- AuroreEsprit éclairé
+1Clarinette a écrit:Personnellement, je ne considère pas que les journées doivent nécessairement être raccourcies. Les élèves sont à mon avis plus fatigués par le fait de se coucher plus tard le mardi soir (et les autres jours, d'ailleurs...) et par la concentration des apprentissages sur 4 jours que par le fait d'avoir 6 heures de classe (en fait, entre 5h et 5h30 si l'on décompte les deux récréations).
D'autre part, quoi qu'on en dise, beaucoup élèves sont présents à l'école de 8h à 18h30, alors, autant que la plus claire partie de ces heures soient utilisées à travailler plutôt qu'à jouer au foot ou à enfiler des perles...
Comme beaucoup ici, je pense qu'il vaut mieux garder la situation actuelle - au moins à court terme - tout en essayant de grignoter du temps pour les disciplines au détriment des "tâches annexes", plutôt que de mettre en place une réforme des "rythmes scolaires" dans de mauvaises conditions. Cependant, en se focalisant sur le maintien des 4 jours, on risque d'attirer les accusations de corporatisme et de biaiser le débat.
- linotteFidèle du forum
D'autre part, quoi qu'on en dise, beaucoup élèves sont présents à l'école de 8h à 18h30, alors, autant que la plus claire partie de ces heures soient utilisées à travailler plutôt qu'à jouer au foot ou à enfiler des perles...
Exact ! D'où la question d'en rajouter une louche le mercredi matin...
Mes enfants ont un rythme plutôt agréable, pas trop de péri le soir, mercredi tranquille. Cette année la petite a solfège à 9h . Il faut vaiment qu'on se secoue pour y aller :shock: :lol:
Bien sûr qu'on s'y ferait mais si le temps 'gagné' des autres jours de la semaine n'est que du gardiennage, je ne vois pas l'interêt.
Le pbl c'est donc aussi tout l'organisation qui devra en découler ( qui ? Où? Quoi ?...avec quelle compensation ?)
- AuroreEsprit éclairé
linotte a écrit:D'autre part, quoi qu'on en dise, beaucoup élèves sont présents à l'école de 8h à 18h30, alors, autant que la plus claire partie de ces heures soient utilisées à travailler plutôt qu'à jouer au foot ou à enfiler des perles...
Exact ! D'où la question d'en rajouter une louche le mercredi matin...
Mes enfants ont un rythme plutôt agréable, pas trop de péri le soir, mercredi tranquille. Cette année la petite a solfège à 9h . Il faut vaiment qu'on se secoue pour y aller :shock: :lol:
Bien sûr qu'on s'y ferait mais si le temps 'gagné' des autres jours de la semaine n'est que du gardiennage, je ne vois pas l'interêt.
Le pbl c'est donc aussi tout l'organisation qui devra en découler ( qui ? Où? Quoi ?...avec quelle compensation ?)
C'est même l'un des inconvénients majeurs de la réforme actuelle. Mais puisqu'il ne faut pas "stigmatiser" les élèves avec un enseignement trop riche...
- DuplayExpert
Bon, les collègues, sérieusement, il faut arrêter avec cette histoire de retour à la semaine des 4,5 jours ! Ce n'est plus du tout le sujet, il n'en est pas question. L'objectif du ministre, du Snuipp, du SE-Unsa et du Sgen n'est pas de rendre aux élèves les heures d'enseignement qui leur ont été volées.
La suppression du samedi matin et la généralisation de la semaine à 4 jours s'est faite avec la collaboration du syndicat majoritaire, le Snuipp, ainsi que du Se-Unsa et du Sgen.
Pour ceux qui l'auraient oublié, voici les liens vers le protocole de discussion signé avec le ministre en novembre 2007 ainsi que le relevé de conclusion de février 2008 :
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Ce sont les mêmes syndicats qui revendiquent à présent la mise en oeuvre du projet éducatif global esquissé dans l'appel de Bobigny, avec plus de temps de présence des "enfants" et des enseignants dans les écoles pour une joyeuse fusion du scolaire et du périscolaire, avec plus de périscolaire et moins d'enseignement, tout cela organisé sous l'égide des collectivités locales, des associations locales, des entreprises locales, des intérêts locaux...
