- philannDoyen
C'est sûr Stench que t'as pris une belle revanche!! 😄😀
- kiwiGuide spirituel
Pareil. Sauf pour l'humiliation : je m'en contre-fichais, mais alors royalement!stench a écrit:Je me souviens surtout de la constitution des équipes, quand le prof choisissait deux forts pour déterminer leurs équipiés et que tout le monde passait avant moi, puis les filles étaient choisies avant moi, et enfin, quand il n'y avait plus que moi, les râles et plaintes des gens de l'équipe qui était bien forcée de me prendre. Même si sportivement parlant j'ai bien pris ma revanche, je n'ai jamais connu plus grande humiliation de ma vie et elle se répétait chaque semaine.
- littleJulieNiveau 10
Je rejoins la cohorte des nul(le)s en sport : trop raide, asthmatique détectée tardivement, pas dégourdie avec ses grandes jambes, apeurée par le ballon que lançaient les grandes brutes, distraite, ne sachant pas tenir une carte en course d'orientation... bref celle qu'on choisit dans les derniers.
Et apparemment, on est nombreux !
Mais pas traumatisée ! En EPS, bien conscients de mes capacités limitées, mes parents n'avaient qu'une exigence : que je participe. Ils n'auraient pas toléré la paresse. Alors j'en ai profité : asthmatique, je connaissais mes limites : les jours où je n'avais pas envie de courir, je courrais juste un peu plus vite pour déclencher une crise et hop ! sur le banc avec ma ventoline... j'avais d'autres petits trucs du même genre. Le sport, j'y allais cool, parce que c'était aussi l'occasion de ne plus être assise sur une chaise. Par chance, je n'ai pas eu de prof sadique.
Aujourd'hui je fais de la danse, je cours un peu et j'envisage même de m'inscrire à un sport collectif à la rentrée.
Et apparemment, on est nombreux !
Mais pas traumatisée ! En EPS, bien conscients de mes capacités limitées, mes parents n'avaient qu'une exigence : que je participe. Ils n'auraient pas toléré la paresse. Alors j'en ai profité : asthmatique, je connaissais mes limites : les jours où je n'avais pas envie de courir, je courrais juste un peu plus vite pour déclencher une crise et hop ! sur le banc avec ma ventoline... j'avais d'autres petits trucs du même genre. Le sport, j'y allais cool, parce que c'était aussi l'occasion de ne plus être assise sur une chaise. Par chance, je n'ai pas eu de prof sadique.
Aujourd'hui je fais de la danse, je cours un peu et j'envisage même de m'inscrire à un sport collectif à la rentrée.
- Nom d'utilisateurNiveau 10
PS. puisque ce fil se poursuit, un petit bémol à mon ode à l'évolution de l'EPS : la natation reste plombée par l'absence d'apprentissage élémentaire de la nage dans les petites classes. Cela demeure l'affaire de la famille ; lorsque celle-ci n'y pourvoit pas, les enfants sont relégués durant les séquences de piscine et le vivent mal.
Mais c'est apparemment sans solution, puisque il faudrait idéalement pouvoir travailler avec deux ou trois enfants au rythme de plusieurs séances de 20 minutes hebdomadaires durant deux ou trois semaines.
Mais c'est apparemment sans solution, puisque il faudrait idéalement pouvoir travailler avec deux ou trois enfants au rythme de plusieurs séances de 20 minutes hebdomadaires durant deux ou trois semaines.
- Pupuch76Niveau 8
Moi j'ai le plaisir de nager "à l'aveugle" :lol!:Isis39 a écrit:C'es vraiment dommage que tu ne puisses pas mettre de lentilles. Depuis que j'en porte, j'ai redécouvert le plaisir de nager et de voir correctement en nageant... Un vrai bonheur (je suis assez myope).Pupuch76 a écrit:
Malheureusement, outre ma peur de l'eau qui persiste (les copains qui me balancent dans l'eau, me font couler ou autre... arrivent à me faire paniquer de façon excessive, même quand j'ai pied ), j'ai une vue tellement faible que je ne peux pas voir net à plus de 10 cm de mon nez, et me donne une très mauvaise perception de mon environnement (distance, profondeur à la piscine...). Je ne peux pas mettre de lentilles (enfin si, des rigides, très confortables ). Bref pour moi, les 2 sont (fortement) liés.
