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Selon vous, la scolarisation doit-elle être obligatoire jusqu'à...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Merci. Je ne vous ai jamais traitée de neuneu. Vous êtes visiblement une élue syndicale et pour maîtriser le langage syndical, il faut être drôlement doué. Donc je vous admire plutôt.
- Ulysse51Niveau 4
Mais ils iront dans une entreprise !! Et c'est bien là où il faut fixer une réglementation encadrée !Karine B. a écrit:Ulysse51 a écrit:-1 !Karine B. a écrit:Oiseau phenix a écrit:je n'ai pas tout lu mais quand j'étais allée écouter Mélenchon dans son discours aux profs, il avait associé cette proposition à la nécessité d'une revalorisation des filières pro, en disant que les entreprises lui disaient qu'elles n'avaient ni le temps ni les moyens de former professionnellement des jeunes qui avaient besoin de nombreux pré-requis : il disait donc que c'était le rôle de l'école. Et que balancer des gamins de 16 ans dans le monde de l'entreprise c'était les envoyer au casse pipe étant donné qu'ils n'étaient pas assez formés pour.
Vous êtes nombreux à confondre scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans et cursus général...
bref, je suis d'accord avec Tristana notamment (et will aussi je crois)
+ 1
Il y a des jeunes de 16 ans qui rêvent de quitter l'école ! Devenir cuisinier, chaudronier, mécanicien auto....Ils ont mille fois raison !!! Ils gagneront plus qu'un prof en ayant cotisé moins longtemps !! SVP ne laissez pas les salaires des travailleurs baisser comme on l'a fait pour les enseignants !!
et comment feront-ils pour devenir cuisinier, chaudronnier, mécanicien en quittant l'école ?
Perso, je n'ai absolument plus confiance dans la FSU!!! Il suffit de regarder le niveau lamentable du salaire des PE alors que la FSU (Snuipp) est le syndicat majoritaire depuis sa création !!
Et il faudrait qu'il conseille l'avenir professionnel et salarial des jeunes ???? :malmaisbien:
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Par contre, je ne vous félicite pas si vous pensiez réellement que ce texte cité serait suivi des conditions de stage et de titularisation que vous espériez... Mais c'était dans les mandats...
Personnellement, je ne vois que la dévalorisation assez nette du master qui a suivi la masterisation du recrutement dans certaines disciplines. Espérons que la scolarité jusqu'à 18 ans, si elle est un jour soumise au vote, sera pensée avec plus de soin.
Personnellement, je ne vois que la dévalorisation assez nette du master qui a suivi la masterisation du recrutement dans certaines disciplines. Espérons que la scolarité jusqu'à 18 ans, si elle est un jour soumise au vote, sera pensée avec plus de soin.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ulysse51 a écrit:
Perso, je n'ai absolument plus confiance dans la FSU!!! Il suffit de regarder le niveau lamentable du salaire des PE alors que la FSU (Snuipp) est le syndicat majoritaire depuis sa création !!
On peut faire beaucoup de reproches à la FSU (et je lui en fais beaucoup), mais il ne vaut mieux pas l'attaquer sur le SNUIPP, qui en est quand même tout à la fois un élément fort pour garder la majorité dans le primaire, et un sacré maillon faible quand on en voit certaines idées. D'ailleurs, il me semble que sur certains sujets récents, les relations entre SNES et SNUIPP ne sont pas idéales. Mais c'est presque sûr dans une fédération dont le premier but est d'être majoritaire, avant d'avoir une ligne directrice.
Bref, attaquer la FSU sur le SNUIPP, ce n'est pas très fair-play, ce serait comme frapper un boiteux sur sa mauvaise jambe.
- Karine B.Guide spirituel
Ulysse51 a écrit:Mais ils iront dans une entreprise !! Et c'est bien là où il faut fixer une réglementation encadrée !Karine B. a écrit:Ulysse51 a écrit:-1 !Karine B. a écrit:Oiseau phenix a écrit:je n'ai pas tout lu mais quand j'étais allée écouter Mélenchon dans son discours aux profs, il avait associé cette proposition à la nécessité d'une revalorisation des filières pro, en disant que les entreprises lui disaient qu'elles n'avaient ni le temps ni les moyens de former professionnellement des jeunes qui avaient besoin de nombreux pré-requis : il disait donc que c'était le rôle de l'école. Et que balancer des gamins de 16 ans dans le monde de l'entreprise c'était les envoyer au casse pipe étant donné qu'ils n'étaient pas assez formés pour.
