[sondage] Timide et enseignant?

Moi je suis stagiaire donc nouvelle dans mon établissement, je fais plus jeune que mon âge et je suis timide par-dessus le marché. Je le ressens souvent comme un véritable handicap, surtout face aux collègues plus expérimentés qui sont à l'aise partout et en face de tout le monde... :|

caperucita a écrit:J'étais aussi quelqu'un de très timide. Mais bizarrement, pas du tout face aux élèves, et c'est tant mieux. Face aux collègues, je peux l'être, mais je me fais violence pour réussir à me faire entendre. Cependant, je n'arrive toujours pas à m'imposer face aux "grandes gueules"

je suis exactement dans le même cas que toi!

Tout pareil que Cape et capucine1981.

Pas de timidité pour moi face aux élèves. Pas spécialement timide en général. Par contre, assez réservée dans un environnement de personnes que je ne connais pas. J'observe beaucoup. A la 2ème rencontre, ça va mieux, je suis plus expansive. Et comme Oiseau, souvent, je n'ose pas trop gueuler alors que je suis dans mon droit. Enfin ça dépend (cf. mon esclandre à la MGEN... ).

Je le suis, maladivement parfois (je ne sors pas seule de peur d'avoir à parler à une connaissance, par exemple), mais je pense que ça ne se voit pas du tout en classe ni en salle des profs.

Je ne suis pas timide, mais les "grandes gueules" m'impressionnent et de plus j'ai horreur des conflits.

Thalia de G a écrit:Je ne suis pas timide, mais les "grandes gueules" m'impressionnent et de plus j'ai horreur des conflits.

Paradoxalement, les "grandes gueules" ne m'intimident pas du tout. Au contraire. Je n'aime pas les conflits mais je ne laisse plus personne essayer de m'en imposer.

kiwi a écrit:Pas de timidité pour moi face aux élèves. Pas spécialement timide en général. Par contre, assez réservée dans un environnement de personnes que je ne connais pas. J'observe beaucoup. A la 2ème rencontre, ça va mieux, je suis plus expansive. Et comme Oiseau, souvent, je n'ose pas trop gueuler alors que je suis dans mon droit. Enfin ça dépend (cf. mon esclandre à la MGEN... ).

Oui, pareil, je peux gueuler dans certaines circonstances, quand je ne suis pas amenée à revoir les gens.

C'est étrange: je suis timide avec les gens que j'apprécie, mais pas du tout avec ceux qui m'indiffèrent, ou mieux, m'agacent.
Donc, je ne sais pas dire mes sentiments, surtout quand ils sont tendres. Mais alors en remontrer à quelqu'un, je suis toujours là!
Je préfère passer pour méchante ou désagréable que coulante.
Avec les élèves, après la première semaine, tout roule!

Cripure a écrit:J'étais très timide

Mais ça, c'était avant...

Voilà une nouvelle qui va en surprendre plus d'un!!

J'ai vaincu ma timidité en entrant à l'EN, le jour en fait où je me suis rendu compte que j'adore le conflit

Je suis super timide, et parfois c'est handicapant, d'autant plus que j'essaye toujours de le cacher sous une apparence calme, posée...et qui malheureusement peut passer pour froide, je pense. ça ne me pose pas de problèmes en classe avec les élèves, parce que j'arrive bien à me faire violence, mais avec les collègues oui.

Réservée serait plus exact en ce qui me concerne.

Je suis timide en règle générale. Du mal à m'imposer...mais pas avec les élèves. Là ça va.

Aucune timidité, bien au contraire, plutôt le genre à ne pas envoyer dire ce que j'ai à dire. Mais ça ne veut pas dire qu'avec les classes très dures on mène la barque comme on veut pour autant, ce sont deux choses distinctes.

Il peut pourtant m'arriver de passer pour timide parce que je suis souvent indifférent, détaché, lassé, je n'ouvre pas la bouche à certaines réunions, je suis peu grégaire.

Je suis une grande timide, réservée et qui en plus peut paraitre froide.

Après avoir passé un certain temps à avoir une gestion de classe catastrophique, je me suis rendue compte qu'il fallait vraiment que je m'impose pour survivre, et depuis ça va beaucoup mieux, même si je peux encore m'améliorer.

Prochaine étape: arrêter d'être timide avec les collègues... mais ça c'est pas gagné, déjà j'aime pas les grandes gueules elles m'impressionnent, et puis je ne sais toujours pas comment aller vers les gens avec qui a priori je n'ai rien à dire puisque je les connais finalement très mal.

J'étais très timide, jeune, je rêvais d'être transparente. Ado, on pouvait me faire rougir en me regardant ou en m'adressant ma parole, puis j'ai pris de l'assurance. En vieillissant, je me suis affirmée, vraiment. De timidité, plus rien. Pfffuit ! Un peu comme la chenille devenu papillon; une métamorphose. Je crois que ce sont les années et ce métier qui ont soigné ma timidité.

