- Roumégueur IerÉrudit
Aurore a écrit:Je comprends. Mais pourquoi alors ne pas demander explicitement le retour des cours le samedi matin, quitte à souligner que l'intérêt des parents (partir en we) ne doit pas être mis sur le même plan que celui des élèves ?Roumégueur Ier a écrit:Aurore a écrit:Pensez-vous vraiment que la semaine de 4 jours soit vraiment la meilleure solution ?Mowgli a écrit:loup des steppes a écrit:Et au fait y a-t-il un lien sur une pétition contre ce truc, et peut-on signer quand on n'est pas PE ?
Texte de la pétition du Snudi-FO :
Les soussignés, avec le SNUDI-FO, refusent :
► l’augmentation du temps de présence et de travail des enseignants en généralisant, en particulier, le travail le mercredi ; Nous demandons le Maintien de la semaine de 4 jours !
► la remise en cause du rythme 7 semaines de classe / 2 semaines de congés ainsi que des 2 mois de congés d’été ;
► l’aggravation de l’annualisation du temps de service des enseignants des écoles ;
► que soit favorisée, avec les « Projets Educatifs Locaux », la confusion entre le scolaire et le périscolaire, et que les enseignants soient placés sous la tutelle des collectivités territoriales et des associations diverses.
Lien :
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Oui, tous les collègues peuvent signer (en indiquant leur établissement à la place de l'école).
Le retour à la semaine des 5 demi-journées n'a de sens que s'il y a coupure le mercredi et cours le samedi (ça ne sera que très très rarement le cas!). Les cours du mercredi matin constituent une dépense supplémentaire pour les enseignants (déplacements, gardes d'enfants) et, oh surprise, une augmentation du temps de travail en même temps qu'une baisse des heures de cours pour les enfants (!!).
La pause méridienne n'a de sens que si les élèves peuvent se REPOSER (ce ne sera évidemment pas possible!).
Ecouter les préconisations des chronobiologistes n'a de sens que si l'on respecte le deuxième pic d'attention de fin de journée (vers 16h) : les élèves n'auront plus cours!
En résumé, la modification du rythme scolaire prévue devrait appauvrir des PE déjà pénalisés depuis longtemps, leur rajouter du travail, fatiguer davantage les élèves (il me suffit de voir la tête de mes collégiens le mercredi à 8h30 pour imaginer les dégâts à venir), poser de gros soucis en fin de journée (scolaire/péri-scolaire??) et ignorer le deuxième pic d'attention.
La position du SnudiFo ne me paraît DANS CE CONTEXTE pas absurde...
Et pourquoi ne pas réclamer un retour à des volumes horaires plus importants, ce qui aurait notamment le mérite de rendre caduques les accusations de "corporatisme" qui nous sont fréquemment adressées ?
Le gouvernenment n'a écouté que ce qui l'arrangeait et ne voulait pas risquer de heurter les familles (et même les enseignants, parfois) qui tiennent à leur week end comme à la prunelle de leurs yeux (pourtant, seule une minorité de fortunés peut partir en week end, reste le problème des familles décomposées/recomposées... ). Personne ne me fera croire que l'on s'est mis une seconde à la place de l'enfant dans cette réforme. A la place des industriels du tourisme, des familles, oui, mais des enseignants et des élèves, vraiment pas!
Retour à des horaires plus importants, le rêve. Il y a plus de 30 ans, un prof de français en collège faisait son quota horaire avec deux classes de 6èmes! Aujourd'hui, j'ai 5 classes sur 3 niveaux... Imaginez tout ce que l'on a enlevé. Pas étonnant qu'on parle de baisse de niveau. Evidemment, un retour si brutal est impossible et sûrement pas souhaitable, mais rajouter des heures dans leur langue maternelle ne me semble pas idiot.
