- CarabasVénérable
Comment ça?Presse-purée a écrit:J'ai des amis plus âgés, qui au bac, avaient comme épreuve terminale le monter de corde départ assis...
Contre toute attente, j'étais assez bonne au grimper à la corde. Et je préférais la corde lisse à la corde à nœuds.
- PseudoDemi-dieu
En temps que grosse, je peux vous dire que l'eps était une torture pour moi. Parce que j'étais nulle, parce que les regards des condisciples sont détestables, les commentaires des profs destructeurs. Ah ! La satisfaction d'être "choisi" toujours en dernier dans les équipes...
Je hais définitivement depuis tout ce qui est sportif, de près ou de loin ! Et aujourd’hui encore les vestiaires de piscine me mettent hyper mal à l'aise.
Je hais définitivement depuis tout ce qui est sportif, de près ou de loin ! Et aujourd’hui encore les vestiaires de piscine me mettent hyper mal à l'aise.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Oui, on a le droit d'être maso. Mais on est pas obligé d'y contraindre les autres.Delphes a écrit:Je partage en partie votre point de vue.Carabas a écrit:En même temps, je trouve ça pas mal de se confronter un peu aux autres et de ne pas toujours être ménagé.
Et je dis ça alors que j'étais une tache en sport, toujours la dernière choisie dans les équipes et parfois l'objet de moqueries, plafonnant à 7 de moyenne.
En même temps, j'ai eu au lycée une prof super qui ne misait pas tout sur la performance mais bien sur la progression personnelle. Et étonnamment, j'ai été moins nulle.
Mais bon, le discours ambiant : l'orthographe, ça discrimine les faibles en orthographe, le sport ça discrimine les mal à l'aise dans leur corps, les maths, ça discrimine ceux qui ne savent pas compter, l'histoire, ça discrimine ceux qui n'ont pas de mémoire... ça devient chiant, à la longue. Tout, de toute façon, est discriminant. Va peut-être falloir qu'on s'y fasse un jour, non?
Se confronter aux autres et faire face au principe de réalité font partie de la vie. Ce sont des éléments qui servent pour la vie en société, pour se positionner, savoir se défendre , savoir se protéger. Le principe de réalité fait avancer.
Néanmoins, des situations humiliantes ou des propos désobligeants ne sont pas acceptables. Il faut apprendre à s'en défendre et protéger.
Je suis désolée, mais mettre des gosses dans des situations humiliantes, voire dégradantes, en disant que c'est pour le bien, c'est du sadisme, et c'est faux : on ne se fait pas à l'humiliation, ça n'apprends rien d'autre que... l'humiliation. et au pire on se venge plus tard.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- doubledeckerSage
c'est la VMA un grand classique des cours d'EPS.kiwi a écrit:
Pour la musculation aucune idée. J'ignorais d'ailleurs que ce genre d'activité était pratiquée à l'école. Disons qu'il paraît évident que pour la musculation, un maigrelet de 30kg ne pourra pas porter la même charge qu'un grand gaillard qui en fait 70, c'est évident! Pour l'endurance, comment prendre en compte cela?
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- AbraxasDoyen
Ben, j'avais 5 heures d'EPS de la sixième à la troisième, et j'ai toujours regretté de ne pas en avoir davantage. D'ailleurs, j'en avais davantage, via les compétitions de handball, en ASSU et en club — sans compter entre midi et deux tous les jours.
Allez sur un stade où se rendent des élèves, comptez le nombre de gosses en surpoids, et demandez-vous s'ils font assez de sport.
Imaginez une école sans sport. À votre avis, sur qui les gosses passeraient-ils leur testostérone ? En fait, il n'y a pas assez d'EPS, et d'EPS un peu exigeante. Un système scolaire où les cours s'arrêteraient vers 13 heures et où l'après-midi serait consacrée à des activités physiques m'irait assez…
En dehors de ça, s'il y a quelque chose qui donne le goût de la performance et du dépassement de soi, c'est bien le sport.
