Faire entrer l'école dans l'ère numérique : une envie partagée ?
- Isis39Enchanteur
doctor who a écrit:Isis39 a écrit:
En fait, la démarche est quasiment toujours la même, quoiqu'en disent les IPRs pour nous convaincre...
Et il y a tellement de choses que l'on étudie pas, du coup....
Je ne vais certainement pas défendre les programmes actuels. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Le principe d'une progression "en spirale" est indispensable pour permettre l'assimilation et le réinvestissement des connaissances.
Oui, si les programmes actuels permettaient cela. Or, ils sont tellement denses qu'on passe très peu de temps sur les notions. Résultats, au lieu de réinvestir des connaissances, on ne s'appuie quasiment sur rien...
Exemple : la Guerre Froide doit se faire en 3e en 3 heure (évaluation comprise, avec étude de la création de l'ONU, la carte du monde coupé en deux, la situation de Berlin et de l'Allemagne, la guerre de Corée ou la crise de Cuba, et la fin de la Guerre Froide). A l'allure imposée, que va-t-il rester de cette Guerre Froide dans les têtes des 3e ? C'est pourtant un thème difficile à appréhender pour les élèves..
- Isis39Enchanteur
De la même manière, on refait la même chose selon la même démarche.
Exemple avec la Seconde Guerre mondiale :
- au collège : "La guerre est un affrontement aux dimensions planétaires.
C’est une guerre d’anéantissement aux enjeux idéologiques et nationaux.
C’est dans ce cadre que le génocide des Juifs et des Tziganes est perpétré en Europe."
- au lycée : "La Seconde Guerre mondiale : guerre d'anéantissement et génocide des Juifs et des Tziganes"
Exemple avec la Seconde Guerre mondiale :
- au collège : "La guerre est un affrontement aux dimensions planétaires.
C’est une guerre d’anéantissement aux enjeux idéologiques et nationaux.
C’est dans ce cadre que le génocide des Juifs et des Tziganes est perpétré en Europe."
- au lycée : "La Seconde Guerre mondiale : guerre d'anéantissement et génocide des Juifs et des Tziganes"
- User5899Demi-dieu
César, Guerre des Gaules, livre 6, les druidesiphigénie a écrit:Si vous vous rappelez le mythe de Theut, chez Platon, il dit sa hantise que le support écrit supprimel'effort de la mémoire: il ne s'était gouré que d'une révolution :lol:
- User5899Demi-dieu
Oui, bien d'accord sur cette évolution récente. Quelle que soit la matière, d'ailleurs, obligatoire comme le français, facultative comme le latin. "Mais Monsieur, on n'a jamais appris, comment on fait ?"Isis39 a écrit:je le constate aussi pour les élèves sérieux qui bossent moins que les élèves sérieux d'avant. Sur le même type de contrôle, c'est facile à comparer.
Ah ? C'est celui qui a remplacé André Tournon chez Vrin ?cliohist a écrit:La citation de Montaigne, d'après Wikisource
Eh oui. Et naguère, donc, avec ces livres, ils avaient des textes justes avec des corrigés qui allaient du médiocre à l'excellent, ce qui, en fait, leur mettait quand même du contenu sous les yeux. Actuellement, nous assistons à la grande vague du "je mets mon cours sur le ouaibe pour que mon hyper R voie comme je suis (hors) classe", ce qui se traduit par des extraits littéraires indigents (10 lignes par ci, 12 lignes par là), truffés de fautes, de mots-pour-un-autre, de sens démoli par des coupures intempestives, extraits accompagnés du "cours du maître"... Et alors là... Mouarf de chez mouarf ! En gros, vous prenez le devoir d'élève des 90s que vous notiez 5 ou 6/20, et ça devient le corrigé du prof. Paraphrase, paraphrase, erreurs de lecture, incohérences, remarques en vrac sans sens d'ensemble, catalogues de mots pompeux fourgués just for fun, un tombereau de débilités.cliohist a écrit:les lycéens y cherchent à domicile des réponses aux "colles" posées par leurs profs, tout comme naguère ils achetaient les ouvrages péri-scolaires ou des annales corrigées de bac, rédigés par d'autres profs.