- CelebornEsprit sacré
Sur la semaine de 4 jours, le SNALC s'est positionné (communiqué de presse à paraître demain) non pas comme disant que c'était la meilleure solution, mais que vu ce qui était proposé actuellement, mieux valait en rester à l'existant, car ça ne semble pas tenir debout, cette réforme des rythmes.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- profecolesHabitué du forum
Bien d'accord avec toi.
Les 5 jours comme proposé ...je préfère encore en rester à 4 jours pour l'instant.
Pourtant, un rythme 4 jours et demi serait évidemment mieux (Je suis aussi pour le samedi mais je pense que le retour en arrière ne sera pas possible).
Les 5 jours comme proposé ...je préfère encore en rester à 4 jours pour l'instant.
Pourtant, un rythme 4 jours et demi serait évidemment mieux (Je suis aussi pour le samedi mais je pense que le retour en arrière ne sera pas possible).
- Ulysse51Niveau 4
+1profecoles a écrit:Bien d'accord avec toi.
Les 5 jours comme proposé ...je préfère encore en rester à 4 jours pour l'instant.
Pourtant, un rythme 4 jours et demi serait évidemment mieux (Je suis aussi pour le samedi mais je pense que le retour en arrière ne sera pas possible).
Et pourtant , c'est ce qui se pratiquait il y a moins de 10 ans !!! Et on nous a dit que 4,5 jours c'était pas bien !!
J'aimerais bien connaître les rapports et les noms de ceux qui osent aujourd'hui, dire l'inverse !!!!!!
- DuplayExpert
Communiqué de la Fédération FO de l'Enseignement, de la Culture et de la Formation professionnelle ici :
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Pour ce qui concerne l'organisation de la semaine et nos obligations de service, le ministre reste sur son idée de définir un cadre très général dans la loi et de renvoyer tout le reste (par exemple, la durée de la pause méridienne) aux PEL.
Pour ce qui concerne les 4,5 jours, il ne s'agit en aucun cas de revenir au système d'avant 2008, avec 26 heures hebdomadaires d'enseignement. Il s'agit de mettre en oeuvre la territorialisation de l'enseignement dans le cadre de l'acte III de la décentralisation.
Et le Snuipp, le Se-Unsa et le Sgen font le forcing pour obtenir la garantie que surtout, surtout, il ne sera pas possible de faire plus de 24 heures d'enseignement. En revanche, les réunions, ah, les réunions, ça, c'est sacré... plus ils en obtiendront une part importante dans nos obligations de service, et plus ils seront satisfaits... Et sur ce point-là, il semble que notre cher ministre soit tout à fait disposé à faire des concessions...
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Pour ce qui concerne l'organisation de la semaine et nos obligations de service, le ministre reste sur son idée de définir un cadre très général dans la loi et de renvoyer tout le reste (par exemple, la durée de la pause méridienne) aux PEL.
Pour ce qui concerne les 4,5 jours, il ne s'agit en aucun cas de revenir au système d'avant 2008, avec 26 heures hebdomadaires d'enseignement. Il s'agit de mettre en oeuvre la territorialisation de l'enseignement dans le cadre de l'acte III de la décentralisation.
Et le Snuipp, le Se-Unsa et le Sgen font le forcing pour obtenir la garantie que surtout, surtout, il ne sera pas possible de faire plus de 24 heures d'enseignement. En revanche, les réunions, ah, les réunions, ça, c'est sacré... plus ils en obtiendront une part importante dans nos obligations de service, et plus ils seront satisfaits... Et sur ce point-là, il semble que notre cher ministre soit tout à fait disposé à faire des concessions...
- archebocEsprit éclairé
Roumégueur Ier a écrit:La position du SnudiFo ne me paraît DANS CE CONTEXTE pas absurde...
La question n'est pas de savoir si la position est intelligente ou absurde. La question est : cette position est-elle tactiquement habile ?
Est-il habile d'offrir au ministre la possibilité d'envoyer ses sbires chanter la chanson du corporatisme-des-enseignants-qui-ont-envie-de-rien-foutre ? A mon sens non. Ensuite, est-ce de la maladresse de la part du syndicat ? Ou une finesse qui me dépasse ?
