- ditaNeoprof expérimenté
amour a écrit:Je parcours le fil et toutes les interventions m'ont intéressée. Je n'arrive cependant pas à me positionner. Je crois que c'est le fruit conjugué des multiples injonctions paradoxales que nous avons à subir qui devient presque structurel pour moi: la sagesse voudrait en effet que l'on exerce son métier du mieux que l'on peut comme cela a été souligné, sans idéalisme ni cynisme excessif, mais pour continuer à travailler correctement, il faut tout de même être idéaliste ou cynique: comment sinon, abdiquer sur l'essentiel et évaluer des compétences évaluer des compétences ? Wait ... c'est de la novlangue, ça ! qui peuvent parfois nous sembler dérisoires, comment sinon, continuer éventuellement, à militer, à faire des efforts. L'un des avantages de ce métier, par exemple, c'est la relative autonomie de l'enseignant dans sa classe, mais devoir enseigner en un temps record des programmes imposés en vue d'un examen dévalorisé à des élèves qui n'en ont pas forcément la capacité, ce n'est pas de l'autonomie. Et cela peut devenir absurde.
Je remarque aussi à vous lire que certains d'entre nous se soucient d'être un "bon enseignant". Pour certains c'est être apprécié de ses élèves, pour d'autre c'est autre chose. Une bonne note d'inspection? Un avis du CDE? Moi je ne sais vraiment pas ce que c'est. J'ai tendance à penser que c'est quelqu'un qui aide efficacement ses élèves à progresser et à réussir ses examens, mais ce n'est pas quantifiable, surtout dans le secondaire et le supérieur où l'on ne suit que peu les élèves sur plusieurs années. Etre apprécié de ses élèves : syndrome du mec qui croit que BAFA et capes ou agreg, même combat. Pour "autre chose" : si tu veux mettre du beurre dans les épinards, ça peut être une option intéressante.
- amourExpert
Oui, Dita, les compétences et autres nouveautés, qui contribuent largement à éloigner les élèves de l'écrit (- 1heure en LV par semaine, et des évaluations orales nécessaires, mais devenues majoritaires). Le CECRL a eu un effet rassurant sur les notes, mais on bredouille de plus en plus et on tue le bac, bref.
J'ai été surprise de lire sur ce fil a quel point tel ou tel parle de "bon prof" je ne sais vraiment pas ce que ça veut dire, mais nombre de collègues néos semblent trouver qu'être apprécié est important. Dans mon expérience, ça peut être productif, mais aussi contre productif. Pour "autre chose" je voulais dire que l'on peut avoir d'autres critères pour savoir si c'est un métier qui nous convient et qui exerçable dans les conditions actuelles.
Ce qui me frappe vraiment c'est l'impression que nous avons vraiment intégré les injonctions paradoxales.
J'ai été surprise de lire sur ce fil a quel point tel ou tel parle de "bon prof" je ne sais vraiment pas ce que ça veut dire, mais nombre de collègues néos semblent trouver qu'être apprécié est important. Dans mon expérience, ça peut être productif, mais aussi contre productif. Pour "autre chose" je voulais dire que l'on peut avoir d'autres critères pour savoir si c'est un métier qui nous convient et qui exerçable dans les conditions actuelles.
Ce qui me frappe vraiment c'est l'impression que nous avons vraiment intégré les injonctions paradoxales.
- mistougriNiveau 3
Il est dure à cette période de l'année de rester motivée, je trouve.
J'ai envie de reprendre sur du neuf, avec d'autres élèves et de nouveaux cadres que je donnerai à mes élèves. Il est difficile maintenant de redresser la barre quand le mauvais plis est pris ( il ne me reste que 5 ,5 semaines).
Quand je lis les témoignages de personnes qui adorent leur métier, je trouve ça admirable. J'ai du mal à avoir encore la foi dans ce métier.
Quand je lis des témoignages de personnes qui veulent changer, je les comprends mais ça ne me remotive pas non plus.
Je suis parfois perdue.
J'ai envie de reprendre sur du neuf, avec d'autres élèves et de nouveaux cadres que je donnerai à mes élèves. Il est difficile maintenant de redresser la barre quand le mauvais plis est pris ( il ne me reste que 5 ,5 semaines).
