'un point de vue comptable avec les années civiles ! Et je pense que si cela devait s'opérer, il faudrait probablement imaginer faire au moins quatre semaines de vacances sur la période décembre / janvier...Daphné a écrit:Un en particulier, je ne sais plus qui ni quand, avait trouvé l'idée "géniale" d'organiser les années scolaires en années civiles, avec rentrée début janvier et sortie fin décembre.
Déjà, pour information, les EPLE sont effectivement organisés en années civiles du point de vue comptable (Cf. le vote du budget en novembre).
Je vais essayer de ne pas m'énerver (je m'énerve vite sur certains sujets...), mais bon il faut quand même s'imaginer que la préparation de rentrée est assez longue et qu'entre l'inscription des élèves y compris tous ceux qui emménagent dans le quartier en cours de scolarité, la constitution des listes de classes (qui tiennent compte des options et autres joyeusetés), la finalisation des répartitions de services (on ne peut tout prévoir dès la DHG, désolée), la finalisation des mutations, l'accueil des nouveaux professeurs y compris des stagiaires à qui il faut tout expliquer, la confection des EDT, non, on ne pourra pas faire tout ça entre la poire et le fromage à Noël, en plus à une période où il fait nuit à partir de 16h, où il fait froid, où les virus frappent à fond.
Ce n'est juste pas possible.
Voilà, voilà...
- InvitéInvité
Mara Goyet a écrit:Peigner la girafe, *** les mouches et débattre des rythmes scolaires.
Ça devient hallucinant cette histoire. Nous sommes bientôt en mars. L'Ecole est sinistrée. Le rapport rendu au Ministre de l'Education au début de l'année scolaire, rapport lucide, courageux, informé, sensible, décrit avec minutie une situation alarmante. Les enquêtes internationales le confirment. Et l'on fait quoi ? On papote jours en plus, en moins, vacances d'été, zones. Zone. Zone. Zone. Ce n'est vraiment plus possible. Ce goût national pour l'*** de mouches, pour la girafe bien peignée et les questions techniques est fort étrange. La passion française pour la chicane est, certes, marrante quand il s'agit de différencier le cochon de l'homme, mais, là, il s'agit, quand même, de l'avenir de nos enfants.
l'article entier ici.
- IphigénieProphète
Bon,Gryphe, de toute façon pour toi, c'est simple: plus de vacances. :lol:
"c'est l'intérêt des élèves"
(sur l'air de "ce n'est pas ma faute" dans les Liaisons dangereuses )
"c'est l'intérêt des élèves"
(sur l'air de "ce n'est pas ma faute" dans les Liaisons dangereuses )
- doublecasquetteEnchanteur
Daphné a écrit:Modulo a écrit:Si jamais ça passe... ça va être drôle pour les mutations inter-académiques !
Parce que du coup, si on mute dans une académie qui n'est pas dans la même zone que celle d'où l'on vient, on peut se retrouver avec 4 ou 8 semaines de vacances.
Ça s'est déjà produit en 1981/82, je ne sais plus, avec un décalage des vacances d'été !
Et suite au grand bazar que ça avait provoqué il avait été dit qu'on gardait les deux mois d'été pour tout le monde épicétou !
Mais il y a des originaux qui se triturent le cerveau pour proposer des solutions soi-disant miracles aux problèmes qu'on se refuse à voir en face !
Un en particulier, je ne sais plus qui ni quand, avait trouvé l'idée "géniale" d'organiser les années scolaires en années civiles, avec rentrée début janvier et sortie fin décembre. Ce qui impliquait les examens en décembre, résultats pendant les fêtes pour s'inscrire en fac à temps pour la rentrée de janvier, trouver un logement étudiant etc......... Mutations également à ces dates avec rentrée en janvier, et déménagement ultra rapide pendant mes mêmes fêtes; et des CDE obligés de plancher pendant cette période pour organiser les EDT pour la rentrée, administration rectorale et académique au boulot pour prépaer ladite rentréeetc, etc........
Ma mère était encore en activité à ce moment là et je vous laisse imaginer ce qu'on avait pensé du gugusse en question
Moins les quinze jours de septembre qui ont été décalés sur les "vacances de Mardi-Gras" devenues "vacances d'hiver" pour la plus grande joie des 10 % de la population française (dont 50 % de Franciliens) qui peuvent se payer une semaine en station de ski !