J'arrive encore à voir le mur, je sais que je m'en approche, mais la distance exacte...
Et quand les gens se prennent pour les rois et nagent comme s'il n'y avait qu'eux, j'ai du mal à les voir arriver (généralement je les évite à la dernière minute... parfois non ça dépend de la vitesse à laquelle ils arrivent! )
En tout cas l'humiliation physique ("j'suis trop petite, trop grosse, pas de seins, trop de seins"), je n'ai pas pu connaître... Incapable de savoir si les gens regardaient dans ma direction ou pas :lol!:(faut bien chercher un avantage!) Les regards qui mettent mal à l'aise, c'était en revenant de la piscine :|
- ErgoDevin
HS: je suis impressionnée par le nombre d'entre vous qui ont eu piscine au collège et/ou au lycée. :shock:
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Pupuch76Niveau 8
Nous, ça faisait partie du programme "obligatoire" (je ne sais pas si au BO ça l'était), de la première. Quatre classes réparties en groupes avec 5 professeurs, et un trimestre obligatoire de piscine.
Du coup, non seulement tu te tapais la honte devant les camarades de classe, mais aussi devant une bonne partie du lycée (commérages commérages! )
Du coup, non seulement tu te tapais la honte devant les camarades de classe, mais aussi devant une bonne partie du lycée (commérages commérages! )
- Nom d'utilisateurNiveau 10
euh, pour ma pomme, c'était au collège à la fin des trente glorieuses, mais mes mioches d'âges variés en ont également bénéficié. Vous avez / n'avez pas - au choix - été chanceux.Ergo a écrit:HS: je suis impressionnée par le nombre d'entre vous qui ont eu piscine au collège et/ou au lycée. :shock:
- ErgoDevin
J'ai eu de la chance, pas de piscine après le primaire.
Et à vous lire, je me rends compte aussi que j'ai eu de la chance avec mes profs d'EPS, qui étaient relativement pédagogues et en tout cas, à ma connaissance, pas humiliants (et il y avait pas mal de sports dans lesquels j'étais nulle - endurance, gym au sol...-).
C'est lors de l'année de stage que j'ai compris que les nouvelles idées que je trouve foireuses qui nous arrivaient en langues avaient d'abord été testées en EPS.
- Spoiler:
- Je suis phobique depuis l'âge de 11 ans et je n'y ai pas remis les pieds depuis lors, alors je vous laisse imaginer ce que ça aurait donné.
Et à vous lire, je me rends compte aussi que j'ai eu de la chance avec mes profs d'EPS, qui étaient relativement pédagogues et en tout cas, à ma connaissance, pas humiliants (et il y avait pas mal de sports dans lesquels j'étais nulle - endurance, gym au sol...-).
C'est lors de l'année de stage que j'ai compris que les nouvelles idées que je trouve foireuses qui nous arrivaient en langues avaient d'abord été testées en EPS.
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- MarieLNeoprof expérimenté
Je crois que cela dépend des installations disponibles d'une part et de la volonté de l'équipe EPS d'autre part (pendant des années, il n'y a pas eu de foot parce que les collègues n'aimaient pas, puis la course est devenue incontournable avec l'arrivée d'un passionné qui l'imposait aussi à ses collègues récalcitrants). Ici, il n'y a qu'un seule piscine, donc priorité aux primaires, ensuite seules y vont les classes de sixième - et uniquement sur 10 séances pour nos 6èmes.Ergo a écrit:HS: je suis impressionnée par le nombre d'entre vous qui ont eu piscine au collège et/ou au lycée. :shock:
Mais les écoles primaires relativement éloignées n'y vont quasiment pas, et dans l'école qu'a fréquenté mon fils l'horaire consacré au sport en général était très souvent sacrifié pour d'autres activités.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- ErgoDevin
Oui, il y a de ça, aussi...la piscine, ça veut aussi dire car, plus d'accompagnateurs etc.