En effet, que de progrès dans le périscolaire ! Il était urgent de supprimer la censure éditoriale.
iphigénie a écrit:Oui, rien qu'en lisant le préambule on voit que les historiens sont de grands optimistes:
Au cours de la scolarité obligatoire, les grands repères chronologiques ont été situés, les fondements d’une culture historique commune ont été posés et les capacités inhérentes à une première formation intellectuelle que porte l’enseignement de l’histoire ont été acquises.
Hou hou hou ! Mais pitié, arrêtez, je vais vomir
Ca me rappelle les années où j'ai étudié Perrault avec les T L : pour leur faire comprendre que la magie, c'est d'abord l'abolition du temps et des contraintes, je leur faisais étudier les préambules des IO. Qu'est-ce qu'on s'est marrés pendant ces séances !
- archebocEsprit éclairé
Cripure a écrit:Ca me rappelle les années où j'ai étudié Perrault avec les T L : pour leur faire comprendre que la magie, c'est d'abord l'abolition du temps et des contraintes, je leur faisais étudier les préambules des IO. Qu'est-ce qu'on s'est marrés pendant ces séances !
Grandiose !
On pourrait aussi les mettre en parallèle avec les plans de conquêtes de Picrochole.
- User5899Demi-dieu
Xactement. Mais vous voyez, ma TL Rabelais était si nulle que ça ne m'est même pas venu à l'esprit. Comme quoi, nos élèves nous inspirent.archeboc a écrit:Cripure a écrit:Ca me rappelle les années où j'ai étudié Perrault avec les T L : pour leur faire comprendre que la magie, c'est d'abord l'abolition du temps et des contraintes, je leur faisais étudier les préambules des IO. Qu'est-ce qu'on s'est marrés pendant ces séances !
Grandiose !
On pourrait aussi les mettre en parallèle avec les plans de conquêtes de Picrochole.
ou pas...
- doctor whoDoyen
Isis39 a écrit:De la même manière, on refait la même chose selon la même démarche.
Exemple avec la Seconde Guerre mondiale :
- au collège : "La guerre est un affrontement aux dimensions planétaires.
C’est une guerre d’anéantissement aux enjeux idéologiques et nationaux.
C’est dans ce cadre que le génocide des Juifs et des Tziganes est perpétré en Europe."
- au lycée : "La Seconde Guerre mondiale : guerre d'anéantissement et génocide des Juifs et des Tziganes"
Décidément, ils sont vraiment pourris, ces programmes du secondaire.
Quand je dis qu'il faut du doigté pour faire de bons programmes...
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
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- ParatgeNeoprof expérimenté
En Italie aussi !
Toutes les raisons de dire non à la nouvelle école-entreprise par Giorgio Israel
http://www.ilsussidiario.net/News/Educazione/2012/1/2/SCUOLA-Israel-tutti-i-motivi-per-dire-no-alla-nuova-scuola-azienda/232952/
« Le ministre a exprimé le désir de moderniser l’enseignement, ce qui donne plus d’espace pour les nouvelles technologies.
Je ne crois pas aux vertus miraculeuses des nouvelles technologies, je ne crois pas à la légende urbaine des « digital natives » (gonflée par les sociétés informatiques pour faire de l’argent). Je serais heureux d’enlever à mes enfants le poids des livres qui leur écrase dos à la condition qu’on affronte sérieusement non seulement toutes les questions techniques : la compatibilité du futur e-book scolaire avec des tablettes différentes, la simplicité d’utilisation qui ne puisse pas transformer l’étude en un perpétuel trafic de playstations, les problèmes de fatigue oculaire, les coûts, etc. Mais surtout, je voudrais des garanties sur le contenu. Déjà les livres en circulation font pitié : quatre lignes de notions hâchées suivies par des quiz, des petites cases, des questions souvent démentes. Comment garantir qu’on n’aille pas vers la folie pure, avec des e-books parlants où vous devez battre des cases et où surgit une demoiselle qui pépie « faux ! » ou « bon ! » et ainsi de suite.
En bref, vous demandez des garanties spécifiques pour que l’école ne devienne pas un énorme jeu vidéo.