Vous êtes nombreux à confondre scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans et cursus général...
bref, je suis d'accord avec Tristana notamment (et will aussi je crois)
+ 1
Il y a des jeunes de 16 ans qui rêvent de quitter l'école ! Devenir cuisinier, chaudronier, mécanicien auto....Ils ont mille fois raison !!! Ils gagneront plus qu'un prof en ayant cotisé moins longtemps !! SVP ne laissez pas les salaires des travailleurs baisser comme on l'a fait pour les enseignants !!
et comment feront-ils pour devenir cuisinier, chaudronnier, mécanicien en quittant l'école ?
Perso, je n'ai absolument plus confiance dans la FSU!!! Il suffit de regarder le niveau lamentable du salaire des PE alors que la FSU (Snuipp) est le syndicat majoritaire depuis sa création !!
Et il faudrait qu'il conseille l'avenir professionnel et salarial des jeunes ???? :malmaisbien:
La FSU va avoir 20 ans, le SNUIPP aussi (ou à peu près), la dévalorisation de l'ensemble des enseignants date du début des années 80.
Quant à l'apprentissage, étant donné qu'1/3 des contrats sont rompus dans les premiers mois, et qu'une bonne partie consiste à apporter le café, je n'y crois pas (je n'y crois qu'après le bac)
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- loup des steppesNeoprof expérimenté
J'ai voté contre... parce qu'il me semble qu' obliger des gamins qui ne se sentent pas bien du tout dans le système à y rester -alors qu'ils pourraient se lancer dans quelque chose qui leur plait... mais je ne suis sure de rien en fait, je parle sans connaître vraiment les réelles possibilités "extra-scolaires" qui s'offrent à ces gosses-là ---et j'avoue n'avoir pas eu le courage de lire le fil pour en savoir plus.
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- CathEnchanteur
Ulysse51 a écrit:Non, tu leur bousilles deux ans de cotisation retraite ! :malmaisbien:cath5660 a écrit:Oui, mais avec obligation jusqu'à 18 ans, pitié!
argh! malheur! je rectifie! je voulais dire le contraire! Freud, sors de ce clavier!
- Ulysse51Niveau 4
Non, le Snuipp a été créé à cette époque et il n'a en rien empêché la baisse du niveau des rémunérations des enseignants du primaire par rapport à ceux de l'UE ou à de l'OCDE...Il s'est contenté d'accompagner les mérieuseries et autres foutaises dont il continue à faire la promotion !...La FSU va avoir 20 ans, le SNUIPP aussi (ou à peu près), la dévalorisation de l'ensemble des enseignants date du début des années 80.
- CathEnchanteur
Encore une fois, tout le monde a un avis, et c'est très bien.
Et si vous demandiez l'avis de ceux qui enseignent à ces plus ou moins de 16 ans qui ont choisi une orientation professionnelle? (et ne font rien quand même?).
Et si vous demandiez l'avis de ceux qui enseignent à ces plus ou moins de 16 ans qui ont choisi une orientation professionnelle? (et ne font rien quand même?).
- Ulysse51Niveau 4
Bonne idée !!!cath5660 a écrit:Encore une fois, tout le monde a un avis, et c'est très bien.
Et si vous demandiez l'avis de ceux qui enseignent à ces plus ou moins de 16 ans qui ont choisi une orientation professionnelle? (et ne font rien quand même?).
- TristanaVénérable
Mais en fait, si on est contre, on estime alors qu'il faut faire bosser les jeunes dès 16 (voire 14 pour certains) ans ?
Je pense tout de même que l'âge légal du travail, c'est 18 ans. Et qu'avant cela, on se forme. Même s'il s'agit d'avoir un métier manuel et qui ne mérite pas de longues études : mais on peut continuer dans une voie professionnelle avec des stages, notamment (je rejoins Jacq sur l'apprentissage qui semblerait la voie royale, mais qui est simplement la possibilité pour certains patrons d'employer de la main d'oeuvre peu qualifiée à pas cher).
Je pense tout de même que l'âge légal du travail, c'est 18 ans. Et qu'avant cela, on se forme. Même s'il s'agit d'avoir un métier manuel et qui ne mérite pas de longues études : mais on peut continuer dans une voie professionnelle avec des stages, notamment (je rejoins Jacq sur l'apprentissage qui semblerait la voie royale, mais qui est simplement la possibilité pour certains patrons d'employer de la main d'oeuvre peu qualifiée à pas cher).
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- CathEnchanteur
Non, l'âge légal du travail, ce n'est pas 18ans, où as-tu pris cette idée?
- CathEnchanteur
Le problème, Tristana, est que les jeunes sont souvent peu motivés, ni pour les études, ni pour le travail.