Quant au regard des autres… Ma foi, quand vous couchez avec quelqu'un, vous avez honte de vous ? Vous vous cachez ? Le vestiaire ou la douche, c'est une manière d'oser affronter le regard d'autrui — et puis, quelle importance, ce que pensent les autres, que ce soit dans une piscine ou dans la rue ?
Il n'y a pas assez d'EPS — et de surcroît, comme le dit Ronin plus haut, c'est la matière qui a été le plus traversée par les théories pédagos les plus absurdes. La haine de l'élite est passée par là.
Et pour la corde lisse, oui, je faisais ça départ assis en équerre (mais ce n'était pas imposé). Mais il ne m'est jamais venu à l'idée de me moquer de qui n'y arrivait pas — j'étais médiocre en endurance, par exemple, après le dixième kilomètre, aujourd'hui encore, je peine, et je ne suis jamais parvenu à sauter plus haut que ma taille.
Quant aux profs de gym, ma foi, il y a de tout — j'ai connu comme Cripure des anciens sous-offs recasés qui n'étaient pas des perles…
Allez sur un stade où se rendent des élèves, comptez le nombre de gosses en surpoids, et demandez-vous s'ils font assez de sport.
Imaginez une école sans sport. À votre avis, sur qui les gosses passeraient-ils leur testostérone ? En fait, il n'y a pas assez d'EPS, et d'EPS un peu exigeante. Un système scolaire où les cours s'arrêteraient vers 13 heures et où l'après-midi serait consacrée à des activités physiques m'irait assez…
En dehors de ça, s'il y a quelque chose qui donne le goût de la performance et du dépassement de soi, c'est bien le sport.
Quant au regard des autres… Ma foi, quand vous couchez avec quelqu'un, vous avez honte de vous ? Vous vous cachez ? Le vestiaire ou la douche, c'est une manière d'oser affronter le regard d'autrui — et puis, quelle importance, ce que pensent les autres, que ce soit dans une piscine ou dans la rue ?
Il n'y a pas assez d'EPS — et de surcroît, comme le dit Ronin plus haut, c'est la matière qui a été le plus traversée par les théories pédagos les plus absurdes. La haine de l'élite est passée par là.
Et pour la corde lisse, oui, je faisais ça départ assis en équerre (mais ce n'était pas imposé). Mais il ne m'est jamais venu à l'idée de me moquer de qui n'y arrivait pas — j'étais médiocre en endurance, par exemple, après le dixième kilomètre, aujourd'hui encore, je peine, et je ne suis jamais parvenu à sauter plus haut que ma taille.
Quant aux profs de gym, ma foi, il y a de tout — j'ai connu comme Cripure des anciens sous-offs recasés qui n'étaient pas des perles…
- JohnMédiateur
S'il faut prendre la comparaison avec le fait de coucher avec quelqu'un : on le fait rarement en public, et les evaluations, quand elles ne restent pas privées, sont rarement diffusées au dela d'un cercle très restreint.
Le ressenti de Pseudo n'est pas forcément incompatible avec les valeurs que l'on attribue parfois au sport. Mais il y a des façons de faire qui iront plutôt dans le sens de l'humiliation inutile ou dans le sens du goût de la performance (la premiere n'etant pas utile pour atteindre le second).
Le ressenti de Pseudo n'est pas forcément incompatible avec les valeurs que l'on attribue parfois au sport. Mais il y a des façons de faire qui iront plutôt dans le sens de l'humiliation inutile ou dans le sens du goût de la performance (la premiere n'etant pas utile pour atteindre le second).
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- PseudoDemi-dieu
Bizarrement, je baise en public, mais je ne me suis jamais sentie humiliée dans ce cadre. Ce qui n’était pas le cas en EPS.
