- kalliste54Niveau 9
Oiseau phenix a écrit:ben oui, tous ne doivent pas être traités !!
je pensais avoir trouvé un bon compromis par mon cours...
Tu as trouvé un bon compromis mais il faut tout de même les faire un peu travailler (genre DM ou fiche) sur les autres exemples.
- Invité19Esprit sacré
kalliste54 a écrit:Oiseau phenix a écrit:ben oui, tous ne doivent pas être traités !!
je pensais avoir trouvé un bon compromis par mon cours...
Tu as trouvé un bon compromis mais il faut tout de même les faire un peu travailler (genre DM ou fiche) sur les autres exemples.
en principe avec le tableau ils auront tout vu...
- Invité19Esprit sacré
kalliste54 a écrit:boris vassiliev a écrit:Bon, tous les manuels ainsi que les annabac/prépabac/... font un plan chronologique à la manière de Condorcet, et traitent plus ou moins toutes les crises indiquées à l'intérieur de leurs parties en tant qu'exemples. D'ailleurs c'est bien d'exemples et non de cas que parle la fiche Eduscol. Le truc qui me gêne dans la perspective des sujets d'étude de doc au bac, c'est que ladite fiche indique que "le professeur ne traite, dans le cadre du cours, que quelques exemples de son choix".
Justement Boris ...j'ai bien l'intention de les voir toutes soit directement soit par fiches parce que ds le cas de l'étude de doct il est impossible vue la formulation d'éduscol de donner le choix .
comment ça ??
- boris vassilievGrand sage
Allez, il reste à me décider sur les ruptures chronologiques et donc sur le manuel qui va me servir de base, en casant toutes les crises mais traitées (ou plutôt "évoquées" vu l'horaire imparti... ) plus ou moins précisément.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- CondorcetOracle
Le plan proposé est ici : https://www.neoprofs.org/t48829p484-hg-terminale-es-l
(et pages suivantes pour les remarques afférentes)
A votre place, je ferais une petite place à chaque crise en insistant sur les points essentiels :
- le rôle de la caricature politique et de la presse quotidienne d'information générale dans la naissance de l'intellectuel au moment de l'affaire Dreyfus ;
- la place de la presse politique (voire satirique, cf Le Canard Enchaîné) et de la radio comme annonciateur de l'événement en mai 34 ;
- la défaite de mai 1940 aboutit à une double censure, celle de l'Occupant qui prend le contrôle de l'émetteur radio de la Tour Eiffel, et ne laisse reparaître les journaux et rouvrir les maisons d'édition qu'à ses conditions draconiennes, Vichy assurant quant à lui une censure a priori et un contrôle strict de l'information diffusée par la presse et la radio tandis que "la guerre des ondes" oppose Radio-Londres (qui bénéficie d'une excellente couverture européenne sinon plus et propose de nombreux programmes dans la langue du pays concerné), Radio-Paris et la Radiodiffusion nationale (Vichy). La vitalité de la vie culturelle sous l'Occupation (cf livre de Jean-Pierre Rioux à ce sujet) permet la sortie de films remarquables (comme Les enfants du paradis) malgré la mainmise de l'occupant sur une partie de l'industrie cinématographique et la sortie de films de propagande violemment antisémites comme le Juif Suss. Le développement d'une presse résistance clandestine et le "Général micro" constituent également deux phénomènes médiatiques majeures qui constituent un prélude à la recomposition de la presse quotidienne à la Libération comme à l'émergence d'un acteur politique et médiatique majeur, le Général de Gaulle ;
- la crise du 13 mai 1958 survient après un contexte de censure larvée de la presse périodique en Algérie et en métropole, une montée en puissance des radios périphériques d'une part (Europe n°1, RTL), une augmentation progressive du nombre de foyers dotés en postes de télévision. La richesse de l'actualité politique, les positions tranchées amènent beaucoup à prendre position (notamment en dénonçant la torture à l'image du Monde, du Canard Enchaîné, de l'Humanité). L'affaire Audin et la pétition de soutien des intellectuels ainsi que le discrédit de la France après Sakhiet-Sidi-Youssef pèsent lourd dans la balance. La conférence de presse donnée aux Ambassadeurs par le Général de Gaulle et son discours radiodiffusé du 4 juin 1958 illustrent une stratégie médiatique émotionnelle selon le diptyque silence/présence.
