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- johelNiveau 9
- AevinHabitué du forum
merci
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Automate - et fier de l'être [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- MarcassinHabitué du forum
De la chouette lecture pour le week-end.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- JohnMédiateur
Je résume les trois grandes parties du rapport :
I - L'école : rien ne va plus.
II - Les réformes : ça ira mieux demain.
III - La refondation : retour vers le futur.
I - L'école : rien ne va plus.
II - Les réformes : ça ira mieux demain.
III - La refondation : retour vers le futur.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- adrifabNiveau 10
Quelle fumisterie ! En plus, c'est que des trucs totalement réalisables comme, vers la page 40, supprimer le zonage des petites vacances pour bien avoir l'alternance 7 semaines de cours / 2 semaines de vacances ( j'imagine le gros bordel sur les routes quand la France entière partira en vacances ou rentrera le même jour !! . Et puis, pas plus de 5 heures par jour de cours en 6ème et 5ème, et pas plus de 6 heures par jour en 4ème et en 3ème ! Bye Bye les options ( latin, grec, DP3 etc...). C'est du n'importe quoi ce truc !
- MoonchildSage
Je viens de survoler très rapidement le rapport : aussi prévisible que déprimant...
Du coup ce soir je fais grève ; je corrigerai mes copies un autre jour...
Du coup ce soir je fais grève ; je corrigerai mes copies un autre jour...
- JohnMédiateur
I - L'école : rien ne va plus.
"l’importance décisive du diplôme dans l’accès à l’emploi, dans un contexte de chômage de masse, a mené à une concurrence scolaire exacerbée, devenue progressivement anxiogène pour tous les acteurs de l’École".
"un décrochage croissant entre notre École et une société française en pleine mutation – économique, sociale, technologique… – empêche notre institution de rentrer dans l’ère de la modernité".
"nous demeurons loin de l’objectif de 50 % d’une classe d’âge détenant un diplôme d’enseignement supérieur"
"S’il semble se dégager une École à plusieurs vitesses pour les élèves, il semble qu’il en existe aussi une pour les enseignants. Ces inégalités sont notamment intergénérationnelles. Si, en France, le salaire statutaire des enseignants du primaire et du secondaire est inférieur à la moyenne de l’OCDE en début de carrière et après 10-15 ans d’expérience professionnelle, le salaire maximal atteint en fin de carrière est, au contraire, supérieur à cette moyenne. En outre, les jeunes enseignants n’ont généralement bénéficié que de maigres bourses d’études et surtout, n’ont plus, depuis deux ans, de formation initiale professionnelle. Enfin, ce sont eux qui sont affectés dans les écoles et les établissements les plus difficiles. Ce contexte d’études et les conditions de travail en début de carrière peu favorables jouent sur l’attractivité du métier d’enseignant."
L’organisation tubulaire des scolarités au lycée n’a, de plus, fait qu’accroître l’enfermement de l’élève dans un « destin » scolaire et, pour certains, dans des impasses. Les nécessaires bifurcations, si elles ont été prévues sur le papier, n’ont été ni suffisantes ni efficaces. Les passerelles d’une voie à l’autre fonctionnent toujours dans le même sens : elles « descendent la hiérarchie des voies et des séries » avec un effet de taquet.
Ces scolarités sans chemin de traverse, construites de façon binaire – l’échec ou le succès – et qui constituent trop souvent des impasses, cette quasi-impossibilité de rejouer une seconde fois le jeu scolaire ont fait entrer notre École, déjà historiquement élitiste, dans un cercle vicieux de concurrence, d’anxiété et de défiance : moindre confiance entre enseignants et élèves, qui communiquent difficilement autour de savoirs instrumentalisés et d’évaluations vécues comme des sanctions ; défiance et concurrence également entre les établissements, qui se disputent un public que la logique des classements et des palmarès, l’assouplissement de la sectorisation en 2007 et le développement du privé ont rendu plus mobile ; et enfin, plus largement défiance de tous les acteurs vis-à-vis de l’institution scolaire.
Le mal-être scolaire s’incarne aujourd’hui dans des statistiques qui tendent à converger. Il touche désormais une partie non négligeable des enfants et, par ricochet, des familles, ainsi que des enseignants. En effet, si les indicateurs de climat scolaire montrent qu’il existe encore, pour les enfants, un bonheur d’être à l’École – notamment pour les enfants du primaire, principalement du fait de la présence de leurs pairs –, ces sentiments de bien-être scolaire ou d’inclusion dans l’institution scolaire sont en net retrait, en France, par rapport à ceux constatés dans les autres pays de l’OCDE. Elles varient désormais fortement en fonction du niveau d’enseignement, des lieux de scolarisation – favorisés ou non – ainsi que des disciplines dont certaines, notamment celles appuyant la sélection, sont devenues anxiogènes pour les élèves parvenus à des étapes déterminantes de leur cursus. Dans les cas extrêmes, au-delà du stress, ce mal-être scolaire contribue à la montée des incivilités, voire des actes de violence qui se trouvent concentrés dans certains établissements.
