- Ulysse51Niveau 4
Je ne sais pas ce qui énerve ou ce qui est primordial....
En tout cas, bcp de profs de lettres sont incapables d'effectuer une division et bcp de profs de maths ne savent pas distinguer un infinitif d' un participe passé...par exemple...
En tout cas, bcp de profs de lettres sont incapables d'effectuer une division et bcp de profs de maths ne savent pas distinguer un infinitif d' un participe passé...par exemple...
- CelebornEsprit sacré
Ulysse51 a écrit:Je ne sais pas ce qui énerve ou ce qui est primordial....
En tout cas, bcp de profs de lettres sont incapables d'effectuer une division et bcp de profs de maths ne savent pas distinguer un infinitif d' un participe passé...par exemple...
Oui, et beaucoup d'instits font des fautes d'orthographe, et beaucoup de profs de sport sont des gros lourds, et beaucoup de profs de zizique sont des artistes ratés, et beaucoup de…
Ça va, les héros du quotidien ? On vous dérange pas trop, du haut de nos privilèges ?
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- SapotilleEmpereur
Celeborn a écrit:
Ça va, les héros du quotidien ? On vous dérange pas trop, du haut de nos privilèges ?
:aaq: :aaq: :aaq:
:aau: :aau: :aau:
- LaliretteNiveau 5
Celeborn a écrit:
(...) les héros du quotidien (...)
Voilà, c'est exactement ça.
(Sur les instits qui font beaucoup de fautes d'orthographe, je m'inscris néanmoins en faux.)
Non mais plus sérieusement : pourquoi ironiser sur ces revendications ? Tu trouverais injustifié que nous eussions le même salaire et les mêmes horaires que toi ?
Oser émettre l'idée que nos diplômes, notre concours, notre mérite, nos préparations demandent le même investissement, la même culture, la même réflexion, et autant de temps, est à ce point risible ?
- LaliretteNiveau 5
A-t-on ri au nez des PEGC lorsqu'ils revendiquaient 18 heures ?
- JohnMédiateur
Cela dit, c'est vrai que 24h de classe en maternelle ou primaire, c'est épuisant, et que l'égalité de traitement, c'est déjà bien ; mais l'égalité d'horaires, ça pourrait être bien.
Malheureusement, ce n'est pas à l'ordre du jour, et ça n'est même pas une revendication syndicale pour le moment.
Malheureusement, ce n'est pas à l'ordre du jour, et ça n'est même pas une revendication syndicale pour le moment.
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- Ulysse51Niveau 4
Oui, c'est tout à fait exact ! Je préférerais que le MEN s"attaque aux privilèges des agrégés au lieu de taper sur les instits !!!!John a écrit:Cela dit, c'est vrai que 24h de classe en maternelle ou primaire, c'est épuisant, et que l'égalité de traitement, c'est déjà bien ; mais l'égalité d'horaires, ça pourrait être bien.
Malheureusement, ce n'est pas à l'ordre du jour, et ça n'est même pas une revendication syndicale pour le moment.
On se vengera Celeborn ! :injuste: :diable: :diable: :diable:
- doublecasquetteEnchanteur
Je continue à dire, comme disait Mowgli hier, que 24 heures, et même 27, en présence des enfants, mais avec rétablissement de RASED efficaces (classes de perfectionnement, par exemple), abolition de la loi Montchamp, arrêt des demandes institutionnelles (projets divers et variés, conseils divers et variés) laissées désormais au bon vouloir des équipes et formation initiale débarrassée de toute injonction visant à n'employer en classe que des méthodes extrêmement chronophages sans jamais évoquer celles qui marchent tout aussi bien tout en ne coûtant au PE qu'une préparation matérielle a minima, c'est tout à fait viable.
Mais ce n'est pas plus à l'ordre du jour que les PE à 18 heures .
Mais ce n'est pas plus à l'ordre du jour que les PE à 18 heures .
- LaliretteNiveau 5
(Je continue à penser qu'une journée de 6 heures à 6h45 de classe -si AP-, c'est une ou deux heures de trop.)
