[sondage] Timide et enseignant?

Timide plus jeune mais je suis comme Cripure, j'aime trop la bagarre pour fermer ma grande gueule :darkvador: . D'autant plus si c'est au boulot, d'autant plus si je peux gueuler, convaincre des gens et en plus faire marrer tout le monde. Bon me reste plus qu'à être moins timide avec le beau sexe.

Commence par être gentil avec,
(éternellement, je t'en voudrais )

Ronin a écrit:Timide plus jeune mais je suis comme Cripure, j'aime trop la bagarre pour fermer ma grande gueule :darkvador: . D'autant plus si c'est au boulot, d'autant plus si je peux gueuler, convaincre des gens et en plus faire marrer tout le monde. Bon me reste plus qu'à être moins timide avec le beau sexe.

Idem, j'étais plus timide quand elles me plaisaient, et maintenant encore, quel que soit le type de rapports j'ai du mal à être aussi direct et brutal qu'avec les hommes, même avec les pestes.

Mais je suis gentil

Ronin a écrit:Mais je suis gentil

Non. On n'est pas gentil quand on ne partage pas ses cèpes.

Voilà, Nita me comprend, elle !
(et encore moins quand on nargue le lendemain :darkvador: )

Mais j'ai partagé...avec mon colloc. C'est vous qu'êtes méchantes. Puisque c'est comme ça je vous dis rien de ma soirée vins, fromages et rock'n roll.

Nita a écrit:

Ronin a écrit:Mais je suis gentil

Non. On n'est pas gentil quand on ne partage pas ses cèpes.

caribouc a écrit:Voilà, Nita me comprend, elle !
(et encore moins quand on nargue le lendemain :darkvador: )

C'est de la sollicitude. C'est très gras, les cèpes...

C''est pas gras le confit... euh... les cèpes
Et puis, justement, je dois reprendre d'urgence 3 à 4 kilos, si Ronin avait un tant soit peu de coeur, il aurait fait un geste et aurait partagé

Voui mais c'est miam double-plus bon.

Mais c'est ça, insiste en plus
(tu fais quoi pour te faire pardonner auprès du beau sexe ? )

Calin ? :etoilecoeur:

Je suis preneuse

En tout cas, Ronin, merci pour vos cèpes, on les a mangés ce soir, ils étaient extra

Cripure a écrit:En tout cas, Ronin, merci pour vos cèpes, on les a mangés ce soir, ils étaient extra

Traître.

Cripure a écrit:En tout cas, Ronin, merci pour vos cèpes, on les a mangés ce soir, ils étaient extra

Tant de cruauté, ça me fait défaillir

Morgared a écrit:J'étais phobique sociale : incapable de prendre un téléphone, de m'adresser à un commerçant, de prendre moi-même des rendez-vous, de me considérer comme une adulte digne de s'adresser à d'autres adultes. Puis est venu l'oral de l'agreg, où il a bien fallu formuler un discours cohérent et compréhensible (ah, la leçon...), et pour finir l'enseignement, une vraie thérapie (ah, la ZEP...). Je passe désormais sans doute parfois pour une "grande gueule", mais je garde pas mal d'inhibitions, et je pense avoir encore une marge de progrès. Mon objectif : ne plus justement craindre le conflit, ne plus arranger certains propos par peur de l'opinion qu'on aura de moi ou du tort qu'on peut me causer... J'apprécie particulièrement les (vraies) grandes gueules : elles me distraient et me font rire.
Mais en dehors du boulot et de la vie sociale qu'il implique nécessairement, je reste une otaku dans l'âme.

Mais c'est moi ça!!
J'aurais pu écrire cela mot mot pour mot. J'ai encore de gros progrès à faire au téléphone et lorsqu'il faut parler en public (conseil de classe...).

Dans un contexte professionnel et face à un groupe (qu'il s'agisse d'élèves ou d'adultes), je n'ai aucun mal à m'exprimer. Par contre, en petit comité, je ne sais plus quoi dire. Faire la conversation m'est difficile. Mais beaucoup moins qu'avant !

Je suis depuis toujours d'une timidité un peu maladive. Mais j'ai appris à contourner ce problème face à un public en préparant à fond mon discours. Quand j'ai passé mon doctorat je connaissais les 40 minutes de ma présentation par coeur. Devant les élèves c'est pareil, je prépare mes cours (surtout la première fois) en écrivant presque mot à mot ce que je vais dire.
Malheureusement le problème pour moi ce sont les entretiens avec la direction ou les parents, et je ne parle pas du téléphone, je suis quasiment incapable de téléphoner aux parents et je ne sais pas vraiment comment remédier à ce problème.

Une idée en te lisant... Et si tu commençais par te laisser une marge d'improvisation en cours ? Pour t'habituer doucement à ne pas préparer "tout" ce que tu as à dire.
Et puis, te laisser aller à de petites conversations avec la caissière, le boulanger ou autre (un peu plus que "une baguette siouplé"...). Progressivement, tu vas prendre confiance en toi. Et parler de tout et n'importe quoi te semblera plus faisable.

pop-corn a écrit:Je suis depuis toujours d'une timidité un peu maladive. Mais j'ai appris à contourner ce problème face à un public en préparant à fond mon discours. Quand j'ai passé mon doctorat je connaissais les 40 minutes de ma présentation par coeur. Devant les élèves c'est pareil, je prépare mes cours (surtout la première fois) en écrivant presque mot à mot ce que je vais dire.
Malheureusement le problème pour moi ce sont les entretiens avec la direction ou les parents, et je ne parle pas du téléphone, je suis quasiment incapable de téléphoner aux parents et je ne sais pas vraiment comment remédier à ce problème.