"l’importance décisive du diplôme dans l’accès à l’emploi, dans un contexte de chômage de masse, a mené à une concurrence scolaire exacerbée, devenue progressivement anxiogène pour tous les acteurs de l’École".
"un décrochage croissant entre notre École et une société française en pleine mutation – économique, sociale, technologique… – empêche notre institution de rentrer dans l’ère de la modernité".
"nous demeurons loin de l’objectif de 50 % d’une classe d’âge détenant un diplôme d’enseignement supérieur"
"S’il semble se dégager une École à plusieurs vitesses pour les élèves, il semble qu’il en existe aussi une pour les enseignants. Ces inégalités sont notamment intergénérationnelles. Si, en France, le salaire statutaire des enseignants du primaire et du secondaire est inférieur à la moyenne de l’OCDE en début de carrière et après 10-15 ans d’expérience professionnelle, le salaire maximal atteint en fin de carrière est, au contraire, supérieur à cette moyenne. En outre, les jeunes enseignants n’ont généralement bénéficié que de maigres bourses d’études et surtout, n’ont plus, depuis deux ans, de formation initiale professionnelle. Enfin, ce sont eux qui sont affectés dans les écoles et les établissements les plus difficiles. Ce contexte d’études et les conditions de travail en début de carrière peu favorables jouent sur l’attractivité du métier d’enseignant."
L’organisation tubulaire des scolarités au lycée n’a, de plus, fait qu’accroître l’enfermement de l’élève dans un « destin » scolaire et, pour certains, dans des impasses. Les nécessaires bifurcations, si elles ont été prévues sur le papier, n’ont été ni suffisantes ni efficaces. Les passerelles d’une voie à l’autre fonctionnent toujours dans le même sens : elles « descendent la hiérarchie des voies et des séries » avec un effet de taquet.
Ces scolarités sans chemin de traverse, construites de façon binaire – l’échec ou le succès – et qui constituent trop souvent des impasses, cette quasi-impossibilité de rejouer une seconde fois le jeu scolaire ont fait entrer notre École, déjà historiquement élitiste, dans un cercle vicieux de concurrence, d’anxiété et de défiance : moindre confiance entre enseignants et élèves, qui communiquent difficilement autour de savoirs instrumentalisés et d’évaluations vécues comme des sanctions ; défiance et concurrence également entre les établissements, qui se disputent un public que la logique des classements et des palmarès, l’assouplissement de la sectorisation en 2007 et le développement du privé ont rendu plus mobile ; et enfin, plus largement défiance de tous les acteurs vis-à-vis de l’institution scolaire.
Le mal-être scolaire s’incarne aujourd’hui dans des statistiques qui tendent à converger. Il touche désormais une partie non négligeable des enfants et, par ricochet, des familles, ainsi que des enseignants. En effet, si les indicateurs de climat scolaire montrent qu’il existe encore, pour les enfants, un bonheur d’être à l’École – notamment pour les enfants du primaire, principalement du fait de la présence de leurs pairs –, ces sentiments de bien-être scolaire ou d’inclusion dans l’institution scolaire sont en net retrait, en France, par rapport à ceux constatés dans les autres pays de l’OCDE. Elles varient désormais fortement en fonction du niveau d’enseignement, des lieux de scolarisation – favorisés ou non – ainsi que des disciplines dont certaines, notamment celles appuyant la sélection, sont devenues anxiogènes pour les élèves parvenus à des étapes déterminantes de leur cursus. Dans les cas extrêmes, au-delà du stress, ce mal-être scolaire contribue à la montée des incivilités, voire des actes de violence qui se trouvent concentrés dans certains établissements.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- barègesÉrudit
Et dedans, il y a ça (je mets en gras ce qui m'inquiète un peu...) :
Sur le métier d'enseignant ("un métier qui s'exerce"... Sans blague !) :
- Reconnaître la dimension collective du métier (travail en équipe, échanges sur les pratiques, partenariat avec les parents ou les divers acteurs territoriaux, innovation) par des temps institutionnels dédiés et une formation adéquate.