Quand je lis les témoignages de personnes qui adorent leur métier, je trouve ça admirable. J'ai du mal à avoir encore la foi dans ce métier.
Quand je lis des témoignages de personnes qui veulent changer, je les comprends mais ça ne me remotive pas non plus.
Je suis parfois perdue.
- MurrNiveau 9
mistougri a écrit:J'ai envie de reprendre sur du neuf, avec d'autres élèves et de nouveaux cadres que je donnerai à mes élèves. Il est difficile maintenant de redresser la barre quand le mauvais plis est pris ( il ne me reste que 5 ,5 semaines).
+1 : je comprends et partage cette envie (mais il me reste dix semaines et demie, de mon côté ).
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- HocamSage
Beaucoup sont dans le même cas que toi, ne t'inquiète pas. Il faut finir l'année dignement et espérer pouvoir passer à autre chose en septembre.mistougri a écrit:J'ai envie de reprendre sur du neuf, avec d'autres élèves et de nouveaux cadres que je donnerai à mes élèves. Il est difficile maintenant de redresser la barre quand le mauvais plis est pris
- OrlandaFidèle du forum
Je considère depuis fin septembre mon métier comme alimentaire. J'ai écrit "métier"? "Emploi" conviendrait mieux.
Je me retrouve, à la faveur du hasard je suppose, face à trois classes d'une exceptionnelle nullité. Une en particulier me donne trois fois par semaine des envie de démission. Bouillon d'inculture, de paresse, d'incuriosité. Et ce ne sont pas des L, mais la crème, paraît-il.
Eux et moi, c'est comme la rencontre fortuite, de part et d'autre d'un vilain bureau en contreplaqué, d'une machine à écrire des lectures analytiques et d'une trentaine de manches - de parapluies- . Et ce n'est pas beau du tout.
Je me retrouve, à la faveur du hasard je suppose, face à trois classes d'une exceptionnelle nullité. Une en particulier me donne trois fois par semaine des envie de démission. Bouillon d'inculture, de paresse, d'incuriosité. Et ce ne sont pas des L, mais la crème, paraît-il.
Eux et moi, c'est comme la rencontre fortuite, de part et d'autre d'un vilain bureau en contreplaqué, d'une machine à écrire des lectures analytiques et d'une trentaine de manches - de parapluies- . Et ce n'est pas beau du tout.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- Suzon GrisouNiveau 5
Il y a des hauts et il y a des bas, c'est normal, et la fin de l'année scolaire n'est pas propice aux hauts.
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"Success consists of going from failure to failure without loss of enthusiasm" Winston Churchill
- BabelleNiveau 10
Orlanda a écrit:Je considère depuis fin septembre mon métier comme alimentaire. J'ai écrit "métier"? "Emploi" conviendrait mieux.
Je me retrouve, à la faveur du hasard je suppose, face à trois classes d'une exceptionnelle nullité. Une en particulier me donne trois fois par semaine des envie de démission. Bouillon d'inculture, de paresse, d'incuriosité. Et ce ne sont pas des L, mais la crème, paraît-il.
Eux et moi, c'est comme la rencontre fortuite, de part et d'autre d'un vilain bureau en contreplaqué, d'une machine à écrire des lectures analytiques et d'une trentaine de manches - de parapluies- . Et ce n'est pas beau du tout.
J'ai exactement la même impression avec ma classe de troisième. Avec eux, c'est totalement alimentaire.
Heureusement il y a d'autres classes avec qui j'ai plaisir à enseigner, à transmettre des connaissances (oh zut, j'avais oublié, mon IPR nous a dit que nous n'étions pas là pour ça !) ...
- InvitéCaNiveau 2
Pour moi, le prof qui considère ce métier comme purement alimentaire est voué soit à la fainéantise, soit à la dépression. Dans les deux cas, il deviendra un boulet pour l'Education Nationale.
