Faire entrer l'école dans l'ère numérique : une envie partagée ?
- User5899Demi-dieu
Je ne sais pas, mais ça met à l'aise :diable:bruno09 a écrit:Tiens au fait, sur ce fil, on n'est plus qu'entre mecs. Ça veut dire quelque chose?
- BartlebyNiveau 6
Les filles ont dû partir quand Maître Cripure a déclaré son amour pour le thème latin....
Ah mais non, en fait, il reste Iphigénie et moi !
Ah mais non, en fait, il reste Iphigénie et moi !
- cliohistHabitué du forum
-
voilà 20 ans, et peut-être dans l'option de retour depuis l'an passé ?
- Collier de Barbe a finalement eu raison : l'annonce du plan Peillon a réveillé la coalition des antis.
A quoi sert le numérique ?
A dire que le numérique, c'est LA catastrophe ...
Ou plus exactement que c'est un outil excellent pour les profs (plus des 2/3 des profs s'en servent pour préparer leurs cours, sans compter le passage obligé pour tous, pros et antis, par profnotes), mais qu'il faut en interdire l'usage à tous les autres, à commencer par les lycéens.
L'ennui, c'est que les lycéens y cherchent à domicile des réponses aux "colles" posées par leurs profs, tout comme naguère ils achetaient les ouvrages péri-scolaires ou des annales corrigées de bac, rédigés par d'autres profs.
De plus, ne pas oublier deux éléments :
- l'ordi est un outil quotidien en BTS et dans les séries techniques/professionnelles (un lycée polyvalent peut mettre plus de 200 ordis à la disposition de ses élèves).
- L'ordi fait partie du travail scolaire depuis une génération, y compris dans les disciplines générales, chaque fois qu'il apporte un avantage décisif, et quand les conditions matérielles le permettent (effectifs de classe, équipement matériel).
Malgré ce constat, la discussion en cours vérifie une nouvelle fois l'écart abyssal entre les discours et les pratiques.
une adresse croisée sur twitter :
- Visite virtuelle de l'Acropole
http://acropolis-virtualtour.gr/acropolisTour.html
et qq photos prises entre 1868 et 1875
http://www.princeton.edu/~rbsc/exhibitions/bonfils/
N'est-ce pas ce qui se faisait dans la première option informatique,un peu de programmation ne ferait pas de mal
voilà 20 ans, et peut-être dans l'option de retour depuis l'an passé ?
- Collier de Barbe a finalement eu raison : l'annonce du plan Peillon a réveillé la coalition des antis.
A quoi sert le numérique ?
A dire que le numérique, c'est LA catastrophe ...
Ou plus exactement que c'est un outil excellent pour les profs (plus des 2/3 des profs s'en servent pour préparer leurs cours, sans compter le passage obligé pour tous, pros et antis, par profnotes), mais qu'il faut en interdire l'usage à tous les autres, à commencer par les lycéens.
L'ennui, c'est que les lycéens y cherchent à domicile des réponses aux "colles" posées par leurs profs, tout comme naguère ils achetaient les ouvrages péri-scolaires ou des annales corrigées de bac, rédigés par d'autres profs.
De plus, ne pas oublier deux éléments :
- l'ordi est un outil quotidien en BTS et dans les séries techniques/professionnelles (un lycée polyvalent peut mettre plus de 200 ordis à la disposition de ses élèves).
- L'ordi fait partie du travail scolaire depuis une génération, y compris dans les disciplines générales, chaque fois qu'il apporte un avantage décisif, et quand les conditions matérielles le permettent (effectifs de classe, équipement matériel).
Malgré ce constat, la discussion en cours vérifie une nouvelle fois l'écart abyssal entre les discours et les pratiques.
une adresse croisée sur twitter :
- Visite virtuelle de l'Acropole
http://acropolis-virtualtour.gr/acropolisTour.html
et qq photos prises entre 1868 et 1875
http://www.princeton.edu/~rbsc/exhibitions/bonfils/
- Isis39Enchanteur
cliohist, vous oubliez les collégiens.