- Rompre avec la rigidité des emplois du temps hebdomadaires en se donnant la possibilité de globaliser un certain nombre d’heures, dans une fourchette précise et négociée, pour faire évoluer les pédagogies, permettre le travail inter et pluridisciplinaire.
- Mettre en oeuvre une véritable politique de ressources humaines (individualisation de la gestion et du suivi des personnels, développement de la médecine de prévention, protection juridique...).
- Développer la notion de parcours professionnel et concevoir des « carrières » diversifiées : les enseignants doivent pouvoir accéder non seulement à d’autres niveaux d’enseignement mais aussi à d’autres types d’activité et de responsabilité. Un continuum de carrière permettant une mobilité et une diversification de l’expérience devrait ainsi être rendu possible (information, bilans de compétences, complément de formation, évolutions réglementaires sont nécessaires).
Pour la formation des enseignants, il est dit que le recrutement au niveau master est acquis, qu'il y aura pré-recrutement dès la licence, que la licence doit être à la fois disciplinaire et professionalisante, que le concours doit évaluer à la fois les connaissances disciplinaires et le goût/ l'adéquation avec le métier.
Sur le métier d'enseignant ("un métier qui s'exerce"... Sans blague !) :
- Reconnaître la dimension collective du métier (travail en équipe, échanges sur les pratiques, partenariat avec les parents ou les divers acteurs territoriaux, innovation) par des temps institutionnels dédiés et une formation adéquate.
- Rompre avec la rigidité des emplois du temps hebdomadaires en se donnant la possibilité de globaliser un certain nombre d’heures, dans une fourchette précise et négociée, pour faire évoluer les pédagogies, permettre le travail inter et pluridisciplinaire.
- Mettre en oeuvre une véritable politique de ressources humaines (individualisation de la gestion et du suivi des personnels, développement de la médecine de prévention, protection juridique...).
- Développer la notion de parcours professionnel et concevoir des « carrières » diversifiées : les enseignants doivent pouvoir accéder non seulement à d’autres niveaux d’enseignement mais aussi à d’autres types d’activité et de responsabilité. Un continuum de carrière permettant une mobilité et une diversification de l’expérience devrait ainsi être rendu possible (information, bilans de compétences, complément de formation, évolutions réglementaires sont nécessaires).
Pour la formation des enseignants, il est dit que le recrutement au niveau master est acquis, qu'il y aura pré-recrutement dès la licence, que la licence doit être à la fois disciplinaire et professionalisante, que le concours doit évaluer à la fois les connaissances disciplinaires et le goût/ l'adéquation avec le métier.
- adrifabNiveau 10
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" Le rapport est plus aventurier en ouvrant la boîte de Pandore des vacances d’été. Il y est précisé qu’il « peut être également envisagé d’allonger d’une à deux semaines la durée de l’année scolaire ». Dans un entretien aux Echos du 5 octobre, le ministre Vincent Peillon avait confié qu’il ne conseillerait pas au Premier ministre de retenir la proposition si elle ne faisait pas consensus… Les jours qui viennent vont permettre au gouvernement de prendre le pouls du pays sur le sujet.
D'autant que le rapport touche à un autre sujet délicat mais lié. Les spécialistes de chronobiologie sont assez d’accord pour conclure que le rythme de sept semaines travaillées suivies de deux semaines de repos est le meilleur pour les enfants tout au long de l’année. Or, il est impossible de le mettre en place en pratiquant le zonage des petites vacances. Il y a toujours une zone qui travaille moins longtemps et une autre plus !La concertation propose donc deux solutions pour améliorer cette répartition annuelle: «soit la suppression du zonage de certaines petites vacances soit le zonage de toutes les vacances ».
Le tourisme de montagne risque de faire rapidement entendre sa voix s'il est question d'envoyer toute la France en vacances d'hiver en même temps! C’est essentiellement pour allonger la saison de ski que sont zonées les vacances d’hiver…
La concertation, qui a décidément étudié les rythmes sous toutes les coutures propose aussi la fameuse « reconquête du mois de juin ». Un serpent de mer que les ministres successifs ne savent jamais trop par quel bout prendre. Là, les rapporteurs proposent pour les collèges et les lycées « de reconquérir le mois de juin, en réformant les procédures d’orientation et de passage des examens de manière à pouvoir retarder les conseils de classe à la fin du mois de juin. ».
Formidable! Mais le bac ? Est-ce qu’il aura lieu en juillet ? "
- LefterisEsprit sacré
J'ai fait une première lecture rapide , certains ne seront pas déçus :
voici quelques idées récurrentes
- fin des devoirs à la maison en primaire, soutien dans le temps scolaire rénové
- présence accrue des parents
- collège conçu comme la suite du primaire ( plus loin on voit formation spécifique dans le cursus pur les professeurs de collège =le retour d'un corps de PEGC ?)