Et effectivement, beaucoup de gens se "cachent" en baisant. Un nombre considérable de femmes m'ont avoué (et ce fut mon cas une partie de ma vie) se débrouiller pour ne pas être touché ici ou là, ne pas aimer certaines positions uniquement à cause de l'idée qu'elles ont de ce qu'elles auront l'air. C'est même le frein principal au plaisir, les sexologue le savent bien.
Et effectivement, beaucoup de gens se "cachent" en baisant. Un nombre considérable de femmes m'ont avoué (et ce fut mon cas une partie de ma vie) se débrouiller pour ne pas être touché ici ou là, ne pas aimer certaines positions uniquement à cause de l'idée qu'elles ont de ce qu'elles auront l'air. C'est même le frein principal au plaisir, les sexologue le savent bien.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Pupuch76Niveau 8
Ma plus belle humiliation en sport fut en première, avec le cours de natation. Ma mère m'avait "contaminée" avec sa peur excessive de l'eau, si bien que je n'ai appris à nager qu'en seconde, car je savais que la natation était obligatoire en première (pas possible d'y échapper, quelque soit le groupe ).
Pendant un an je m'étais fait violence et à la fin de la seconde, je nageais une brasse coulée plutôt efficace puisque j'allais aussi vite qu'un crawl "moyen". J'allais à la piscine 3 fois par semaine pour m'améliorer.
Malheureusement, outre ma peur de l'eau qui persiste (les copains qui me balancent dans l'eau, me font couler ou autre... arrivent à me faire paniquer de façon excessive, même quand j'ai pied ), j'ai une vue tellement faible que je ne peux pas voir net à plus de 10 cm de mon nez, et me donne une très mauvaise perception de mon environnement (distance, profondeur à la piscine...). Je ne peux pas mettre de lentilles (enfin si, des rigides, très confortables ). Bref pour moi, les 2 sont (fortement) liés.
Pour en revenir à la première, nous étions dans une piscine avec 8 lignes, donc 8 groupes nageant tous ensemble, les uns à la suite des autres, et à 2m de profondeur sur les 25m. Le fait de nager tous ensemble me donnait l'impression de me retrouver en pleine tempête, tant l'eau était agitée. Je perdais pied facilement et ne trouvais alors comme solution que de couler (1,50m à l'époque... petite crevette dans énorme bassin déchaîné). INCAPABLE de faire ne serait ce qu'une longueur, crise de panique à chaque fois.
Solution du professeur : la bouée!
Non seulement je me tapais la honte, mais en plus, j'arrivais encore à paniquer, même avec! Du coup il m'avait évaluée en dernier, quand tous les autres étaient dans les vestiaires (ce qui m'a permis de nager tranquillement et de montrer que j'étais capable de faire les choses bien).
Et la petite phrase finale du professeur qui me revient souvent en tête (la réalité fait toujours mal) : "Tu peux nager, mais si tu prends le bateau et qu'il coule, en pleine tempête, tu es morte".
Quant aux élèves, ils ne se sont jamais moqués ouvertement de moi, mais les regards condescendants ou gênés qu'ils posaient sur moi valaient mille paroles blessantes.
Pendant un an je m'étais fait violence et à la fin de la seconde, je nageais une brasse coulée plutôt efficace puisque j'allais aussi vite qu'un crawl "moyen". J'allais à la piscine 3 fois par semaine pour m'améliorer.
Malheureusement, outre ma peur de l'eau qui persiste (les copains qui me balancent dans l'eau, me font couler ou autre... arrivent à me faire paniquer de façon excessive, même quand j'ai pied ), j'ai une vue tellement faible que je ne peux pas voir net à plus de 10 cm de mon nez, et me donne une très mauvaise perception de mon environnement (distance, profondeur à la piscine...). Je ne peux pas mettre de lentilles (enfin si, des rigides, très confortables ). Bref pour moi, les 2 sont (fortement) liés.