Je pense que c'est à cette époque-là qu'on a passé les vacances de Toussaint d'une semaine à dix jours et qu'on a commencé à nous ronger la première semaine de juillet, sinon, ça ne fait pas le compte...
Et c'est aussi à cette époque-là qu'on a commencé à ne plus tenir compte du jour où "tombaient" Noël et le Premier de l'An et à nous coller les vacances du samedi au lundi en quinze dans l'intérêt
- GrypheMédiateur
Mais oui, tu as raison, où avais-je donc la tête ? :lol:iphigénie a écrit:Bon,Gryphe, de toute façon pour toi, c'est simple: plus de vacances. :lol:
"c'est l'intérêt des élèves"
- jilucorgNeoprof expérimenté
Exact → http://www.education.gouv.fr/cid197/les-archives-calendrier-scolaire-partir-1960.html : choisir 1980-1981Daphné a écrit:Ça s'est déjà produit en 1981/82, je ne sais plus, avec un décalage des vacances d'été !
- AlbatorHabitué du forum
philann a écrit:Ce n'est pas une analyse poussée...mais entre l'amateurisme, le mépris à l'égard des collègues (particulièrement du premier cycle), son incapacité à entendre quelque critique que ce soit... Je commence à trouver Peillon dangereux et à me demander très sérieusement si ce type n'est pas simplement fou.
Non Peillon n'existe pas : en réalité c'est Allègre qui a subi un nombre conséquent d'opérations de chirurgie esthétique plus un relookage extrême afin de revenir au gouvernement.
- doublecasquetteEnchanteur
Albator a écrit:philann a écrit:Ce n'est pas une analyse poussée...mais entre l'amateurisme, le mépris à l'égard des collègues (particulièrement du premier cycle), son incapacité à entendre quelque critique que ce soit... Je commence à trouver Peillon dangereux et à me demander très sérieusement si ce type n'est pas simplement fou.
Non Peillon n'existe pas : en réalité c'est Allègre qui a subi un nombre conséquent d'opérations de chirurgie esthétique plus un relookage extrême afin de revenir au gouvernement.
Waouh ! Il faut qu'il nous donne l'adresse du chirurgien ! C'est vraiment un bon ! :lol!: Je me demande si le coach comportementaliste n'est pas celui de Chatel, en revanche ?
- sebisebNiveau 9
Ce n'est pas ce que j'ai dit, mais répartir les vacances scolaires de manière plus équilibré sur l'année n'est pas forcément une mauvaise chose. Sans parler de la rentrée, raccourcir les vacances d'été et rallonger les vacances de Noël où les gamins ne se reposent pas et reviennent plus fatigués qu'avant d'y entrer. En plus dans une période brumeuse, froide, ... Bref, déprimante !Gryphe a écrit:
C'est vrai que 4 semaines de vacances à Noël et 15 jours en août, c'est probablement plus équilibré.
Parce que tu veux sérieusement nous faire croire que la rentrée de septembre se prépare en juillet / août ?Gryphe a écrit:
Déjà, pour information, les EPLE sont effectivement organisés en années civiles du point de vue comptable (Cf. le vote du budget en novembre).
Je vais essayer de ne pas m'énerver (je m'énerve vite sur certains sujets...), mais bon il faut quand même s'imaginer que la préparation de rentrée est assez longue et qu'entre l'inscription des élèves y compris tous ceux qui emménagent dans le quartier en cours de scolarité, la constitution des listes de classes (qui tiennent compte des options et autres joyeusetés), la finalisation des répartitions de services (on ne peut tout prévoir dès la DHG, désolée), la finalisation des mutations, l'accueil des nouveaux professeurs y compris des stagiaires à qui il faut tout expliquer, la confection des EDT, non, on ne pourra pas faire tout ça entre la poire et le fromage à Noël, en plus à une période où il fait nuit à partir de 16h, où il fait froid, où les virus frappent à fond.
C'est juste que c'est difficile à concevoir, parce que l'on a tous nos habitudes sur ce rythme... Mais si nous avions des habitudes sur un autre rythme, on ne se ferait probablement pas à l'idée de faire autrement !Gryphe a écrit:
Ce n'est juste pas possible.
Voilà, voilà...