Maintenant, on peut tout à fait imaginer un temps-élèves à 23 ou 24 heures, mais avec des priorités mieux définies :
- il faudrait un vrai bilan, de la part des profs d'anglais de 6ème, sur les bénéfices réels de cet apprentissage précoce, par exemple.
- arrêter de simplifier l'orthographe, mais au contraire, en faire une vraie gageure pour le cycle 3 (les élèves adorent ça, en plus).
- quantifier en heures le programme d'Hg et de sciences en Cycle 3, afin de démontrer qu'il n'est ni tenable, ni à la portée d'enfants de 8 à 10 ans;
- ...
(E je suis tout à fait d'accord pour arrêter le saupoudrage auquel se livrent actuellement les RASED, en sortant les enfants de la classe, et avec le retour à de vraies classes spé. Il me tarde que les maîtres E retrouvent une classe, au lieu de se situer du côté du "soin" libéral...)
Maintenant, on peut tout à fait imaginer un temps-élèves à 23 ou 24 heures, mais avec des priorités mieux définies :
- il faudrait un vrai bilan, de la part des profs d'anglais de 6ème, sur les bénéfices réels de cet apprentissage précoce, par exemple.
- arrêter de simplifier l'orthographe, mais au contraire, en faire une vraie gageure pour le cycle 3 (les élèves adorent ça, en plus).
- quantifier en heures le programme d'Hg et de sciences en Cycle 3, afin de démontrer qu'il n'est ni tenable, ni à la portée d'enfants de 8 à 10 ans;
- ...
(E je suis tout à fait d'accord pour arrêter le saupoudrage auquel se livrent actuellement les RASED, en sortant les enfants de la classe, et avec le retour à de vraies classes spé. Il me tarde que les maîtres E retrouvent une classe, au lieu de se situer du côté du "soin" libéral...)
- caroletteNeoprof expérimenté
Lalirette a écrit:(Je continue à penser qu'une journée de 6 heures à 6h45 de classe -si AP-, c'est une ou deux heures de trop.)
Maintenant, on peut tout à fait imaginer un temps-élèves à 23 ou 24 heures, mais avec des priorités mieux définies :
- il faudrait un vrai bilan, de la part des profs d'anglais de 6ème, sur les bénéfices réels de cet apprentissage précoce, par exemple.
- arrêter de simplifier l'orthographe, mais au contraire, en faire une vraie gageure pour le cycle 3 (les élèves adorent ça, en plus).
- quantifier en heures le programme d'Hg et de sciences en Cycle 3, afin de démontrer qu'il n'est ni tenable, ni à la portée d'enfants de 8 à 10 ans;
- ...
(E je suis tout à fait d'accord pour arrêter le saupoudrage auquel se livrent actuellement les RASED, en sortant les enfants de la classe, et avec le retour à de vraies classes spé. Il me tarde que les maîtres E retrouvent une classe, au lieu de se situer du côté du "soin" libéral...)
J'ajoute :
- éviter que la classe de CM2 ne se transforme en parcours du combattant pour les enseignants : dossiers 6ème, B2i, examen de LV, Sécurité routière, premiers secours, etc... Autant de temps perdu...
- RikkiMonarque
- DuplayExpert
Lalirette a écrit:(Je continue à penser qu'une journée de 6 heures à 6h45 de classe -si AP-, c'est une ou deux heures de trop.)
Bon, pour ce qui est de l'AP, je suis pour sa suppression claire et nette.
Elle n'a été mise en place que pour permettre la suppression progressive des Rased, enfoncer encore un coin dans la déréglementation de notre statut (augmentation de la part annualisée de nos heures - nécessité de d'adapter aux oukases locaux de son IEN, qui varient selon les circos) et transférer sur les seuls PE la responsabilité de la "non-réussite" de certains élèves.