J’exagère ? Lisez alors s’il vous plaît le projet ministériel d’édition numérique dans lequel un espace considérable est dédié aux jeux vidéo « éducatifs ». Chose d’une misère culturelle et d’une irresponsabilité à donner la chair de poule. Regardons une tendance qui se manifeste déjà dans le contexte américain, alors que l’industrie informatique se précipite tête baissée vers les écoles publiques ou de toute façon de bas niveau, numérisant tout, elle augmente le nombre d’écoles dans lesquelles l’utilisation de moyens électroniques est proscrite et où on étudie avec des livres, des tableaux noirs et des craies. Les écoles privées sont chères, exclusives et fréquentées par la crème de la classe dirigeante, en particulier les enfants de tous les dirigeants des sociétés informatiques importantes ! ... Le New York Times a fait un long article sur ce sujet. De hauts dirigeants d’Apple et de Google ont dit qu’ils n’étaient pas assez stupides pour enseigner les mathématiques à leurs enfants sur un iPad. Ainsi, alors qu’on administre l’informatique aux pauvres, les enfants de l’élite apprennent le latin, le grec et les mathématiques de façon traditionnelle.
Ainsi, les « natifs digitaux »...
sont... le nouveau prolétariat, les futurs employés des entreprises, ceux destinés à des tâches de bas niveau et qui ont seulement besoin d’une préparation technique, d’une formation, de compétences de base. Aux autres est réservée l’instruction de haut niveau. Et alors nous bourrons aussi les écoles de tableaux interactifs, de tablettes, de jeux vidéo, de laboratoires « pratiques ». Nous allons former des jeunes culturellement primitifs, sans la capacité de se donner une perspective de vie, capables seulement d’opérations élémentaires, de parler avec des hoquets, « gulp », « argh » et « sob ». Le tout pour le bien-être des bilans financiers des sociétés d’informatique – quelle affaire il y aura des millions et des millions de tablettes scolaires ! – dont les dirigeants enverront leurs enfants vers des écoles ultra traditionnelles. »
Toutes les raisons de dire non à la nouvelle école-entreprise par Giorgio Israel
http://www.ilsussidiario.net/News/Educazione/2012/1/2/SCUOLA-Israel-tutti-i-motivi-per-dire-no-alla-nuova-scuola-azienda/232952/
« Le ministre a exprimé le désir de moderniser l’enseignement, ce qui donne plus d’espace pour les nouvelles technologies.
Je ne crois pas aux vertus miraculeuses des nouvelles technologies, je ne crois pas à la légende urbaine des « digital natives » (gonflée par les sociétés informatiques pour faire de l’argent). Je serais heureux d’enlever à mes enfants le poids des livres qui leur écrase dos à la condition qu’on affronte sérieusement non seulement toutes les questions techniques : la compatibilité du futur e-book scolaire avec des tablettes différentes, la simplicité d’utilisation qui ne puisse pas transformer l’étude en un perpétuel trafic de playstations, les problèmes de fatigue oculaire, les coûts, etc. Mais surtout, je voudrais des garanties sur le contenu. Déjà les livres en circulation font pitié : quatre lignes de notions hâchées suivies par des quiz, des petites cases, des questions souvent démentes. Comment garantir qu’on n’aille pas vers la folie pure, avec des e-books parlants où vous devez battre des cases et où surgit une demoiselle qui pépie « faux ! » ou « bon ! » et ainsi de suite.
En bref, vous demandez des garanties spécifiques pour que l’école ne devienne pas un énorme jeu vidéo.
J’exagère ? Lisez alors s’il vous plaît le projet ministériel d’édition numérique dans lequel un espace considérable est dédié aux jeux vidéo « éducatifs ». Chose d’une misère culturelle et d’une irresponsabilité à donner la chair de poule. Regardons une tendance qui se manifeste déjà dans le contexte américain, alors que l’industrie informatique se précipite tête baissée vers les écoles publiques ou de toute façon de bas niveau, numérisant tout, elle augmente le nombre d’écoles dans lesquelles l’utilisation de moyens électroniques est proscrite et où on étudie avec des livres, des tableaux noirs et des craies. Les écoles privées sont chères, exclusives et fréquentées par la crème de la classe dirigeante, en particulier les enfants de tous les dirigeants des sociétés informatiques importantes ! ... Le New York Times a fait un long article sur ce sujet. De hauts dirigeants d’Apple et de Google ont dit qu’ils n’étaient pas assez stupides pour enseigner les mathématiques à leurs enfants sur un iPad. Ainsi, alors qu’on administre l’informatique aux pauvres, les enfants de l’élite apprennent le latin, le grec et les mathématiques de façon traditionnelle.