Encore une fois, je ne défends pas absolument l'idée, mais je ne vois pas pourquoi elle n'a pas lieu d'être étudiée / discutée sans que l'on sorte direct les armes lourdes contre ? Elle n'a rien de si absurde que tu tentes de nous en convaincre, et je note que le conservatisme n'est pas toujours du côté que l'on croirait - à moins que tu trouves des arguments plus convaincants pour m'expliquer de l'intérêt incontournable de ne pas changer les choses...
Bon, même si il faut se le dire, le changement des rythmes scolaires ne changeront pas "magiquement" la situation préoccupante de l'école. Je pense plus généralement que l'école ne peut changer que si la société elle-même change. Et que sur la question des rythmes il faudrait pour commencer s'affranchir du lobby du tourisme, et réfléchir à l'organisation de notre société (travail, vie personnelle, ...) pour prendre des décisions éducatives (pas forcément calquée sur les préconisations des chronobiologistes) vraiment pertinentes.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- ProvenceEnchanteur
sebiseb a écrit:
Parce que tu veux sérieusement nous faire croire que la rentrée de septembre se prépare en juillet / août ?
Non, non: le personnel de direction est en vacances plus tard et rentre plus tôt, mais c'est juste pour le plaisir... Gryphe est personnel de direction: on peut sans doute se fier à son témoignage...
Avant de changer la société, on peut regarder ce qui s'est fait durant de nombreuses années et qui fonctionnait très bien... Ce n'est pas la société qui est responsable de la baisse des horaires consacrés à l'enseignement du français, par exemple...Je pense plus généralement que l'école ne peut changer que si la société elle-même change.[/b]
- IphigénieProphète
C'est juste que c'est difficile à concevoir, parce que l'on a tous nos habitudes sur ce rythme... Mais si nous avions des habitudes sur un autre rythme, on ne se ferait probablement pas à l'idée de faire autrement !
Mais oui, c'est vrai ça: d'ailleurs, ce serait peut-être mieux de travailler la nuit et les dimanches, quitte à changer: pourquoi se contenter d'aller à la plage à Noël et de bosser sous le cagnard?
Equilibrer les vacances: pleins de petits tas égaux....
et si on réfléchissait sur le bénéfice d'une pause, d'un changement radical de rythme, et un temps pour les parents de vivre avec leurs enfants et non malgré eux?
En tout cas ce qui est ahurissant c'est qu'on pourrait proposer à certains de se flageller en public pour le bien des élèves et ils trouveraient encore des raisons pour le justifier par une carte heuristique.
Je suis à peine énervée, là....
- sebisebNiveau 9
Prendre en compte son témoignage de par sa position ne signifie pas que l'on doive y donner quitus. D'ailleurs je connais des chefs d'établissement qui terminent rapidement début juillet, et ne reviennent que très tardivement en août.Provence a écrit:
Non, non: le personnel de direction est en vacances plus tard et rentre plus tôt, mais c'est juste pour le plaisir... Gryphe est personnel de direction: on peut sans doute se fier à son témoignage...
Je ne termine en général pas non plus le jour de la fin des cours, et je n'attends pas la rentrée officielle "des profs" pour retourner dans l'établissement, préparer cours, ateliers, ...
La rentrée scolaire pour l'essentiel se prépare au niveau académique comme au niveau de l'établissement plusieurs mois (dès janvier pour septembre) à l'avance, tout le monde en conviendra. À partir de la fin des cours, les chefs d'établissements restent rarement plus de 15 jours / 3 semaines dans l'établissement et ne reviennent rarement avant le 15 août (donc souvent à peine 15 jours avant). Hypothèse (hein) : En terminant au 15 décembre, en reprenant au 15 janvier, et en anticipant un peu mieux je ne pense pas que ce soit surhumain que d'adopter ce rythme annuel - et ce en profitant pleinement de la semaine des fêtes comme la plupart des salariés de ce pays !
Qu'est-ce qui fonctionnait bien ? L'époque où les gosses étaient en vacances l'été sur la période des moissons pour aider leurs parents (note que c'est ce que je fais, mes parents étant paysans je les aide encore aujourd'hui aux tâches estivales).Provence a écrit:
Avant de changer la société, on peut regarder ce qui s'est fait durant de nombreuses années et qui fonctionnait très bien... Ce n'est pas la société qui est responsable de la baisse des horaires consacrés à l'enseignement du français, par exemple...