- IphigénieProphète
Pardonnez moi, mais entre les photos virtuelles de l'Acropole et apprendre le grec, il n'y a pas photo, si j'ose dire: on en sait moins avec le numérique.
Et ne me dites pas qu'on peut combiner les deux...
Plus exactement, je me suis servie de ces vues il y a déjà plusieurs années quand j'avais encore du grec: c'est du gadget, plus qu'autre chose. On en voit autant avec des diapos ou une photo. Il n'y a là nulle révolution, il me semble.C'est amusant, mais bon, c'est vraiment un apport marginal.
Et ne me dites pas qu'on peut combiner les deux...
Plus exactement, je me suis servie de ces vues il y a déjà plusieurs années quand j'avais encore du grec: c'est du gadget, plus qu'autre chose. On en voit autant avec des diapos ou une photo. Il n'y a là nulle révolution, il me semble.C'est amusant, mais bon, c'est vraiment un apport marginal.
- Isis39Enchanteur
iphigénie a écrit:Pardonnez moi, mais entre les photos virtuelles de l'Acropole et apprendre le grec, il n'y a pas photo, si j'ose dire: on en sait moins avec le numérique.
Et ne me dites pas qu'on peut combiner les deux...
Il ne me semble pas que cliohist donnait ces liens pour montrer qu'on apprend le grec avec le numérique !
- IphigénieProphète
Ben j'ai compris, on peut voir l'Acropole: et alors?
Il ne s'agit pas d'"interdire" l'usage, juste de dire qu'il n'est pas miraculeux.
Il ne s'agit pas d'"interdire" l'usage, juste de dire qu'il n'est pas miraculeux.
- Isis39Enchanteur
iphigénie a écrit:Ben j'ai compris, on peut voir l'Acropole: et alors?
Il ne s'agit pas d'"interdire" l'usage, juste de dire qu'il n'est pas miraculeux.
Qui a dit qu'il était miraculeux ?
- RuthvenGuide spirituel
Isis39 a écrit:iphigénie a écrit:Ben j'ai compris, on peut voir l'Acropole: et alors?
Il ne s'agit pas d'"interdire" l'usage, juste de dire qu'il n'est pas miraculeux.
Qui a dit qu'il était miraculeux ?
La communication institutionnelle qui annonce un grand plan numérique comme si cela allait sortir l'école de l'ornière (que ce soit celle de PISA ou celle des 150 000 élèves qui quittent le système sans diplôme).
- IphigénieProphète
tous les sites archéologiques et pas que 'Acropole sur:
http://www.stoa.org/metis/
http://www.stoa.org/metis/
- cliohistHabitué du forum
Les 2 liens sur Athènes sont ajoutés pour le plaisir des curieux, pas pour argumenter.
d'accord à propos de Stoa.
voir aussi cette vue verticale de l'Agora dans la page
http://clioweb.free.fr/dossiers/ancienne/agora.htm
Merci Isis et Iphigénie.
Athènes, c'est un des sujets enseignés en histoire en 2de depuis 1995.
Et j'ose croire qu'une photo, ce n'est pas seulement du gadget pour un prof d'histoire d'aujourd'hui.
L'enseignement des langues anciennes est un autre enjeu.
Jacqueline de Romilly s'est battue, en vain pour l'instant.
d'accord à propos de Stoa.
voir aussi cette vue verticale de l'Agora dans la page
http://clioweb.free.fr/dossiers/ancienne/agora.htm
Merci Isis et Iphigénie.
Athènes, c'est un des sujets enseignés en histoire en 2de depuis 1995.
Et j'ose croire qu'une photo, ce n'est pas seulement du gadget pour un prof d'histoire d'aujourd'hui.
L'enseignement des langues anciennes est un autre enjeu.
Jacqueline de Romilly s'est battue, en vain pour l'instant.
