Faire entrer l'école dans l'ère numérique : une envie partagée ?
- IphigénieProphète
Oui, mais ce que Cripure dit, me semble-t-il, c'est que justement ça n'en produit visiblement pas. Il faudrait le constater un jour... Il y a en HG le même désastre qu'en français ou en maths. La solution n'est donc pas trouvée, peut-être.
- CelebornEsprit sacré
Ce qui me paraît compliqué dans cette discussion à ce moment, c'est que sebiseb demandait à ce que le numérique soit à l'école autrement que comme support pédagogique (arguant du fait que c'est une révolution), et que là, les interventions tournent autour du numérique comme instrument (i.e. comme support pédagogique, non ?). C'est un peu difficile de répondre aux deux en même temps.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Quelles sont vos sources pour dire que l'HG connaît actuellement un désastre ( et pourquoi pas un cataclysme) lié à l'utilisation du numérique ? Par ailleurs,concernant les programmes, Cripure, on ne vous a pas attendu pour protester contre leur incohérence...iphigénie a écrit:Oui, mais ce que Cripure dit, me semble-t-il, c'est que justement ça n'en produit visiblement pas. Il faudrait le constater un jour... Il y a en HG le même désastre qu'en français ou en maths. La solution n'est donc pas trouvée, peut-être.
Quelqu'un avait déjà accusé les professeurs d'HG d'être responsables de la baisse du niveau en Français car nous passons notre temps à colorier des cartes avec les élèves. Et. maintenant, nous les rendont ignares avec nos méthodes indigentes.
J'ai la solution : supprimons les profs de coloriage et introduisons la bivalence pour les professeurs de Lettres qui semblent bien au-dessus de notre niveau médiocre.
- ParatgeNeoprof expérimenté
groyer a écrit:Quelles sont vos sources pour dire que l'HG connaît actuellement un désastre ( et pourquoi pas un cataclysme) lié à l'utilisation du numérique ? Par ailleurs,concernant les programmes, Cripure, on ne vous a pas attendu pour protester contre leur incohérence...iphigénie a écrit:Oui, mais ce que Cripure dit, me semble-t-il, c'est que justement ça n'en produit visiblement pas. Il faudrait le constater un jour... Il y a en HG le même désastre qu'en français ou en maths. La solution n'est donc pas trouvée, peut-être.
Ce que dénonce Cripure avec raison c'est l’enthousiasme canin de beaucoup de collègues néophiles pour le son et lumières et la pyrotechnie ! Et Je précise que je suis historien ET géographe.
Cela remplace, semble-t-il, les connaissances que beaucoup ne paraissent pas posséder...
- Isis39Enchanteur
Collier de Barbe a écrit:
Cripure de grâce arrêtez de nous faire sans arrêt la leçon
Ça fait un peu vieux machin qui radote
Ou avez vous vu que nous étions content de nos programmes? Ou avez vu que le numérique conduisait a un quelconque abandon du récit ou de l'argumentation ?
C'est un moyen un instrument pour conduire a la réflexion et a la connaissance...
+1000
Je pense que beaucoup ici parlent de l'HG sans savoir vraiment ce que nous faisons dans nos cours. Ils seraient certainement surpris de la place du récit et de celle du numérique.
- IphigénieProphète
C'est peut-être un effet du numérique, cette propension à déformer les propos. Je n'ai pas dit que c'était "lié à" j'ai dit que c'était visiblement "malgré le".C'est curieux ce refus de discussion chez certains: ou on est incompétents puisque pas professeurs d'HG ou on part en diatribe sur la morgue des profs de lettres... C'est court, comme démonstration ) à chaque fois...Quelles sont vos sources pour dire que l'HG connaît actuellement un désastre lié à l'utilisation du numérique
Qu'est-ce qu'y m'y autorise?