Je pense justement que la société a aussi une part de responsabilité sur la baisse des horaires consacrés à l'enseignement du français. Tout comme je pense plus généralement que nous avons toujours une part de responsabilité dans la déliquescence de notre société, même si nous n'avons pas le pouvoir du gouvernement ou du ministre. Nous pouvons toujours agir d'une manière ou d'une autre pour faire changer les choses, plutôt que de nous lamenter et déplorer perpétuellement à constater les choses
..sans parler du "c'était mieux avant", qui m'a toujours fait marrer quand on pense "sérieusement" à ce qu'était la vie quotidienne et politique d'avant !
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- CelebornEsprit sacré
sebiseb a écrit:Nous pouvons toujours agir d'une manière ou d'une autre pour faire changer les choses, plutôt que de nous lamenter et déplorer perpétuellement à constater les choses
Et donc, toi, tu fais quoi ?
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- IphigénieProphète
Qu'est-ce qui fonctionnait bien ? L'époque où les gosses étaient en vacances l'été sur la période des moissons pour aider leurs parents (note que c'est ce que je fais, mes parents étant paysans je les aide encore aujourd'hui aux tâches estivales). Twisted Evil
Bon d'accord: tout ça pour dire que tu en as marre d'aider tes parents l'été.
De là à en faire une loi pour la nation...Un peu nombriliste, non?Il ne faut pas être aussi personnel.... Pour l'intérêt des enfants.
Il faut te trouver d'utres buts dans la vie.Je ne termine en général pas non plus le jour de la fin des cours, et je n'attends pas la rentrée officielle "des profs" pour retourner dans l'établissement, préparer cours, ateliers, ...
Après l'absentéisme, le deuxième fléau des entreprises, c'est le présentéisme.
- ProvenceEnchanteur
Donc, si on compte bien, il faut un mois environ pour préparer la rentrée sur le temps des vacances. Avec ce que tu proposes, les chefs d'établissement n'auraient pas de vacances durant la période des fêtes...sebiseb a écrit:
La rentrée scolaire pour l'essentiel se prépare au niveau académique comme au niveau de l'établissement plusieurs mois (dès janvier pour septembre) à l'avance, tout le monde en conviendra. À partir de la fin des cours, les chefs d'établissements restent rarement plus de 15 jours / 3 semaines dans l'établissement et ne reviennent rarement avant le 15 août (donc souvent à peine 15 jours avant). Hypothèse (hein) : En terminant au 15 décembre, en reprenant au 15 janvier, et en anticipant un peu mieux je ne pense pas que ce soit surhumain que d'adopter ce rythme annuel - et ce en profitant pleinement de la semaine des fêtes comme la plupart des salariés de ce pays !
Je ne suis pas sûre que la plupart des salariés de ce pays profitent pleinement de la semaine des fêtes...
De quoi parles-tu?Qu'est-ce qui fonctionnait bien ? L'époque où les gosses étaient en vacances l'été sur la période des moissons pour aider leurs parents (note que c'est ce que je fais, mes parents étant paysans je les aide encore aujourd'hui aux tâches estivales).
Laquelle?Je pense justement que la société a aussi une part de responsabilité sur la baisse des horaires consacrés à l'enseignement du français.
Je ne comprends vraiment pas ce que tu veux dire. Et je ne vois pas le rapport avec l'école.Tout comme je pense plus généralement que nous avons toujours une part de responsabilité dans la déliquescence de notre société, même si nous n'avons pas le pouvoir du gouvernement ou du ministre. Nous pouvons toujours agir d'une manière ou d'une autre pour faire changer les choses, plutôt que de nous lamenter et déplorer perpétuellement à constater les choses
Avant quoi?..sans parler du "c'était mieux avant", qui m'a toujours fait marrer quand on pense "sérieusement" à ce qu'était la vie quotidienne et politique d'avant !
Je n'ai pas écrit que "c'était mieux avant", ce serait bien de ne pas déformer mes propos en les caricaturant.
- sebisebNiveau 9
Inutile de détourner mes propos. Je suis pour réduire globalement le temps de travail des salariés :iphigénie a écrit:
Mais oui, c'est vrai ça: d'ailleurs, ce serait peut-être mieux de travailler la nuit et les dimanches, quitte à changer: pourquoi se contenter d'aller à la plage à Noël et de bosser sous le cagnard?
http://www.neweconomics.org/publications/21-hours
...y compris sur l'ensemble de l'année !