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- RikkiMonarque
J'ai haï le sport de la première à la dernière minute, en primaire, au collège... j'ai enfin réussi à me faire dispenser, d'abord de piscine, puis de tout, au lycée.
Les profs étaient tous d'une méchanceté sans nom, humiliants au possible, faisaient rire les autres d'un défaut physique ou d'une incapacité. La prof femme que j'ai eue une année était la pire de tous, se permettant pour le groupe de filles (on était séparés pour le sport) des remarques que je n'oserais même pas reproduire ici.
Cela dit, il existait aussi des profs d'autres matières sadiques — je me souviens d'un prof de français lisant une mauvaise copie à haute voix pour faire rire la classe, soulignant chaque ridicule — mais chez les profs de sport, c'était la norme, chez les autres, l'exception.
Je dois dire qu'effectivement, mes enfants ont eu des profs fort différents. La majorité étaient des profs "moyens", qui faisaient leur boulot, mais n'enfonçaient pas les gens, une minorité étaient des profs formidables, l'un d'entre eux a même réussi à faire toucher un ballon à ma fille, je n'en revenais pas.
Je pense que tout de même, ça a beaucoup évolué. On n'oserait plus, j'espère, traiter des jeunes comme on nous a traités.
Les profs étaient tous d'une méchanceté sans nom, humiliants au possible, faisaient rire les autres d'un défaut physique ou d'une incapacité. La prof femme que j'ai eue une année était la pire de tous, se permettant pour le groupe de filles (on était séparés pour le sport) des remarques que je n'oserais même pas reproduire ici.
Cela dit, il existait aussi des profs d'autres matières sadiques — je me souviens d'un prof de français lisant une mauvaise copie à haute voix pour faire rire la classe, soulignant chaque ridicule — mais chez les profs de sport, c'était la norme, chez les autres, l'exception.
Je dois dire qu'effectivement, mes enfants ont eu des profs fort différents. La majorité étaient des profs "moyens", qui faisaient leur boulot, mais n'enfonçaient pas les gens, une minorité étaient des profs formidables, l'un d'entre eux a même réussi à faire toucher un ballon à ma fille, je n'en revenais pas.
Je pense que tout de même, ça a beaucoup évolué. On n'oserait plus, j'espère, traiter des jeunes comme on nous a traités.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- JohnMédiateur
Normalement c'est obligatoire au primaire et après, et surtout maintenant que c'est un item intégré à la validation du socle commun.J'ai eu de la chance, pas de piscine après le primaire.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ErgoDevin
J'étais au collège de 96 à 2000, ça ne l'était peut-être pas (dès lors qu'il faut avoir du transport) (puis y avait pas le socle) (et dans le Finistère, on validait assez bien "savoir nager" de toute façon ). Et au lycée, alors que la piscine n'était pas loin, ça ne faisait pas partie de nos cycles.
Mais les élèves que j'ai eus comme élèves ont tous eu piscine, oui ("savoir nager" ). D'ailleurs, ça a posé effectivement de sacrés problèmes d'organisation et de coût dans mon établissement: la piscine de la ville est en rénovation (elle était accessible à pieds) et il a fallu aller dans la ville d'à côté en car...
Cela dit, effectivement, des profs humiliants, il y en a dans toutes les matières. La différence, c'est que l'EPS (ou le théâtre) implique le corps et qu'à l'adolescence, on est peut-être plus sensibles aux remarques sur le corps qu'aux remarques sur l'intellect.