Il se trouve qu'en lettres, on aurait besoin de repères historiques ( pas que de dates, non, mais quand même, d'un semblant de chronologie)
Je ne sais pas, le fait que mes élèves situent Louis XIV au moyen-âge quand je leur parle de Molière, qu'ils me disent que Diderot "était une lumière", que dans Chabert, la bataille d'Eylau c'est Louis XIV : quelques exemples simples au hasard. Après il y a aussi chez Balzac les nobles qui sont les "bourgeois " , ou plus tard, Napoléon III qui est le fils de l'autre. J'ai même eu dans un sijet d'"invention" (...) un carrosse qui faisait une marche arrière pour se garer.
Ce ne sont , bien sûr que des détails qui n'infirment en rien l'excellence de leur raisonnement, mais qui me gênent un peu .
- Isis39Enchanteur
iphigénie a écrit:C'est peut-être un effet du numérique, cette propension à déformer les propos. Je n'ai pas dit que c'était "lié à" j'ai dit que c'était visiblement "malgré le".C'est curieux ce refus de discussion chez certains: ou on est incompétents puisque pas professeurs d'HG ou on part en diatribe sur la morgue des profs de lettres... C'est court, comme démonstration ) à chaque fois...Quelles sont vos sources pour dire que l'HG connaît actuellement un désastre lié à l'utilisation du numérique
Qu'est-ce qu'y m'y autorise?
Il se trouve qu'en lettres, on aurait besoin de repères historiques ( pas que de dates, non, mais quand même, d'un semblant de chronologie)
Je ne sais pas, le fait que mes élèves situent Louis XIV au moyen-âge quand je leur parle de Molière, qu'ils me disent que Diderot "était une lumière", que dans Chabert, la bataille d'Eylau c'est Louis XIV : quelques exemples simples au hasard. Après il y a aussi chez Balzac les nobles qui sont les "bourgeois " , ou plus tard, Napoléon III qui est le fils de l'autre. J'ai même eu dans un sijet d'"invention" (...) un carrosse qui faisait une marche arrière pour se garer.
Ce ne sont , bien sûr que des détails qui n'infirment en rien l'excellence de leur raisonnement, mais qui me gênent un peu .
Puisque vous partez sur ce terrain : nous aurions besoin d'élèves qui sachent écrire correctement en français....
- IphigénieProphète
Donc on est d'accord: c'est le même désastre partout, numérique ou pas. C'est tout ce que je disais.
- User5899Demi-dieu
Et une fois les premiers rares spectateurs devant, n'y a-t-il pas eu de contenu ?condorcet a écrit:Cripure a écrit:D'ailleurs, la comparaison me laisse assez perplexe/ La télévision, ce fut dès le début un contenu. Le numérique, c'est seulement une technique de reproduction à l'identique par un codage de nombres, puis un terme abusivement utilisé pour désigner un canal, par lequel on fait transiter ce qu'on veut, y compris de la téléholderfar a écrit:Mais hier n'a plus guère d'importance, et la télévision, même si elle occupait alors une place très importante, n'a jamais pu prétendre occuper la place hégémonique qu'est en train de prendre le numérique dans nos vies.condorcet a écrit:holderfar a écrit:Voilà, par exemple. Il edt bien plus aisé de se passer de télé que d'un ordi...
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
On nous dit que le numérique est incontournable, mais on ne dit pas ce qui, parmi les applications numériques, est réellement incontournable. On parle pour ne rien dire.
Ce fut d'abord une technique sans programmes ou presque (sous l'impulsion de Georges Mandel, ministre des PTT en 1935) puis un média sans téléspectateurs ou presque (Fernsehsender Paris, la télévision allemande sous l'Occupation créée pour divertir les soldats allemands blessés) : aux techniciens/ingénieurs, succédèrent durant les années 1950 des réalisateurs puis durant la décennie suivante, les producteurs....
- User5899Demi-dieu
Mêlées à du n'importe quoi sur les mêmes sujets, le tout sans tri ni porte d'entrée.holderfar a écrit:Le temps nous donnera du recul, c'est certain. Mais les changements majeurs sont déjà là: la communication instantanée, l'accès très rapide à une masse incroyable d'informations diverses sur un nombre infini de sujets, et bien d'autres choses que la télévision ne permet pas.