Pour en revenir à la première, nous étions dans une piscine avec 8 lignes, donc 8 groupes nageant tous ensemble, les uns à la suite des autres, et à 2m de profondeur sur les 25m. Le fait de nager tous ensemble me donnait l'impression de me retrouver en pleine tempête, tant l'eau était agitée. Je perdais pied facilement et ne trouvais alors comme solution que de couler (1,50m à l'époque... petite crevette dans énorme bassin déchaîné). INCAPABLE de faire ne serait ce qu'une longueur, crise de panique à chaque fois.
Solution du professeur : la bouée!
Non seulement je me tapais la honte, mais en plus, j'arrivais encore à paniquer, même avec! Du coup il m'avait évaluée en dernier, quand tous les autres étaient dans les vestiaires (ce qui m'a permis de nager tranquillement et de montrer que j'étais capable de faire les choses bien).
Et la petite phrase finale du professeur qui me revient souvent en tête (la réalité fait toujours mal) : "Tu peux nager, mais si tu prends le bateau et qu'il coule, en pleine tempête, tu es morte".
Quant aux élèves, ils ne se sont jamais moqués ouvertement de moi, mais les regards condescendants ou gênés qu'ils posaient sur moi valaient mille paroles blessantes.
- AbraxasDoyen
Ce qui est source d'humiliation pour tel ou tel est tellement personnel…John a écrit:S'il faut prendre la comparaison avec le fait de coucher avec quelqu'un : on le fait rarement en public, et les evaluations, quand elles ne restent pas privées, sont rarement diffusées au dela d'un cercle très restreint.
Le ressenti de Pseudo n'est pas forcément incompatible avec les valeurs que l'on attribue parfois au sport. Mais il y a des façons de faire qui iront plutôt dans le sens de l'humiliation inutile ou dans le sens du goût de la performance (la premiere n'etant pas utile pour atteindre le second).
Deux exemples. J'avais un copain de classe vraiment imposant — à 16 ans, il dépassait les cent kilos. Eh bien, aucun complexe, parce qu'il avait découvert le rugby en EPS (à Marseille, il n'y a vraiment qu'en classe que ça se pratiquait) et qu'il y faisait merveille, et avait conquis sans problème le respect de tous les autres fluets que nous étions. Et à la même époque, un pote de hand ne se douchait pas, ou largement après les autres — et on ricanait en supposant le micro-pénis, alors qu'il avait un engin disproportionné, dont il avait honte parce qu'il descendait, à froid, largement à mi-cuisse, et qui depuis a sans doute fait le bonheur de ses partenaires. Alors…
- MalagaModérateur
J'ai détesté l'EPS durant ma scolarité non pas en raison de mes complexes physiques (ce n'était le fait d'être en short qui me gênait) mais car j'étais mauvaise et j'avais le sentiment qu'aucun prof ne cherchait à nous faire progresser. Le souvenir que j'ai de mes cours d'EPS, c'est "aujourd'hui, on fait basket, vous faites deux équipes et allez-y". Du coup, je n'ai progressé dans aucun sport pratiqué au collège.
Le pire des sports pratiqués était la gym avec l'enchaînement final à faire devant toute la classe assise par terre dans le gymnase...
J'étais très mauvaise en mathématiques également (j'ai culminé à 4 de moyenne durant mes années lycée) mais je ne me suis jamais sentie humiliée pour cela.
En revanche, pour l'évaluation, quand je discute avec mes collègues profs d'EPS, ils m'expliquent qu'aujourd'hui, le résultat ne compte pas pour 100% de la note. L'investissement de l'élève, le fait qu'il suive les règles, qu'il arbitre un match... est également pris en compte.
Le pire des sports pratiqués était la gym avec l'enchaînement final à faire devant toute la classe assise par terre dans le gymnase...
J'étais très mauvaise en mathématiques également (j'ai culminé à 4 de moyenne durant mes années lycée) mais je ne me suis jamais sentie humiliée pour cela.