Ainsi, les « natifs digitaux »...
sont... le nouveau prolétariat, les futurs employés des entreprises, ceux destinés à des tâches de bas niveau et qui ont seulement besoin d’une préparation technique, d’une formation, de compétences de base. Aux autres est réservée l’instruction de haut niveau. Et alors nous bourrons aussi les écoles de tableaux interactifs, de tablettes, de jeux vidéo, de laboratoires « pratiques ». Nous allons former des jeunes culturellement primitifs, sans la capacité de se donner une perspective de vie, capables seulement d’opérations élémentaires, de parler avec des hoquets, « gulp », « argh » et « sob ». Le tout pour le bien-être des bilans financiers des sociétés d’informatique – quelle affaire il y aura des millions et des millions de tablettes scolaires ! – dont les dirigeants enverront leurs enfants vers des écoles ultra traditionnelles. »
- Luigi_BGrand Maître
Vision réjouissante...
Pour Internet je ne sais pas encore mais pour la télévision dans la chambre des enfants, c'est un marqueur social que j'ai pu observer au cours de ma carrière.
Enfin on parle déjà de nouvelle fracture numérique entre ceux qui permettent un usage raisonnable d'Internet à leurs enfants et ceux qui n'exercent aucun contrôle.
Pour Internet je ne sais pas encore mais pour la télévision dans la chambre des enfants, c'est un marqueur social que j'ai pu observer au cours de ma carrière.
Enfin on parle déjà de nouvelle fracture numérique entre ceux qui permettent un usage raisonnable d'Internet à leurs enfants et ceux qui n'exercent aucun contrôle.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- IgniatiusGuide spirituel
Ne pas oublier l'exemple incroyable des csp++ de la Silicon Valley qui placent leurs enfants ds des écoles privées desquelles tout écran est banni : tableau et craie uniquement.
Ces gens sont les concepteurs de tous ces fabuleux outils numériques qu'on nous promet comme la panacée.
Je n'ai pourtant pas l'impression qu'ils désirent couper leurs propres enfants du futur réjouissant annoncé par ces objets...
Ces gens sont les concepteurs de tous ces fabuleux outils numériques qu'on nous promet comme la panacée.
Je n'ai pourtant pas l'impression qu'ils désirent couper leurs propres enfants du futur réjouissant annoncé par ces objets...
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- CassandraNiveau 6
Igniatius a écrit:Ne pas oublier l'exemple incroyable des csp++ de la Silicon Valley qui placent leurs enfants ds des écoles privées desquelles tout écran est banni : tableau et craie uniquement.
Ces gens sont les concepteurs de tous ces fabuleux outils numériques qu'on nous promet comme la panacée.
Je n'ai pourtant pas l'impression qu'ils désirent couper leurs propres enfants du futur réjouissant annoncé par ces objets...
En effet, c'est vraiment étonnant.
- Luigi_BGrand Maître
Pour Google, je vous recommande l'utilisation de Ixquick, un moteur de recherche qui consulte Google pour vous tout en respectant la confidentialité. Les avantages sans les inconvénients en quelque sorte.
L'interface est un peu moins bien que celle de Google mais on ne peut pas tout avoir.
C'est mon moteur de recherche par défaut : https://www.ixquick.com/fra/
L'interface est un peu moins bien que celle de Google mais on ne peut pas tout avoir.
C'est mon moteur de recherche par défaut : https://www.ixquick.com/fra/
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- JPhMMDemi-dieu
Sinon les papys du web n'ignorent pas le métamoteur Copernic.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- bruno09Niveau 10
Cassandra a écrit:Igniatius a écrit:Ne pas oublier l'exemple incroyable des csp++ de la Silicon Valley qui placent leurs enfants ds des écoles privées desquelles tout écran est banni : tableau et craie uniquement.
Ces gens sont les concepteurs de tous ces fabuleux outils numériques qu'on nous promet comme la panacée.
