Faire entrer l'école dans l'ère numérique : une envie partagée ?
- victor44Habitué du forum
condorcet a écrit:victor44 a écrit:condorcet a écrit:holderfar a écrit:Voilà, par exemple. Il edt bien plus aisé de se passer de télé que d'un ordi...
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
T'es volontaire pour koh lanta?
Simplement historien de la télévision. Pourquoi ?
Parcequ'à une époque on vivait sans ordi, faudrait faire comme si c'était pas important?
Avant Gutemberg y avait pas de livres ou presque donc on oublie la litterature?
On oublie les vaccins, la contraception, le moteur à explosion, on vit dans des maisons de campagne à se chauffer au bois?
Non l'ordi n'est pas un besoin vital, mais le livre non plus. Que fais tu donc à cet heure là encore sur cet écran si c'est si nul le numérique?
En 1960 pas de neoprof, pas possible de discuter librement comme nous le faisons. Si nous ne prenons pas ce virage, l'EN sera définitivement discréditée et l'instruction à domicile se develloppera inévitablement (et j'y suis farouchement opposé).
- User5899Demi-dieu
Victor, il est évident que vous ne vivez pas en Franche-Comtévictor44 a écrit:Parcequ'à une époque on vivait sans ordi, faudrait faire comme si c'était pas important?
Avant Gutemberg y avait pas de livres ou presque donc on oublie la litterature?
On oublie les vaccins, la contraception, le moteur à explosion, on vit dans des maisons de campagne à se chauffer au bois?
Y'a pas plus tendance aujourd'hui que bâtir sa maison en bois et que se chauffer au bois
C'est un secteur économique en plein baoum !!
- User5899Demi-dieu
Bonne nouvelle : vous pensez sérieusement que l'EN, aujourd'hui, jouit encore d'un tout petit peu de crédit ? Je veux dire chez des gens non alcooliques, non drogués, non psychotiques ? C'est beau, la confiance... :shock:victor44 a écrit:Si nous ne prenons pas ce virage, l'EN sera définitivement discréditée et l'instruction à domicile se développera inévitablement (et j'y suis farouchement opposé).
- victor44Habitué du forum
Cripure a écrit:Victor, il est évident que vous ne vivez pas en Franche-Comté
Y'a pas plus tendance aujourd'hui que bâtir sa maison en bois et que se chauffer au bois
C'est un secteur économique en plein baoum !!
touché
- InvitéInvité
Mais hier n'a plus guère d'importance, et la télévision, même si elle occupait alors une place très importante, n'a jamais pu prétendre occuper la place hégémonique qu'est en train de prendre le numérique dans nos vies. Et de ce fait, la télévision, si elle a pu et continue de nous faire râler un peu parce qu'elle détourne nos élèves d'un apprentissage régulier, elle n'a par contre amené personne à changer radicalement ses pratiques.condorcet a écrit:holderfar a écrit:Voilà, par exemple. Il edt bien plus aisé de se passer de télé que d'un ordi...
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
Avec la percée du numérique, en revanche, la question peut largement se poser.
- CondorcetOracle
victor44 a écrit:condorcet a écrit:victor44 a écrit:condorcet a écrit:holderfar a écrit:Voilà, par exemple. Il edt bien plus aisé de se passer de télé que d'un ordi...
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
T'es volontaire pour koh lanta?
Simplement historien de la télévision. Pourquoi ?
Parcequ'à une époque on vivait sans ordi, faudrait faire comme si c'était pas important?
Avant Gutemberg y avait pas de livres ou presque donc on oublie la litterature?
On oublie les vaccins, la contraception, le moteur à explosion, on vit dans des maisons de campagne à se chauffer au bois?
Non l'ordi n'est pas un besoin vital, mais le livre non plus. Que fais tu donc à cette heure là encore sur cet écran si c'est si nul le numérique?