Les progrès techniques (miniaturisation des appareils radio grâce à l'apparition du transistor en 1957, apparition de la deuxième chaîne de télévision en 1964 et de la couleur en 1967 accompagnée d'une forte progression de la couverture télévisuelle) se doublent du monopole de l'Etat sur la radio-télévision en France (les émetteurs radiophoniques d'Europe et de RTL étant situés à l'étranger) qui lui permet, dans les moments cruciaux de tenter de garder la main (lors du putsch des généraux, le discours du Chef de l'Etat écoute par les conscrits en Algérie sur leur transistor joue un rôle décisif) ;
- mai 68 révèle à cet égard une forte contestation des médias traditionnels (de l'ORTF notamment) de la part du mouvement étudiant comme de ses employés qui "dénoncent la scandaleuse carence de l'information télévisée". Illustration frappante de la proximité de l'information, ce sont des particuliers du Quartier latin qui accueillent les reporters radio chez eux pour assurer la couverture en direct des événements. L'article de Jacques Cheval sur "l'entre-deux" que représente mai 68 mérite lintérêt : http://www.grer.fr/upload/articles_en_ligne/Mai_68_un_entre_deux_dans_l%5C-histoire_des_medias_et_de_la_radio_en_France.pdf
Evénement insaisissable, mu par une dynamique propre, mai 68 représente un défi de taille pour les médiateurs et aboutit à une vigoureuse reprise en main de l'ORTF dès juillet 1968 puis à des représentations allégoriques - telles les affiches de mai composées en juin... -. Le souci du pouvoir comme de la contestation étudiante et ouvrière de garder la mainmise sur la diffusion de l'information dissimule mal l'émergence d'une société de communication moderne où selon la formule d'Andy Warhol, "Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale".
(et pages suivantes pour les remarques afférentes)
A votre place, je ferais une petite place à chaque crise en insistant sur les points essentiels :
- le rôle de la caricature politique et de la presse quotidienne d'information générale dans la naissance de l'intellectuel au moment de l'affaire Dreyfus ;
- la place de la presse politique (voire satirique, cf Le Canard Enchaîné) et de la radio comme annonciateur de l'événement en mai 34 ;
- la défaite de mai 1940 aboutit à une double censure, celle de l'Occupant qui prend le contrôle de l'émetteur radio de la Tour Eiffel, et ne laisse reparaître les journaux et rouvrir les maisons d'édition qu'à ses conditions draconiennes, Vichy assurant quant à lui une censure a priori et un contrôle strict de l'information diffusée par la presse et la radio tandis que "la guerre des ondes" oppose Radio-Londres (qui bénéficie d'une excellente couverture européenne sinon plus et propose de nombreux programmes dans la langue du pays concerné), Radio-Paris et la Radiodiffusion nationale (Vichy). La vitalité de la vie culturelle sous l'Occupation (cf livre de Jean-Pierre Rioux à ce sujet) permet la sortie de films remarquables (comme Les enfants du paradis) malgré la mainmise de l'occupant sur une partie de l'industrie cinématographique et la sortie de films de propagande violemment antisémites comme le Juif Suss. Le développement d'une presse résistance clandestine et le "Général micro" constituent également deux phénomènes médiatiques majeures qui constituent un prélude à la recomposition de la presse quotidienne à la Libération comme à l'émergence d'un acteur politique et médiatique majeur, le Général de Gaulle ;
- la crise du 13 mai 1958 survient après un contexte de censure larvée de la presse périodique en Algérie et en métropole, une montée en puissance des radios périphériques d'une part (Europe n°1, RTL), une augmentation progressive du nombre de foyers dotés en postes de télévision. La richesse de l'actualité politique, les positions tranchées amènent beaucoup à prendre position (notamment en dénonçant la torture à l'image du Monde, du Canard Enchaîné, de l'Humanité). L'affaire Audin et la pétition de soutien des intellectuels ainsi que le discrédit de la France après Sakhiet-Sidi-Youssef pèsent lourd dans la balance. La conférence de presse donnée aux Ambassadeurs par le Général de Gaulle et son discours radiodiffusé du 4 juin 1958 illustrent une stratégie médiatique émotionnelle selon le diptyque silence/présence.