- sebisebNiveau 9
Vous pensez là à l'éducation intégrale de Paul Robin ou Sébastien Faure ?doctor who a écrit:On pourrait tout de même s'interroger sur la place d'un enseignement de la programmation et de la création numérique (logiciel de retouche photo, webdesign, etc.)
Après tout, avant guerre, on faisait pas mal d'activité manuelle et technique. Maintenant que les métiers industriels sont un peu en déshérence, on peut imaginer que le numérique est la nouvelle frontière de l'enseignement technique.
Ce serait oublier que l'enseignement technique n'avait pas seulement un but utilitaire, mais une utilité proprement pédagogique. Apprendre à coudre, découper, percer, clouer, assembler, raboter, etc. c'est avant tout apprendre à se frotter aux choses, ces choses qui résistent et au contact desquelles l'homme peut véritablement se former.
L'ordinateur peut jouer un tel rôle, mais dans une certaine mesure seulement :
> on ne se casse la tête sur un logiciel que métaphoriquement ;
> la plupart des logiciels sont ergonomiques, et donc pensés pour mâcher le travail de l'utilisateur (qui n'est donc plus un concepteur) ;
> la dimension corporelle et motrice est quasiment évacuée.
Cela dit, un peu de programmation ne ferait pas de mal.
_________________
sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- IphigénieProphète
sur combien d'heures? et sur quel thème?Athènes, c'est un des sujets enseignés en histoire en 2de.
- cliohistHabitué du forum
L'invention de la citoyenneté dans le monde antique 7- 8h
dont
Citoyenneté et démocratie à Athènes (Ve-IVe siècle av. J-C)
Voir le BO
et les directives officielles ("Ressources")
http://eduscol.education.fr/cid52768/enseignement-commun-2nde-histoire-geographie.html
- IphigénieProphète
Oui, rien qu'en lisant le préambule on voit que les historiens sont de grands optimistes:
Mais je comprends pourquoi donc, vous pouvez passer au numérique: l'essentiel étant déjà acquis. :lol:
ou: méthode Coué?Au cours de la scolarité obligatoire, les grands repères chronologiques ont été situés, les fondements d’une culture historique commune ont été posés et les capacités inhérentes à une première formation intellectuelle que porte l’enseignement de l’histoire ont été acquises.
Mais je comprends pourquoi donc, vous pouvez passer au numérique: l'essentiel étant déjà acquis. :lol:
- Isis39Enchanteur
cliohist a écrit:
L'invention de la citoyenneté dans le monde antique 7- 8h
dont
Citoyenneté et démocratie à Athènes (Ve-IVe siècle av. J-C)
Voir le BO
et les directives officielles ("Ressources")
http://eduscol.education.fr/cid52768/enseignement-commun-2nde-histoire-geographie.html
C'est aussi enseigné en 6e dans le cadre de la civilisation grecque. Thème 2. La cité des Athéniens : citoyenneté et démocratie.
- IphigénieProphète
ces grecs, quels citoyens, hein! Dommage qu'ils n'aient connu qu'un siècle, celui de Périclès, sinon ils auraient pu nous dire plein d'autres choses...
- Isis39Enchanteur
iphigénie a écrit:ces grecs, quels citoyens, hein! Dommage qu'ils n'aient connu qu'un siècle, celui de Périclès, sinon ils auraient pu nous dire plein d'autres choses...
C'est le problème des programmes d'histoire : de l'école primaire au lycée, on refait plusieurs fois la même chose...
- cliohistHabitué du forum
Pédagogie : le numérique peut-il casser des briques ?