En 1960 pas de neoprof, pas possible de discuter librement comme nous le faisons. Si nous ne prenons pas ce virage, l'EN sera définitivement discréditée et l'instruction à domicile se développera inévitablement (et j'y suis farouchement opposé).
En 1960, existaient des ciné-clubs et même des clubs de télévision où l'on se réunissait pour discuter. Le monde n'a pas commencé à exister avec le numérique...
Note bien, Victor44, outre le fait que tu n'as pas à me demander des comptes sur mes heures de connexion, que je n'ai jamais tenu les propos que tu me prêtes quant à la nullité du numérique. J'explique simplement et calmement que le numérique ne constitue pas LA révolution technologique du millénaire mais une révolution technologique parmi d'autres. Je suis frappé par le fait que, justement, la même urgence/injonction à tirer parti de la télévision se soit déjà exprimée au cours des années 1960 à propos de l'école...
- CondorcetOracle
holderfar a écrit:Mais hier n'a plus guère d'importance, et la télévision, même si elle occupait alors une place très importante, n'a jamais pu prétendre occuper la place hégémonique qu'est en train de prendre le numérique dans nos vies. Et de ce fait, la télévision, si elle a pu et continue de nous faire râler un peu parce qu'elle détourne nos élèves d'un apprentissage régulier, elle n'a par contre amené personne à changer radicalement ses pratiques.condorcet a écrit:holderfar a écrit:Voilà, par exemple. Il edt bien plus aisé de se passer de télé que d'un ordi...
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
Avec la percée du numérique, en revanche, la question peut largement se poser.
Ah bon ?
Un événement parmi d'autres : qui est resté scotché devant son poste de télévision pour assister à l'alunissage d'Apollo IX ? A peine 800 millions de Terriens. On parlait alors de l'avènement du "village planétaire" (bien avant l'extension du Web).
Ce n'est pas le discours que tenaient vos prédécesseurs à l'époque...
- InvitéInvité
C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
- CondorcetOracle
Je n'en suis pas sûr car la télévision a ouvert beaucoup de possibles (beaucoup se sont vite refermés certes...).
- InvitéInvité
Tout cela, je le sais bien. Mais je le répète, en terme de pédagogie et même dans notre vie quotidienne, le numérique amorce des changements bien plus profonds encore. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut se lancer dans le tout numérique tête baissée sans aucun recul...condorcet a écrit:holderfar a écrit:Mais hier n'a plus guère d'importance, et la télévision, même si elle occupait alors une place très importante, n'a jamais pu prétendre occuper la place hégémonique qu'est en train de prendre le numérique dans nos vies. Et de ce fait, la télévision, si elle a pu et continue de nous faire râler un peu parce qu'elle détourne nos élèves d'un apprentissage régulier, elle n'a par contre amené personne à changer radicalement ses pratiques.condorcet a écrit:holderfar a écrit:Voilà, par exemple. Il edt bien plus aisé de se passer de télé que d'un ordi...
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
Avec la percée du numérique, en revanche, la question peut largement se poser.
Ah bon ?
Un événement parmi d'autres : qui est resté scotché devant son poste de télévision pour assister à l'alunissage d'Apollo IX ? A peine 800 millions de Terriens. On parlait alors de l'avènement du "village planétaire" (bien avant le Web).
Ce n'est pas le discours que tenaient vos prédécesseurs à l'époque...
- CondorcetOracle
holderfar a écrit:Tout cela, je le sais bien. Mais je le répète, en terme de pédagogie et même dans notre vie quotidienne, le numérique amorce des changements bien plus profonds encore. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut se lancer dans le tout numérique tête baissée sans aucun recul...condorcet a écrit:holderfar a écrit:Mais hier n'a plus guère d'importance, et la télévision, même si elle occupait alors une place très importante, n'a jamais pu prétendre occuper la place hégémonique qu'est en train de prendre le numérique dans nos vies. Et de ce fait, la télévision, si elle a pu et continue de nous faire râler un peu parce qu'elle détourne nos élèves d'un apprentissage régulier, elle n'a par contre amené personne à changer radicalement ses pratiques.condorcet a écrit:holderfar a écrit:Voilà, par exemple. Il edt bien plus aisé de se passer de télé que d'un ordi...