Je n'ai pourtant pas l'impression qu'ils désirent couper leurs propres enfants du futur réjouissant annoncé par ces objets...
En effet, c'est vraiment étonnant. Ils ne veulent peut-être pas que les technologies qu'ils inventent aliénent leurs propres enfants.
Je crois qu'il faut se méfier de Google and Co, qui sont avant tout des entreprises commerciales dans le secteur du marketing, dont les immenses serveurs enregistrent des milliards de données qui sont ensuite scrutées pour mieux induire et contrôler les comportements des usagers.
Ceci étant, il n'y a pas vraiment d'alternative à ces moteurs de recherche monopolistiques.
Ça ne m'étonne pas vraiment, c'est comme tout ces gens fortunés qui collent leurs enfants dans des écoles qui appliquent le programme de 1923 (de mémoire). Tous ces jouets numériques sont conçus par des esprits brillants, mais doivent se retrouver dans le caddy de tout le monde. C'est un avatar de la révolution numérique. Préparer intellectuellement nos élèves à se confronter à la programmation (ou à la création graphique, ou que sais-je d'autre), n'a rien à voir avec Facebook et autre Twitter. Je me souviens d'un documentaire montrant des profs australiens prônant l'initiation à la logique et aux algorithmes à l'école primaire et faisant leur cours au tableau noir sans l'ombre d'un PC dans la pièce...
- NadejdaGrand sage
JPhMM a écrit:Sinon les papys du web n'ignorent pas le métamoteur Copernic.
Et pas que les papys !
Souvenir souvenir...
- philannDoyen
Luigi_B a écrit:Pour Google, je vous recommande l'utilisation de Ixquick, un moteur de recherche qui consulte Google pour vous tout en respectant la confidentialité. Les avantages sans les inconvénients en quelque sorte.
L'interface est un peu moins bien que celle de Google mais on ne peut pas tout avoir.
C'est mon moteur de recherche par défaut : https://www.ixquick.com/fra/
Merci Luigi
Je ne connaissais pas du tout, je viens de l'installer
- JPhMMDemi-dieu
Et moi donc !Nadejda a écrit:JPhMM a écrit:Sinon les papys du web n'ignorent pas le métamoteur Copernic.
Et pas que les papys !
Souvenir souvenir...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Luigi_BGrand Maître
Félicitations : Google ne te connaît plus !philann a écrit:
Merci Luigi
Je ne connaissais pas du tout, je viens de l'installer
Bon, après il faudrait aller jusqu'au bout : ne pas utiliser Gmail par exemple puisque les mails sont scannés à des fins publicitaires. Mais on pourrait parler de tous les services "gratuits" si généreusement offerts par Google...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- teach_meNiveau 2
Je trouve que le numérique est une bonne chose.
Mais il faut aussi que le professeur ne soit pas masqué par celui-ci. Trop souvent le prof se repose sur les ordis et internet, et je trouve ça dommage.
Mais il faut aussi que le professeur ne soit pas masqué par celui-ci. Trop souvent le prof se repose sur les ordis et internet, et je trouve ça dommage.
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Un blog sur des citations sur l'école pas mal fait. La gestion de classe pour un prof, c'est essentiel.
- ProvenceEnchanteur
teach_me a écrit:Je trouve que le numérique est une bonne chose.
Mais il faut aussi que le professeur ne soit pas masqué par celui-ci. Trop souvent le prof se repose sur les ordis et internet, et je trouve ça dommage.
Tu penses à quoi précisément?
- JPhMMDemi-dieu
A ça :Provence a écrit:teach_me a écrit:Je trouve que le numérique est une bonne chose.
Mais il faut aussi que le professeur ne soit pas masqué par celui-ci. Trop souvent le prof se repose sur les ordis et internet, et je trouve ça dommage.
Tu penses à quoi précisément?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Luigi_BGrand Maître
C'est la suite de Bach : un clavier bien trempé.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User5899Demi-dieu
Luigi_B a écrit:C'est la suite de Bach : un clavier bien trempé.
- yphrogEsprit éclairé
JPhMM a écrit:
Donner quelques caractéristiques conséquentes d'un objet n'est pas l'identifier distinctement des autres. Ma question reste donc ouverte.