Je suis d'accord ! Mais je ne vois pas en le lien qu'il y a entre ré-aménager le temps des parents et des enfants, et faire coïncider la rentrée avec le début de l'année civile ?iphigénie a écrit:
Equilibrer les vacances: pleins de petits tas égaux....
et si on réfléchissait sur le bénéfice d'une pause, d'un changement radical de rythme, et un temps pour les parents de vivre avec leurs enfants et non malgré eux?
C'est pas mon genre de me "flageller en public", pas plus qu'en "privé" d'ailleurs !iphigénie a écrit:
En tout cas ce qui est ahurissant c'est qu'on pourrait proposer à certains de se flageller en public pour le bien des élèves et ils trouveraient encore des raisons pour le justifier par une carte heuristique.
Je suis à peine énervée, là....
...et donc, ça t'énerve de débattre ? Ou plutôt que l'on adhère pas complètement à tes opinions ?
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- IphigénieProphète
Un débat d'opinion? Non, ça ne m'intéresse pas.
Mais tu peux refaire le monde, si tu veux.
Mais tu peux refaire le monde, si tu veux.
- sebisebNiveau 9
@Provence, parce que tu ne trouves pas que l'on a détourné et caricaturé mes propos ?
Non je ne suis pas un forcené de la présence sur le lieu de travail au contraire, non je ne cherche pas à fuir l'aide familiale en été (que je fais librement et sans contrainte - je n'y suis vraiment pas obligé, et je ne me sens même pas le devoir de le faire).
Bref, j'essaie juste de trouver des arguments "pertinents" qui ne risqueraient pas de me voir être caricaturé par un salarié du privé (voir un autre fonctionnaire n'ayant que 5 semaines de vacances) en défendant le point de vue "visiblement" adopté par une majorité d'enseignants . Mais je dois dire que tout ce que vous avancé n'est pas franchement convainquant pour celui qui est au turbin pendant nos vacances scolaires. Je ne lancerais pas le débat sur notre temps "réel" de travail, les conditions d'exercice, ... qui n'est pas forcément déconnecté, mais pas non plus conditionné à ce rapport temps annuel de travail.
Enfin, ce qui m'agace c'est de se décharger de notre propre responsabilité en considérant systématiquement que si la société en est là c'est de la faute des autres mais jamais de la notre. Je vois souvent là un aveu de laisser un peu de notre liberté de conscience et d'action à celles et ceux qui nous dirigent, et de trouver à cette soumission un argument confortable pour ne pas agir. Au-delà de ce que l'on peut faire pédagogiquement, je suis impliqué syndicalement et politiquement, et j'ai la naïveté de croire que cela permet de ne pas laisser aux décideurs la partialité de faire des choix qui nous concernent, et qui concerne l'éducation en général.
Bref, on peut se défouler sur le forum... Mais au-delà, que proposons nous ? Le statut-quo d'une situation devenue souvent "intenables" dans certaines de nos classes ?
Non je ne suis pas un forcené de la présence sur le lieu de travail au contraire, non je ne cherche pas à fuir l'aide familiale en été (que je fais librement et sans contrainte - je n'y suis vraiment pas obligé, et je ne me sens même pas le devoir de le faire).
Bref, j'essaie juste de trouver des arguments "pertinents" qui ne risqueraient pas de me voir être caricaturé par un salarié du privé (voir un autre fonctionnaire n'ayant que 5 semaines de vacances) en défendant le point de vue "visiblement" adopté par une majorité d'enseignants . Mais je dois dire que tout ce que vous avancé n'est pas franchement convainquant pour celui qui est au turbin pendant nos vacances scolaires. Je ne lancerais pas le débat sur notre temps "réel" de travail, les conditions d'exercice, ... qui n'est pas forcément déconnecté, mais pas non plus conditionné à ce rapport temps annuel de travail.
Enfin, ce qui m'agace c'est de se décharger de notre propre responsabilité en considérant systématiquement que si la société en est là c'est de la faute des autres mais jamais de la notre. Je vois souvent là un aveu de laisser un peu de notre liberté de conscience et d'action à celles et ceux qui nous dirigent, et de trouver à cette soumission un argument confortable pour ne pas agir. Au-delà de ce que l'on peut faire pédagogiquement, je suis impliqué syndicalement et politiquement, et j'ai la naïveté de croire que cela permet de ne pas laisser aux décideurs la partialité de faire des choix qui nous concernent, et qui concerne l'éducation en général.