A.
- DuplayExpert
archeboc a écrit:Roumégueur Ier a écrit:La position du SnudiFo ne me paraît DANS CE CONTEXTE pas absurde...
La question n'est pas de savoir si la position est intelligente ou absurde. La question est : cette position est-elle tactiquement habile ?
Est-il habile d'offrir au ministre la possibilité d'envoyer ses sbires chanter la chanson du corporatisme-des-enseignants-qui-ont-envie-de-rien-foutre ? A mon sens non. Ensuite, est-ce de la maladresse de la part du syndicat ? Ou une finesse qui me dépasse ?
A.
Le Snudi-FO, 3ème syndicat du premier degré, défend les mandats qui lui ont été confiés par ses syndiqués. Et en l'occurrence, ces mandats sont très clairs. Point.
Par ailleurs, le Snudi-FO n'est pas un syndicat pétainiste. Les discours du type "Je fais don de ma personne à la France..." ne font donc pas partie de ses références. :diable:
Enfin, le Snudi-FO fait partie de la confédération syndicale FO, qui regroupe des salariés de multiples branches des secteurs tant privé que public. Aucun de ces salariés, qu'il relève du BTP, du secteur hospitalier, de la chimie, de la métallurgie, du commerce... ne trouve illégitime le refus de travailler plus pour gagner moins !
- CeladonDemi-dieu
- Roumégueur IerÉrudit
archeboc a écrit:Roumégueur Ier a écrit:La position du SnudiFo ne me paraît DANS CE CONTEXTE pas absurde...
La question n'est pas de savoir si la position est intelligente ou absurde. La question est : cette position est-elle tactiquement habile ?
Est-il habile d'offrir au ministre la possibilité d'envoyer ses sbires chanter la chanson du corporatisme-des-enseignants-qui-ont-envie-de-rien-foutre ? A mon sens non. Ensuite, est-ce de la maladresse de la part du syndicat ? Ou une finesse qui me dépasse ?
A.
Ah ça, si l'on m'avait dit il y a quelques mois que je défendrais la semaine des 4 jours, je vous aurais ri au nez. Mais ce qui est proposé aux élèves et aux enseignants me semble inacceptable alors, au lieu de se précipiter, autant aménager une semaine des 4 jours transitoire en attendant mieux (même les maires veulent attendre 2014). De toute façon, nous passons pour une corporation qui ne défend que ses intérêts, même si ces dernières années cela n'a vraiment pas été le cas! (Nous aurions dû d'ailleurs être bien plus corporatiste et défendre nos salaires et nos heures de travail ces derniers temps!).
Céladon : il n'y a que dans la fonction publique que le gel des salaires est effectif! Je rappelle qu'en 10 ans seuls 2 pays de l'OCDE ont baissé le niveau de vie des enseignants (la France et la Corée du sud), tous les autres ont en moyenne vu leurs conditions salariales améliorées de 20% en moyenne !!
- ClarinetteGrand Maître
Oui, moi aussi, j'étais farouchement opposée à la semaine de 4 jours, et je le suis toujours, mais si c'est pour travailler le mercredi sans récupérer les heures d'enseignement "volées" depuis des années, autant se poser un peu et réfléchir à des solutions moins ahurissantes.profecoles a écrit:Bien d'accord avec toi.
Les 5 jours comme proposé ...je préfère encore en rester à 4 jours pour l'instant.
Pourtant, un rythme 4 jours et demi serait évidemment mieux (Je suis aussi pour le samedi mais je pense que le retour en arrière ne sera pas possible).
Je n'attendais rien de bon de Peillon : au moins, je ne suis pas déçue...
- AuroreEsprit éclairé
Et pourquoi ? Il me semble au contraire que les syndicats auraient là un argument de poids pour dénoncer le poids des lobbies extérieurs à l'école tout en neutralisant les accusations de corporatisme, et tout en justifiant d'éventuelles revendications salariales, ce qui n'est pas rien.profecoles a écrit:Bien d'accord avec toi.