Mais les élèves que j'ai eus comme élèves ont tous eu piscine, oui ("savoir nager" ). D'ailleurs, ça a posé effectivement de sacrés problèmes d'organisation et de coût dans mon établissement: la piscine de la ville est en rénovation (elle était accessible à pieds) et il a fallu aller dans la ville d'à côté en car...
Cela dit, effectivement, des profs humiliants, il y en a dans toutes les matières. La différence, c'est que l'EPS (ou le théâtre) implique le corps et qu'à l'adolescence, on est peut-être plus sensibles aux remarques sur le corps qu'aux remarques sur l'intellect.
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- stenchMonarque
Ce qui est marrant c'est que j'attendais avec impatience la fin du lycée en me disant (et en y croyant dur comme fer) que plus jamais après je ne ferai de sport
- philannDoyen
HS ms comment t'es tu mis à l'alpinisme ap de telles expériences ?
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- stenchMonarque
Par amour de la montagne : d'abord de la rando pendant les vacances, puis du vélo en montagne, puis de la rando tous les jours ou presque, puis du trail en montagne, puis des raids/ treks et enfin de l'alpinisme. Un ensemble logique. Reste que je déteste toujours et sans doute définitivement les sports d'équipe, même à la télévision.philann a écrit:HS ms comment t'es tu mis à l'alpinisme ap de telles expériences ?
- ErgoDevin
Mais en fait, est-ce que ce n'est pas non plus comme dans d'autres matières ?
L'EPS n'est pas forcément du "sport", comme quand j'enseigne l'anglais, je ne parle pas anglais / ne fais pas de l'anglais.
Du coup, on peut avoir été mauvais en EPS ou ne pas avoir aimé et pourtant faire du sport ou on peut se débrouiller en anglais mais être nul dans ce qu'en demandent les cours.
(Je sais, je suis limpide comme de la vase.)
L'EPS n'est pas forcément du "sport", comme quand j'enseigne l'anglais, je ne parle pas anglais / ne fais pas de l'anglais.
Du coup, on peut avoir été mauvais en EPS ou ne pas avoir aimé et pourtant faire du sport ou on peut se débrouiller en anglais mais être nul dans ce qu'en demandent les cours.
(Je sais, je suis limpide comme de la vase.)
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- WonderWomanBon génie
Moi aussi, tout le monde était choisi avant ... et on ne me passait en plus jamais la balle, que de toutes façons, je me prenais au choix : sur la tête (au basket, histoire d'être assommée), sur le doigt (au volley, histoire d'avoir une entorse), sur le pif (au hand, histoire de saigner du nez). Je hais les sports d'équipe et je me méfie des balles !stench a écrit:Je me souviens surtout de la constitution des équipes, quand le prof choisissait deux forts pour déterminer leurs équipiés et que tout le monde passait avant moi, puis les filles étaient choisies avant moi, et enfin, quand il n'y avait plus que moi, les râles et plaintes des gens de l'équipe qui était bien forcée de me prendre. Même si sportivement parlant j'ai bien pris ma revanche, je n'ai jamais connu plus grande humiliation de ma vie et elle se répétait chaque semaine.
Ne parlons pas de l'athlétisme : ayant été la plus petite de la classe, je ne pouvais pas espérer faire quoi que ce soit en saut en hauteur, ni en saut en longueur, quant au triple bond, si j'atterrissais dans le bac, c'était un miracle. Maigrelette, je devais reculer pour le lancer de poids histoire de ne pas me fracasser le pied, et même avec les lancer de balles de tennis, je lançais plus loin par derrière (la reine de la maladresse) que devant ...
Je me suis croutée un nombre incalculable de fois en course à pied (ben oui, j'ai une foulée, mais bon, à l'époque, ça intéressait qui ?)
Bref : non seulement j'étais nulle, mais en plus je trouvais toujours le moyen de me faire atrocement mal...