Entre les délires éducatifs de ceux qui rêvent de façonner un homme nouveau dans le cadre d'un projet éducatif global et les intérêts économiques de ceux qui veulent dégraisser la fonction publique d'Etat en transférant de plus en plus de compétences et de personnels aux collectivités territoriales... il y a une convergence d'intérêts manifeste.
Il y a quelques années, Ségolène parlait d'imposer aux collègues du secondaire une présence de 35 heures obligatoires dans leur(s) établissement(s). Le projet de Peillon pour le primaire va exactement dans ce sens : en apparence, un nombre d'heures plus ou moins équivalent, mais sur une amplitude élargie qui aboutirait de fait à une augmentation sensible de notre temps de présence dans les écoles pour faire... autre chose que de l'enseignement.
Et puis bon, quoi qu'en pensent certains, c'est le ministre lui-même qui a déclaré à plusieurs reprises qu'il nous ferait travailler davantage sans nous payer davantage...
Bref, dans ces circonstances, le Snudi-FO, qui s'était opposé à la réforme de 2008, revendique dans les circonstances actuelles le maintien de la semaine à 4 jours car accepter le mercredi matin, ce n'est pas retourner à la semaine des 26 heures d'enseignement, mais ouvrir la voie au démantèlement de l'école républicaine et de notre statut d'enseignant fonctionnaire d'Etat.
La suppression du samedi matin et la généralisation de la semaine à 4 jours s'est faite avec la collaboration du syndicat majoritaire, le Snuipp, ainsi que du Se-Unsa et du Sgen.
Pour ceux qui l'auraient oublié, voici les liens vers le protocole de discussion signé avec le ministre en novembre 2007 ainsi que le relevé de conclusion de février 2008 :
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Ce sont les mêmes syndicats qui revendiquent à présent la mise en oeuvre du projet éducatif global esquissé dans l'appel de Bobigny, avec plus de temps de présence des "enfants" et des enseignants dans les écoles pour une joyeuse fusion du scolaire et du périscolaire, avec plus de périscolaire et moins d'enseignement, tout cela organisé sous l'égide des collectivités locales, des associations locales, des entreprises locales, des intérêts locaux...
Entre les délires éducatifs de ceux qui rêvent de façonner un homme nouveau dans le cadre d'un projet éducatif global et les intérêts économiques de ceux qui veulent dégraisser la fonction publique d'Etat en transférant de plus en plus de compétences et de personnels aux collectivités territoriales... il y a une convergence d'intérêts manifeste.
Il y a quelques années, Ségolène parlait d'imposer aux collègues du secondaire une présence de 35 heures obligatoires dans leur(s) établissement(s). Le projet de Peillon pour le primaire va exactement dans ce sens : en apparence, un nombre d'heures plus ou moins équivalent, mais sur une amplitude élargie qui aboutirait de fait à une augmentation sensible de notre temps de présence dans les écoles pour faire... autre chose que de l'enseignement.
Et puis bon, quoi qu'en pensent certains, c'est le ministre lui-même qui a déclaré à plusieurs reprises qu'il nous ferait travailler davantage sans nous payer davantage...
Bref, dans ces circonstances, le Snudi-FO, qui s'était opposé à la réforme de 2008, revendique dans les circonstances actuelles le maintien de la semaine à 4 jours car accepter le mercredi matin, ce n'est pas retourner à la semaine des 26 heures d'enseignement, mais ouvrir la voie au démantèlement de l'école républicaine et de notre statut d'enseignant fonctionnaire d'Etat.
- ClarinetteGrand Maître
D'accord sur l'absurdité de faire classe le mercredi pour dégager des heures de gardiennage !