Je suis complètement d'accord avec Double Casquette (avec des nuances pour les 27h ). Si nous obtenions :
- le rétablissement des Rased à hauteur des besoins (avec de nouveaux textes pour redéfinir leur mode de fonctionnement de façon à ce qu'il soit efficace)
- l'abrogation de la loi Montchamp (ou tout du moins la suppression des dispositions qui concernent l'Education nationale) et l'élaboration d'une nouvelle loi sur la scolarisation des élèves confrontés à des handicaps ou à de sérieuses difficultés scolaires. Dans le pire des cas, si c'est trop demander, on pourrait se contenter d'une réédition de la loi Lenoir de 1975, qui était quand même moins nocive pour tout le monde.
- la création de postes CLIN/CRI à hauteur des besoins pour la prise en charge des élèves non-francophones
- le rétablissement des postes de titulaires remplaçants à hauteur des besoins (de façon à ce que nous n'ayons pas en permanence 3 ou 4 élèves en plus dans notre classe et que les élèves des collègues absents ne perdent pas les heures d'enseignement auxquelles ils ont droit)
- une amélioration des seuils pour la carte scolaire, afin d'obtenir des effectifs raisonnables dans nos classes, et, pour chaque académie, une dotation à hauteur des besoins en postes de PE titulaires.
Parce que faire 24 heures devant une classe de 20 élèves (au maximum 24 élèves) et qui ne compte pas plusieurs élèves avec des troubles psychiatriques ou comportementaux lourds, c'est autrement plus jouable que de faire 18h devant une classe de 30 élèves comprenant plusieurs "cas" lourds sans prise en charge véritable + 6 h supplémentaires de réunions porte nawak , auxquelles s'ajoutent ensuite dans les deux cas les heures annualisées.
Par ailleurs, personnellement, je trouve que sur 6 heures on a la possibilité justement de s'adapter au rythme de nos élèves, en alternant des temps d'apprentissage "lourds et intenses" (nouvelles notions, nouveaux savoirs, nouvelles compétences...), des temps d'apprentissage plus "soft" (activités ritualisées, exercices d'entraînement...), des temps d'apprentissage "artistiques et physiques" (chant, écoute musicale, dessin, EPS...), tout au long de la journée.
Pas touche à mes 6 heures avec mes élèves ! :diable:
Pour ce qui est des 27 heures, étant donné que nous avons perdu plus de 25 % de pouvoir d'achat sur les deux dernière décennies, il me semble que, à défaut de nous revaloriser par un réajustement du point d'indice, on pourrait au moins dans l'immédiat nous faire grâce de ces 3 heures annualisées. Ça, c'est mon point de vue de salarié qui en a ras la casquette de ne plus savoir comment boucler les fins de mois (qui commencent d'ailleurs de plus en plus tôt) alors qu'il travaille de plus en plus.
Pour ce qui concerne les élèves, je maintiens ce que j'ai déjà dit plus haut : avec des programmes qui tiennent la route et des conditions d'enseignement sensées, 24 heures suffisent. De toute façon, quoi qu'on en pense, il me semble que, sur cette question, l'objectif prioritaire pour l'instant c'est déjà qu'on ne nous sucre pas la 24ème d'heure d'enseignement, non ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ulysse51 a écrit:
Oui, c'est tout à fait exact ! Je préférerais que le MEN s"attaque aux privilèges des agrégés au lieu de taper sur les instits !!!!
Etant nouveau, je ne sais pas s'il s'agit d'ironie ou d'une pensée réellement partagée ici. J'ai enseigné en tant qu'agrégé et ma femme est PE, et je peux vous assurez que nous travaillions autant l'un que l'autre. Je ne suis bien entendu pas pour que les différents corps de l'EN se battent syndicalement à part (même si la structure syndicale actuelle y pousse), mais ce n'est pas en se dressant les uns contre les autres qu'on arrivera à quoi que ce soit. Le statut des agrégés n'est pas un "privilège", c'est un ensemble de droits, certes favorables, mais que l'on devrait essayer d'étendre à d'autres, plutôt que de restreindre. Si nivellement il doit y avoir (et je ne suis pas certain que ce soit nécessaire), autant que ce soit par le haut que par le bas. Remettre en cause les "privilèges" des agrégés pour répondre à des pulsions de jalousie, c'est facile à faire et à revendiquer. Se battre pour que les statuts soient appliqués et améliorés, c'est un combat d'une autre ambition.