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
Avec la percée du numérique, en revanche, la question peut largement se poser.
Ah bon ?
Un événement parmi d'autres : qui est resté scotché devant son poste de télévision pour assister à l'alunissage d'Apollo IX ? A peine 800 millions de Terriens. On parlait alors de l'avènement du "village planétaire" (bien avant le Web).
Ce n'est pas le discours que tenaient vos prédécesseurs à l'époque...
Nous le verrons à l'épreuve du temps...
- User5899Demi-dieu
D'ailleurs, la comparaison me laisse assez perplexe/ La télévision, ce fut dès le début un contenu. Le numérique, c'est seulement une technique de reproduction à l'identique par un codage de nombres, puis un terme abusivement utilisé pour désigner un canal, par lequel on fait transiter ce qu'on veut, y compris de la téléholderfar a écrit:Mais hier n'a plus guère d'importance, et la télévision, même si elle occupait alors une place très importante, n'a jamais pu prétendre occuper la place hégémonique qu'est en train de prendre le numérique dans nos vies.condorcet a écrit:holderfar a écrit:Voilà, par exemple. Il edt bien plus aisé de se passer de télé que d'un ordi...
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
On nous dit que le numérique est incontournable, mais on ne dit pas ce qui, parmi les applications numériques, est réellement incontournable. On parle pour ne rien dire.
- User5899Demi-dieu
J'entends sans cesse des professeurs d'histoire géo se gargariser avec celaholderfar a écrit:C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En général, ils précisent quelque part qu'ils détestent la géo.
Et pour l'histoire, la seule utilisation est une utilisation préconisée par les IO POUR faire vendre des gadgets numériques. C'est quand même extraordinaire que personne ne rappelle qu'un cours d'histoire, c'est avant tout un prof capable de raconter, avant d'être ces pitoyables fiches de mise en activité dont on voit se préoccuper jour et nuit tant de jeunes collègues. Hé ho, les historiens ! Je ne sais pas si le numérique offre tant de possibilités que ça : vous avez testé ce que savent vos ouailles ? :lol!:
(Car qui dit liberté pédagogique dit que le seul critère d’évaluation de l'enseignement est le savoir, je pense). Vos programmes fabriquent des ignares, et vous approuvez, semble-t-il, en vous prosternant !
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:D'ailleurs, la comparaison me laisse assez perplexe/ La télévision, ce fut dès le début un contenu. Le numérique, c'est seulement une technique de reproduction à l'identique par un codage de nombres, puis un terme abusivement utilisé pour désigner un canal, par lequel on fait transiter ce qu'on veut, y compris de la téléholderfar a écrit:Mais hier n'a plus guère d'importance, et la télévision, même si elle occupait alors une place très importante, n'a jamais pu prétendre occuper la place hégémonique qu'est en train de prendre le numérique dans nos vies.condorcet a écrit:holderfar a écrit:Voilà, par exemple. Il edt bien plus aisé de se passer de télé que d'un ordi...
Aujourd'hui mais hier ? En 1960 ?
On nous dit que le numérique est incontournable, mais on ne dit pas ce qui, parmi les applications numériques, est réellement incontournable. On parle pour ne rien dire.
Ce fut d'abord une technique sans programmes ou presque (sous l'impulsion de Georges Mandel, ministre des PTT en 1935) puis un média sans téléspectateurs ou presque (Fernsehsender Paris, la télévision allemande sous l'Occupation créée pour divertir les soldats allemands blessés) : aux techniciens/ingénieurs, succédèrent durant les années 1950 des réalisateurs puis durant la décennie suivante, les producteurs....
- InvitéInvité
Le temps nous donnera du recul, c'est certain. Mais les changements majeurs sont déjà là: la communication instantanée, l'accès très rapide à une masse incroyable d'informations diverses sur un nombre infini de sujets, et bien d'autres choses que la télévision ne permet pas.