- User5899Demi-dieu
Oui, pour les historiens, pas pour les thuriféraires des conneries étiquetées aujourd'hui "histoire-géographie" dans les collèges et lycées. Qu'ils suivent contraints et forcés, OK. Qu'ils applaudissent et se félicitent de la soupe qu'ils balancent sur la table, là, e n'est plus pareil.condorcet a écrit:Cripure a écrit:J'entends sans cesse des professeurs d'histoire géo se gargariser avec celaholderfar a écrit:C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En général, ils précisent quelque part qu'ils détestent la géo.
Et pour l'histoire, la seule utilisation est une utilisation préconisée par les IO POUR faire vendre des gadgets numériques. C'est quand même extraordinaire que personne ne rappelle qu'un cours d'histoire, c'est avant tout un prof capable de raconter, avant d'être ces pitoyables fiches de mise en activité dont on voit se préoccuper jour et nuit tant de jeunes collègues. Hé ho, les historiens ! Je ne sais pas si le numérique offre tant de possibilités que ça : vous avez testé ce que savent vos ouailles ? :lol!:
(Car qui dit liberté pédagogique dit que le seul critère d’évaluation de l'enseignement est le savoir, je pense). Vos programmes fabriquent des ignares, et vous approuvez, semble-t-il, en vous prosternant !
Votre amour pour les historiens est sans bornes !
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Oui, pour les historiens, pas pour les thuriféraires des conneries étiquetées aujourd'hui "histoire-géographie" dans les collèges et lycées. Qu'ils suivent contraints et forcés, OK. Qu'ils applaudissent et se félicitent de la soupe qu'ils balancent sur la table, là, e n'est plus pareil.
Qu'appelez-vous "conneries étiquetées aujourd'hui "Histoire-géographie" ?
Il y a beaucoup à dire sur les nouveaux programmes. J'aimerais avoir l'opinion d'un non-historien.
- IphigénieProphète
Je suis d'accord pour dire que le numérique introduit une immense révolution, dont on ne mesure pas encore tous les effets (les méfaits): cette diffusion massive d'informations sans aucun filtre risque fort (mais je suis affreusement pessimisme) de nous ramener à la bonne vieille barbarie: celle où seul le plus fort domine et manipule une masse inculte.
Peut-être pire: où plus personne ne maîtrise qui manipule qui: une dictature sans dictateur à abattre en quelque sorte.
Peut-être pire: où plus personne ne maîtrise qui manipule qui: une dictature sans dictateur à abattre en quelque sorte.
- Isis39Enchanteur
iphigénie a écrit:Je suis d'accord pour dire que le numérique introduit une immense révolution, dont on ne mesure pas encore tous les effets (les méfaits): cette diffusion massive d'informations sans aucun filtre risque fort (mais je suis affreusement pessimisme) de nous ramener à la bonne vieille barbarie: celle où seul le plus fort domine et manipule une masse inculte.
Peut-être pire: où plus personne ne maîtrise qui manipule qui: une dictature sans dictateur à abattre en quelque sorte.
N'est-il pas important, donc, d'apprendre à filtrer et maîtriser ces informations ?
- Isis39Enchanteur
iphigénie a écrit:Je suis d'accord pour dire que le numérique introduit une immense révolution, dont on ne mesure pas encore tous les effets (les méfaits): cette diffusion massive d'informations sans aucun filtre risque fort (mais je suis affreusement pessimisme) de nous ramener à la bonne vieille barbarie: celle où seul le plus fort domine et manipule une masse inculte.
Peut-être pire: où plus personne ne maîtrise qui manipule qui: une dictature sans dictateur à abattre en quelque sorte.
N'est-il pas important, donc, d'apprendre à filtrer et maîtriser ces informations ?