On peut passer des heures à cerner leurs aspirations (parfois contradictoires d'un mois à l'autre), se décarcasser à trouver la solution pour satisfaire la vocation enfin révélée d'un jeune et au moment de remplir le dossier d'une orientation qu'il a appelée de ses vœux, le jeune laisse tout tomber. Ne vient plus en cours (bien que moins de 16 ans), la famille ne répond plus aux courriers et ment éhontément au téléphone pour couvrir fiston. Les dates sont dépassées, Fiston revient l'année suivante, goguenard quand vous lui rappelez le temps et les efforts passés à essayer de le satisfaire.
Pourquoi est-il là (qui ne lui plait pas) plutôt que dans l'orientation-appelée-de-ses-voeux qq mois plus tôt?
Parce que pour l'orientation-appelée-de ses-voeux, il fallait se lever un peu plus tôt le matin...
Alors il revient là, tout rigolard, enfin un cours sur trois et c'est tant mieux car il pourrit la classe vu qu'il passe son temps à ricaner ou à dormir. Qu'est-ce qu'il attend? D'avoir 16 ans pour se casser, parce que l'école, que ce soit pour faire çi ou ça, IL N'EN VEUT PLUS!
Et juste avant les vacances de Toussaint, il récupère ses affaires et dit au revoir à ses potes parce qu'heureusement pour tout le monde, il aura 16 ans à la fin du mois.
Il ne prend pas trop de risque non plus: il n'envoie pas de lettre de démission. Comme ça, s'il fait trop froid dehors, il reviendra de droit. Ben oui, le recteur a prévenu qu'il désavouerait tous les conseils de disc tenus pour absentéisme.
Alors bien sûr, il a tort (le jeune, quoi que le recteur aussi). Mais allez faire entendre raison a un jeune en lui parlant d'avenir: il se croit immortel! Le monde l'attend! Et s'il est gentil, il se dit que oui oui, vous avez raison, mais que pour lui, ce sera différent.
C'est du vécu, oui. Tous les ans.
On peut passer des heures à cerner leurs aspirations (parfois contradictoires d'un mois à l'autre), se décarcasser à trouver la solution pour satisfaire la vocation enfin révélée d'un jeune et au moment de remplir le dossier d'une orientation qu'il a appelée de ses vœux, le jeune laisse tout tomber. Ne vient plus en cours (bien que moins de 16 ans), la famille ne répond plus aux courriers et ment éhontément au téléphone pour couvrir fiston. Les dates sont dépassées, Fiston revient l'année suivante, goguenard quand vous lui rappelez le temps et les efforts passés à essayer de le satisfaire.
Pourquoi est-il là (qui ne lui plait pas) plutôt que dans l'orientation-appelée-de-ses-voeux qq mois plus tôt?
Parce que pour l'orientation-appelée-de ses-voeux, il fallait se lever un peu plus tôt le matin...
Alors il revient là, tout rigolard, enfin un cours sur trois et c'est tant mieux car il pourrit la classe vu qu'il passe son temps à ricaner ou à dormir. Qu'est-ce qu'il attend? D'avoir 16 ans pour se casser, parce que l'école, que ce soit pour faire çi ou ça, IL N'EN VEUT PLUS!
Et juste avant les vacances de Toussaint, il récupère ses affaires et dit au revoir à ses potes parce qu'heureusement pour tout le monde, il aura 16 ans à la fin du mois.
Il ne prend pas trop de risque non plus: il n'envoie pas de lettre de démission. Comme ça, s'il fait trop froid dehors, il reviendra de droit. Ben oui, le recteur a prévenu qu'il désavouerait tous les conseils de disc tenus pour absentéisme.
Alors bien sûr, il a tort (le jeune, quoi que le recteur aussi). Mais allez faire entendre raison a un jeune en lui parlant d'avenir: il se croit immortel! Le monde l'attend! Et s'il est gentil, il se dit que oui oui, vous avez raison, mais que pour lui, ce sera différent.
C'est du vécu, oui. Tous les ans.
- MarcassinHabitué du forum
Comme je te comprends cath5660.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- TristanaVénérable
Au temps pour moi : on peut effectivement travailler avant... mais c'est en général adapté pour les temps de vacances scolaires, et surtout, le salaire n'est même pas le SMIC... sans oublier que certains travaux jugés dangereux ne peuvent être effectués par des mineurs de moins de 18 ans !cath5660 a écrit:Non, l'âge légal du travail, ce n'est pas 18ans, où as-tu pris cette idée?
En clair, même s'ils peuvent commencer avant, logiquement l'entrée dans la vie active se fait à 18 ans.
Et je sais, qu'ils ne sont pas motivés. Je ne dis pas le contraire. Mais les envoyer faire des boulots merdiques à 16 ans alors qu'ils seront payés 800€ par mois, pour lesquels ils ne seront pas davantage motivés, et les voir virés en quelques mois, à traîner dans leur cité... Je ne sais pas si c'est mieux. Au moins, plus on les forme, plus ils peuvent accéder à un emploi qui pourra éventuellement les intéresser.