Mets juste des notes, ou des bouts de phrases, pour ne pas oublier ce que tu as à dire, comme dans un oral de concours.

Euhhhh timide mouaaaa ! Pas du tout ! Je n'ai jamais été timide, bien au contraire... Au grand dam de mes parents, mes amis et mes élèves qui disent qu'il faut que j'arrête la vitamine C. Je ne suis pas prof de communication pour rien !

caribouc a écrit:Une idée en te lisant... Et si tu commençais par te laisser une marge d'improvisation en cours ? Pour t'habituer doucement à ne pas préparer "tout" ce que tu as à dire.
Et puis, te laisser aller à de petites conversations avec la caissière, le boulanger ou autre (un peu plus que "une baguette siouplé"...). Progressivement, tu vas prendre confiance en toi. Et parler de tout et n'importe quoi te semblera plus faisable.

Actuellement devant les élèves ça va mieux car ça fait deux ans que j'ai des collégiens, donc j'ai déjà fait plusieurs fois chacun de mes cours, je n'ai plus besoin de tout noté (en plus si je leur raconte des âneries, ils ne s'en rendent pas compte la plupart du temps !! )
Je n'ai pas trop de souci dans la vie quotidienne avec le boucher ou la caissière, le problème vient de l'enjeu de la discussion, plus l'entretien est important pour moi (ou plus je l'estime important) plus je bafouille, je reste muette comme une carpe, je ne trouve pas mes mots, j'oublie mes arguments et je dis oui à tout.

Pas plus tard que lundi j'appelle un parent (après moult hésitation, c'est seulement le troisième que j'appelle) et ben je me suis trompée de gamine en lui parlant et j'ai accusé à tord sa fille pour un truc que sa copine avait fait, la honte

Je suis soulagée de voir que je ne suis pas la seule à avoir du mal avec le téléphone :lol:

Très timide, sauf en classe où bizarrement je deviens bavarde.

En-dehors, c'est beaucoup plus compliqué.
Mes collègues, ça va, parce que ça fait 5 ans que je suis dans le même bahut.

Plus jeune (et même il y a quelques années), la moindre démarche était une épreuve (tél / magasin -ben oui, quand faut-il dire bonjour? Quand on entre? Quand la personne nous regarde?).
En cours, je ne parlais pas, je soufflais la réponse à mon voisin qui répondait à ma place et récoltait les fleurs.
Je ne regarde pas les gens dans les yeux ou très peu parce que cela me met très mal à l'aise.

Il ne faut pas compter sur moi pour faire la conversation.

Avec mes amies, je suis bavarde, je ne le suis pas en famille (et je ne l'ai jamais été, rien d'intéressant à dire, même à mes parents), j'ai eu du mal à apprendre à montrer mes sentiments (et j'ai encore du mal, même avec mon copain).

La prépa et les années concours + du théâtre ont été une thérapie : quand j'ai passé l'agrèg, je n'avais aucun problème à passer à l'oral, je passais pour être "à l'aise" même si j'étais morte de peur au fond.

L'inconvénient : je passe pour froide et hautaine, même aux yeux de ma famille.

Quand j'étais gamine et ado, je n'étais pas timide, j'étais coincée.
Entre 17 et 22-23 ans, j'étais timide, mais je me soignais.
Depuis que j'enseigne, je ne suis plus vraiment timide. Je continue cependant d'avoir peur du regard des autres, de manquer de confiance en moi, mais cela ne me handicape pas comme avant. Au pire, ça me fait ressasser après, mais cela ne m'empêche que rarement d'agir.
Après, un peu comme Hermiony, je suis nettement plus bavarde en classe que dans la vraie vie, où je préfère écouter, sauf avec quelqu'un avec qui je suis très en confiance (ma mère, mon mari, des amis de longue date).

En fait, je pense qu'il existe deux catégories de timides : ceux qui, pour rien au monde, n'aiment être au centre des regards et qui font tout pour l'éviter ; et ceux qui n'osent pas prendre la parole (parce qu'ils se jugent inintéressants) mais qui rêvent qu'on la leur donne. J'appartiens à cette 2e catégorie. Je n'ai jamais aimé participé spontanément en classe, même chose, aujourd'hui, pour les conversations en groupe ; en revanche, j'ai toujours adoré faire des exposés, participer à des spectacles (chant, danse, etc). Et, depuis peu, je me rends compte que j'aime bien jouer la comédie et faire rire les gens (mes amis, mes élèves).

lapetitemu a écrit:Quand j'étais gamine et ado, je n'étais pas timide, j'étais coincée.
Entre 17 et 22-23 ans, j'étais timide, mais je me soignais.

Tout pareil.