Or il nous est demandé d'enseigner le numérique. Mais quel est ce numérique ? Ma question vous est trop lointaine ? Très bien... dans ces expressions, le numérique désigne-t-il les sites propriétaires et éphémères tels que Twitter ? l'usage de logiciels ? mais lesquels ? pourquoi ceux-là ? la connaissance de l'architecture d'un ordinateur ? la connaissance d'un langage informatique ? la capacité à démonter et remonter tout ordinateur ? les propriétés physiques des fibres optiques ? quelques connaissances en programmation orientée objet ? en réseaux neuronaux ? la capacité de construire un réseau domestique ? la connaissance des enjeux socioéconomiques d'internet ? la connaissance de l'histoire d'internet ? des notions de cryptographie ? du code RSA ? la capacité à traduire en binaire ? en hexadécimal ? la connaissance des enjeux épistémologiques d'une globalisation des écrits ? l'histoire des logiciels d'écriture automatique de fictions littéraires ? la connaissance de la démonstration automatique ? l'histoire des mouvements littéraires cyberpunk ? la capacité à écrire en HTML ? la compétence à écrire des macros sous Word ? sous tous les traitements de textes en vigueur actuellement ? l'usage avancé de RedShift ? etc. (dois-je en rajouter, ou ma question commence à devenir plus claire ?)
Tout ça en même temps ?
En tant que prof de langues, j'ai mis en gras 3 qui me paraissent important. Le premier est évident pour les gens qui m'ont lu un peu, le deuxième parce que c'était au coeur de l'expérience de Luigi_B comme cela faisait parti du printemps arabe, et le 3e parce que je n'y connais rien, et je devrais.
J'ajouterai qu'il faut savoir aussi un peu de linguistique. La révolution chomskienne (grammaire dite générative --> théorie X-bar --> la critique de la sémantique dite aussi parfois générative --> minimalisme / simpler syntax) n'est pas né si loin de laboratoires où se sont developpé tant de langues artificielles et de traitements automatiques de langue (Nicolas Ruwet -- Maurice Gross -- Nancy CNRTL etc.)
A ce propos, qui utilise Cordial, ou des logiciels similaires soit avec les élèves, soit à la maison, soit dans le train?
http://www.synapse-fr.com/produits/iPhone.htm
http://www.synapse-fr.com/Cordial_Analyseur/Presentation_Cordial_Analyseur.htm
- Luigi_BGrand Maître
Le problème de toutes ces applications bien pratiques et assez économiques en apparence (7,99€ le dictionnaire Larousse par exemple sur iTunes au lieu de 29€ le Larousse papier), c'est qu'elle sont liées au matériel sur lequel elles sont installées. Or on achète un dictionnaire pour la vie... mais un smartphone ?
Question subalterne : quelle est la durée moyenne de vie d'un iPhone par exemple ? Je ne parle évidemment pas de durée matérielle (même avec l'obsolescence programmée), mais de durée moyenne de possession d'un iPhone, avant de changer de modèle.
Je ne trouve pas de statistiques.
iTunes vous concède une licence d’utilisation des Produits. A compter de son achat sur iTunes, cette licence constitue un contrat ayant force obligatoire établi entre vous et l’éditeur de ce Produit (l’ « Éditeur ») régissant votre utilisation de ce Produit. Vous reconnaissez que les Stores et certains Produits comprennent un dispositif de sécurité recourant à une technologie qui protège l’information numérique et limite votre utilisation des Produits à certaines règles d’utilisation (« Dispositif de Sécurité ») fixées par iTunes et les Éditeurs.
Question subalterne : quelle est la durée moyenne de vie d'un iPhone par exemple ? Je ne parle évidemment pas de durée matérielle (même avec l'obsolescence programmée), mais de durée moyenne de possession d'un iPhone, avant de changer de modèle.
Je ne trouve pas de statistiques.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Faire entrer les élèves (pas forcément bons) en douceur et avec plaisir dans la littérature étrangère (LELE)
- Stanislas Dehaene : "dans cette maternelle ZEP, tous les enfants savent lire et faire des calculs à 4 chiffres avant d'entrer en CP".
- [AGL] Classe partagée: 1 heure (sur 3) par semaine... Que faire?
- Mathématiques 6e - Classe partagée : comment faire?
- Comment faire entrer un collège en REP?
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