En ce qui concerne l'alternative mercredi ou samedi, tous les Français n'ont pas le même rythme, donc quelque décision que l'on prenne, il y aura toujours des mécontents. Cela étant, la majorité des élèves du secondaire a cours le mercredi et pas le samedi. C'est une réalité qu'on ne peut ignorer, afin de maintenir une cohérence minimale dans les rythmes familiaux entre petits et grands.
Autre point important : une réelle prise en compte de l'intérêt de l'enfant devrait logiquement amener à réfléchir différemment pour un élève de petite section et un élève de CM2, mais cela, je ne le vois nulle part...
En ce qui concerne l'alternative mercredi ou samedi, tous les Français n'ont pas le même rythme, donc quelque décision que l'on prenne, il y aura toujours des mécontents. Cela étant, la majorité des élèves du secondaire a cours le mercredi et pas le samedi. C'est une réalité qu'on ne peut ignorer, afin de maintenir une cohérence minimale dans les rythmes familiaux entre petits et grands.
Autre point important : une réelle prise en compte de l'intérêt de l'enfant devrait logiquement amener à réfléchir différemment pour un élève de petite section et un élève de CM2, mais cela, je ne le vois nulle part...
- ClarinetteGrand Maître
Oui, dans ces conditions, et c'est ce que j'écrivais plus haut, il est urgent d'attendre...Mowgli a écrit:Bon, les collègues, sérieusement, il faut arrêter avec cette histoire de retour à la semaine des 4,5 jours ! Ce n'est plus du tout le sujet, il n'en est pas question. L'objectif du ministre, du Snuipp, du SE-Unsa et du Sgen n'est pas de rendre aux élèves les heures d'enseignement qui leur ont été volées.
La suppression du samedi matin et la généralisation de la semaine à 4 jours s'est faite avec la collaboration du syndicat majoritaire, le Snuipp, ainsi que du Se-Unsa et du Sgen.
Bref, dans ces circonstances, le Snudi-FO, qui s'était opposé à la réforme de 2008, revendique dans les circonstances actuelles le maintien de la semaine à 4 jours car accepter le mercredi matin, ce n'est pas retourner à la semaine des 26 heures d'enseignement, mais ouvrir la voie au démantèlement de l'école républicaine et de notre statut d'enseignant fonctionnaire d'Etat.
- arcencielGrand Maître
+1Clarinette a écrit:Oui, dans ces conditions, et c'est ce que j'écrivais plus haut, il est urgent d'attendre...Mowgli a écrit:Bon, les collègues, sérieusement, il faut arrêter avec cette histoire de retour à la semaine des 4,5 jours ! Ce n'est plus du tout le sujet, il n'en est pas question. L'objectif du ministre, du Snuipp, du SE-Unsa et du Sgen n'est pas de rendre aux élèves les heures d'enseignement qui leur ont été volées.
La suppression du samedi matin et la généralisation de la semaine à 4 jours s'est faite avec la collaboration du syndicat majoritaire, le Snuipp, ainsi que du Se-Unsa et du Sgen.
Bref, dans ces circonstances, le Snudi-FO, qui s'était opposé à la réforme de 2008, revendique dans les circonstances actuelles le maintien de la semaine à 4 jours car accepter le mercredi matin, ce n'est pas retourner à la semaine des 26 heures d'enseignement, mais ouvrir la voie au démantèlement de l'école républicaine et de notre statut d'enseignant fonctionnaire d'Etat.
- johelNiveau 9
- johelNiveau 9
- DuplayExpert
Si les syndicats signataires de l'appel de Bobigny se montrent plutôt satisfaits de la réunion du 12 novembre, ce n'est pas le cas du Snudi-FO, car les menaces qui pèsent sur nos conditions de travail et notre statut d'enseignants fonctionnaires d'Etat sont loin d'être écartées.
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- midjieNiveau 8
Suis-je la seule à constater qu'on ne parle pas de mercredi non travaillé 1 fois sur 2 ou sur 3?
Ce qui sous-entend que les formations se feront forcément le mercredi après-midi ou le samedi matin.
Donc au choix, 6 matinées de boulot d'affilée ou 5 journées complètes.... pendant plusieurs semaines...