- CondorcetOracle
holderfar a écrit:Le temps nous donnera du recul, c'est certain. Mais les changements majeurs sont déjà là: la communication instantanée, l'accès très rapide à une masse incroyable d'informations diverses sur un nombre infini de sujets, et bien d'autres choses que la télévision ne permet pas.
Permet : là est le mot. Entre l'émission d'un message et sa réception...
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:J'entends sans cesse des professeurs d'histoire géo se gargariser avec celaholderfar a écrit:C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En général, ils précisent quelque part qu'ils détestent la géo.
Et pour l'histoire, la seule utilisation est une utilisation préconisée par les IO POUR faire vendre des gadgets numériques. C'est quand même extraordinaire que personne ne rappelle qu'un cours d'histoire, c'est avant tout un prof capable de raconter, avant d'être ces pitoyables fiches de mise en activité dont on voit se préoccuper jour et nuit tant de jeunes collègues. Hé ho, les historiens ! Je ne sais pas si le numérique offre tant de possibilités que ça : vous avez testé ce que savent vos ouailles ? :lol!:
(Car qui dit liberté pédagogique dit que le seul critère d’évaluation de l'enseignement est le savoir, je pense). Vos programmes fabriquent des ignares, et vous approuvez, semble-t-il, en vous prosternant !
Votre amour pour les historiens est sans bornes !
- InvitéInvité
Le numérique est un outil, pas le contenu du cours: je crois que personne ne prétend autre chose. Mais en tant que simple outil, il ouvre des perspectives nouvelles, en LV par exemple, et il serait fort dommage de s'en priver. Pour le reste, je laisserai les collègues d'HG répondre...Cripure a écrit:J'entends sans cesse des professeurs d'histoire géo se gargariser avec celaholderfar a écrit:C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En général, ils précisent quelque part qu'ils détestent la géo.
Et pour l'histoire, la seule utilisation est une utilisation préconisée par les IO POUR faire vendre des gadgets numériques. C'est quand même extraordinaire que personne ne rappelle qu'un cours d'histoire, c'est avant tout un prof capable de raconter, avant d'être ces pitoyables fiches de mise en activité dont on voit se préoccuper jour et nuit tant de jeunes collègues. Hé ho, les historiens ! Je ne sais pas si le numérique offre tant de possibilités que ça : vous avez testé ce que savent vos ouailles ? :lol!:
(Car qui dit liberté pédagogique dit que le seul critère d’évaluation de l'enseignement est le savoir, je pense). Vos programmes fabriquent des ignares, et vous approuvez, semble-t-il, en vous prosternant !
- CondorcetOracle
holderfar a écrit:Le numérique est un outil, pas le contenu du cours: je crois que personne ne prétend autre chose. Mais en tant que simple outil, il ouvre des perspectives nouvelles, en LV par exemple, et il serait fort dommage de s'en priver. Pour le reste, je laisserai les collègues d'HG répondre...Cripure a écrit:J'entends sans cesse des professeurs d'histoire géo se gargariser avec celaholderfar a écrit:C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En général, ils précisent quelque part qu'ils détestent la géo.
Et pour l'histoire, la seule utilisation est une utilisation préconisée par les IO POUR faire vendre des gadgets numériques. C'est quand même extraordinaire que personne ne rappelle qu'un cours d'histoire, c'est avant tout un prof capable de raconter, avant d'être ces pitoyables fiches de mise en activité dont on voit se préoccuper jour et nuit tant de jeunes collègues. Hé ho, les historiens ! Je ne sais pas si le numérique offre tant de possibilités que ça : vous avez testé ce que savent vos ouailles ? :lol!:
(Car qui dit liberté pédagogique dit que le seul critère d’évaluation de l'enseignement est le savoir, je pense). Vos programmes fabriquent des ignares, et vous approuvez, semble-t-il, en vous prosternant !