Les progrès techniques (miniaturisation des appareils radio grâce à l'apparition du transistor en 1957, apparition de la deuxième chaîne de télévision en 1964 et de la couleur en 1967 accompagnée d'une forte progression de la couverture télévisuelle) se doublent du monopole de l'Etat sur la radio-télévision en France (les émetteurs radiophoniques d'Europe et de RTL étant situés à l'étranger) qui lui permet, dans les moments cruciaux de tenter de garder la main (lors du putsch des généraux, le discours du Chef de l'Etat écoute par les conscrits en Algérie sur leur transistor joue un rôle décisif) ;
- mai 68 révèle à cet égard une forte contestation des médias traditionnels (de l'ORTF notamment) de la part du mouvement étudiant comme de ses employés qui "dénoncent la scandaleuse carence de l'information télévisée". Illustration frappante de la proximité de l'information, ce sont des particuliers du Quartier latin qui accueillent les reporters radio chez eux pour assurer la couverture en direct des événements. L'article de Jacques Cheval sur "l'entre-deux" que représente mai 68 mérite lintérêt : http://www.grer.fr/upload/articles_en_ligne/Mai_68_un_entre_deux_dans_l%5C-histoire_des_medias_et_de_la_radio_en_France.pdf
Evénement insaisissable, mu par une dynamique propre, mai 68 représente un défi de taille pour les médiateurs et aboutit à une vigoureuse reprise en main de l'ORTF dès juillet 1968 puis à des représentations allégoriques - telles les affiches de mai composées en juin... -. Le souci du pouvoir comme de la contestation étudiante et ouvrière de garder la mainmise sur la diffusion de l'information dissimule mal l'émergence d'une société de communication moderne où selon la formule d'Andy Warhol, "Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale".
- boris vassilievGrand sage
M. Condorcet :
Depuis hier, je retourne voir aussi tout ce que tu nous avais dit cet été.
Voilà mon intro première mouture :
"Les médias de masse désignent les moyens de communication diffusés de manière industrielle et facilement accessibles, qui touchent donc un large public : la presse depuis la fin du XIXe siècle, la radio depuis les années 1920-1930, la télévision depuis les années 1950-60 et internet depuis les années 1990-2000. Les médias ont favorisé l’affirmation de l’opinion publique, c’est-à-dire l’ensemble des convictions, des jugements et des valeurs d’une société à une époque donnée. Cette notion apparaît au XVIIIe siècle lorsque la philosophie des Lumières conduit une frange de la société à remettre en cause la politique du roi. Puis elle se renforce aux XIXe et XXe siècles avec la reconnaissance des libertés individuelles et collectives. Comment les médias participent-ils à la formation et à l’expression de l’opinion publique ? Les crises politiques, c’est-à-dire les moments au cours desquels un régime politique est mis à l’épreuve, sont des observatoires privilégiés des interactions entre médias et opinion publique. De l’Affaire Dreyfus aux années 1930, la presse joue un rôle de premier plan dans la formation de l’opinion. Pendant la Seconde guerre mondiale et jusqu’à la fin des années 1950, c’est la radio qui s’affirme comme le principal média d’information mais aussi de propagande en temps de guerre. Depuis les années 1960, la télévision façonne largement l’opinion mais internet joue aujourd’hui un rôle croissant dans l’expression des opinions."
Depuis hier, je retourne voir aussi tout ce que tu nous avais dit cet été.
Voilà mon intro première mouture :
"Les médias de masse désignent les moyens de communication diffusés de manière industrielle et facilement accessibles, qui touchent donc un large public : la presse depuis la fin du XIXe siècle, la radio depuis les années 1920-1930, la télévision depuis les années 1950-60 et internet depuis les années 1990-2000. Les médias ont favorisé l’affirmation de l’opinion publique, c’est-à-dire l’ensemble des convictions, des jugements et des valeurs d’une société à une époque donnée. Cette notion apparaît au XVIIIe siècle lorsque la philosophie des Lumières conduit une frange de la société à remettre en cause la politique du roi. Puis elle se renforce aux XIXe et XXe siècles avec la reconnaissance des libertés individuelles et collectives. Comment les médias participent-ils à la formation et à l’expression de l’opinion publique ? Les crises politiques, c’est-à-dire les moments au cours desquels un régime politique est mis à l’épreuve, sont des observatoires privilégiés des interactions entre médias et opinion publique. De l’Affaire Dreyfus aux années 1930, la presse joue un rôle de premier plan dans la formation de l’opinion. Pendant la Seconde guerre mondiale et jusqu’à la fin des années 1950, c’est la radio qui s’affirme comme le principal média d’information mais aussi de propagande en temps de guerre. Depuis les années 1960, la télévision façonne largement l’opinion mais internet joue aujourd’hui un rôle croissant dans l’expression des opinions."