_________________
Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- Nom d'utilisateurNiveau 10
Heureusement que vous avez raison ! Que l'existence serait fade si toute pratique était condamnée à répéter les matières scolaires. Heureusement que rédaction et dissertation ne sont pas les parangons de la narration et de l'argumentation ; que la classe d'EPS, de travaux manuels ou d'art plastiques ne sont pas les modèles ultimes des activités correspondantes ; que les niveaux de compétence du référentiel européen offrent une représentation naïve et éphémère (on l'espère) de l'activité de langage. Tfiou... Inversement : pauvres mioches s'il n'existait pas de formatage scolaire ad hoc.Ergo a écrit:Mais en fait, est-ce que ce n'est pas non plus comme dans d'autres matières ?
L'EPS n'est pas forcément du "sport", comme quand j'enseigne l'anglais, je ne parle pas anglais / ne fais pas de l'anglais.
Du coup, on peut avoir été mauvais en EPS ou ne pas avoir aimé et pourtant faire du sport ou on peut se débrouiller en anglais mais être nul dans ce qu'en demandent les cours.
(Je sais, je suis limpide comme de la vase.)
- MéréthideHabitué du forum
Ha ? Au primaire on avait l'instit et le gars de la piscine (maitre nageur ?) au collège (où j'ai eu un cycle voile-beatch volley ^^) le prof d'EPS et toujours le même gars.Ergo a écrit:Oui, il y a de ça, aussi...la piscine, ça veut aussi dire car, plus d'accompagnateurs etc.
Ensuite on a déménagé, la 1ere piscine couverte étant à 30min en bus, on n'y ai retourné qu'en Tle, où j'ai du faire des pieds et des mains pour trouvés 19 autres motivés pour avoir piscine dans mon cycle pour le bac.
Dommage que j'ai pas eu 17 aussi en bad et hand... j'aurais gratté quelques points huhu.
Je crois que quand tu as la piscine à deux minutes à pieds (ce qui était le cas dans mon 1er collège) aller à la piscine s'inscrit tout autant que le fait de faire un sport en salle, si la salle fait partie des structures accessibles.
En plus, si c'est la piscine qui se retrouve bordée par différents établissements, ça peut être "la guerre" entre collègues pour avoir les créneaux.
Dans le bahut que je quitte, il n'y a que les profs d'EPS dont l'EDT ne varie pas d'une année à l'autre ... Les créneaux horaires sur les installations ont été fixés depuis des années (la prof qui y a son temps complet est à quelques années de la retraite et à fait tout son activité sur site).
Sinon, ce qui me fait sourrire c'est sa tenue d'un cahier de menstruation ... ça évite de voir deux fois la même dans le mois sortir l'excuse du "jpeux pas j'ai mes rêgles ..."
Truc qui nous aurez fait tuer par nos profs de natation synchronisée ... C'était un tampon et basta !
- OlympiasProphète
Le truc que j'aurais aimé en cours d' EPS c'est que le/la prof au lieu de brailler Mais non, pas comme ça, faites comme ça....nous MONTRE l'exemple...fasse lui/elle même ce que nous devions faire...Seule ma prof de terminale faisait,
Bon, ma croix, c'était monter à la corde....aarrgghhhhh
Bon, ma croix, c'était monter à la corde....aarrgghhhhh
- arcencielGrand Maître
Même pour les grosses myopies ça marche bien!Pupuch76 a écrit:Oui... Enfin à voir parce qu'avec mes Q de bouteille qui sont déjà extrêmement amincis... Je pense que dans mon cas ce serait plus des jumelles de natation... ou des grosses loupes :lol!: (les joies des grosses grosses myopies )arcenciel a écrit:Pupuch76, tu sais on trouve au "Vieux campeur optique" des lunettes de natation avec correction si ça t'intéresse...
(Aaaaah ben oui, après quelques recherches... je suis en dehors des limites pour les corrections )
- Emilie974Niveau 5
Je n'ai rien contre le principe d'avoir de l'EPS à l'école, les gosses en ont besoin pour se défouler et ceux qui sont doués pour ça trouvent là un moyen de se révéler.