Je ne suis pas timide et je ne l'ai jamais été, prendre la parole en public ne m'a jamais posé problème, jamais connu le trac ou autre, enfin si, mais ça m'a toujours stimulée.
Par contre ça ne veut pas dire que j'ai toujours eu confiance en moi, loin de là, même si maintenant ça va.
Et savoir dire ce qu'il faut au moment voulu, je continue de trouver cela difficile, et ce n'est pas encore un réflexe, je dois réfléchir pour ne pas avoir ensuite de regrets et me dire "j'aurais dû lui dire ça, j'aurais dû faire ça..." Mais ça aussi, en gros, peu à peu, je le gère mieux.

Grand timide, quelqu'un de très réservé pour ma part. Ce qui fait que mes neveux me disent souvent : "Mais tonton, tu ne dis jamais rien"...
Alors, pour demander quelque chose, c'est assez handicapant, parce qu'il faut parfois que je me fasse violence.
Ne compter pas sur moi pour faire la conversation.
Par contre, aucune timidité devant les élèves, je pense que je suis dans mon élément.
J'aime bien tout de même mon côté réservé ; j'y trouve autant d'avantages que d'inconvénients.

Je ne suis pas timide avec les élèves, de même que je ne suis pas timide sur une scène de théâtre.

En revanche, je suis timide avec les collègues quand je ne les connais pas. C'est handicapant. Je travaille beaucoup dessus et me fais violence, mais je me sens facilement mal à l'aise. Pour surmonter ma timidité, j'ai besoin de rencontrer mes collègues en plus petit groupe, dans un cadre non professionnel, à un café ou une soirée. Alors je ne suis plus timide et me sens à l'aise, même si le courant passe plus ou moins bien selon les personnes. Les relations purement cordiales, professionnelles et mondaines ne me conviennent pas.

Cependant, en dehors du travail, j'ai appris à vivre avec cette timidité et à accepter d'être réservée. Cela me permet de dédramatiser beaucoup de choses. Les gens ne me trouvent jamais froide, mais douce (preuve qu'ils ne me connaissent pas ! ) et souriante. Je participe à la conversation, sans en être une des actrices principales et je sais être attentive aux gens. Peu à peu, je m'intègre au groupe, même si c'est plus long que la plupart des gens.

Timide, réservée et toutes les confusions qui accompagnent ; je parais aussi froide et parfois je-m'en-foutiste.

Pas du tout timide devant les élèves.
Mais si je sais que je suis écoutée ou peut être entendue par un adulte, ça me fait perdre tous mes moyens. Avec une collègue, quand on travaille en groupe, on a des classes communicantes et on elle laisse souvent la porte entr'ouverte, ça me stresse et je ne suis plus du tout à l'aise.
En sdp, dès qu'un prof me parle, je ne sais jamais quoi lui dire, alors aller leur parler de mon plein gré... ou pire, leur demander quelque chose

Cripure a écrit:J'étais très timide

Mais ça, c'était avant...

(et :lol: pour le "mais ça...")

Ca semble incroyable, mais je suis une ex hyper-grande timide... Et maintenant, ça semble tout facile, je peux parler 10 minutes avec un inconnu dans la rue

J'étais phobique sociale : incapable de prendre un téléphone, de m'adresser à un commerçant, de prendre moi-même des rendez-vous, de me considérer comme une adulte digne de s'adresser à d'autres adultes. Puis est venu l'oral de l'agreg, où il a bien fallu formuler un discours cohérent et compréhensible (ah, la leçon...), et pour finir l'enseignement, une vraie thérapie (ah, la ZEP...). Je passe désormais sans doute parfois pour une "grande gueule", mais je garde pas mal d'inhibitions, et je pense avoir encore une marge de progrès. Mon objectif : ne plus justement craindre le conflit, ne plus arranger certains propos par peur de l'opinion qu'on aura de moi ou du tort qu'on peut me causer... J'apprécie particulièrement les (vraies) grandes gueules : elles me distraient et me font rire.
Mais en dehors du boulot et de la vie sociale qu'il implique nécessairement, je reste une otaku dans l'âme.

Très longtemps timide maladif, cela va mieux maintenant.
En fait, je suis assez timide dans la "vraie vie", mais pas timide du tout du moment que j'ai conscience de jouer un rôle social : en classe avec les élèves ou au lycée avec la hiérarchie (je suis même représentant syndical et j'adore, donc la timidité naturelle n'empêche rien !)

Sapotille a écrit:
Provence, il manque un petit quelque chose :

Je pense que l'on peut très bien être timide dans un environnement d'adultes et ne pas l'être du tout, en classe, seul avec des enfants...

Je suis d'accord, c'est tout à fait moi.
J'ai toujours eu un contact facile et naturel avec les enfants.

Avec les adultes, je passe souvent pour quelqu'un de froid, distant mais c'est vraiment de la timidité. Le téléphone reste une épreuve.

Mais au boulot, les co-interventions (pendant lesquelles j'ai un regard extérieur d'adulte sur mes pratiques, ma façon d'être) mais aussi les diverses réunions durant lesquelles je représente des collègues m'ont beaucoup apportées.
J'ose maintenant m'affirmer, argumenter, répliquer, etc.... même face à des nombreuses personnes.

Timide plus jeune mais je suis comme Cripure, j'aime trop la bagarre pour fermer ma grande gueule :darkvador: . D'autant plus si c'est au boulot, d'autant plus si je peux gueuler, convaincre des gens et en plus faire marrer tout le monde. Bon me reste plus qu'à être moins timide avec le beau sexe.