- kalliste54Niveau 9
Oiseau phenix a écrit:kalliste54 a écrit:boris vassiliev a écrit:Bon, tous les manuels ainsi que les annabac/prépabac/... font un plan chronologique à la manière de Condorcet, et traitent plus ou moins toutes les crises indiquées à l'intérieur de leurs parties en tant qu'exemples. D'ailleurs c'est bien d'exemples et non de cas que parle la fiche Eduscol. Le truc qui me gêne dans la perspective des sujets d'étude de doc au bac, c'est que ladite fiche indique que "le professeur ne traite, dans le cadre du cours, que quelques exemples de son choix".
Justement Boris ...j'ai bien l'intention de les voir toutes soit directement soit par fiches parce que ds le cas de l'étude de doct il est impossible vue la formulation d'éduscol de donner le choix .
comment ça ??
Eh bien s'ils donnent une analyse de doct sur ce chap je pense que les docts porteront sur les médias et une des crises ...or ils ne peuvent pas faire 5 sujets différents donc il vaut mieux les étudier toutes
- CondorcetOracle
Attention, les médias ne façonnent pas l'opinion publique pas plus qu'ils ne la font, ils participent tout au plus à son expression et y contribuent.
- surtout en ce qui concerne la télévision -.
Je remets ici l'intro de J-N Jeanneney : Les médias révèlent des tendances, des oppositions : est-ce à dire qu'ils contribuent à faire ou à défaire l'opinion ?
Jean-Noël Jeanneney, Une histoire des médias des origines à nos jours, Paris, Seuil, coll. "Points-Histoire", 1998 (1ère éd. 1996), p.7 et passim :
"La troisième difficulté est plus directement intellectuelle : elle provient du flou de la notion même d'opinion publique - ce champ dans lequel les médias exercent leurs influence, vers lequel ils dirigent tous leurs efforts [...] Par rapport à toutes ces sources concurrentes [sondages, rapports des RG, correspondances privées, journaux intimes, interviews rétrospectives], comment situer les médias ? Leur relation avec l'opinion publique est bien plus compliquée qu'on ne peut le croire naïvement : s'il est vrai qu'ils cherchent à plaire à leurs lecteurs, en rejoignant leurs préférences, ils peuvent se tromper sur ce que ceux-ci aimeront lire ou entendre. D'autre part, à leur désir de séduire pour être prospère se mêle souvent, à un degré variable, l'espoir d'influencer les comportements ; et cela conduite à prendre en compte le jeu complexe des forces diverses qui pèsent tantôt ouvertement, tantôt secrètement sur ces médias : forces politiques, influences financières, argent caché [...] Pour apprécier l'influence des médias sur l'opinion publique, il ne faut pas considérer seulement le poids des éditoriaux, soit bien séparés (principe anglo-saxon), soit mêlés subrepticement aux récits (schéma supposé latin), mais tout autant le champ vaste qui constitue ce qu'on a appelé quelquefois "le politique du non-politique". Il s'agit notamment de la presse spécialisée, de la presse féminine, la presse pour enfants, la presse culturelle, la presse sportive qui contribuent à la "socialisation politique" de la population. [J-N Jeanneney prend l'exemple des tensions entre la France et l'Allemagne en 1931 au moment où le chancelier Brüning a le projet d'un Anschluss économique... ] "L'émotion est vive et immédiate dans l'opinion française. Or, il se trouve qu'au même moment, un important match de football oppose, à Paris, les équipes de France et d'Allemagne : l'ambiance de la rencontre, les comportements chauvins, les cris, les réactions même des joueurs interviewés dans les vestiaires offrent fidèlement le reflet de l'intensité de cette opposition entre les deux pays, mieux que beaucoup d'articles parus sous la rubrique "Affaires étrangères"] [...] Il n'existe à proprement parler une opinion publique à aucun moment, et, au fond, c'est par convention qu'on emploie l'expression au singulier. Dans la réalité concrète, on a affaire à une grande multiplicité d'attitudes et de réactions aussi nombreuses que les régions, les professions, les situations sociales, les écoles de pensée, les familles d'esprit. Constamment, il faut faire des distinctions sociologiques, géographiques, selon les sexes ou les classes d'âge... Distinctions qui s'imposent plus encore en période de crise".
- Invité19Esprit sacré
Kalliste, ce n'est pas logique s'ils disent que le prof choisit ses exemples. je pense qu'ils n'ont pas réfléchi mais que ce sujet ne pourra pas tomber en commentaire/
par ailleurs, croyez vous que je dois refaire mon cours ?
par ailleurs, croyez vous que je dois refaire mon cours ?