- InvitéInvité
Mon opinion va sûrement en étonner plus d'un, voire susciter une levée de boucliers ou faire monter certains aux créneaux (oui oui, j'aime les images). Je ne suis pas certaine que ceux qui ont la vocation soient de meilleurs profs que ceux qui font ça pour manger. Il y a plein de jeunes profs qui adorent le contact avec les élèves et qui n'ont pas grand chose à transmettre au final. Le bagage disciplinaire chez certains jeunes profs est très léger bien qu'ils aient la foi dans leur vocation. En revanche, il y a plein de profs désabusés et qui prennent les choses par dessous la jambe qui, pourtant, ont plein de chose à transmettre.
C'est comme si les meilleurs étaient toujours ceux qui travaillent dur. Bah non... Il y a des gens qui n'en foutent pas deux et qui sont plus doués que d'autres qui triment... C'est la vie !
C'est comme si les meilleurs étaient toujours ceux qui travaillent dur. Bah non... Il y a des gens qui n'en foutent pas deux et qui sont plus doués que d'autres qui triment... C'est la vie !
- ProvenceEnchanteur
On peut être fainéant et efficace, dépressif et excellent professeur. On peut aussi exercer ce métier avec conscience et talent, mais sans passion. Il n'est pas dit qu'un enseignant qui considère ce métier comme alimentaire soit pire qu'un autre. Dans tous les cas, je regrette qu'on paraisse de plus en plus exiger de professionnels une passion, un enthousiasme, voire un dévouement tout en massacrant allègrement les conditions de notre exercice.Canardo a écrit:Pour moi, le prof qui considère ce métier comme purement alimentaire est voué soit à la fainéantise, soit à la dépression. Dans les deux cas, il deviendra un boulet pour l'Education Nationale.
Bref, nous ne sommes pas des curés et l'enseignement n'est pas un sacerdoce.
La dépression est une maladie véritable et non le signe d'une lassitude professionnelle.
- ProvenceEnchanteur
je partage ton avis.novabulma a écrit:Mon opinion va sûrement en étonner plus d'un, voire susciter une levée de boucliers ou faire monter certains aux créneaux (oui oui, j'aime les images). Je ne suis pas certaine que ceux qui ont la vocation soient de meilleurs profs que ceux qui font ça pour manger. Il y a plein de jeunes profs qui adorent le contact avec les élèves et qui n'ont pas grand chose à transmettre au final. Le bagage disciplinaire chez certains jeunes profs est très léger bien qu'ils aient la foi dans leur vocation. En revanche, il y a plein de profs désabusés et qui prennent les choses par dessous la jambe qui, pourtant, ont plein de chose à transmettre.
C'est comme si les meilleurs étaient toujours ceux qui travaillent dur. Bah non... Il y a des gens qui n'en foutent pas deux et qui sont plus doués que d'autres qui triment... C'est la vie !
- thrasybuleDevin
Je partage pleinement le point de vue de Provence.
- Suzon GrisouNiveau 5
Provence a écrit:On peut être fainéant et efficace, dépressif et excellent professeur. On peut aussi exercer ce métier avec conscience et talent, mais sans passion. Il n'est pas dit qu'un enseignant qui considère ce métier comme alimentaire soit pire qu'un autre. Dans tous les cas, je regrette qu'on paraisse de plus en plus exiger de professionnels une passion, un enthousiasme, voire un dévouement tout en massacrant allègrement les conditions de notre exercice.Canardo a écrit:Pour moi, le prof qui considère ce métier comme purement alimentaire est voué soit à la fainéantise, soit à la dépression. Dans les deux cas, il deviendra un boulet pour l'Education Nationale.
Bref, nous ne sommes pas des curés et l'enseignement n'est pas un sacerdoce.
La dépression est une maladie véritable et non le signe d'une lassitude professionnelle.
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"Success consists of going from failure to failure without loss of enthusiasm" Winston Churchill
- BalthazaardVénérable
amour a écrit:Oui, Dita, les compétences et autres nouveautés, qui contribuent largement à éloigner les élèves de l'écrit (- 1heure en LV par semaine, et des évaluations orales nécessaires, mais devenues majoritaires). Le CECRL a eu un effet rassurant sur les notes, mais on bredouille de plus en plus et on tue le bac, bref.