Les 5 jours comme proposé ...je préfère encore en rester à 4 jours pour l'instant.
Pourtant, un rythme 4 jours et demi serait évidemment mieux (Je suis aussi pour le samedi mais je pense que le retour en arrière ne sera pas possible).
Si vous ne formulez pas vos revendications, personne ne va le faire à votre place...
- AuroreEsprit éclairé
Eh bien, voilà une revendication parfaitement légitime : récupérer les heures perdues ! Surtout que le grand public n'est pas forcément au courant.Clarinette a écrit:Oui, moi aussi, j'étais farouchement opposée à la semaine de 4 jours, et je le suis toujours, mais si c'est pour travailler le mercredi sans récupérer les heures d'enseignement "volées" depuis des années, autant se poser un peu et réfléchir à des solutions moins ahurissantes.profecoles a écrit:Bien d'accord avec toi.
Les 5 jours comme proposé ...je préfère encore en rester à 4 jours pour l'instant.
Pourtant, un rythme 4 jours et demi serait évidemment mieux (Je suis aussi pour le samedi mais je pense que le retour en arrière ne sera pas possible).
En même temps, y avait-il quelque chose à attendre ?Clarinette a écrit:Je n'attendais rien de bon de Peillon : au moins, je ne suis pas déçue...
- Spoiler:
- Ah, si : l'arnaque des 60 000 postes dont on ne verra jamais la couleur était bien prévisible !
- Spinoza1670Esprit éclairé
Revendication : "Peillon les profs (et pas avec de la monnaie de singe) !"
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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- profecolesHabitué du forum
Aurore a écrit:Et pourquoi ? Il me semble au contraire que les syndicats auraient là un argument de poids pour dénoncer le poids des lobbies extérieurs à l'école tout en neutralisant les accusations de corporatisme, et tout en justifiant d'éventuelles revendications salariales, ce qui n'est pas rien.profecoles a écrit:Bien d'accord avec toi.
Les 5 jours comme proposé ...je préfère encore en rester à 4 jours pour l'instant.
Pourtant, un rythme 4 jours et demi serait évidemment mieux (Je suis aussi pour le samedi mais je pense que le retour en arrière ne sera pas possible).
Si vous ne formulez pas vos revendications, personne ne va le faire à votre place...
Parce que la majorité des collègues a pris goût au samedi matin et ne veut pas revenir en arrière.
Parce que si on a les parents contre nous, on n'obtiendra rien et que les parents sont majoritairement opposés au samedi matin.
- ClarinetteGrand Maître
Quand j'exprime cette opinion, certains protestent qu'ils ne PEUVENT pas travailler davantage qu'ils le font actuellement, et de toute façon, on ne nous paiera pas davantage. Je suis entièrement d'accord avec eux.Aurore a écrit:Eh bien, voilà une revendication parfaitement légitime : récupérer les heures perdues ! Surtout que le grand public n'est pas forcément au courant.Clarinette a écrit:Oui, moi aussi, j'étais farouchement opposée à la semaine de 4 jours, et je le suis toujours, mais si c'est pour travailler le mercredi sans récupérer les heures d'enseignement "volées" depuis des années, autant se poser un peu et réfléchir à des solutions moins ahurissantes.profecoles a écrit:Bien d'accord avec toi.
Les 5 jours comme proposé ...je préfère encore en rester à 4 jours pour l'instant.
Pourtant, un rythme 4 jours et demi serait évidemment mieux (Je suis aussi pour le samedi mais je pense que le retour en arrière ne sera pas possible).
A moyens constants, donc, nous pourrions déjà commencer par piocher dans les heures de "formation" qui ne servent à personne (en tout cas chez nous), si ce n'est aux PEMF pour servir la soupe de l'IUFM...