Bref, on peut se défouler sur le forum... Mais au-delà, que proposons nous ? Le statut-quo d'une situation devenue souvent "intenables" dans certaines de nos classes ?
Mais évidement, vu comme ça ce n'est pas gagner ! Et après c'est moi que l'on va considérer comme réac' ?iphigénie a écrit:Un débat d'opinion? Non, ça ne m'intéresse pas.
Mais tu peux refaire le monde, si tu veux.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- IphigénieProphète
non, on est donc d'accord, c'est perdre.vu comme ça ce n'est pas gagner !
- ProvenceEnchanteur
A quel moment ai-je caricaturé tes propos?sebiseb a écrit:@Provence, parce que tu ne trouves pas que l'on a détourné et caricaturé mes propos ?
Mais doit-on le convaincre?Mais je dois dire que tout ce que vous avancez n'est pas franchement convaincant pour celui qui est au turbin pendant nos vacances scolaires.
Je ne comprends vraiment pas ce que tu veux dire. C'est tellement imprécis que ça veut tout et rien dire à la fois.Enfin, ce qui m'agace c'est de se décharger de notre propre responsabilité en considérant systématiquement que si la société en est là c'est de la faute des autres mais jamais de la notre.
De quelle soumission parles-tu?Je vois souvent là un aveu de laisser un peu de notre liberté de conscience et d'action à celles et ceux qui nous dirigent, et de trouver à cette soumission un argument confortable pour ne pas agir.
- ProvenceEnchanteur
Je cite car cette question m'intéresse: quelle est précisément la part de responsabilité de la société française dans la baisse des horaires consacrés à l'enseignement de sa langue?Provence a écrit:
Laquelle?Je pense justement que la société a aussi une part de responsabilité sur la baisse des horaires consacrés à l'enseignement du français.
- DinosauraHabitué du forum
Edit
- DinosauraHabitué du forum
Sebiseb : Penses-tu que le fait de défendre son organisation de travail et les coupures nécessaires pour relâcher la tension nerveuse et approfondir nos connaissances, ce qui du reste sont les derniers "avantages" du métier (à l'heure où on charge de plus en plus notre barque, où on perd en salaire, où notre image dans l'opinion est au plus bas), est-ce que tu trouves tout cela illégitime ?
Dans quel type de syndicat milites-tu ?
Dans quel type de syndicat milites-tu ?
- frdmNiveau 10
sebiseb a écrit:
Bref, j'essaie juste de trouver des arguments "pertinents" qui ne risqueraient pas de me voir être caricaturé par un salarié du privé
Je ne lancerais pas le débat sur notre temps "réel" de travail,
Je vois souvent là ... de faire des choix qui nous concernent, et qui concerne l'éducation en général.
Le statut-quo d'une situation devenue souvent "intenables" dans certaines de nos classes ?
Mais évidement, vu comme ça ce n'est pas gagner ! Et après c'est moi que l'on va considérer comme réac' ?
Vous pourriez essayer de vous exprimer correctement, mais comme vous le dites, ce n'est pas "gagner" .
- sebisebNiveau 9
Pour faire passer/accepter une revendication fusse-t-elle légitime, il faut avoir des arguments clairs et solides qui ne sont pas justes des postures corporatistes (ce n'est pas mon point de vue, mais ça sera facilement celui d'autres salariés - y compris syndiqués - et surtout du ministère).
Pour le reste, on va en rester là... Parce que je ne suis pas sûre que ce soit l'objet du fil de discussion !
Pour le reste, on va en rester là... Parce que je ne suis pas sûre que ce soit l'objet du fil de discussion !
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- ProvenceEnchanteur
sebiseb a écrit:Pour faire passer/accepter une revendication fusse-t-elle légitime, il faut avoir des arguments clairs et solides qui ne sont pas justes des postures corporatistes (ce n'est pas mon point de vue, mais ça sera facilement celui d'autres salariés - y compris syndiqués - et surtout du ministère).
Pour le reste, on va en rester là... Parce que je ne suis pas sûre que ce soit l'objet du fil de discussion !
C'est quel temps de quel verbe, "fusse"?
Tu n'as pas répondu à ma question sur les horaires de français.
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