- boris vassilievGrand sage
Merci Condorcet, je vais être plus nuancé. Je n'y connais vraiment rien dans ce domaine...
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- kalliste54Niveau 9
Oiseau phenix a écrit:Kalliste, ce n'est pas logique s'ils disent que le prof choisit ses exemples. je pense qu'ils n'ont pas réfléchi mais que ce sujet ne pourra pas tomber en commentaire/
par ailleurs, croyez vous que je dois refaire mon cours ?
Pourtant ds Eduscol il est dit que cela peut faire l'objet de l'étude critique d'un ou deux docts ...donc dans le doute je préfère parler de toutes les crises à l'intérieur du devpt.
Pour ton cours il faudrait que je le relise ..il est sur la BDD ?
- Invité19Esprit sacré
c'est bon !
et pour te répondre, moi aussi je parle de toutes les crises, mais ils n'auront vu que rapidement certaines d'entre elles (je ne vais par exemple pas faire étudier de documents en commentaire sur chacune d'elle )
et pour te répondre, moi aussi je parle de toutes les crises, mais ils n'auront vu que rapidement certaines d'entre elles (je ne vais par exemple pas faire étudier de documents en commentaire sur chacune d'elle )
- boris vassilievGrand sage
Merci Oiseau.
C'est ce que j'allais dire, tu "traites" bien toutes les crises, au final.
C'est ce que j'allais dire, tu "traites" bien toutes les crises, au final.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- CondorcetOracle
boris vassiliev a écrit:Merci Condorcet, je vais être plus nuancé. Je n'y connais vraiment rien dans ce domaine...
Autrement, ton intro est très bien.
- CondorcetOracle
Oiseau phenix a écrit:dans 5 min il y sera !
Je serais plus nuancé concernant la télévision française sous de Gaulle : si l'information est cadenassée, des magazines d'information comme Cinq colonnes à la une, Zoom et Panorama, de sociétés comme Dim Dam Dom parviennent ponctuellement à desserrer l'étau. En outre, les réalisateurs de télévision sont souvent à gauche voire communistes. Il ne faut pas négliger les désirs d'émancipation des professionnels de la tutelle avec parfois des réussites : après tout, Max-Pol Fouchet, Claude Santelli ou Claude Darget ont pu y faire carrière, en dépit de leur opposition au régime.
- CondorcetOracle
Je suis en train de référencer mes notes pour en faire un vade-mecum sur le sujet à l'intention des utilisateurs de la BDD : le procédé est grossier voire discourtois mais je pense que cela sera plus clair ainsi.
- boris vassilievGrand sage
Merci beaucoup !
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- kalliste54Niveau 9
Merci Condorcet et Oiseau, je trouve ta démarche très intéressante et tu vois toutes les crises donc je ne vois pas pourquoi tu te remettais en question.
- Invité19Esprit sacré
bon, cool !! sur ce, j'attaque le chapitre sur la religion aux US, et ça ça me botte bien !
- CondorcetOracle
Les médias sont intéressants aussi (mais pas sous cet intitulé "médias et opinion publique" très daté et piégeux) : c'est dommage car cela fait des années que cet item est survolé au mieux et au pire passe à la trappe.
- Invité19Esprit sacré
ah je n'ai pas dit que les médias ne m'intéressaient pas, au contraire. Mais le chapitre sur la religion est mieux conçu et plus simple (architecturalement)
- CondorcetOracle
Cela fait des années que les médias sont mal traités dans les programmes d'histoire ! Peut-être aussi parce que les mythologies à leur sujet sont féroces : ils font l'opinion, déforment par essence, bougent à toute vitesse....
Donc, vive une belle histoire scolaire des médias : cela doit bien être possible tout de même. Un jour viendra où un magnifique intitulé viendra et où Eduscol ne prendra pas des airs d'importance pour le traiter.
Donc, vive une belle histoire scolaire des médias : cela doit bien être possible tout de même. Un jour viendra où un magnifique intitulé viendra et où Eduscol ne prendra pas des airs d'importance pour le traiter.
- Invité19Esprit sacré
j'ai justement l'impression de relayer ces mythes dans mon cours...
- CondorcetOracle
C'est le libellé du sujet qui veut ça : je trouve que tu as bien amendé ton cours. Déjà si les élèves pouvaient comprendre que les médias ne font pas l'opinion de manière unilatérale (rôle des publics dans la construction des médias aussi), ce serait un grand pas !
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