Quant à l'aide personnalisée (qui a été un prétexte pour retirer 2 heures hebdomadaires d'enseignement à tous), si l'on donne plus de consistance aux programmes en récupérant ces heures, il y aura sans doute moins besoin de remédier aux difficultés qui ne se seraient pas posées, ou moins, avec davantage d'heures d'enseignement...
- AuroreEsprit éclairé
Il faut savoir ce qu'on veut...profecoles a écrit:
Parce que la majorité des collègues a pris goût au samedi matin et ne veut pas revenir en arrière.
Tant qu'on n'osera pas affirmer haut et fort que notre voix de professionnels est, par définition, plus légitime et compte davantage que celle des parents, des professionnels du tourisme ou des prétendus experts réunis, on restera à jamais les dindons de la farce et on continuera à subir les "réformes" successives.profecoles a écrit:Parce que si on a les parents contre nous, on n'obtiendra rien et que les parents sont majoritairement opposés au samedi matin.
- AuroreEsprit éclairé
Et pourtant, les élèves avaient 30 heures hebdo il y a quelques années : c'est donc avant tout une question de moyens et de volonté politique...Clarinette a écrit:
Quand j'exprime cette opinion, certains protestent qu'ils ne PEUVENT pas travailler davantage qu'ils le font actuellement, et de toute façon, on ne nous paiera pas davantage. Je suis entièrement d'accord avec eux.
Oui : la solution, on la connaît depuis très très longtemps. A moyens constants (!!!) il suffirait d'affecter toutes les heures inutiles (réunionnite, AP...) aux heures de cours, et tout le monde serait content.Clarinette a écrit:
A moyens constants, donc, nous pourrions déjà commencer par piocher dans les heures de "formation" qui ne servent à personne (en tout cas chez nous), si ce n'est aux PEMF pour servir la soupe de l'IUFM...
+1Clarinette a écrit:Quant à l'aide personnalisée (qui a été un prétexte pour retirer 2 heures hebdomadaires d'enseignement à tous), si l'on donne plus de consistance aux programmes en récupérant ces heures, il y aura sans doute moins besoin de remédier aux difficultés qui ne se seraient pas posées, ou moins, avec davantage d'heures d'enseignement...
- linotteFidèle du forum
Tant qu'on n'osera pas affirmer haut et fort que notre voix de professionnels est, par définition, plus légitime et compte davantage que celle des parents, des professionnels du tourisme ou des prétendus experts réunis, on restera à jamais les dindons de la farce et continuera à subir les "réformes" successives.
D'accord avec toi ! Mais les pro sont-ils d'accord entre eux ? Je connais de nombreux PE très opposés au retour à 4,5 j, pour des questions de rythme justement ( la fameuse 'coupure', que j'aprrécie moi aussi , en tant qu'enseignante et parent d'élèves).
- AuroreEsprit éclairé
Le retour au samedi matin en lieu et place du mercredi permettrait précisément de garder la coupure...linotte a écrit:Tant qu'on n'osera pas affirmer haut et fort que notre voix de professionnels est, par définition, plus légitime et compte davantage que celle des parents, des professionnels du tourisme ou des prétendus experts réunis, on restera à jamais les dindons de la farce et continuera à subir les "réformes" successives.
D'accord avec toi ! Mais les pro sont-ils d'accord entre eux ? Je connais de nombreux PE très opposés au retour à 4,5 j, pour des questions de rythme justement ( la fameuse 'coupure', que j'aprrécie moi aussi , en tant qu'enseignante et parent d'élèves).
- profecolesHabitué du forum
Aurore a écrit:Il faut savoir ce qu'on veut...profecoles a écrit:
Parce que la majorité des collègues a pris goût au samedi matin et ne veut pas revenir en arrière.
Je suis bien d'accord mais peut-on mobiliser les collègues pour une réforme à laquelle ils n'adhéreront pas ?Tant qu'on n'osera pas affirmer haut et fort que notre voix de professionnels est, par définition, plus légitime et compte davantage que celle des parents, des professionnels du tourisme ou des prétendus experts réunis, on restera à jamais les dindons de la farce et on continuera à subir les "réformes" successives.profecoles a écrit:Parce que si on a les parents contre nous, on n'obtiendra rien et que les parents sont majoritairement opposés au samedi matin.