Luc Cédelle a posé la question en novembre sur son blog Interro écrite
http://education.blog.lemonde.fr/2012/11/10/pedagogie-le-numerique-peut-il-casser-des-briques-1/
http://education.blog.lemonde.fr/2012/11/12/pedagogie-le-numerique-peut-il-casser-des-briques-2/
extraits :
« Le refus du numérique serait d'autant plus intenable rationnellement que l'idée d'un barrage protecteur est vaine. Personne ne pourra « déconnecter l'école », comme le souhaite Alain Finkielkraut (mais le croit-il possible, ou est-ce une posture destinée à sacraliser un savoir (présenté comme) transcendant les époques?). Et surtout personne (sauf un grand bug mondial) ne pourra déconnecter la société ».
« Je crois que l'école doit être le lieu de la connexion maîtrisée et lucide (par opposition à la connexion compulsive et crédule). Cette maîtrise et cette lucidité ne relèvent pas d'une génération spontanée, mais ne peuvent que découler d'un enseignement. Ce bon usage, cet usage éclairé passent aussi, sans doute, par un jeu d'alternance entre des temps de connexion et des temps de déconnexion ».
« Evidemment, tout ce qui précède est frappé du sceau du doute ... Si j’ai proféré des bêtises, n’hésitez pas à me reprendre, je reste méchamment connecté ».
Luc Cédelle a posé la question en novembre sur son blog Interro écrite
http://education.blog.lemonde.fr/2012/11/10/pedagogie-le-numerique-peut-il-casser-des-briques-1/
http://education.blog.lemonde.fr/2012/11/12/pedagogie-le-numerique-peut-il-casser-des-briques-2/
extraits :
« Le refus du numérique serait d'autant plus intenable rationnellement que l'idée d'un barrage protecteur est vaine. Personne ne pourra « déconnecter l'école », comme le souhaite Alain Finkielkraut (mais le croit-il possible, ou est-ce une posture destinée à sacraliser un savoir (présenté comme) transcendant les époques?). Et surtout personne (sauf un grand bug mondial) ne pourra déconnecter la société ».
« Je crois que l'école doit être le lieu de la connexion maîtrisée et lucide (par opposition à la connexion compulsive et crédule). Cette maîtrise et cette lucidité ne relèvent pas d'une génération spontanée, mais ne peuvent que découler d'un enseignement. Ce bon usage, cet usage éclairé passent aussi, sans doute, par un jeu d'alternance entre des temps de connexion et des temps de déconnexion ».
« Evidemment, tout ce qui précède est frappé du sceau du doute ... Si j’ai proféré des bêtises, n’hésitez pas à me reprendre, je reste méchamment connecté ».
- IphigénieProphète
C'est le problème des programmes d'histoire : de l'école primaire au lycée, on refait plusieurs fois la même chose..
oui, en Français aussi: on refait et on fait mal à chaque fois, et même un peu plus mal à chaque fois, parce qu'en plus les élèves ont l'impression de ressasser.
- doctor whoDoyen
iphigénie a écrit:
C'est le problème des programmes d'histoire : de l'école primaire au lycée, on refait plusieurs fois la même chose..
oui, en Français aussi: on refait et on fait mal à chaque fois, et même un peu plus mal à chaque fois, parce qu'en plus les élèves ont l'impression de ressasser.
On peut refaire sous un autre angle, à une autre échelle, selon un autre point de vue, à un autre niveau de précision? Mais il est vrai qu'éviter l'impression de répétition sans se disperser demande pas mal de doigté.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- doctor whoDoyen
sebiseb a écrit:Vous pensez là à l'éducation intégrale de Paul Robin ou Sébastien Faure ?doctor who a écrit:On pourrait tout de même s'interroger sur la place d'un enseignement de la programmation et de la création numérique (logiciel de retouche photo, webdesign, etc.)
Après tout, avant guerre, on faisait pas mal d'activité manuelle et technique. Maintenant que les métiers industriels sont un peu en déshérence, on peut imaginer que le numérique est la nouvelle frontière de l'enseignement technique.
Ce serait oublier que l'enseignement technique n'avait pas seulement un but utilitaire, mais une utilité proprement pédagogique. Apprendre à coudre, découper, percer, clouer, assembler, raboter, etc. c'est avant tout apprendre à se frotter aux choses, ces choses qui résistent et au contact desquelles l'homme peut véritablement se former.