Le tout en terminant les cours aux mêmes heures qu'actuellement...
Et comme souvent, notre administration est humaine et très organisée, on aura parfois les 2 dans la même semaine (mercredi après-midi et samedi matin) !
C'est avec ça qu'on envisage d'améliorer la qualité de l'enseignement.
Ce qui sous-entend que les formations se feront forcément le mercredi après-midi ou le samedi matin.
Donc au choix, 6 matinées de boulot d'affilée ou 5 journées complètes.... pendant plusieurs semaines...
Le tout en terminant les cours aux mêmes heures qu'actuellement...
Et comme souvent, notre administration est humaine et très organisée, on aura parfois les 2 dans la même semaine (mercredi après-midi et samedi matin) !
C'est avec ça qu'on envisage d'améliorer la qualité de l'enseignement.
_________________
Beautiful.....Your mind, body and soul, so perfectly designed for you.....
Beautiful.... I don't wanna let you go until I tell you that I love you... S.MAHY
- DuplayExpert
midjie a écrit:Suis-je la seule à constater qu'on ne parle pas de mercredi non travaillé 1 fois sur 2 ou sur 3?
Ce qui sous-entend que les formations se feront forcément le mercredi après-midi ou le samedi matin.
Donc au choix, 6 matinées de boulot d'affilée ou 5 journées complètes.... pendant plusieurs semaines...
Le tout en terminant les cours aux mêmes heures qu'actuellement...
Et comme souvent, notre administration est humaine et très organisée, on aura parfois les 2 dans la même semaine (mercredi après-midi et samedi matin) !
C'est avec ça qu'on envisage d'améliorer la qualité de l'enseignement.
Non ! Tu n'es pas la seule ! C'est aussi le constat que fait FO :
La classe le mercredi matin aurait pour conséquence de reporter les 48 heures d’animations pédagogiques et de concertations sur le mercredi après midi. Ces 48 heures représentent 16 mercredi après midi auxquels peut s’ajouter les 2x3h de la journée de solidarité. Ainsi 18 mercredi seraient travaillés complètement soit un mercredi sur deux.
C'est ici :
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- CeladonDemi-dieu
Ils considèrent que faire la classe à une trentaine d'enfants équivaut nerveusement à rester au bureau en s'adjugeant le droit à la discute avec le collègue, les 5 minutes de pause pipi, la lecture du journal et autres. Non vraiment, il faut tous les envoyer prendre une classe à l'année.
- johelNiveau 9
- johelNiveau 9
- arcencielGrand Maître
- If_Then_ElseNiveau 9
Si les PE se voient comme les Dindons de la Farce, que dire de nos directrices/directeurs préférés?
_________________
« On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est. »
- supersosoSage
If_Then_Else a écrit:Si les PE se voient comme les Dindons de la Farce, que dire de nos directrices/directeurs préférés?
Ils sont des PE eux aussi... Et seront encore plus la tête dans le guidon... ET donc il y aura encore moins de Pe pour accepter d'être directeur/trice...
- Sophie 37Niveau 8
- DuplayExpert
Pendant ce temps-là, discrètement, l'avant-garde des villes "éducatrices" peaufine ses projets, à Paris, à Lyon...
Quelques nouvelles de Paris, pour ceux que ça intéresse :
Quelques nouvelles de Paris, pour ceux que ça intéresse :
Rythmes scolaires
Le SNUDI-FO a questionné le Maire de Paris
Publié le 20 novembre 2012
« Le projet de loi du ministre va être rendu public prochainement, mais nous nous préparons déjà. » (Bertrand Delanoë)
Le 14 novembre, le SNUDI-FO est intervenu au cours d’une réunion de compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë, consacrée à la réforme des « rythmes éducatifs » (le terme « scolaire » faisant encore trop référence à l’école).