En revanche, pour l'évaluation, quand je discute avec mes collègues profs d'EPS, ils m'expliquent qu'aujourd'hui, le résultat ne compte pas pour 100% de la note. L'investissement de l'élève, le fait qu'il suive les règles, qu'il arbitre un match... est également pris en compte.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- MéréthideHabitué du forum
La question que je me pose après vous avoir lu est la suivante :
Est ce que le fait de faire un sport à coté (foot, dance, piscine, équitation ...) permet de supporter/survivre voir même apprécier les cours d'EPS ?
Est ce que le fait de faire un sport à coté (foot, dance, piscine, équitation ...) permet de supporter/survivre voir même apprécier les cours d'EPS ?
- Spoiler:
- Parce que mise à part le port d'une minerve en 6eme (faire des roulades en marche arrière sans échauffement n'est apparemment pas préconisé^^) ou encore le démontage de genoux en hand en Tle (mais pourquoi diable avais-je changé de basket !). Je garde un souvenir plutôt bon de mes cours d'EPS (à l'endurance près ... ça j'ai jamais accroché).
Mais bon, les 3h au collège/lycée n'était rien à coté des séances de 5h de syncrho hebdomadaire.
- Ponce PilateNiveau 6
L'humiliation à l'école, c'est comme prendre une gifle.
Mais il y a pire que l'humiliation : c'est le découragement.
Je sais de quoi je parle.
De 6 ans jusqu'à 20 ans, j'ai accumulé des résultats minables dans toutes les disciplines (y compris EPS). Rien de m'intéressait, tous mes profs étaient minables, c'est du moins ce que je pensais. En fait, j'étais insuffisant. Chaque trimestre, c'était écrit sur mes bulletins scolaires.
Finalement, ces 15 années perdues m'auront été utiles. Elles m'ont permis une certaine compréhension des élèves minables ou médiocres. Plus précisément, une forme d'empathie.
J'ai été humilié quelques fois. Par exemple lorsque les profs rendaient les copies en annonçant les notes par ordre décroissant. J'étais souvent dans le trio final. Mais je n'ai pas gardé un mauvais souvenir de ces humiliations surtout lorsque le prof mettait un zeste d'humour. En touchant le fond de la piscine, j'étais parfois obligé de remonter à la surface.
Mais il y a pire que l'humiliation : c'est le découragement.
Je sais de quoi je parle.
De 6 ans jusqu'à 20 ans, j'ai accumulé des résultats minables dans toutes les disciplines (y compris EPS). Rien de m'intéressait, tous mes profs étaient minables, c'est du moins ce que je pensais. En fait, j'étais insuffisant. Chaque trimestre, c'était écrit sur mes bulletins scolaires.
Finalement, ces 15 années perdues m'auront été utiles. Elles m'ont permis une certaine compréhension des élèves minables ou médiocres. Plus précisément, une forme d'empathie.
J'ai été humilié quelques fois. Par exemple lorsque les profs rendaient les copies en annonçant les notes par ordre décroissant. J'étais souvent dans le trio final. Mais je n'ai pas gardé un mauvais souvenir de ces humiliations surtout lorsque le prof mettait un zeste d'humour. En touchant le fond de la piscine, j'étais parfois obligé de remonter à la surface.
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Que le net soit avec vous...et avec votre esprit. -----------------> Amen.
- MalagaModérateur
Je fais de la danse depuis l'âge de 6 ans et j'adore cela. Je peux me dépenser comme une dingue, transpirer, souffrir sans sourciller en dansant ou en faisant un sport que j'ai choisi.Méréthide a écrit:La question que je me pose après vous avoir lu est la suivante :
Est ce que le fait de faire un sport à coté (foot, dance, piscine, équitation ...) permet de supporter/survivre voir même apprécier les cours d'EPS ?
- Spoiler:
Parce que mise à part le port d'une minerve en 6eme (faire des roulades en marche arrière sans échauffement n'est apparemment pas préconisé^^) ou encore le démontage de genoux en hand en Tle (mais pourquoi diable avais-je changé de basket !). Je garde un souvenir plutôt bon de mes cours d'EPS (à l'endurance près ... ça j'ai jamais accroché).