- CelebornEsprit sacré
Tiens, puisqu'il faut abolir les privilèges, moi je propose que les PE passant leur concours à Rennes soient envoyés à Mantes-la-Jolie, parce qu'il n'y a pas de raison, na !
Franchement, quel est l'intérêt de ces comparaisons ? Nous ne faisons pas le même métier, point final. Et les études menées sur le sujet du temps de travail réel montrent que primaire et secondaire, nous travaillons globalement autant. Heureux ?
Franchement, quel est l'intérêt de ces comparaisons ? Nous ne faisons pas le même métier, point final. Et les études menées sur le sujet du temps de travail réel montrent que primaire et secondaire, nous travaillons globalement autant. Heureux ?
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- Ulysse51Niveau 4
C'était bien sûr de l'ironie !Je ne jalouse en rien les collègues, au contraire, il faut se battre pour conserver droits et statuts ! D'ailleurs, l'augmentation du temps de présence des profs était dans les cartons de Chatel et pas certain que Peillon les ait mis à la poubelle...
Sinon, je revendique une augmentation de salaire si on doit faire plus d'heures...Marre de se faire avoir!
Tenez, les dernières données statistiques placent le salaire moyen d'un salarié à plus de 2000 €. Un PE ne touche ce montant qu'au bout de 15 ou 20 ans, vous trouvez ça normal ?? :injuste:
Sinon, je revendique une augmentation de salaire si on doit faire plus d'heures...Marre de se faire avoir!
Tenez, les dernières données statistiques placent le salaire moyen d'un salarié à plus de 2000 €. Un PE ne touche ce montant qu'au bout de 15 ou 20 ans, vous trouvez ça normal ?? :injuste:
- LefterisEsprit sacré
Je trouve tout simplement aberrant de comparer et encore plus de se chamailler. C'est actuellement très dur pour pratiquement tout le monde dans l'EN . Les certifiés ne sont pas avantagés par rapport aux PE, et vice-versa, parce que c'est comparer deux choses différentes, deux métiers différents. j'en ai deux rien que dans ma famille, plus une grand-mère récemment décédée récemment. Cela n'a pas grand chose à voir. Plus de présence, moins de préparation , plus de polyvalence, moins de spécialisation , un concours "local" d'un côté, qui permet de vivre à peu près où l'on veut, un concours national. Des élèves à des âges différents. Certifié, ça peut être l'enfer malgré les 18 heures (plutôt 19) tant enviées, étalées sur plus de 30, voir 33 heures comme ça m'est arrivé quand j'étais certifié, avec 3 niveaux de français + 2 de latin.
Quant à l'agrégation , elle est fort jalousée , mais elle est l'aiguillon qui permet encore quelques recrutements, stimule des gens à entrer dans l'EN dans cet espoir, et si l'on se pourrit autant la vie à la passer, c'est bien pour en retirer quelque chose, comme dans tout métier de salarié, comme dans toutes les carrières A+ des autres fonctionnaires. Plusieurs sur ce même forum ont dit franchement qu'ils n'auraient jamais passé un autre concours. C'est le seul moyen, ouvert aux PE comme aux certifiés, d'évoluer dans des carrières peu attirantes.
Supprimons-la pour niveler , et on verra ce qui arrivera ...
A moins de niveler par le haut toutes les carrières, ce à quoi je serais favorable, mais à ce moment, il faudra une référence nationale, et recruter uniquement sur concours nationaux , y compris les PE, et bannir tout ce qui n'est pas épreuves de connaissances. Exit le pédagogisme, les épreuves sur dossier etc.
C'est le système qui est peut-être mal fait , certes, mais s'en prendre aux "privilèges" est mal venu , dans la mesure où il s'agit d'un concours réellement anonyme -contrairement à certains emplois de la FP, dont je viens - , même si certains aspects pourraient être revus , je l'accorde (notamment le programme changeant quasi intégralement dan certaines matières , qui barre la route à des malchanceux qui ne peuvent se payer le luxe de repasser).