Mais le problème de la motivation est énorme et je ne sais pas quoi faire pour le régler — et puisqu'il se pose aussi en entreprise (les élèves allant en stage ou même en apprentissage sont souvent rabroués par les employeurs pour leur manque de ponctualité ou d'intérêt envers les tâches exécutées), je ne suis pas sûre que l'idée de les refourguer tout de suite au monde du travail soit la bonne solution.
- FinrodExpert
Quant à l'apprentissage,[...], je n'y crois pas (je n'y crois qu'après le bac)
L'apprentissage après le BAC. On y vient, il ne sera un jour plus possible d'être plus ambitieux, pour une partie de la jeunesse tout du moins.
La seule impression que me laisse le système actuel est qu'il est étrange...
Si on se fixe comme objectif de proposer des solutions pour tout le monde, il faut bien être capable de diversifier les réponses à apporter.
Chaque proposition façonne un nouvel outil : On veut un système viable pour l'apprentissage, il faut le créer de toute pièce, règles, structures, contrats..., pas le décréter et attendre qu'un obscur système D fasse son œuvre... C'est pour cela que ça ne fonctionne pas.
Il faut dire que le système D, sur le terrain, s'impose souvent, alors on y est habitué. Entre effectifs réduits, contrats précaires, CPE ou administration parfois dépassées, tâches péri-éducatives...
La scolarité à 18 ans façonne elle même son propre outil : le BAC. Il n'est pas immuable, il change en fonction des contraintes qu'on lui impose. Et celle-ci est très lourde.
On ne traitera cette grande question qu'un posant clairement le débat différenciant les problématiques pédagogiques et éducatives dans l'échec scolaire. Les solutions à ces deux questions sont distinctes.
Un décrochage éducatif peut impliquer une externalisation (plus solide qu'un simple atelier relais) et éventuellement des apprentissages. Mais elle doit être suivie, lorsque la situation se stabilise, d'un choix possible de reprise du cursus avec une structure standard, éventuellement des classes réservées.
Un décrochage purement scolaire doit conduire l'élève dans un cursus plus long/lent où son rythme d'apprentissage sera mieux respecté.
- JacqGuide spirituel
cath5660 a écrit:Le problème, Tristana, est que les jeunes sont souvent peu motivés, ni pour les études, ni pour le travail.
On peut passer des heures à cerner leurs aspirations (parfois contradictoires d'un mois à l'autre), se décarcasser à trouver la solution pour satisfaire la vocation enfin révélée d'un jeune et au moment de remplir le dossier d'une orientation qu'il a appelée de ses vœux, le jeune laisse tout tomber. Ne vient plus en cours (bien que moins de 16 ans), la famille ne répond plus aux courriers et ment éhontément au téléphone pour couvrir fiston. Les dates sont dépassées, Fiston revient l'année suivante, goguenard quand vous lui rappelez le temps et les efforts passés à essayer de le satisfaire.
Pourquoi est-il là (qui ne lui plait pas) plutôt que dans l'orientation-appelée-de-ses-voeux qq mois plus tôt?
Parce que pour l'orientation-appelée-de ses-voeux, il fallait se lever un peu plus tôt le matin...
Alors il revient là, tout rigolard, enfin un cours sur trois et c'est tant mieux car il pourrit la classe vu qu'il passe son temps à ricaner ou à dormir. Qu'est-ce qu'il attend? D'avoir 16 ans pour se casser, parce que l'école, que ce soit pour faire çi ou ça, IL N'EN VEUT PLUS!
Et juste avant les vacances de Toussaint, il récupère ses affaires et dit au revoir à ses potes parce qu'heureusement pour tout le monde, il aura 16 ans à la fin du mois.
Il ne prend pas trop de risque non plus: il n'envoie pas de lettre de démission. Comme ça, s'il fait trop froid dehors, il reviendra de droit. Ben oui, le recteur a prévenu qu'il désavouerait tous les conseils de disc tenus pour absentéisme.
Alors bien sûr, il a tort (le jeune, quoi que le recteur aussi). Mais allez faire entendre raison a un jeune en lui parlant d'avenir: il se croit immortel! Le monde l'attend! Et s'il est gentil, il se dit que oui oui, vous avez raison, mais que pour lui, ce sera différent.
C'est du vécu, oui. Tous les ans.
Cela vient d'arriver effectivement chez nous.