Mais bon, les 3h au collège/lycée n'était rien à coté des séances de 5h de syncrho hebdomadaire.
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- arcencielGrand Maître
Pupuch76, tu sais on trouve au "Vieux campeur optique" des lunettes de natation avec correction si ça t'intéresse...
- Jeanne-FlorentineNiveau 8
J'ai toujours été une tâche en sport sauf à partir du lycée car j'ai pu choisir mon parcours. Dès la seconde, on pouvait le choix entre 3 et 4 parcours et franchement, cela m'a aidé à m'extérioriser et à prendre confiance en moi car je faisais les sports que j'aimais le plus (volley, badminton, tennis, musculation, javelot et poids). Bon, par contre, l'athlétisme, c'était l'horreur. Je tenais 10 min en endurance sauf en 1ère, j'ai fait 40 min mais comme on n'avait pas de contraintes métriques, je marchais vite! L'année d'après, les profs avaient compris notre manège et avaient instauré un nombre de tours obligatoire.
Par contre, au collège, c'était l'épreuve! J'ai jamais fait le saut à cheval car j'avais peur. La poutre, une fois, j'ai voulu faire le poirier car c'était dans l'enchainement (et non pour le final), je suis tombée sur le dos et j'arrivais plus à respirer...Bref, une larve pour la gym...
J'y allais mais sans grande conviction. J'aimais la compétition mais quand on est grosse ou en surpoids, cela n'aide pas. J'avais beau être la première de ma classe au collège, en sport, cela ne suffisait pas et à force, je me suis découragée et je n'avais pas la moyenne car je me sentais nulle. C'est un cercle vicieux car on doit suivre un ensemble de sports et souvent, ce ne sont pas des sports qui nous conviennent...Plus on est considéré comme nul, plus on se croit nul et on ne cherche même plus à faire des efforts. Par contre, au lycée, j'ai apprécié le sport car j'ai pu me valoriser, surtout en volley. J'ai appris à apprécier le sport après, par moi-même. Je pense que cela dépend de plusieurs critères: l'environnement (dans ma famille, on s'en foutait de mes notes en sport), l'enseignement en tant que tel, l'envie et les capacités du gamin.
Par contre, au collège, c'était l'épreuve! J'ai jamais fait le saut à cheval car j'avais peur. La poutre, une fois, j'ai voulu faire le poirier car c'était dans l'enchainement (et non pour le final), je suis tombée sur le dos et j'arrivais plus à respirer...Bref, une larve pour la gym...
J'y allais mais sans grande conviction. J'aimais la compétition mais quand on est grosse ou en surpoids, cela n'aide pas. J'avais beau être la première de ma classe au collège, en sport, cela ne suffisait pas et à force, je me suis découragée et je n'avais pas la moyenne car je me sentais nulle. C'est un cercle vicieux car on doit suivre un ensemble de sports et souvent, ce ne sont pas des sports qui nous conviennent...Plus on est considéré comme nul, plus on se croit nul et on ne cherche même plus à faire des efforts. Par contre, au lycée, j'ai apprécié le sport car j'ai pu me valoriser, surtout en volley. J'ai appris à apprécier le sport après, par moi-même. Je pense que cela dépend de plusieurs critères: l'environnement (dans ma famille, on s'en foutait de mes notes en sport), l'enseignement en tant que tel, l'envie et les capacités du gamin.
- Pupuch76Niveau 8
Oui... Enfin à voir parce qu'avec mes Q de bouteille qui sont déjà extrêmement amincis... Je pense que dans mon cas ce serait plus des jumelles de natation... ou des grosses loupes :lol!: (les joies des grosses grosses myopies )arcenciel a écrit:Pupuch76, tu sais on trouve au "Vieux campeur optique" des lunettes de natation avec correction si ça t'intéresse...