Quant à l'agrégation , elle est fort jalousée , mais elle est l'aiguillon qui permet encore quelques recrutements, stimule des gens à entrer dans l'EN dans cet espoir, et si l'on se pourrit autant la vie à la passer, c'est bien pour en retirer quelque chose, comme dans tout métier de salarié, comme dans toutes les carrières A+ des autres fonctionnaires. Plusieurs sur ce même forum ont dit franchement qu'ils n'auraient jamais passé un autre concours. C'est le seul moyen, ouvert aux PE comme aux certifiés, d'évoluer dans des carrières peu attirantes.
Supprimons-la pour niveler , et on verra ce qui arrivera ...
A moins de niveler par le haut toutes les carrières, ce à quoi je serais favorable, mais à ce moment, il faudra une référence nationale, et recruter uniquement sur concours nationaux , y compris les PE, et bannir tout ce qui n'est pas épreuves de connaissances. Exit le pédagogisme, les épreuves sur dossier etc.
C'est le système qui est peut-être mal fait , certes, mais s'en prendre aux "privilèges" est mal venu , dans la mesure où il s'agit d'un concours réellement anonyme -contrairement à certains emplois de la FP, dont je viens - , même si certains aspects pourraient être revus , je l'accorde (notamment le programme changeant quasi intégralement dan certaines matières , qui barre la route à des malchanceux qui ne peuvent se payer le luxe de repasser).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- SapotilleEmpereur
Mowgli a écrit:
Bon, pour ce qui est de l'AP, je suis pour sa suppression claire et nette.
Elle n'a été mise en place que pour permettre la suppression progressive des Rased, enfoncer encore un coin dans la déréglementation de notre statut (augmentation de la part annualisée de nos heures - nécessité de d'adapter aux oukases locaux de son IEN, qui varient selon les circos) et transférer sur les seuls PE la responsabilité de la "non-réussite" de certains élèves.
Je suis complètement d'accord avec Double Casquette (avec des nuances pour les 27h ). Si nous obtenions :
- le rétablissement des Rased à hauteur des besoins (avec de nouveaux textes pour redéfinir leur mode de fonctionnement de façon à ce qu'il soit efficace)
- l'abrogation de la loi Montchamp (ou tout du moins la suppression des dispositions qui concernent l'Education nationale) et l'élaboration d'une nouvelle loi sur la scolarisation des élèves confrontés à des handicaps ou à de sérieuses difficultés scolaires. Dans le pire des cas, si c'est trop demander, on pourrait se contenter d'une réédition de la loi Lenoir de 1975, qui était quand même moins nocive pour tout le monde.
- la création de postes CLIN/CRI à hauteur des besoins pour la prise en charge des élèves non-francophones
- le rétablissement des postes de titulaires remplaçants à hauteur des besoins (de façon à ce que nous n'ayons pas en permanence 3 ou 4 élèves en plus dans notre classe et que les élèves des collègues absents ne perdent pas les heures d'enseignement auxquelles ils ont droit)
- une amélioration des seuils pour la carte scolaire, afin d'obtenir des effectifs raisonnables dans nos classes, et, pour chaque académie, une dotation à hauteur des besoins en postes de PE titulaires.
Parce que faire 24 heures devant une classe de 20 élèves (au maximum 24 élèves) et qui ne compte pas plusieurs élèves avec des troubles psychiatriques ou comportementaux lourds, c'est autrement plus jouable que de faire 18h devant une classe de 30 élèves comprenant plusieurs "cas" lourds sans prise en charge véritable + 6 h supplémentaires de réunions porte nawak , auxquelles s'ajoutent ensuite dans les deux cas les heures annualisées.
Par ailleurs, personnellement, je trouve que sur 6 heures on a la possibilité justement de s'adapter au rythme de nos élèves, en alternant des temps d'apprentissage "lourds et intenses" (nouvelles notions, nouveaux savoirs, nouvelles compétences...), des temps d'apprentissage plus "soft" (activités ritualisées, exercices d'entraînement...), des temps d'apprentissage "artistiques et physiques" (chant, écoute musicale, dessin, EPS...), tout au long de la journée.