- fin des évaluations classiques : évaluations de groupe, projets, auto-évaluations
- école du jeu et du plaisir
- école "adaptée au monde"
-allègement des enseignements notamment au lycée
-numérique partout, priorité quasi absolue, enseignants priés de créer des ressources sur les espaces numériques dédiés
- changement dans l'évaluation des enseignants , avec aussi une part d'auto-évaluation et prise en compte du travail d'équipe. (Chatel a été repris comme conseiller technique ?)
voici quelques idées récurrentes
- fin des devoirs à la maison en primaire, soutien dans le temps scolaire rénové
- présence accrue des parents
- collège conçu comme la suite du primaire ( plus loin on voit formation spécifique dans le cursus pur les professeurs de collège =le retour d'un corps de PEGC ?)
- fin des évaluations classiques : évaluations de groupe, projets, auto-évaluations
- école du jeu et du plaisir
- école "adaptée au monde"
-allègement des enseignements notamment au lycée
-numérique partout, priorité quasi absolue, enseignants priés de créer des ressources sur les espaces numériques dédiés
- changement dans l'évaluation des enseignants , avec aussi une part d'auto-évaluation et prise en compte du travail d'équipe. (Chatel a été repris comme conseiller technique ?)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- IphigénieProphète
moins de cours mais plus d'études
"l'enseignant doit pouvoir accéder à d'autres types d'activités":
ben oui quoi, la surveillance, l'animation de quartier, tout ça, quoi...
tu parles d'une refondation: :abd: y a plus de sous...
sinon, les enseignants auraient intérêt à adhérer massivement aux syndicats des métiers de l'hôtellerie: y a plus qu'eux pour sauver nos rythmes scolaires...
"l'enseignant doit pouvoir accéder à d'autres types d'activités":
ben oui quoi, la surveillance, l'animation de quartier, tout ça, quoi...
tu parles d'une refondation: :abd: y a plus de sous...
sinon, les enseignants auraient intérêt à adhérer massivement aux syndicats des métiers de l'hôtellerie: y a plus qu'eux pour sauver nos rythmes scolaires...
- PatissotDoyen
Lefteris a écrit:J'ai fait une première lecture rapide , certains ne seront pas déçus :
voici quelques idées récurrentes
- fin des devoirs à la maison en primaire, soutien dans le temps scolaire rénové
- présence accrue des parents
- collège conçu comme la suite du primaire ( plus loin on voit formation spécifique dans le cursus pur les professeurs de collège =le retour d'un corps de PEGC ?)
- fin des évaluations classiques : évaluations de groupe, projets, auto-évaluations
- école du jeu et du plaisir
- école "adaptée au monde"
-allègement des enseignements notamment au lycée
-numérique partout, priorité quasi absolue, enseignants priés de créer des ressources sur les espaces numériques dédiés
- changement dans l'évaluation des enseignants , avec aussi une part d'auto-évaluation et prise en compte du travail d'équipe. (Chatel a été repris comme conseiller technique ?)
Que d'enthousiasmantes perspectives ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- JPhMMDemi-dieu
Je vais pouvoir compléter le dictionnaire.
*Note : organisation tubulaire, ère de la modernité, etc.*
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
Le Meirieutron a fonctionné à plein régime :
Qu'est-ce que la compréhension de l'écrit numérique par rapport à la compréhension de l'écrit ?
Or, si nos enfants sont bien équipés, leur capacité de lecture dans le monde numérique est tout juste dans la moyenne de l’OCDE. Plus grave, les élèves qui disposent de faibles compétences en compréhension de l’écrit numérique constituent en France un plus gros bataillon que dans les autres pays, ce qui doit nous alerter sur une nouvelle fracture numérique qui s’ajoute à une fracture linguistique particulièrement préjudiciable dans notre monde ouvert et internationalisé.
Qu'est-ce que la compréhension de l'écrit numérique par rapport à la compréhension de l'écrit ?
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- JPhMMDemi-dieu
Profs de maths, comptez-vous !des disciplines dont certaines, notamment celles appuyant la sélection, sont devenues anxiogènes pour les élèves parvenus à des étapes déterminantes de leur cursus. Dans les cas extrêmes, au-delà du stress, ce mal-être scolaire contribue à la montée des incivilités, voire des actes de violence qui se trouvent concentrés dans certains établissements.
Vous êtes responsables des actes de violence dans les établissements !
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- JohnMédiateur
II - Ca ira mieux demain.