- Isis39Enchanteur
Pour ceux que les programmes d'histoire-géo intéressent et interpellent, nous sommes un certain nombre à y réfléchir et à proposer d'autres solutions :
http://aggiornamento.hypotheses.org/
http://aggiornamento.hypotheses.org/
- IphigénieProphète
On n'y est pas arrivé avec la télévision, vous croyez cela possible avec le numérique? Pour moi, ils s'en servent de toute manière en dehors de l'école et différemment de ce que l'on voudrait .N'est-il pas important, donc, d'apprendre à filtrer et maîtriser ces informations ?
Donc l'essentiel est ailleurs: leur transmettre des connaissances. Par le canal que vous voulez: ce n'est pas le canal qui a de l'importance.
- CelebornEsprit sacré
Isis39 a écrit:iphigénie a écrit:Je suis d'accord pour dire que le numérique introduit une immense révolution, dont on ne mesure pas encore tous les effets (les méfaits): cette diffusion massive d'informations sans aucun filtre risque fort (mais je suis affreusement pessimisme) de nous ramener à la bonne vieille barbarie: celle où seul le plus fort domine et manipule une masse inculte.
Peut-être pire: où plus personne ne maîtrise qui manipule qui: une dictature sans dictateur à abattre en quelque sorte.
N'est-il pas important, donc, d'apprendre à filtrer et maîtriser ces informations ?
Si, et pour ça il faut développer ses capacités de raisonnement, et ça ne passe pas par des « éducation à », comme on dit dans le premier degré, mais bien par une construction organisée et logique fondée sur des éléments solides à partir desquels on crée des connexions de plus en plus complexe. Ça s'appelle les maths et le français (principalement).
C'est un vrai point de dissensus entre les deux visions de l'enseignement qui existent en France. À mon sens, ceux qui affirment que l'école doit éduquer les enfants au numérique et prendre des heures sur les disciplines fondamentales pour le faire se mettent le doigt dans l'œil. Ce n'est pas comme ça qu'on enseigne.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Isis39Enchanteur
Celeborn a écrit:Isis39 a écrit:iphigénie a écrit:Je suis d'accord pour dire que le numérique introduit une immense révolution, dont on ne mesure pas encore tous les effets (les méfaits): cette diffusion massive d'informations sans aucun filtre risque fort (mais je suis affreusement pessimisme) de nous ramener à la bonne vieille barbarie: celle où seul le plus fort domine et manipule une masse inculte.
Peut-être pire: où plus personne ne maîtrise qui manipule qui: une dictature sans dictateur à abattre en quelque sorte.
N'est-il pas important, donc, d'apprendre à filtrer et maîtriser ces informations ?
Si, et pour ça il faut développer ses capacités de raisonnement, et ça ne passe pas par des « éducation à », comme on dit dans le premier degré, mais bien par une construction organisée et logique fondée sur des éléments solides à partir desquels on crée des connexions de plus en plus complexe. Ça s'appelle les maths et le français (principalement).
C'est un vrai point de dissensus entre les deux visions de l'enseignement qui existent en France. À mon sens, ceux qui affirment que l'école doit éduquer les enfants au numérique et prendre des heures sur les disciplines fondamentales pour le faire se mettent le doigt dans l'œil. Ce n'est pas comme ça qu'on enseigne.
Je suis d'accord avec vous : le développement des capacités de raisonnement.
Mais leur apprendre à se servir des nouveaux outils est aussi important qu'apprendre à se servir des anciens.
edit : cela peut se faire notamment par le biais des documentalistes. Et cela est aussi une des missions de l'éducation civique.
Par contre, il me semble qu'il ne faut pas obliger les collègues qui ne souhaitent pas le faire.
- yphrogEsprit éclairé
Isis39 a écrit:
Mais leur apprendre à se servir des nouveaux outils est aussi important qu'apprendre à se servir des anciens.