Pas touche à mes 6 heures avec mes élèves ! :diable:
Pour ce qui est des 27 heures, étant donné que nous avons perdu plus de 25 % de pouvoir d'achat sur les deux dernière décennies, il me semble que, à défaut de nous revaloriser par un réajustement du point d'indice, on pourrait au moins dans l'immédiat nous faire grâce de ces 3 heures annualisées. Ça, c'est mon point de vue de salarié qui en a ras la casquette de ne plus savoir comment boucler les fins de mois (qui commencent d'ailleurs de plus en plus tôt) alors qu'il travaille de plus en plus.
Pour ce qui concerne les élèves, je maintiens ce que j'ai déjà dit plus haut : avec des programmes qui tiennent la route et des conditions d'enseignement sensées, 24 heures suffisent. De toute façon, quoi qu'on en pense, il me semble que, sur cette question, l'objectif prioritaire pour l'instant c'est déjà qu'on ne nous sucre pas la 24ème d'heure d'enseignement, non ?
Mais mince, qui pourrait relayer ce message lucide, intelligent qui résoudrait tant de problèmes...
Mowgli! ministre de l'EN !
Mowgli! ministre de l'EN !
Mowgli! ministre de l'EN !
Ce programme ressemble étonnamment à mes années d'enseignement !!!
Sauf pour les enfants non-francophones, mais là, nous nous adaptions à notre zone frontalière.
- SapotilleEmpereur
Celeborn a écrit:
Franchement, quel est l'intérêt de ces comparaisons ? Nous ne faisons pas le même métier, point final. Et les études menées sur le sujet du temps de travail réel montrent que primaire et secondaire, nous travaillons globalement autant. Heureux ?
- InstructeurpublicFidèle du forum
Celeborn a écrit:Tiens, puisqu'il faut abolir les privilèges, moi je propose que les PE passant leur concours à Rennes soient envoyés à Mantes-la-Jolie, parce qu'il n'y a pas de raison, na !
Franchement, quel est l'intérêt de ces comparaisons ? Nous ne faisons pas le même métier, point final. Et les études menées sur le sujet du temps de travail réel montrent que primaire et secondaire, nous travaillons globalement autant. Heureux ?
Et ce n'est pas le même concours... veulent tout avoir sans rien payer les mecs aujourd'hui !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ulysse51 a écrit:C'était bien sûr de l'ironie !Je ne jalouse en rien les collègues, au contraire, il faut se battre pour conserver droits et statuts ! D'ailleurs, l'augmentation du temps de présence des profs était dans les cartons de Chatel et pas certain que Peillon les ait mis à la poubelle...
Sinon, je revendique une augmentation de salaire si on doit faire plus d'heures...Marre de se faire avoir!
Tenez, les dernières données statistiques placent le salaire moyen d'un salarié à plus de 2000 €. Un PE ne touche ce montant qu'au bout de 15 ou 20 ans, vous trouvez ça normal ?? :injuste:
Me voilà rassuré, je souscris à tout ce message (ainsi qu'à celui de Lefteris).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Celeborn a écrit:Franchement, quel est l'intérêt de ces comparaisons ? Nous ne faisons pas le même métier, point final. Et les études menées sur le sujet du temps de travail réel montrent que primaire et secondaire, nous travaillons globalement autant. Heureux ?
Je pense qu'il est maladroit de formuler ça de cette façon. Nous n'exerçons pas notre métier dans les mêmes conditions, mais le fond du métier, lui, est le même, c'est celui d'enseigner, d'instruire. Je ne pense pas que cette mission soit fondamentalement différente, hormis la pluridisciplinarité. Mais dans ce cas, nous ne faisons pas le même métier d'une discipline à l'autre dans le secondaire.
- LaliretteNiveau 5
Celeborn a écrit:Tiens, puisqu'il faut abolir les privilèges, moi je propose que les PE passant leur concours à Rennes soient envoyés à Mantes-la-Jolie, parce qu'il n'y a pas de raison, na !