Il n'empêche que ce sont des moments bien ingrats à passer pour certains parce que c'est justement l'âge bête et ingrat.
Je n'ai jamais été humiliée par un prof mais j'ai toujours eu deux pieds et deux mains gauches et j'avais peur du ballon. Ma note de sport était la seule à faire baisser ma moyenne et ça a été comme ça du primaire à la terminale. Je préférais n'importe quelle autre matière à celle-là et je me rappelle encore de ce délicieux moment de la constitution des équipes où j'étais choisie en dernière. Les profs d'EPS feraient bien de s'en charger eux-mêmes au lieu de laisser faire les élèves. Et depuis, je n'ai plus jamais fait de sport collectif. Ma maladresse n'a pas dû s'améliorer avec l'âge ! :lol:
Il n'empêche que ce sont des moments bien ingrats à passer pour certains parce que c'est justement l'âge bête et ingrat.
Je n'ai jamais été humiliée par un prof mais j'ai toujours eu deux pieds et deux mains gauches et j'avais peur du ballon. Ma note de sport était la seule à faire baisser ma moyenne et ça a été comme ça du primaire à la terminale. Je préférais n'importe quelle autre matière à celle-là et je me rappelle encore de ce délicieux moment de la constitution des équipes où j'étais choisie en dernière. Les profs d'EPS feraient bien de s'en charger eux-mêmes au lieu de laisser faire les élèves. Et depuis, je n'ai plus jamais fait de sport collectif. Ma maladresse n'a pas dû s'améliorer avec l'âge ! :lol:
- GrypheMédiateur
A croire qu'à part un ou deux contre-exemples, il n'y a eu que des nuls en sport sur ce forum. :lol!:
Personnellement, le sport ne m'aime pas. Je dois manquer d'aptitudes physiques à la base + légère dyspraxie + le phénomène s'auto-entretient... On n'a pas trop l'habitude de s'entraîner dans un domaine où quoi qu'on fasse, on ne sera jamais bon.
Mais je ne garde pas de si mauvais souvenirs que ça de mes cours d'EPS. A part avec Mme *** ("Courez mes petites cocottes, courez !", nous disait-elle, plantée au milieu de la cour sous son parapluie, pendant qu'on faisait des tours et des tours... On s'était organisées : on faisait "la chenille", avec les meilleures devant qui se relayaient pour entraîner les autres.).
Je n'avais pas de très bonnes notes, je marquais les points en rangeant les tapis et en ayant un beau classeur (il fallait qu'on analyse nos performances en gros, un grand moment !), j'avais beau faire tout-bien-comme-il-fallait, le résultat n'était jamais au bout. Mais je n'ai pas de souvenir de choses humiliantes liées directement à la pratique sportive. Jamais.
Je trouvais même que, somme toute, cela me permettait de vivre ce que vivaient mes copains/copines dans les autres matières où là, c'est eux qui galéraient.
Je trouvais aussi que, quand même, ils pourraient nous faire des groupes de niveaux, moi ça ne m'aurait pas dérangé, à l'époque, de faire de l'EPS avec des filles moins douées, je pensais que cela m'aurait permis de progresser davantage.
(Et après on se retrouve 25 ans plus tard à inventer des trucs pour que les élèves plus fragiles puissent progresser à leur rythme en français, maths, LV1, comme quoi... c'est du vécu ! )
Personnellement, le sport ne m'aime pas. Je dois manquer d'aptitudes physiques à la base + légère dyspraxie + le phénomène s'auto-entretient... On n'a pas trop l'habitude de s'entraîner dans un domaine où quoi qu'on fasse, on ne sera jamais bon.
Mais je ne garde pas de si mauvais souvenirs que ça de mes cours d'EPS. A part avec Mme *** ("Courez mes petites cocottes, courez !", nous disait-elle, plantée au milieu de la cour sous son parapluie, pendant qu'on faisait des tours et des tours... On s'était organisées : on faisait "la chenille", avec les meilleures devant qui se relayaient pour entraîner les autres.).