La concertation affirme que c’est en s’attaquant à la difficulté scolaire que l’on fera progresser le niveau général. Ainsi, l’objectif de 50 % de diplômés de l’enseignement supérieur est indissociable d’une réduction drastique des sorties sans qualification.
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- IphigénieProphète
:abj: lol, mdr, ....: tout un langage, voyons.Qu'est-ce que la compréhension de l'écrit numérique par rapport à la compréhension de l'écrit ?
- JohnMédiateur
Elisabeth Teissier faisait aussi partie de la concertation :
Les élèves qui entrent aujourd’hui à l’école maternelle ont une forte probabilité de connaître le XXIIe siècle. Ils vivront et travailleront dans un monde ouvert et en perpétuelle mutation, un monde qui offrira de formidables et multiples opportunités de mobilités, spatiales, intellectuelles, professionnelles. Mais un monde qui se caractérise aussi par le risque et l’incertitude.
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- barègesÉrudit
John a écrit:II - Ca ira mieux demain.
La concertation affirme que c’est en s’attaquant à la difficulté scolaire que l’on fera progresser le niveau général. Ainsi, l’objectif de 50 % de diplômés de l’enseignement supérieur est indissociable d’une réduction drastique des sorties sans qualification.
C'est moi, ou cette phrase ne veut rien dire ?
L'objectif de stabilisation des prix est indissociable d'un arrêt total de l'inflation.
- JPhMMDemi-dieu
Traduisons : en s'attaquant à ce qui fait baisser le niveau, le niveau montera.La concertation affirme que c’est en s’attaquant à la difficulté scolaire que l’on fera progresser le niveau général.
Je dis bravo ! il fallait au moins sortir de l'X.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LefterisEsprit sacré
Il y a, à première lecture, beaucoup de choses contradictoires : il y est reconnu par exemple que les enseignants n'ont plus confiance dans le système institutionnel, et on leur propose des "activités" qui les horripilent doublées d'un flicage beaucoup plus lourd.iphigénie a écrit:moins de cours mais plus d'études
"l'enseignant doit pouvoir accéder à d'autres types d'activités":
ben oui quoi, la surveillance, l'animation de quartier, tout ça, quoi...
tu parles d'une refondation: :abd: y a plus de sous...
sinon, les enseignants auraient intérêt à adhérer massivement aux syndicats des métiers de l'hôtellerie: y a plus qu'eux pour sauver nos rythmes scolaires...
De plus, la manie de former à de l'extra-disciplinaire va conduire à fermer la porte des parcours diversifiés que l'on vante tant, pour attirer des enseignants. Des types comme moi par exemple ne pourraient jamais décrocher un concours, faute de suivre
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- JPhMMDemi-dieu
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- barègesÉrudit
Il faut mettre "numérique" partout pour tout résoudre, comment n'y a-t-on pas pensé plus tôt !iphigénie a écrit::abj: lol, mdr, ....: tout un langage, voyons.Qu'est-ce que la compréhension de l'écrit numérique par rapport à la compréhension de l'écrit ?
Il suffit de faire des maths numériques, ce sera tout de suite moins anxiogène.
- CeladonDemi-dieu
La chatellisation de l'EN. Mais bougres que nous sommes, on le savait AVANT de voter. Donc fallait pas voter Sarko, fallait pas voter Hollande, fallait voter MELENCHON. Qui aurait sorti LE MEME RAPPORT !!!
Non mais qu'est-ce qu'on fait dans cette galère ?
Heureusement, je ne verrai pas l'école dans -disons- 10 ans, le temps que cet abominable projet s'installe bien dans les esprits et les pratiques. D'ici là, les chefs d'établissements seront devenus chefs d'entreprises et la violence aura disparu. Les contenus disciplinaires aussi.
Non mais qu'est-ce qu'on fait dans cette galère ?
Heureusement, je ne verrai pas l'école dans -disons- 10 ans, le temps que cet abominable projet s'installe bien dans les esprits et les pratiques. D'ici là, les chefs d'établissements seront devenus chefs d'entreprises et la violence aura disparu. Les contenus disciplinaires aussi.
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- 06 octobre 2012, 19h : France Culture - Nathalie Mons et François Jarraud feront l'éloge du rapport sur la refondation de l'école.
- Rapport issu d'une commission d'enquête lancée après l'assassinat de Samuel Paty
- Rythmes scolaires : le Supap-FSU appelle à la grève dans le 20e vendredi 18 octobre à 15h.
- Message du SNES/P suite à la publication du rapport
- Le Snuipp-FSU est satisfait du rapport de la concertation sur la refondation
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