Allez, râle pas, c'est déjà le cas : tu le passes à Tours, tu te retrouves à Dreux. Miam.
- Ulysse51Niveau 4
Oui, c'est comme entre un PE de PS de maternelle et un PE de CM2, il y a un monde !!
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Mon avis, vu de ma fenêtre de CM1 Eclair.
Cette réforme est censée favoriser l'égalité entre les élèves, or elle se distingue à mon sens par l'inverse.
Les élèves comme les miens se caractérisent, en classe, par leur lenteur. C'est le grand écart permanent entre la course pour couvrir le programme et le temps disponible pour assimiler les notions.
Je m'efforce d'y parvenir avec des journées très structurées et une quantité conséquente mais raisonnable de devoirs, faits de petits exercices d'application ou de révisions de leçons. Le soutien m'est aussi bien utile pour permettre aux plus lents d'assimiler sans ralentir toute la classe. Et puis on triche un peu en grignotant les temps d'EPS, arts visuels et éducation musicale, ce qui ne serait pas souhaitable, mais priorité aux fondamentaux. Je crois m'en sortir à peu près, mais c'est très tendu.
Avec cette réforme, il y aura une heure de moins de classe, plus de soutien, et une demi-heure max de devoirs. Donc, ça ne passe plus du tout.
Conséquences ? Le temps libéré permettra à d'autres élèves de recevoir la dame d'Acadomia ou d'aller au tennis, aux miens de traîner un peu plus longtemps devant la télé et dans la rue; mais surtout, là où mes lents s'en sortent à peu près, ils ne pourront plus suivre. Il faudra choisir entre les larguer et freiner la progression de toute la classe. Excellente avancée vers l'égalité des élèves quelque soit leur milieu. Et puis pour limiter la casse, je sacrifierai un peu plus les matières d'éveil et d'épanouissement, ce qui n'est pas souhaitable et va à l'encontre des intentions affichées.
Bref, je trouve tout cela scélérat, et les victimes directes et immédiates des apprentis-sorciers qui sont en train de mettre cela en place seront indiscutablement les élèves fragiles livrés à eux-mêmes, bref une bonne partie des élèves semblables aux miens.
Alors venir une matinée de plus, franchement, ce n'est pas grand-chose, par rapport aux heures effectives que je fais : un peu d'essence, une heure perdue en transport. De toute façon, on a compris depuis longtemps que nous étions de la piétaille et que nous compliquer la vie sans concertation était non seulement indifférent, mais souhaitable. Ce qui est scandaleux, c'est que cela ne soit pas pour offrir du temps en plus aux élèves, mais au contraire pour leur en enlever et nous inventer des réunions à la c..., histoire d'accréditer l'idée qu'il était temps de nous mettre (enfin) au boulot.
PS : à propos des devoirs, cette torture que les pervers que nous sommes infligeons aux élèves, je ne reçois jamais de plainte. Sauf de la part de ceux qui m'en réclament davantage, et ils sont plusieurs (ils étaient plusieurs aussi vendredi à se plaindre de l'arrivée des vacances, car ils savaient qu'ils allaient s'ennuyer à 100 sous de l'heure). Si les devoirs sont bien dosés et choisis de telle manière que les élèves puissent s'en débrouiller tout seuls, je ne vois pas en quoi ils aggravent les inégalités. Au contraire, ils assurent un peu de travail pour tous, plutôt que seulement pour les enfants de parents consciencieux.
Cette réforme est censée favoriser l'égalité entre les élèves, or elle se distingue à mon sens par l'inverse.
Les élèves comme les miens se caractérisent, en classe, par leur lenteur. C'est le grand écart permanent entre la course pour couvrir le programme et le temps disponible pour assimiler les notions.