Je n'avais pas de très bonnes notes, je marquais les points en rangeant les tapis et en ayant un beau classeur (il fallait qu'on analyse nos performances en gros, un grand moment !), j'avais beau faire tout-bien-comme-il-fallait, le résultat n'était jamais au bout. Mais je n'ai pas de souvenir de choses humiliantes liées directement à la pratique sportive. Jamais.
Je trouvais même que, somme toute, cela me permettait de vivre ce que vivaient mes copains/copines dans les autres matières où là, c'est eux qui galéraient.
Je trouvais aussi que, quand même, ils pourraient nous faire des groupes de niveaux, moi ça ne m'aurait pas dérangé, à l'époque, de faire de l'EPS avec des filles moins douées, je pensais que cela m'aurait permis de progresser davantage.
(Et après on se retrouve 25 ans plus tard à inventer des trucs pour que les élèves plus fragiles puissent progresser à leur rythme en français, maths, LV1, comme quoi... c'est du vécu ! )
- dandelionVénérable
En tout cas ça montre bien que quand on est vraiment nul (perso quand une orthoptiste m'a expliqué quand j'avais vingt ans que je pouvais toujours essayer d'attraper le ballon/la balle, je me la prendrais sur la tronche avant de la voir, j'ai failli pleurer tant ça expliquait des choses) être avec des gens beaucoup plus fort que vous ça ne motive pas tant que ça, et même ça peut être carrément humiliant. Par contre j'ai quand même le sentiment qu'alors que l'élitisme et la sélection sont vilipendés lorsqu'il s'agit des disciplines académiques, pour les disciplines sportives c'est toujours admis. Dans le dernier établissement où j'ai travaillé le nombre de blessures en cours d'EPS impliquant la venue des pompiers était effarant, mais tout le monde trouvait ça normal. Un peu bizarre quand même que dire à un gamin qu'il pourrait apprendre ses leçons provoque l'indignation populaire, alors que si le même gamin se casse le poignet en cours de sport, c'est juste business as usualGryphe a écrit:A croire qu'à part un ou deux contre-exemples, il n'y a eu que des nuls en sport sur ce forum. :lol!:
Personnellement, le sport ne m'aime pas. Je dois manquer d'aptitudes physiques à la base + légère dyspraxie + le phénomène s'auto-entretient... On n'a pas trop l'habitude de s'entraîner dans un domaine où quoi qu'on fasse, on ne sera jamais bon.
Mais je ne garde pas de si mauvais souvenirs que ça de mes cours d'EPS. A part avec Mme *** ("Courez mes petites cocottes, courez !", nous disait-elle, plantée au milieu de la cour sous son parapluie, pendant qu'on faisait des tours et des tours... On s'était organisées : on faisait "la chenille", avec les meilleures devant qui se relayaient pour entraîner les autres.).
Je n'avais pas de très bonnes notes, je marquais les points en rangeant les tapis et en ayant un beau classeur (il fallait qu'on analyse nos performances en gros, un grand moment !), j'avais beau faire tout-bien-comme-il-fallait, le résultat n'était jamais au bout. Mais je n'ai pas de souvenir de choses humiliantes liées directement à la pratique sportive. Jamais.
Je trouvais même que, somme toute, cela me permettait de vivre ce que vivaient mes copains/copines dans les autres matières où là, c'est eux qui galéraient.
Je trouvais aussi que, quand même, ils pourraient nous faire des groupes de niveaux, moi ça ne m'aurait pas dérangé, à l'époque, de faire de l'EPS avec des filles moins douées, je pensais que cela m'aurait permis de progresser davantage.
(Et après on se retrouve 25 ans plus tard à inventer des trucs pour que les élèves plus fragiles puissent progresser à leur rythme en français, maths, LV1, comme quoi... c'est du vécu ! )
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