Je suis tout à fait d'accord aussi mais la réalité est ce qu'elle est : les "autres" sont plus nombreux et représentent une masse d'électeurs plus importante. Ils ont plus de poids que nous (surtout quand ils agitent l'épouvantail des emplois supprimés comme les lobbys du tourisme). Si quelqu'un sait comment inverser la machine, je suis partante.
- ClarinetteGrand Maître
Sur la demi-journée la plus profitable à l'enfant, je reste partagée.
Il est vrai que j'appréciais beaucoup la matinée du samedi, qui était une clôture tranquille de la semaine, rôle que ne jouerait plus autant le mercredi.
Cela étant, et face à l'argument recevable des parents divorcés ne voyant leurs enfants qu'un w-e sur deux, nous sommes les seuls en Europe, je crois, à ne pas avoir cours 5 jours d'affilée. Si les autres petits Européens arrivent à survivre sans cette coupure, les petits Français devraient y arriver également, non ?
Il est vrai que j'appréciais beaucoup la matinée du samedi, qui était une clôture tranquille de la semaine, rôle que ne jouerait plus autant le mercredi.
Cela étant, et face à l'argument recevable des parents divorcés ne voyant leurs enfants qu'un w-e sur deux, nous sommes les seuls en Europe, je crois, à ne pas avoir cours 5 jours d'affilée. Si les autres petits Européens arrivent à survivre sans cette coupure, les petits Français devraient y arriver également, non ?
- profecolesHabitué du forum
mais alors il serait impossible de concilier un retour aux 26h devant élèves et des journées plus courtes indispensables s'il y a un mercredi matin sauf ...à raccourcir les vacances (Et là ça risque de ne pas passer).
- AuroreEsprit éclairé
La réalité, c'est aussi nous qui la créons. Précisément, nous n'avons pas à nous soumettre à ces arguments infondés et électoralistes, et encore une fois, nous sommes les plus qualifiés pour en juger. Alors autant le formuler clairement, et ne pas partir battus d'avance.profecoles a écrit:Aurore a écrit:Il faut savoir ce qu'on veut...profecoles a écrit:
Parce que la majorité des collègues a pris goût au samedi matin et ne veut pas revenir en arrière.
Je suis bien d'accord mais peut-on mobiliser les collègues pour une réforme à laquelle ils n'adhéreront pas ?Tant qu'on n'osera pas affirmer haut et fort que notre voix de professionnels est, par définition, plus légitime et compte davantage que celle des parents, des professionnels du tourisme ou des prétendus experts réunis, on restera à jamais les dindons de la farce et on continuera à subir les "réformes" successives.profecoles a écrit:Parce que si on a les parents contre nous, on n'obtiendra rien et que les parents sont majoritairement opposés au samedi matin.
Je suis tout à fait d'accord aussi mais la réalité est ce qu'elle est : les "autres" sont plus nombreux et représentent une masse d'électeurs plus importante. Ils ont plus de poids que nous (surtout quand ils agitent l'épouvantail des emplois supprimés comme les lobbys du tourisme). Si quelqu'un sait comment inverser la machine, je suis partante.
L'argument du nombre est inconsistant faute d'examiner la validité de la proposition elle-même. Ce n'est pas parce que les autres se trompent qu'il faut à tout prix les imiter.Clarinette a écrit:Sur la demi-journée la plus profitable à l'enfant, je reste partagée.
Il est vrai que j'appréciais beaucoup la matinée du samedi, qui était une clôture tranquille de la semaine, rôle que ne jouerait plus autant le mercredi.
Cela étant, et face à l'argument recevable des parents divorcés ne voyant leurs enfants qu'un w-e sur deux, nous sommes les seuls en Europe, je crois, à ne pas avoir cours 5 jours d'affilée. Si les autres petits Européens arrivent à survivre sans cette coupure, les petits Français devraient y arriver également, non ?