J'ai été surprise de lire sur ce fil a quel point tel ou tel parle de "bon prof" je ne sais vraiment pas ce que ça veut dire, mais nombre de collègues néos semblent trouver qu'être apprécié est important. Dans mon expérience, ça peut être productif, mais aussi contre productif. Pour "autre chose" je voulais dire que l'on peut avoir d'autres critères pour savoir si c'est un métier qui nous convient et qui exerçable dans les conditions actuelles.
Ce qui me frappe vraiment c'est l'impression que nous avons vraiment intégré les injonctions paradoxales.
Glané cet AM en écoutant des élèves discuter pendant un TP..."j'aimerais bien l'avoir l'année prochaine" (pas entendu qui...) "il est sympa?" "Ah non mais il est franc!" On peut être apprécié de multiples manières.
- BalthazaardVénérable
dita a écrit:amour a écrit:Je parcours le fil et toutes les interventions m'ont intéressée. Je n'arrive cependant pas à me positionner. Je crois que c'est le fruit conjugué des multiples injonctions paradoxales que nous avons à subir qui devient presque structurel pour moi: la sagesse voudrait en effet que l'on exerce son métier du mieux que l'on peut comme cela a été souligné, sans idéalisme ni cynisme excessif, mais pour continuer à travailler correctement, il faut tout de même être idéaliste ou cynique: comment sinon, abdiquer sur l'essentiel et évaluer des compétences évaluer des compétences ? Wait ... c'est de la novlangue, ça ! qui peuvent parfois nous sembler dérisoires, comment sinon, continuer éventuellement, à militer, à faire des efforts. L'un des avantages de ce métier, par exemple, c'est la relative autonomie de l'enseignant dans sa classe, mais devoir enseigner en un temps record des programmes imposés en vue d'un examen dévalorisé à des élèves qui n'en ont pas forcément la capacité, ce n'est pas de l'autonomie. Et cela peut devenir absurde.
Je remarque aussi à vous lire que certains d'entre nous se soucient d'être un "bon enseignant". Pour certains c'est être apprécié de ses élèves, pour d'autre c'est autre chose. Une bonne note d'inspection? Un avis du CDE? Moi je ne sais vraiment pas ce que c'est. J'ai tendance à penser que c'est quelqu'un qui aide efficacement ses élèves à progresser et à réussir ses examens, mais ce n'est pas quantifiable, surtout dans le secondaire et le supérieur où l'on ne suit que peu les élèves sur plusieurs années. Etre apprécié de ses élèves : syndrome du mec qui croit que BAFA et capes ou agreg, même combat. Pour "autre chose" : si tu veux mettre du beurre dans les épinards, ça peut être une option intéressante.
Paradoxalement , ce genre de propos me remonte, je ne suis pas seul à penser cela. Tu as dit exactement ce que je pense, bien que nous n'ayons pas la même matière.
- beloteHabitué du forum
Je te remercie de me tracer un tel destin... Je n'ai jamais eu la vocation et me retrouve dans l'EN un peu par hasard. Cependant, je fais mon travail aussi bien que je le peux. Et je n'ai pas de propension à la dépression. Il est quand même fou que dans beaucoup d'emplois, on n'attende pas des employés d'entrer dans leur métier comme l'on rentre dans les ordres alors que le poste de professeur demanderait au mieux une vocation, au pire un dévouement éternel proche de l'abnégation. Non, être enseignant peut être vécu comme un travail alimentaire sans que l'on ne devienne un "boulet".Canardo a écrit:Pour moi, le prof qui considère ce métier comme purement alimentaire est voué soit à la fainéantise, soit à la dépression. Dans les deux cas, il deviendra un boulet pour l'Education Nationale.
- Spoiler:
- Et si je veux pousser le vice encore plus loin, je dirais même que parfois j'ai l'impression de travailler plus que certains qui se sentent investis d'une mission quasi divine car justement, pour moi cela reste un travail que je dois faire en contre-partie d'un salaire.