(Aaaaah ben oui, après quelques recherches... je suis en dehors des limites pour les corrections )
- stenchMonarque
Tout pareil, du premier mot au dernierCripure a écrit:J'ai eu dans ma scolarité de collège de tels rambos débiles, uniquement tournés vers la performance et non vers les apprentissages, que je n'ai jamais plus pu faire de sport dans ma vie. La seule idée d'un vestiaire est un cauchemar récurrent, je ne peux même pas supporter un reportage d'avant match dans ces lieux de torture. Une seule exception : un type qui a passé l'année de 6e à nous apprendre des gestes simples, entre autres, souffler dans l'eau, ne pas avoir peur de l'eau en apprenant à y flotter, prendre conscience du fonctionnement d'ensemble du corps, le tout sans sifflet ni chrono. Une perle rare. D'ailleurs, il prenait sa retraite
Heureusement qu'aujourd'hui, les rambos, je sais m'en occuper. Autrement. Ailleurs. Vengeance !! :diable:
- Nom d'utilisateurNiveau 10
Et ne boudons pas notre plaisir : voilà au moins une discipline, l'EPS, où les recherches pédagogiques, l'aggiornamento de la formation des maîtres, la diversification des exercices - bref, l'évolution de la matière scolaire correspondante, fut incontestablement bénéfique. Les historiens de la matière nuanceront peut-être, mais en deux mots :
Lorsque j'effectuais mon service militaire avec d'autres scientifiques et enseignants, j'ai découvert de jeunes spécialistes d'EPS - dont certains capésiens - qui avaient lu Wallon et Piaget et réfléchi sur le dualisme, qui se passionnaient pour les nouvelles techniques de "stretching" et rédigeaient sur le papier des stratégies de constitution d'équipe pour que l'heure de sport co' ne devienne pas la punition hebdomadaire du grand maigre à lunettes et du petit gros aux pieds plats. Pour eux, la corde raide montée en équerre était juste la gâterie offerte à eux-mêmes et au caïd de la classe, en compensation de ses mauvaises notes dans les disciplines de l'écrit, de même que l'enseignant d'histoire peut "se lâcher" avec tel passionné de l'histoire diplomatique. A preuve : les raisons de haïr les cours d'EPS mentionnées dans l'article n'ont rien à voir avec les reproches qu'on pouvait souvent entendre dans les années 60 et 70 (les militaires brutaux au front bas côtoyant les arsouilles et les sadiques).
Ces jeunes enseignants d'EPS étaient les seuls à ne jamais geindre sur le "niveau" des élèves et le "bon temps" à jamais disparu, quasiment les seuls à accepter de discuter de leur matière avec des non spécialistes, hors tout esprit de concurrence ou de chapelle. J'aime croire, sans en avoir la certitude, que j'ai ainsi fait la connaissance de certains auteurs des traités de sociologie du sport parus une dizaine d'année après.
Lorsque j'effectuais mon service militaire avec d'autres scientifiques et enseignants, j'ai découvert de jeunes spécialistes d'EPS - dont certains capésiens - qui avaient lu Wallon et Piaget et réfléchi sur le dualisme, qui se passionnaient pour les nouvelles techniques de "stretching" et rédigeaient sur le papier des stratégies de constitution d'équipe pour que l'heure de sport co' ne devienne pas la punition hebdomadaire du grand maigre à lunettes et du petit gros aux pieds plats. Pour eux, la corde raide montée en équerre était juste la gâterie offerte à eux-mêmes et au caïd de la classe, en compensation de ses mauvaises notes dans les disciplines de l'écrit, de même que l'enseignant d'histoire peut "se lâcher" avec tel passionné de l'histoire diplomatique. A preuve : les raisons de haïr les cours d'EPS mentionnées dans l'article n'ont rien à voir avec les reproches qu'on pouvait souvent entendre dans les années 60 et 70 (les militaires brutaux au front bas côtoyant les arsouilles et les sadiques).