Je m'efforce d'y parvenir avec des journées très structurées et une quantité conséquente mais raisonnable de devoirs, faits de petits exercices d'application ou de révisions de leçons. Le soutien m'est aussi bien utile pour permettre aux plus lents d'assimiler sans ralentir toute la classe. Et puis on triche un peu en grignotant les temps d'EPS, arts visuels et éducation musicale, ce qui ne serait pas souhaitable, mais priorité aux fondamentaux. Je crois m'en sortir à peu près, mais c'est très tendu.
Avec cette réforme, il y aura une heure de moins de classe, plus de soutien, et une demi-heure max de devoirs. Donc, ça ne passe plus du tout.
Conséquences ? Le temps libéré permettra à d'autres élèves de recevoir la dame d'Acadomia ou d'aller au tennis, aux miens de traîner un peu plus longtemps devant la télé et dans la rue; mais surtout, là où mes lents s'en sortent à peu près, ils ne pourront plus suivre. Il faudra choisir entre les larguer et freiner la progression de toute la classe. Excellente avancée vers l'égalité des élèves quelque soit leur milieu. Et puis pour limiter la casse, je sacrifierai un peu plus les matières d'éveil et d'épanouissement, ce qui n'est pas souhaitable et va à l'encontre des intentions affichées.
Bref, je trouve tout cela scélérat, et les victimes directes et immédiates des apprentis-sorciers qui sont en train de mettre cela en place seront indiscutablement les élèves fragiles livrés à eux-mêmes, bref une bonne partie des élèves semblables aux miens.
Alors venir une matinée de plus, franchement, ce n'est pas grand-chose, par rapport aux heures effectives que je fais : un peu d'essence, une heure perdue en transport. De toute façon, on a compris depuis longtemps que nous étions de la piétaille et que nous compliquer la vie sans concertation était non seulement indifférent, mais souhaitable. Ce qui est scandaleux, c'est que cela ne soit pas pour offrir du temps en plus aux élèves, mais au contraire pour leur en enlever et nous inventer des réunions à la c..., histoire d'accréditer l'idée qu'il était temps de nous mettre (enfin) au boulot.
PS : à propos des devoirs, cette torture que les pervers que nous sommes infligeons aux élèves, je ne reçois jamais de plainte. Sauf de la part de ceux qui m'en réclament davantage, et ils sont plusieurs (ils étaient plusieurs aussi vendredi à se plaindre de l'arrivée des vacances, car ils savaient qu'ils allaient s'ennuyer à 100 sous de l'heure). Si les devoirs sont bien dosés et choisis de telle manière que les élèves puissent s'en débrouiller tout seuls, je ne vois pas en quoi ils aggravent les inégalités. Au contraire, ils assurent un peu de travail pour tous, plutôt que seulement pour les enfants de parents consciencieux.
- LaliretteNiveau 5
Lalirette a écrit:Celeborn a écrit:Tiens, puisqu'il faut abolir les privilèges, moi je propose que les PE passant leur concours à Rennes soient envoyés à Mantes-la-Jolie, parce qu'il n'y a pas de raison, na !
Allez, râle pas, c'est déjà le cas : tu le passes à Tours, tu te retrouves à Dreux. Miam.
Et puis beaucoup tentent deux Aca, dont les déficitaires.
PS : Lefteris : moins de préparations, je ne suis pas d'acc.
Mes prép ne servent qu'une fois par an.
Impossible de faire deux fois la même chose dans la journée...
"Pas le même métier" ? Quand je vois les cours de Cm2 en Français de ma fille, et ceux qu'elle a en sixième cette année, la marche n'est pas si importante.
- Ulysse51Niveau 4
Je pense que nous sommes nombreux à penser comme toi C'est pas faux!
C'est bien pour cela qu'il est urgent de nous faire entendre !! Et , je le répète, nos deux syndicats majoritaires n'ont pas l'air de se bouger beaucoup , c'est ce qui m'inquiète.
Dans cette réforme, il n'y a finalement rien de bon !
C'est bien pour cela qu'il est urgent de nous faire entendre !! Et , je le répète, nos deux syndicats majoritaires n'ont pas l'air de se bouger beaucoup , c'est ce qui m'inquiète.
Dans cette réforme, il n'y a finalement rien de bon !
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