Un gamin vient de me dire qu'il partait en apprentissage. Fortement absentéiste. Loin de chez lui (puisqu'il n' ya pas assez de place en LP il n'a pas été pris dans sa ville et était en internat chez nous, ce qui n'arrange pour lui pas les choses - des fois c'est l'inverse -). A priori il a un patron, donc je suis rassuré. Mais bon, cela n'engage en rien, car s'il est aussi absent avec son patron il va se faire mettre rapidement dehors et là sera sans solution. Je regrette simplement qu'il n'attende pas le premier stage pour changer d'orientation, histoire de voir si cette section lui plaisait réellement ou non. Maintenant on ne peut aller contre son choix, et si l'apprentisage lui va mieux, et bien tant mieux pour lui. L'apprentissage peut être une très bonne voix, je ne veux pas critiquer ce type de formation, mais la volonté de la systématiser que l'on rencontre de plus en plus. Il part vers le BTP, une voix où il trouvera sans problème du boulot ensuite. S'il va au bout, c'est très bien.
Un autre vient d'annoncer qu'à la rentrée il serait peut être en section industrielle en formation initiale. Même remarque que pour le premier. Ce sont des élèves qui n'ont jamais redoublé (une fois peut être pour l'un) et qui auraient pu rester une année chez nous pour voir ce qu'ils pensaient de leur métier après le premier stage. Ce stage intervient peut être trop tardivement cette année (fin janvier seulement).
Maintenant ce n'est pas totalement négatif. Je préfère que ces élèves se réorientent rapidement, vers une formation initiale industrielle (qui recherche du monde) ou par apprentissage en BTP (plein de boulot aussi) plutôt que d'attendre au chaud chez nous trois ans pour ensuite regretter.
Au moins ces deux cas ne partent pas sans rien comme formation. Mais cela arrive. Et nous n'y pouvons rien ! On ne peut pas tout faire à leur place. 16 ans me paraît un bon compromis entre 14 et 18.
Je maintiens ma position :
- Scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans,
- possibilité d'apprentissage à 16 ans, qui ne doit pas devenir la norme,
- droit à une formation jusqu'à 18 ans, ok, à condition que ce soit pour des élèves méritants (on peut échouer au bac) et pas des gens qui viennent se chauffer doucement aux frais de la princesse.
- une possibilité d'orientation vers des sections professionnelles (en LP) ou pré professionnelles adaptées si elles restent au collège dès la fin de la cinquième pour les élèves qui en ont besoin, sans apprentissage à 14 ans ! Entre ces deux solutions je préfère la première simplement parce que nous (PLP) sommes formés pour ce type de public.
Jacq.
- JacqGuide spirituel
Finrod a écrit:Quant à l'apprentissage,[...], je n'y crois pas (je n'y crois qu'après le bac)
L'apprentissage après le BAC. On y vient, il ne sera un jour plus possible d'être plus ambitieux, pour une partie de la jeunesse tout du moins. [...]
Cela dépend des métiers. Parfois l'apprentissage est profitable avant. Pour beaucoup je pense que c'est bien après le bac.
En même temps, pour les BTS, nous 50% d'une classe de bac pro devrait maintenant accéder au BTS.... avec quel niveau ? Souvent ce n'est pas le domaine professionnel qui pose problème mais leur capacité d'ingurgiter un savoir qui est pour eux très théorique. Le LP est très lent et répétitif dans son enseignement, justement pour que les élèves faibles réussissent à leur rythme. Arrivés en BTS ils n'ont souvent pas la capacité d'ingurgiter un savoir plus théorique que le leur. Finalement l'alternance en BTS est une bonne solution, mais ils ont en réalité moins de temps pour apprendre (du fait de l'alternance) et c'est un réel risque pour les élèves venant du professionnel.
POur ceux venant du général, qui comprennent et enregistrent plus vite, l'alternance est moins ardue au final. Des chiffres que j'avais étudiés y a quelques années pour l'orientation de mes terminales montraient que, contrairement à ce que pensent nos élèves et parents de LP, les élèves de LP réussissent plus en BTS formation initiale qu 'en BTS alternance. ALors que justement nos élèves faibles tablent sur un BTS en alternance en pensant qu'ils vont mieux réussir puisque "alternance". Pour les plus faibles, c'est un mauvais calcul.
Par contre je pense que l'alternance en licence professionnelle, en fin d'étude, c'est une très bonne chose pour entrer dans le monde du travail, surtout pour ceux qui viennent du cursus général, sans grande expérience.
En plus je trouve que les périodes de stage en BTS sont peu nombreuses en formation initiale.
Jacq.
- JacqGuide spirituel
Tombe bien, un ami au PS vient de me faire passer ce mail de la miss Royal...
"Les emplois d'avenir : un formidable mouvement d'espérance
Ségolène Royal était l’invitée par le Premier ministre à l’Hôtel Matignon aujourd'hui pour la signature des premières conventions avec les autres partenaires qui s'engagent pour les emplois d'avenir.
Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, a rappelé les fondements des emplois d’avenir qu’il a qualifié d’« emplois de demain ».