Exemple : la majorité des pays européens a souscrit aux principes de l'économie néolibérale de manière bien plus poussée que nous : est-ce une bonne raison pour les suivre ?
- ClarinetteGrand Maître
Personnellement, je ne considère pas que les journées doivent nécessairement être raccourcies. Les élèves sont à mon avis plus fatigués par le fait de se coucher plus tard le mardi soir (et les autres jours, d'ailleurs...) et par la concentration des apprentissages sur 4 jours que par le fait d'avoir 6 heures de classe (en fait, entre 5h et 5h30 si l'on décompte les deux récréations).
D'autre part, quoi qu'on en dise, beaucoup élèves sont présents à l'école de 8h à 18h30, alors, autant que la plus claire partie de ces heures soient utilisées à travailler plutôt qu'à jouer au foot ou à enfiler des perles...
D'autre part, quoi qu'on en dise, beaucoup élèves sont présents à l'école de 8h à 18h30, alors, autant que la plus claire partie de ces heures soient utilisées à travailler plutôt qu'à jouer au foot ou à enfiler des perles...
- ClarinetteGrand Maître
Oui, enfin, n'oublions pas tout de même que la coupure du jeudi existait du temps où les élèves avaient cours tout le samedi, et pour leur permettre d'aller au catéchisme, deux arguments qui ne tiennent plus aujourd'hui.Aurore a écrit:L'argument du nombre est inconsistant faute d'examiner la validité de la proposition elle-même. Ce n'est pas parce que les autres se trompent qu'il faut à tout prix les imiter.Clarinette a écrit:Sur la demi-journée la plus profitable à l'enfant, je reste partagée.
Il est vrai que j'appréciais beaucoup la matinée du samedi, qui était une clôture tranquille de la semaine, rôle que ne jouerait plus autant le mercredi.
Cela étant, et face à l'argument recevable des parents divorcés ne voyant leurs enfants qu'un w-e sur deux, nous sommes les seuls en Europe, je crois, à ne pas avoir cours 5 jours d'affilée. Si les autres petits Européens arrivent à survivre sans cette coupure, les petits Français devraient y arriver également, non ?
Exemple : la majorité des pays européens a souscrit aux principes de l'économie néolibérale de manière bien plus poussée que nous : est-ce une bonne raison pour les suivre ?
- AuroreEsprit éclairé
+1Clarinette a écrit:Personnellement, je ne considère pas que les journées doivent nécessairement être raccourcies. Les élèves sont à mon avis plus fatigués par le fait de se coucher plus tard le mardi soir (et les autres jours, d'ailleurs...) et par la concentration des apprentissages sur 4 jours que par le fait d'avoir 6 heures de classe (en fait, entre 5h et 5h30 si l'on décompte les deux récréations).
D'autre part, quoi qu'on en dise, beaucoup élèves sont présents à l'école de 8h à 18h30, alors, autant que la plus claire partie de ces heures soient utilisées à travailler plutôt qu'à jouer au foot ou à enfiler des perles...
Comme beaucoup ici, je pense qu'il vaut mieux garder la situation actuelle - au moins à court terme - tout en essayant de grignoter du temps pour les disciplines au détriment des "tâches annexes", plutôt que de mettre en place une réforme des "rythmes scolaires" dans de mauvaises conditions. Cependant, en se focalisant sur le maintien des 4 jours, on risque d'attirer les accusations de corporatisme et de biaiser le débat.
- Rythmes scolaires : Le collectif des Dindons écrit au ministre.
- Rythmes scolaires : les animateurs seront en grève le 12 novembre 2013.
- Réforme des rythmes scolaires...The end (temporaire...)
- Comité de suivi des rythmes scolaires : 100 à 150€ par élève seront donnés aux communes
- Nathalie Kosciusko-Morizet : "la réforme des rythmes scolaires, on voit quelle catastrophe c'est. Cette réforme n'a pas de sens".
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