Ces jeunes enseignants d'EPS étaient les seuls à ne jamais geindre sur le "niveau" des élèves et le "bon temps" à jamais disparu, quasiment les seuls à accepter de discuter de leur matière avec des non spécialistes, hors tout esprit de concurrence ou de chapelle. J'aime croire, sans en avoir la certitude, que j'ai ainsi fait la connaissance de certains auteurs des traités de sociologie du sport parus une dizaine d'année après.
- SakeiNiveau 10
A partir du lycée c'est mieux on peut choisir ses sports (choix restreint quand même) et choisir notamment en fonction de ses capacités, points forts, points faibles... quand on est pas très grand comme moi, c'est plus facile de faire acrosport en haut de la pyramide que basket, par exemple
Au collège c'était l'enfer, je devais sauter des haies qui faisaient 3x ma taille alors que les grandes filles avaient de toutes petites haies et un barème plus avantageux... trop d'inégalités filles/garçons
Au collège c'était l'enfer, je devais sauter des haies qui faisaient 3x ma taille alors que les grandes filles avaient de toutes petites haies et un barème plus avantageux... trop d'inégalités filles/garçons
- MéréthideHabitué du forum
Ce qui est déjà un point positif en soit mais ... Le sport n'est il pas l'école de la vie ? On ne fait pas toujours ce que l'on veut/aime au moment où on le souhaite.Malaga a écrit:Je fais de la danse depuis l'âge de 6 ans et j'adore cela. Je peux me dépenser comme une dingue, transpirer, souffrir sans sourciller en dansant ou en faisant un sport que j'ai choisi.Méréthide a écrit:La question que je me pose après vous avoir lu est la suivante :
Est ce que le fait de faire un sport à coté (foot, dance, piscine, équitation ...) permet de supporter/survivre voir même apprécier les cours d'EPS ?
- Spoiler:
Parce que mise à part le port d'une minerve en 6eme (faire des roulades en marche arrière sans échauffement n'est apparemment pas préconisé^^) ou encore le démontage de genoux en hand en Tle (mais pourquoi diable avais-je changé de basket !). Je garde un souvenir plutôt bon de mes cours d'EPS (à l'endurance près ... ça j'ai jamais accroché).
Mais bon, les 3h au collège/lycée n'était rien à coté des séances de 5h de syncrho hebdomadaire.
- stenchMonarque
Je me souviens surtout de la constitution des équipes, quand le prof choisissait deux forts pour déterminer leurs équipiés et que tout le monde passait avant moi, puis les filles étaient choisies avant moi, et enfin, quand il n'y avait plus que moi, les râles et plaintes des gens de l'équipe qui était bien forcée de me prendre. Même si sportivement parlant j'ai bien pris ma revanche, je n'ai jamais connu plus grande humiliation de ma vie et elle se répétait chaque semaine.
- NeronismaterNiveau 7
+ 1000... il m'a fallu des années pour me remettre (un peu) au sport après ça, j' en étais totalement dégoûtée.
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Oderint, dum metuant!
- Isis39Enchanteur
C'es vraiment dommage que tu ne puisses pas mettre de lentilles. Depuis que j'en porte, j'ai redécouvert le plaisir de nager et de voir correctement en nageant... Un vrai bonheur (je suis assez myope).Pupuch76 a écrit:
Malheureusement, outre ma peur de l'eau qui persiste (les copains qui me balancent dans l'eau, me font couler ou autre... arrivent à me faire paniquer de façon excessive, même quand j'ai pied ), j'ai une vue tellement faible que je ne peux pas voir net à plus de 10 cm de mon nez, et me donne une très mauvaise perception de mon environnement (distance, profondeur à la piscine...). Je ne peux pas mettre de lentilles (enfin si, des rigides, très confortables ). Bref pour moi, les 2 sont (fortement) liés.
- philannDoyen
C'est sûr Stench que t'as pris une belle revanche!! 😄😀
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
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