- BalthazaardVénérable
Suzon Grisou a écrit:Provence a écrit:On peut être fainéant et efficace, dépressif et excellent professeur. On peut aussi exercer ce métier avec conscience et talent, mais sans passion. Il n'est pas dit qu'un enseignant qui considère ce métier comme alimentaire soit pire qu'un autre. Dans tous les cas, je regrette qu'on paraisse de plus en plus exiger de professionnels une passion, un enthousiasme, voire un dévouement tout en massacrant allègrement les conditions de notre exercice.Canardo a écrit:Pour moi, le prof qui considère ce métier comme purement alimentaire est voué soit à la fainéantise, soit à la dépression. Dans les deux cas, il deviendra un boulet pour l'Education Nationale.
Bref, nous ne sommes pas des curés et l'enseignement n'est pas un sacerdoce.
La dépression est une maladie véritable et non le signe d'une lassitude professionnelle.
je trouve aussi que beaucoup d'hyper-impliqués auto-proclamés manquent de deux qualités essentielles pour enseigner: le recul et la modestie.
- LefterisEsprit sacré
J'acquiesce totalement. C'est également alimentaire pour moi, ce qui ne m'empêche pas de faire mes cours avec sérieux, de ne pas enseigner n'importe quoi, de me documenter, de lire. Et même de me battre en menant un bras de fer permanent, en ne cédant pas sur la culture, face à mes mollusques mal élevés, passionnés par les téléphones portables, le show-biz, et les jacasseries...En revanche, des collègues qui jouent les super profs motivés ont jeté l'éponge, font des sorties , de l'activité, du "projet" font de l'école le prolongement de leurs lubies, adorent les réunions où ils aiment jacasser , et comme tu dis ont une culture générale proche du néant . Je les tiens pour des gens sans intérêt, des baltringues et souvent des fayots, et les évite.novabulma a écrit:Mon opinion va sûrement en étonner plus d'un, voire susciter une levée de boucliers ou faire monter certains aux créneaux (oui oui, j'aime les images). Je ne suis pas certaine que ceux qui ont la vocation soient de meilleurs profs que ceux qui font ça pour manger. Il y a plein de jeunes profs qui adorent le contact avec les élèves et qui n'ont pas grand chose à transmettre au final. Le bagage disciplinaire chez certains jeunes profs est très léger bien qu'ils aient la foi dans leur vocation. En revanche, il y a plein de profs désabusés et qui prennent les choses par dessous la jambe qui, pourtant, ont plein de chose à transmettre.
C'est comme si les meilleurs étaient toujours ceux qui travaillent dur. Bah non... Il y a des gens qui n'en foutent pas deux et qui sont plus doués que d'autres qui triment... C'est la vie !
Pour ma part , ce que j'évacue le plus de mon travail, c'est l'extra-pro, les corvées diverses, d'autant qu'avec la réforme, il va falloir s'économiser et riposter. Plus jamais de sortie, plus de PP, refus d'être coordo , etc.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- beloteHabitué du forum
Me suis fait doubler par plein de monde
Ce qui me fait (doucement) rire, c'est que nous avons usé du même vocabulaire religieux
Ce qui me fait (doucement) rire, c'est que nous avons usé du même vocabulaire religieux
- InvitéInvité
Je suis totalement d'accord avec Provence et Belote. C'est effectivement grave qu'on bourre le crâne des gens pour qu'ils se persuadent que pour faire prof il faut avoir la foi ! C'est un job comme un autre, pas un sacerdoce !
- InvitéInvité
Bon si je résume il y a des gens qui pensent :
- que si on n'est pas dans le cadre d'une sacerdoce on ne peut pas faire le job correctement
- et d'autres qu'on peut être fainéant et efficace...
Les 2 positions me laissent un peu perplexe... :gratte:
- que si on n'est pas dans le cadre d'une sacerdoce on ne peut pas faire le job correctement
- et d'autres qu'on peut être fainéant et efficace...
Les 2 positions me laissent un peu perplexe... :gratte:
- thrasybuleDevin
Tu caricatures le deuxième point, Tamerlan.
- InvitéInvité
thrasybule a écrit:Tu caricatures le deuxième point, Tamerlan.
Ah non, citation de Provence.
- thrasybuleDevin
Tu te focalises sur un cas de figure marginal, le plus important étant qu'on peut faire ce travail correctement sans être consumé par les flammes de la passion. Cas d'école : des profs feignasses peuvent être de bons enseignants, mais là n'est pas le propos principal
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