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:Et une fois les premiers rares spectateurs devant, n'y a-t-il pas eu de contenu ?condorcet a écrit:Cripure a écrit:D'ailleurs, la comparaison me laisse assez perplexe/ La télévision, ce fut dès le début un contenu. Le numérique, c'est seulement une technique de reproduction à l'identique par un codage de nombres, puis un terme abusivement utilisé pour désigner un canal, par lequel on fait transiter ce qu'on veut, y compris de la téléholderfar a écrit:Mais hier n'a plus guère d'importance, et la télévision, même si elle occupait alors une place très importante, n'a jamais pu prétendre occuper la place hégémonique qu'est en train de prendre le numérique dans nos vies.condorcet a écrit:
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
On nous dit que le numérique est incontournable, mais on ne dit pas ce qui, parmi les applications numériques, est réellement incontournable. On parle pour ne rien dire.
Ce fut d'abord une technique sans programmes ou presque (sous l'impulsion de Georges Mandel, ministre des PTT en 1935) puis un média sans téléspectateurs ou presque (Fernsehsender Paris, la télévision allemande sous l'Occupation créée pour divertir les soldats allemands blessés) : aux techniciens/ingénieurs, succédèrent durant les années 1950 des réalisateurs puis durant la décennie suivante, les producteurs....
Au cours des années 30 et sous l'Occupation, ont été diffusés des spectacles qu'ils eussent pu voir au théâtre ou entendre à la radio. La véritable singularité programmatique de la télévision s'est faite jour durant les années 1950.
- CondorcetOracle
iphigénie a écrit:On n'y est pas arrivé avec la télévision, vous croyez cela possible avec le numérique? Pour moi, ils s'en servent de toute manière en dehors de l'école et différemment de ce que l'on voudrait .N'est-il pas important, donc, d'apprendre à filtrer et maîtriser ces informations ?
Donc l'essentiel est ailleurs: leur transmettre des connaissances. Par le canal que vous voulez: ce n'est pas le canal qui a de l'importance.
C'est effectivement très difficile et je suis toujours frappé que la volonté éducative de la télévision des pionniers soit aujourd'hui si peu (re)connue : l'enthousiasme d'un Claude Santelli a quelque chose réconfortant pour le spectateur/pédagogue d'aujourd'hui.
- User5899Demi-dieu
Voui, voui, vouiCollier de Barbe a écrit:Docteur OX a écrit:Cripure a écrit:J'entends sans cesse des professeurs d'histoire géo se gargariser avec celaholderfar a écrit:C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En général, ils précisent quelque part qu'ils détestent la géo.
Et pour l'histoire, la seule utilisation est une utilisation préconisée par les IO POUR faire vendre des gadgets numériques. C'est quand même extraordinaire que personne ne rappelle qu'un cours d'histoire, c'est avant tout un prof capable de raconter, avant d'être ces pitoyables fiches de mise en activité dont on voit se préoccuper jour et nuit tant de jeunes collègues. Hé ho, les historiens ! Je ne sais pas si le numérique offre tant de possibilités que ça : vous avez testé ce que savent vos ouailles ? :lol!:
(Car qui dit liberté pédagogique dit que le seul critère d’évaluation de l'enseignement est le savoir, je pense). Vos programmes fabriquent des ignares, et vous approuvez, semble-t-il, en vous prosternant !
Cripure de grâce arrêtez de nous faire sans arrêt la leçon
Ça fait un peu vieux machin qui radote
Ou avez vous vu que nous étions content de nos programmes? Ou avez vu que le numérique conduisait a un quelconque abandon du récit ou de l'argumentation ?
C'est un moyen un instrument pour conduire a la réflexion et a la connaissance...
Vous avez raison, continuez, on a tous besoin de rire en cette fin d'année maussade, peu éclairée par les orientations ministérielles prévisibles.
Où je vois que les historiens sont contents ? Oh ben vous, vous êtes parti pour devenir un vieux grincheux (compliment), on en reparle dans dix ans. Mais lisez Isis, Mila, plus les moins connus qui interviennent ici.