Dans son intervention, le SNUDI-FO a informé (avec grand difficulté, du fait des interruptions répétées du maire de Paris, visiblement très irrité) de la pétition du syndicat aujourd’hui signée par 1 250 collègues parisiens pour l’abandon du projet du ministre qui imposerait le travail le mercredi, une profonde modification des obligations de service, une remise en cause de l’indépendance professionnelle des enseignants qui seraient placés sous la tutelle des collectivités territoriales, une diminution des rémunérations pour de nombreux collègues… Le syndicat a notamment précisé : « Les enseignants signataires refusent que soit favorisée, avec les « Projets Educatifs Locaux » la confusion entre le scolaire et le péri scolaire et d’être placés sous la tutelle des collectivités territoriales et des associations diverses. C’est ce qui justifie, entres autres, la demande d’abandon du projet Peillon. »
Le SNUDI-FO a posé deux questions précises au Maire de Paris « Pouvez-vous garantir, Monsieur le Maire qu’il n’y aura pas confusion entre le scolaire et le péri scolaire et que notre statut de fonctionnaire d’Etat sera préservé ? Nos collègues PVP enseigneront-ils toujours sur le temps scolaire ou passeront-ils au péri scolaire ? »
Le Maire de Paris a répondu qu’il assumait les différences avec le « camarade syndicaliste » et qu’il trouvait les projets Peillon excellents. Il a indiqué qu’il n’y a pas de confusion possible entre le scolaire, ce qui relève de la transmission des savoirs et les activités périscolaire mais qu’il fallait qu’il y ait des rapports entre eux et qu’il ne devait pas y avoir de cloisonnement. M. Delanoë a précisé qu’il fallait que l’enseignant sache ce que faisait l’animateur et que ce dernier devait savoir ce que fait l’enseignant.
Au sujet des PVP, le Maire de Paris a précisé qu’ils étaient des professeurs municipaux et que la question se posait qu’ils participent aux activités péri scolaires. Il a poursuivi en indiquant que ce serait du «conservatisme» de penser que les PVP ne pourraient intervenir sur le temps périscolaire.
Pour sa part, Mme Brossel, adjointe du maire de Paris chargée de la vie scolaire a confirmé que le projet de loi d’orientation dans lequelle seraient inscrits les Projets Educatifs Locaux (PEL) financés notamment par les collectivités locales allait être rendu public en principe fin novembre-début décembre et présenté au Parlement en janvier pour application à la rentrée 2013. Elle a poursuivi en expliquant qu’il fallait répondre au défi et repenser le projet éducatif parisien.
La mairie de Paris s’engage résolument aux côtés du ministre
Pour résumer, il est clair que la Mairie s’engage résolument dans la mise en oeuvre de « refondation de l’école » reposant sur le projet de loi d’orientation et le projet de réorganisation des « rythmes éducatifs » avec le mercredi travaillé. Paris est un enjeu particulier dans le dispositif ministériel et cela les inquiète car c’est notamment à partir de la capitale que doit s’engager la réforme. Tout au début de sa prise de parole, Monsieur Delanoë a été amené à dire : « C’est un défi et je vous avoue que j’ai un peu peur », se rappelant à ce moment qu’il avait échoué à réformer les rythmes scolaires parisiens en 2002. Toutefois, la mairie s’y engage résolument et a déjà visiblement largement réfléchi aux « rythmes éducatifs parisiens ». S’il n’y a pas de cloisonnement entre le scolaire et le périscolaire, comment peut-il ne pas y avoir confusion et donc mise sous tutelle des enseignants par la Mairie ? En outre, toutes les craintes de voir nos collègues PVP transférés au périscolaire sont confirmées.
En maintenant ce projet, le Ministre et le Maire de Paris prendraient la responsabilité d’une fracture et d’un conflit avec les personnels.