Les emplois d’avenir ont 3 avantages qui en font des emplois de qualité :
- ils peuvent être à durée indéterminée, ce qui est novateur, ou à durée déterminée pour 3 ans, point très important quand on voit les contrats très courts qui sont proposés actuellement ;
- ils sont à temps plein. C’est un vrai travail et un vrai salaire ;
- ils incluent la formation au contrat, véritable garantie pour un avenir professionnel.
Le 13 juillet 2012, la Région Poitou-Charentes a été la première Région à voter la création de 4.000 emplois d'avenir sur son territoire avec ses partenaires.
Le 15 octobre, la Région a voté, à l’unanimité, le dispositif concret de 4.000 emplois d’avenir avec :
- la formation professionnelle gratuite pour les jeunes ;
- l’aide à la mise en place des contrats (ingénierie) ;
- l’aide à l'encadrement, notamment pour des jeunes recrutés par les groupements d'employeurs.
Ces emplois d’avenir s’inscrivent dans le Pacte de confiance pour l'emploi des jeunes mis en place par la Région depuis 2 ans et qui concerne 14.000 jeunes. Avec l’objectif “Pour chaque jeune, une solution : Emploi, formation, apprentissage ou service civique”, ce pacte soutient également activement les PME et les artisans dans leurs efforts notamment envers les jeunes diplômés (emplois tremplins) et les jeunes créateurs (2.000 Bourses Désir d’Entreprendre par an).
Les jeunes en contrat d’avenir sont déjà en cours de recrutement sur le terrain.
En effet, un bon partenariat entre la Région et l’Etat a permis de mobiliser de nombreux acteurs :
- les missions locales ;
- le secteur sanitaire et social, avec l'Agence Régionale de Santé ;
- les grands réseaux associatifs ;
- les groupements d'employeurs.
En étant signataire des 30 premières conventions, la Région Poitou-Charentes amplifie son action de longue haleine pour l’emploi des jeunes, première priorité régionale.
Les emplois d’avenir doivent être un tremplin professionnel efficace pour chaque jeune : c’est un moyen d’obtenir une première expérience professionnelle longue, gage d’insertion, et surtout d’acquérir une formation qualifiante.
Les emplois d’avenir vont aussi permettre de lancer de nouveaux chantiers : par exemple, la mobilisation pour les économies d’énergie et les énergies renouvelables, le développement de la filière bois énergie, le soutien au secteur agricole et au secteur sanitaire et social, ...
Les emplois d’avenir sont un formidable mouvement d'espérance.
Michel Sapin, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, sera présent le vendredi 9 novembre 2012 à la Maison de la Région à Poitiers pour signer les premiers Emplois d’Avenir de la Région Poitou-Charentes."
J'entendais aujourd'hui ou hier une jeune femme dire qu'avec ces contrats c'était super elle allait être embauchée dans une cantine. Super. Il y a des CAP qui préparent à ce type d'emploi, sauf qu'après leur formation les élèves partent dans le privé parce que c'est mieux rémunéré.
Jacq.
"Les emplois d'avenir : un formidable mouvement d'espérance
Ségolène Royal était l’invitée par le Premier ministre à l’Hôtel Matignon aujourd'hui pour la signature des premières conventions avec les autres partenaires qui s'engagent pour les emplois d'avenir.
Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, a rappelé les fondements des emplois d’avenir qu’il a qualifié d’« emplois de demain ».
Les emplois d’avenir ont 3 avantages qui en font des emplois de qualité :
- ils peuvent être à durée indéterminée, ce qui est novateur, ou à durée déterminée pour 3 ans, point très important quand on voit les contrats très courts qui sont proposés actuellement ;
- ils sont à temps plein. C’est un vrai travail et un vrai salaire ;
- ils incluent la formation au contrat, véritable garantie pour un avenir professionnel.
Le 13 juillet 2012, la Région Poitou-Charentes a été la première Région à voter la création de 4.000 emplois d'avenir sur son territoire avec ses partenaires.
Le 15 octobre, la Région a voté, à l’unanimité, le dispositif concret de 4.000 emplois d’avenir avec :
- la formation professionnelle gratuite pour les jeunes ;
- l’aide à la mise en place des contrats (ingénierie) ;
- l’aide à l'encadrement, notamment pour des jeunes recrutés par les groupements d'employeurs.
Ces emplois d’avenir s’inscrivent dans le Pacte de confiance pour l'emploi des jeunes mis en place par la Région depuis 2 ans et qui concerne 14.000 jeunes. Avec l’objectif “Pour chaque jeune, une solution : Emploi, formation, apprentissage ou service civique”, ce pacte soutient également activement les PME et les artisans dans leurs efforts notamment envers les jeunes diplômés (emplois tremplins) et les jeunes créateurs (2.000 Bourses Désir d’Entreprendre par an).