Quant au vieux machin qui radote, puisque vous êtes en train de vous plonger dans l'histoire romaine, je n'aurai qu'un clin d’œil : Delenda est Carthago
- User5899Demi-dieu
Eh bien tant mieux. Êtes-vous si vaillants que vous puissiez vraiment vous passer de voix venus d'autres disciplines ?groyer a écrit:Quelles sont vos sources pour dire que l'HG connaît actuellement un désastre ( et pourquoi pas un cataclysme) lié à l'utilisation du numérique ? Par ailleurs,concernant les programmes, Cripure, on ne vous a pas attendu pour protester contre leur incohérence...iphigénie a écrit:Oui, mais ce que Cripure dit, me semble-t-il, c'est que justement ça n'en produit visiblement pas. Il faudrait le constater un jour... Il y a en HG le même désastre qu'en français ou en maths. La solution n'est donc pas trouvée, peut-être.
Votre question ne repose pas sur mon propos, je n'y réponds donc pas.
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Voui, voui, vouiCollier de Barbe a écrit:Docteur OX a écrit:Cripure a écrit:J'entends sans cesse des professeurs d'histoire géo se gargariser avec celaholderfar a écrit:C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En général, ils précisent quelque part qu'ils détestent la géo.
Et pour l'histoire, la seule utilisation est une utilisation préconisée par les IO POUR faire vendre des gadgets numériques. C'est quand même extraordinaire que personne ne rappelle qu'un cours d'histoire, c'est avant tout un prof capable de raconter, avant d'être ces pitoyables fiches de mise en activité dont on voit se préoccuper jour et nuit tant de jeunes collègues. Hé ho, les historiens ! Je ne sais pas si le numérique offre tant de possibilités que ça : vous avez testé ce que savent vos ouailles ? :lol!:
(Car qui dit liberté pédagogique dit que le seul critère d’évaluation de l'enseignement est le savoir, je pense). Vos programmes fabriquent des ignares, et vous approuvez, semble-t-il, en vous prosternant !
Cripure de grâce arrêtez de nous faire sans arrêt la leçon
Ça fait un peu vieux machin qui radote
Ou avez vous vu que nous étions content de nos programmes? Ou avez vu que le numérique conduisait a un quelconque abandon du récit ou de l'argumentation ?
C'est un moyen un instrument pour conduire a la réflexion et a la connaissance...
Vous avez raison, continuez, on a tous besoin de rire en cette fin d'année maussade, peu éclairée par les orientations ministérielles prévisibles.
Où je vois que les historiens sont contents ? Oh ben vous, vous êtes parti pour devenir un vieux grincheux (compliment), on en reparle dans dix ans. Mais lisez Isis, Mila, plus les moins connus qui interviennent ici.
Quant au vieux machin qui radote, puisque vous êtes en train de vous plonger dans l'histoire romaine, je n'aurai qu'un clin d’œil : Delenda est Carthago
Où avez-vous vu que je suis contente ?
Allez voir ici : http://aggiornamento.hypotheses.org/
où nous réfléchissons sur ces nouveaux programmes et faisons des propositions.
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Eh bien tant mieux. Êtes-vous si vaillants que vous puissiez vraiment vous passer de voix venus d'autres disciplines ?groyer a écrit:Quelles sont vos sources pour dire que l'HG connaît actuellement un désastre ( et pourquoi pas un cataclysme) lié à l'utilisation du numérique ? Par ailleurs,concernant les programmes, Cripure, on ne vous a pas attendu pour protester contre leur incohérence...iphigénie a écrit:Oui, mais ce que Cripure dit, me semble-t-il, c'est que justement ça n'en produit visiblement pas. Il faudrait le constater un jour... Il y a en HG le même désastre qu'en français ou en maths. La solution n'est donc pas trouvée, peut-être.
Votre question ne repose pas sur mon propos, je n'y réponds donc pas.
Je vous ai demandé pourquoi vous parliez de "conneries" à propos des programmes d'HG, mais vous n'avez pas répondu.
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