Signez la pétition nationale du SNUDI-FO, Participez à la réunion d’information syndicale à l’appel du syndicat (3h déductibles des 18h d’animations pédagogiques ou des 24h de concertation), mercredi 28 novembre, à l’annexe de la Bourse du travail, salle Eugène Hénaff, 29 bd du Temple (M° République ou Filles du Calvaire). Voir en pj le formulaire d’inscription à adresser à l’ICC
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- DhaiphiGrand sage
En effet, rentrée 2013 ou 2014 pour les communes ayant des problèmes de financement des activités péri-scolaires (250 millions d'euros seront débloqués pour les aider).Mowgli a écrit:Pendant ce temps-là, discrètement, l'avant-garde des villes "éducatrices" peaufine ses projets, à Paris, à Lyon...
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- arcencielGrand Maître
Il va falloir mettre la pression à Delanoë; Nous l'avons déjà fait reculer une fois, Je croise les doigts pour cette fois-ci!
(Mercredi 28 à Paris il y a une réunion d'information de SNUDI-FO.)
- RikkiMonarque
Moi, je m'en fous de ce que font les animateurs, et je n'ai pas envie de rendre compte de ce que je fais aux animateurs.
Je travaille avec les profs de la Ville, ça oui, et avec les accompagnateurs du club Coup de pouce, ça oui, mais les animateurs, je me contente d'entretenir de bons rapports avec eux (comme j'entretiens d'excellents rapports avec ma boulangère, mais personne ne me demande ni de mettre mon nez dans son boulot, ni de lui faire mettre son nez dans le mien).
Je vous admire de rester combatifs : moi, je me dis juste "J'ai bien fait de faire une formation, je peux me reconvertir facilement, s'ils continuent, je file ma dém' et puis basta cosi".
Je travaille avec les profs de la Ville, ça oui, et avec les accompagnateurs du club Coup de pouce, ça oui, mais les animateurs, je me contente d'entretenir de bons rapports avec eux (comme j'entretiens d'excellents rapports avec ma boulangère, mais personne ne me demande ni de mettre mon nez dans son boulot, ni de lui faire mettre son nez dans le mien).
Je vous admire de rester combatifs : moi, je me dis juste "J'ai bien fait de faire une formation, je peux me reconvertir facilement, s'ils continuent, je file ma dém' et puis basta cosi".
- CathEnchanteur
Dhaiphi a écrit:En effet, rentrée 2013 ou 2014 pour les communes ayant des problèmes de financement des activités péri-scolaires (250 millions d'euros seront débloqués pour les aider).Mowgli a écrit:Pendant ce temps-là, discrètement, l'avant-garde des villes "éducatrices" peaufine ses projets, à Paris, à Lyon...
On aide les villes qui feront cela dans un an, alors que toutes y seront obligées dans deux ans.
L'état est trop riche ou quoi?
- DuplayExpert
arcenciel a écrit:
Il va falloir mettre la pression à Delanoë; Nous l'avons déjà fait reculer une fois, Je croise les doigts pour cette fois-ci!
(Mercredi 28 à Paris il y a une réunion d'information de SNUDI-FO.)
Oui, le Snudi-FO, 2ème syndicat du primaire à Paris, avait déjà fait reculer Delanoë en 2002 sur son projet de rythmes scolaires.
Paris et Lyon (où officie Yves Fournel, héraut de l'appel de Bobigny et des villes "éducatrices") sont des villes-tests. Les réunions d'information syndicale qui vont s'y tenir sont un rendez-vous à ne pas manquer pour les collègues qui sont résolus à s'organiser contre cette réforme aberrante.
Paris : mercredi 28 novembre
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Lyon : mercredi 21 novembre
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- lene75Prophète
cath5660 a écrit:L'état est trop riche ou quoi?
C'est aussi la question que je me pose : y a pas de fric pour payer les profs décemment, mais y en a pour payer des animateurs
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Rythmes scolaires : Le collectif des Dindons écrit au ministre.
- Rythmes scolaires : les animateurs seront en grève le 12 novembre 2013.
- Le Monde sur la réforme des rythmes scolaires aux USA
- Comité de suivi des rythmes scolaires : 100 à 150€ par élève seront donnés aux communes
- Nathalie Kosciusko-Morizet : "la réforme des rythmes scolaires, on voit quelle catastrophe c'est. Cette réforme n'a pas de sens".
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