Les jeunes en contrat d’avenir sont déjà en cours de recrutement sur le terrain.
En effet, un bon partenariat entre la Région et l’Etat a permis de mobiliser de nombreux acteurs :
- les missions locales ;
- le secteur sanitaire et social, avec l'Agence Régionale de Santé ;
- les grands réseaux associatifs ;
- les groupements d'employeurs.
En étant signataire des 30 premières conventions, la Région Poitou-Charentes amplifie son action de longue haleine pour l’emploi des jeunes, première priorité régionale.
Les emplois d’avenir doivent être un tremplin professionnel efficace pour chaque jeune : c’est un moyen d’obtenir une première expérience professionnelle longue, gage d’insertion, et surtout d’acquérir une formation qualifiante.
Les emplois d’avenir vont aussi permettre de lancer de nouveaux chantiers : par exemple, la mobilisation pour les économies d’énergie et les énergies renouvelables, le développement de la filière bois énergie, le soutien au secteur agricole et au secteur sanitaire et social, ...
Les emplois d’avenir sont un formidable mouvement d'espérance.
Michel Sapin, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, sera présent le vendredi 9 novembre 2012 à la Maison de la Région à Poitiers pour signer les premiers Emplois d’Avenir de la Région Poitou-Charentes."
J'entendais aujourd'hui ou hier une jeune femme dire qu'avec ces contrats c'était super elle allait être embauchée dans une cantine. Super. Il y a des CAP qui préparent à ce type d'emploi, sauf qu'après leur formation les élèves partent dans le privé parce que c'est mieux rémunéré.
Jacq.
- CathEnchanteur
On fait depuis des années la danse des sept voiles pour inciter les élèves à rester le plus longtemps possible à l'école, à grand coup de passages en classe supérieure immérités, de moyennes sur-gonflées et de Brevets distribués à la volée.
Et pourtant, ça ne fonctionne pas. Pas de la faute de l'école, qui ne peut guère en faire plus, mais à cause de l'élève. Qui est par essence un adolescent, c'est à dire un être inachevé dont l'aspiration naturelle est de ne rien faire ou de s'amuser.
Donc à un moment, ce cadeau qu'est l'école l'ennuie: trop facile, trop toujours pareil. Si on ne fait rien, on ne risque rien (et l'ado aime le risque!). Il lui manque la maturité pour comprendre qu'en agissant ainsi, il joue contre son camp. Mais la maturité lui manque parce qu'il est jeune, justement.
Alors l'obliger à rester, on peut, oui: certains parents refusent de signer une lettre de démission pour leur enfant qui n'en peut plus, qui roupille sur sa table ou met le cirque en classe. L'enseignant (le même que celui de mon message précédent, mais aussi tous les autres!) multiplie les démarches, entretiens...Il fait encore la danse des sept voiles, comme l'élève l'a connu toute sa scolarité. Et l'élève, petit prince gâté, soupire, se renfrogne, boude.
Parce que la vérité est qu'il ne veut rien.
C'est normal, il a 16 ans. Il veut trainer sur Facebook, envoyer des textos, jouer à Call of, au foot, draguer les filles.
Comment ça, la vie, c'est pas faire ce qu'on veut?
Ben si, il fait ça depuis toujours, et ça marche.
La réalité viendra plus tard.
En attendant, on s'agite en vain.
Et pourtant, ça ne fonctionne pas. Pas de la faute de l'école, qui ne peut guère en faire plus, mais à cause de l'élève. Qui est par essence un adolescent, c'est à dire un être inachevé dont l'aspiration naturelle est de ne rien faire ou de s'amuser.
Donc à un moment, ce cadeau qu'est l'école l'ennuie: trop facile, trop toujours pareil. Si on ne fait rien, on ne risque rien (et l'ado aime le risque!). Il lui manque la maturité pour comprendre qu'en agissant ainsi, il joue contre son camp. Mais la maturité lui manque parce qu'il est jeune, justement.
Alors l'obliger à rester, on peut, oui: certains parents refusent de signer une lettre de démission pour leur enfant qui n'en peut plus, qui roupille sur sa table ou met le cirque en classe. L'enseignant (le même que celui de mon message précédent, mais aussi tous les autres!) multiplie les démarches, entretiens...Il fait encore la danse des sept voiles, comme l'élève l'a connu toute sa scolarité. Et l'élève, petit prince gâté, soupire, se renfrogne, boude.
Parce que la vérité est qu'il ne veut rien.
C'est normal, il a 16 ans. Il veut trainer sur Facebook, envoyer des textos, jouer à Call of, au foot, draguer les filles.
Comment ça, la vie, c'est pas faire ce qu'on veut?