Là, je suis bien d'accord tout en opinant avec le fait que l'histoire est aussi récit, d'où la nécessité de trouver un juste équilibre entre l'apport du numérique et les illusions dont il pourrait être le vecteur.
- InvitéInvité
Mais je suis d'accord: quelle que soit la matière enseignée, tout l'enjeu est de savoir trouver un juste équilibre. Toutes les matières ne sont pas concernées de la même manière par le numérique, d'ailleurs.
- Docteur OXGrand sage
Cripure a écrit:J'entends sans cesse des professeurs d'histoire géo se gargariser avec celaholderfar a écrit:C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En général, ils précisent quelque part qu'ils détestent la géo.
Et pour l'histoire, la seule utilisation est une utilisation préconisée par les IO POUR faire vendre des gadgets numériques. C'est quand même extraordinaire que personne ne rappelle qu'un cours d'histoire, c'est avant tout un prof capable de raconter, avant d'être ces pitoyables fiches de mise en activité dont on voit se préoccuper jour et nuit tant de jeunes collègues. Hé ho, les historiens ! Je ne sais pas si le numérique offre tant de possibilités que ça : vous avez testé ce que savent vos ouailles ? :lol!:
(Car qui dit liberté pédagogique dit que le seul critère d’évaluation de l'enseignement est le savoir, je pense). Vos programmes fabriquent des ignares, et vous approuvez, semble-t-il, en vous prosternant !
- Luigi_BGrand Maître
Dans nos vies quotidiennes, l'électricité constitue une révolution technique plus importante que le numérique, lequel n'existerait pas sans elle d'ailleurs.
Nul doute que le numérique constitue une révolution importante en ce qu'il démultiplie les possibilités de toutes les autres techniques. La seule vraie question est de savoir si cette révolution constitue un progrès. Nous, professeurs par exemple, voyons dans le numérique un progrès parce que, issus d'une solide culture et éducation traditionnelles nous profitons pleinement de ce qu'il offre de meilleur intellectuellement.
Mais le numérique apporte-t-il la même chose à des élèves qui, par notre faute mais aussi par celle du numérique sauvage (surf, jeux, réseaux, copier-coller), savent à peine lire et raisonner et ne voient pas l'utilité de tels efforts d'apprentissage puisque l'essence du numérique est d'offrir la facilité, la rapidité, la distraction et la satisfaction immédiate ?
Nul doute que le numérique constitue une révolution importante en ce qu'il démultiplie les possibilités de toutes les autres techniques. La seule vraie question est de savoir si cette révolution constitue un progrès. Nous, professeurs par exemple, voyons dans le numérique un progrès parce que, issus d'une solide culture et éducation traditionnelles nous profitons pleinement de ce qu'il offre de meilleur intellectuellement.
Mais le numérique apporte-t-il la même chose à des élèves qui, par notre faute mais aussi par celle du numérique sauvage (surf, jeux, réseaux, copier-coller), savent à peine lire et raisonner et ne voient pas l'utilité de tels efforts d'apprentissage puisque l'essence du numérique est d'offrir la facilité, la rapidité, la distraction et la satisfaction immédiate ?
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- IphigénieProphète
+1
Le problème du numérique, comme aujourd'hui d'ailleurs de la télé, c'est le choix: à partir du moment où ils donnent un choix infini, ils répandent davantage la bêtise que l'intelligence, tout simplement parce qu'elle est plus facile d'accès et que le choix ira toujours vers le plus facile. Kholanta (orthographe incertaine) plutôt qu'Arte. Facebook plutôt que Gallica.
Le tout numérique, c'est à peu près comme si on multipliait les bibliothèques dans chaque quartier à côté de cinémas, de salles de jeux vidéos , de lieux de rencontre de supermarchés et de sexshops: où y aurait-il le plus de monde?