L'ordinateur peut jouer un tel rôle, mais dans une certaine mesure seulement :
> on ne se casse la tête sur un logiciel que métaphoriquement ;
> la plupart des logiciels sont ergonomiques, et donc pensés pour mâcher le travail de l'utilisateur (qui n'est donc plus un concepteur) ;
> la dimension corporelle et motrice est quasiment évacuée.
Cela dit, un peu de programmation ne ferait pas de mal.
Je pense à cela : http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3118
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- IphigénieProphète
doctor who a écrit:iphigénie a écrit:
C'est le problème des programmes d'histoire : de l'école primaire au lycée, on refait plusieurs fois la même chose..
oui, en Français aussi: on refait et on fait mal à chaque fois, et même un peu plus mal à chaque fois, parce qu'en plus les élèves ont l'impression de ressasser.
On peut refaire sous un autre angle, à une autre échelle, selon un autre point de vue, à un autre niveau de précision? Mais il est vrai qu'éviter l'impression de répétition sans se disperser demande pas mal de doigté.
Je ne pense pas que ce soit une question de doigté. Je pense qu'il faudrait rétablir une progressivité des apprentissages, plutôt.
Sinon, sous la plume de Luc Cédelle (rér. ci-dessus):
Ah oué. Tout ça, c'était donc pour ça alors?Oui, l'école doit entrer de plain-pied dans l'ère numérique car elle ne gagnerait rien à se positionner aux yeux des élèves comme une instance définitivement ringarde et coupée de la vie.
- Isis39Enchanteur
doctor who a écrit:iphigénie a écrit:
C'est le problème des programmes d'histoire : de l'école primaire au lycée, on refait plusieurs fois la même chose..
oui, en Français aussi: on refait et on fait mal à chaque fois, et même un peu plus mal à chaque fois, parce qu'en plus les élèves ont l'impression de ressasser.
On peut refaire sous un autre angle, à une autre échelle, selon un autre point de vue, à un autre niveau de précision? Mais il est vrai qu'éviter l'impression de répétition sans se disperser demande pas mal de doigté.
En fait, la démarche est quasiment toujours la même, quoiqu'en disent les IPRs pour nous convaincre...
Et il y a tellement de choses que l'on étudie pas, du coup....
- doctor whoDoyen
Isis39 a écrit:
En fait, la démarche est quasiment toujours la même, quoiqu'en disent les IPRs pour nous convaincre...
Et il y a tellement de choses que l'on étudie pas, du coup....
Je ne vais certainement pas défendre les programmes actuels. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Le principe d'une progression "en spirale" est indispensable pour permettre l'assimilation et le réinvestissement des connaissances.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Isis39Enchanteur
doctor who a écrit:Isis39 a écrit:
En fait, la démarche est quasiment toujours la même, quoiqu'en disent les IPRs pour nous convaincre...
Et il y a tellement de choses que l'on étudie pas, du coup....
Je ne vais certainement pas défendre les programmes actuels. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Le principe d'une progression "en spirale" est indispensable pour permettre l'assimilation et le réinvestissement des connaissances.
Oui, si les programmes actuels permettaient cela. Or, ils sont tellement denses qu'on passe très peu de temps sur les notions. Résultats, au lieu de réinvestir des connaissances, on ne s'appuie quasiment sur rien...
Exemple : la Guerre Froide doit se faire en 3e en 3 heure (évaluation comprise, avec étude de la création de l'ONU, la carte du monde coupé en deux, la situation de Berlin et de l'Allemagne, la guerre de Corée ou la crise de Cuba, et la fin de la Guerre Froide). A l'allure imposée, que va-t-il rester de cette Guerre Froide dans les têtes des 3e ? C'est pourtant un thème difficile à appréhender pour les élèves..
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