Ben si, il fait ça depuis toujours, et ça marche.
La réalité viendra plus tard.
En attendant, on s'agite en vain.
- dirlolasNiveau 5
+ 10 à cath5660.
J'ajouterais qu'hélas, pour certains, ce "j'm'en foutisme" est visible dès 9 ans.
Qu'entends-je ? Même avant ? Ohhhhh !! Mais c'est pas moi qui l'ai dit. Ouf !!! Encore quelques illusions. :shock:
J'ajouterais qu'hélas, pour certains, ce "j'm'en foutisme" est visible dès 9 ans.
Qu'entends-je ? Même avant ? Ohhhhh !! Mais c'est pas moi qui l'ai dit. Ouf !!! Encore quelques illusions. :shock:
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Carpe diem
- JacqGuide spirituel
Ouais.
Ce jour séance rituelle d'heure de vie de classe avec mes 2e pro, un peu plus chaude que d'habitude puisque saison aidant tout le monde est fatigué (profs comme élèves) et que les élèves commencent à f.... le bordel. Après les jérémiades des élèves parce que "nous sommes méchants" et ensuite la conclusion : "vous avez 16 ans vous faites maintenant des choix. Si vous ne voulez pas travailler et vous élever vous pouvez aller ailleurs, et si vous ne voulez ni travailler ni aller ailleurs alors c'est nous qui allons vous y mettre dans ce ailleurs". Au bout d'un moment c'est à eux de faire le choix.
En tout cas je reste sur mes positions :
- pas d'apprentissage avant 16 ans, à 14 ans, c'est trop tôt (sauf qq rares exceptions, possibles d'ailleurs)
- scolarisation jusqu'à 16 ans, et ensuite si cela ne va pas : dehors.
- non à la scolarisaiton jusqu'à 18 ans, et pas favorable au "droit à la formation" pour ceux qui ne le méritent pas.
Jacq.
Ce jour séance rituelle d'heure de vie de classe avec mes 2e pro, un peu plus chaude que d'habitude puisque saison aidant tout le monde est fatigué (profs comme élèves) et que les élèves commencent à f.... le bordel. Après les jérémiades des élèves parce que "nous sommes méchants" et ensuite la conclusion : "vous avez 16 ans vous faites maintenant des choix. Si vous ne voulez pas travailler et vous élever vous pouvez aller ailleurs, et si vous ne voulez ni travailler ni aller ailleurs alors c'est nous qui allons vous y mettre dans ce ailleurs". Au bout d'un moment c'est à eux de faire le choix.
En tout cas je reste sur mes positions :
- pas d'apprentissage avant 16 ans, à 14 ans, c'est trop tôt (sauf qq rares exceptions, possibles d'ailleurs)
- scolarisation jusqu'à 16 ans, et ensuite si cela ne va pas : dehors.
- non à la scolarisaiton jusqu'à 18 ans, et pas favorable au "droit à la formation" pour ceux qui ne le méritent pas.
Jacq.
- fanetteFidèle du forum
cath5660 a écrit:On fait depuis des années la danse des sept voiles pour inciter les élèves à rester le plus longtemps possible à l'école, à grand coup de passages en classe supérieure immérités, de moyennes sur-gonflées et de Brevets distribués à la volée.
Et pourtant, ça ne fonctionne pas. Pas de la faute de l'école, qui ne peut guère en faire plus, mais à cause de l'élève. Qui est par essence un adolescent, c'est à dire un être inachevé dont l'aspiration naturelle est de ne rien faire ou de s'amuser.
Donc à un moment, ce cadeau qu'est l'école l'ennuie: trop facile, trop toujours pareil. Si on ne fait rien, on ne risque rien (et l'ado aime le risque!). Il lui manque la maturité pour comprendre qu'en agissant ainsi, il joue contre son camp. Mais la maturité lui manque parce qu'il est jeune, justement.
Alors l'obliger à rester, on peut, oui: certains parents refusent de signer une lettre de démission pour leur enfant qui n'en peut plus, qui roupille sur sa table ou met le cirque en classe. L'enseignant (le même que celui de mon message précédent, mais aussi tous les autres!) multiplie les démarches, entretiens...Il fait encore la danse des sept voiles, comme l'élève l'a connu toute sa scolarité. Et l'élève, petit prince gâté, soupire, se renfrogne, boude.
Parce que la vérité est qu'il ne veut rien.
C'est normal, il a 16 ans. Il veut trainer sur Facebook, envoyer des textos, jouer à Call of, au foot, draguer les filles.
Comment ça, la vie, c'est pas faire ce qu'on veut?
Ben si, il fait ça depuis toujours, et ça marche.
La réalité viendra plus tard.
En attendant, on s'agite en vain.
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