C'est drôle de croire que ça puisse en soi changer la donne par le haut!Limite, ça va détourner ceux qui étaient partis pour la bibliothèques et qui se retrouvent au final au cinéma.(sur néoprofs )
Le problème du numérique, comme aujourd'hui d'ailleurs de la télé, c'est le choix: à partir du moment où ils donnent un choix infini, ils répandent davantage la bêtise que l'intelligence, tout simplement parce qu'elle est plus facile d'accès et que le choix ira toujours vers le plus facile. Kholanta (orthographe incertaine) plutôt qu'Arte. Facebook plutôt que Gallica.
Le tout numérique, c'est à peu près comme si on multipliait les bibliothèques dans chaque quartier à côté de cinémas, de salles de jeux vidéos , de lieux de rencontre de supermarchés et de sexshops: où y aurait-il le plus de monde?
C'est drôle de croire que ça puisse en soi changer la donne par le haut!Limite, ça va détourner ceux qui étaient partis pour la bibliothèques et qui se retrouvent au final au cinéma.(sur néoprofs )
- Luigi_BGrand Maître
C'est déjà le cas avec les PC dans les bibliothèques municipales : http://www.laviemoderne.net/clapotis/012-le-fond-du-fonds.htmliphigénie a écrit:Le tout numérique, c'est à peu près comme si on multipliait les bibliothèques dans chaque quartier à côté de cinémas, de salles de jeux vidéos , de lieux de rencontre de supermarchés et de sexshops: où y aurait-il le plus de monde?
C'est drôle de croire que ça puisse en soi changer la donne par le haut!Limite, ça va détourner ceux qui étaient partis pour la bibliothèques et qui se retrouvent au final au cinéma.(sur néoprofs )
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Docteur OX a écrit:Cripure a écrit:J'entends sans cesse des professeurs d'histoire géo se gargariser avec celaholderfar a écrit:C'est là à mon sens que tu fais erreur, Condorcet: la télévision et le numérique n'ouvrent pas les mêmes perspectives de changement en terme de pédagogie.
En LV et en histoire-géo, le numérique apporte beaucoup plus de possibilités nouvelles que la télévision en son temps. Après, tout le débat est de savoir qu'en faire.
En général, ils précisent quelque part qu'ils détestent la géo.
Et pour l'histoire, la seule utilisation est une utilisation préconisée par les IO POUR faire vendre des gadgets numériques. C'est quand même extraordinaire que personne ne rappelle qu'un cours d'histoire, c'est avant tout un prof capable de raconter, avant d'être ces pitoyables fiches de mise en activité dont on voit se préoccuper jour et nuit tant de jeunes collègues. Hé ho, les historiens ! Je ne sais pas si le numérique offre tant de possibilités que ça : vous avez testé ce que savent vos ouailles ? :lol!:
(Car qui dit liberté pédagogique dit que le seul critère d’évaluation de l'enseignement est le savoir, je pense). Vos programmes fabriquent des ignares, et vous approuvez, semble-t-il, en vous prosternant !
Cripure de grâce arrêtez de nous faire sans arrêt la leçon
Ça fait un peu vieux machin qui radote
Ou avez vous vu que nous étions content de nos programmes? Ou avez vu que le numérique conduisait a un quelconque abandon du récit ou de l'argumentation ?
C'est un moyen un instrument pour conduire a la réflexion et a la connaissance...
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- IphigénieProphète
Oui, mais ce que Cripure dit, me semble-t-il, c'est que justement ça n'en produit visiblement pas. Il faudrait le constater un jour... Il y a en HG le même désastre qu'en français ou en maths. La solution n'est donc pas trouvée, peut-être.
- Faire entrer les élèves (pas forcément bons) en douceur et avec plaisir dans la littérature étrangère (LELE)
- Stanislas Dehaene : "dans cette maternelle ZEP, tous les enfants savent lire et faire des calculs à 4 chiffres avant d'entrer en CP".
- [AGL] Classe partagée: 1 heure (sur 3) par semaine... Que faire?
- Mathématiques 6e - Classe partagée : comment faire?
- Comment faire entrer un collège en REP?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum