Comment expliquer le manque de candidats aux concours d'enseignement ?
- CelebornEsprit sacré
Ça, c'est un problème d'orientation.philann a écrit:
Il n'en reste pas moins que: 1) Certaines catégories sociales ne savent même pas que cette voie existe, ça simplifie pas l'accès des bons élèves d'origines modestes;
2) Au moins pour les littéraires, la culture générale précisément que l'on attend des élèves...Mais que l'on ne transmet plus en amont à tous limite quand même beaucoup les chances de certains élèves.
Si le primaire/secondaire ne fonctionne pas, ce n'est pas la faute des classes prépa.
Justement, ça mériterait de développer ces structures dans les établissements non réputés.3) Curieusement il y a plus de classes prépa dans de bons lycées que rattachées à des ZEP (un hasar)
Et ils ont bien raison. Je ferais pareil.4) Certains parents incitent leurs enfants à faire une prépa pour éviter le niveau qu'ilx jugent trop bas ou pas passez sélectifs en fac.
- Marie LaetitiaBon génie
philann a écrit:Evidemment qu'il n'y a pas qu'une prépa et qu'une prépa littéraire ou une prépa vers des écoles d'ingé ne va pas forcément avoir le même public.
Mais il ne faut pas non plus donner dans l'angélisme ou accepter le cache-misère à mons de tomber dans l'arnaque intellectuelle de science Po sur le mode, "vous voyez bien qu'on est pour la diversité même qu'on met en place des systèmes permettant de faire venir quelques élèves de quartiers moins favorisés dans nos murs"
Il n'en reste pas moins que: 1) Certaines catégories sociales ne savent même pas que cette voie existe, ça simplifie pas l'accès des bons élèves d'origines modestes;
2) Au moins pour les littéraires, la culture générale précisément que l'on attend des élèves...Mais que l'on ne transmet plus en amont à tous limite quand même beaucoup les chances de certains élèves.
3) Curieusement il y a plus de classes prépa dans de bons lycées que rattachées à des ZEP (un hasar)
4) Certains parents incitent leurs enfants à faire une prépa pour éviter le niveau qu'ilx jugent trop bas ou pas passez sélectifs en fac.
Alors non toutes les prépas ne se ressemblent pas, mais bon... On pourrait éviter de défendre chacun sa situation propre,sa formation etc...
ps: Qui parlent d'exemples médiatiques connus ??
Nous sommes d'accord. Et je n'entretiens pas personnellement la guéguerre, j'ai bcp d'estime - pour ne pas dire d'admiration - pour ceux qui ont brillamment fait une prépa*, mais aucun des deux systèmes n'est parfait. Et ce n'est pas parce qu'une filière est mal organisée dans une université que la fac en général est pourrie. Puisque Celeborn, tu ne veux pas de cas particulier...
*je serais bien mal placée, ayant un cursus universitaire mais très marquée par la formation reçue par mon directeur, normalien, au point que je suis depuis des années à la lettre toutes ses règles en matière de dissertation
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Celeborn a écrit:
Et ils ont bien raison. Je ferais pareil.4) Certains parents incitent leurs enfants à faire une prépa pour éviter le niveau qu'ilx jugent trop bas ou pas passez sélectifs en fac.
hé bien non, pas d'accord pour moi (je parle de l'histoire). Nombreuses facs d'histoire ont un très bon niveau. Vraiment.
Sauf à penser que la vie s'arrête à Ulm, auquel cas...
ça me rappelle que pour mes parents, la fac = rassemblement de glandeurs (les mêmes qui n'ont pas pensé 5 sec à la prépa). Je leur bien prouvé que c'était faux.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CondorcetOracle
Marie Laetitia a écrit:Celeborn a écrit:
Et ils ont bien raison. Je ferais pareil.4) Certains parents incitent leurs enfants à faire une prépa pour éviter le niveau qu'ilx jugent trop bas ou pas passez sélectifs en fac.
hé bien non, pas d'accord pour moi (je parle de l'histoire). Sauf à penser que la vie s'arrête à Ulm, auquel cas...
Je crois que tout dépend du profil de l'enfant....
- LefterisEsprit sacré
Bon, je prends le train en marche, je n'avais pas internet .. Mon avis est neutre sinon objectif, puisque je n'ai pas fait de classes prépa, et que même la fac, c'était en pointillé, sans aucune idée d'être enseignant un jour.
OUI, les classes prépas donnent un meilleur niveau général, fournissent ce que le lycée ne donne plus (méthode, culture générale, travail régulier...) et que la fac ne rattrape jamais. Il suffit de voir l'aisance de c eux qui bien qu'ayant échoué aux grandes écoles, se promènent en fac. Voir aussi les résultats d'agreg interne ou externe, qui rafle les places hors les normaliens. Outre les savoirs, les classes prépa donnent des codes, de meilleurs réflexes face aux attentes des jurys, me semble-t-il.
De plus, en sortant du monde de l'EN, on s'aperçoit que de nombreux lauréats de concours de l'administration ont suivi des classes prépas, même s'ils ont bifurqué après. Meilleure méthode pour les sujets de synthèse, de culture G, de dissertation.
Cela s'éloigne du sujet initial. Quoique... les sites internet des "bons" lycées parisiens ont pour argument que ces prépas mènent à autre chose que l'enseignement, précisément...
OUI, les classes prépas donnent un meilleur niveau général, fournissent ce que le lycée ne donne plus (méthode, culture générale, travail régulier...) et que la fac ne rattrape jamais. Il suffit de voir l'aisance de c eux qui bien qu'ayant échoué aux grandes écoles, se promènent en fac. Voir aussi les résultats d'agreg interne ou externe, qui rafle les places hors les normaliens. Outre les savoirs, les classes prépa donnent des codes, de meilleurs réflexes face aux attentes des jurys, me semble-t-il.
De plus, en sortant du monde de l'EN, on s'aperçoit que de nombreux lauréats de concours de l'administration ont suivi des classes prépas, même s'ils ont bifurqué après. Meilleure méthode pour les sujets de synthèse, de culture G, de dissertation.
Cela s'éloigne du sujet initial. Quoique... les sites internet des "bons" lycées parisiens ont pour argument que ces prépas mènent à autre chose que l'enseignement, précisément...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- barègesÉrudit
Celeborn a écrit:LA prépa est un univers très varié, qui ne se limite pas à quelques exemples médiatiques connus. Merci donc de ne pas caricaturer en disant que LA prépa sélectionne socialement, par exemple. LA prépa met d'ailleurs de + en + en place une propédeutique justement pour mettre à niveau ceux qui ne sont pas forcément toujours « les bons élèves de lycée » afin qu'ils puissent suivre LA prépa.
Bref, de même qu'il n'y a pas qu'une fac, il n'y a pas qu'une prépa.
Il paraît qu'ULM ne publie plus les résultats à son concours par lycée de provenance des candidats reçus.
Il y a quinze ans déjà, sur les 75 ou 80 places, il en restait cinq, six pour les prépas de provinces. D'aucuns (mauvaises langues?) diraient que ces chiffres ne sont plus publiés parce qu'en dehors de H4 et Louis Le Grand, point de salut.
Dans la même quinzaine d'années, la proportion d'élèves de prépa non issus de catégories socio-professionnelles supérieures a dramatiquement chuté.
Si ce n'est pas de la sélection sociale... Je ne dit pas que c'est du fait du système "prépa". Mais cela se produit, que les causes soient en amont ou inhérentes au système. Et ce ne sont pas les quelques expériences cosmétiques bienvenues par ailleurs qui changent les choses.
Ceux qui sont destinés socialement à de grandes choses parviennent, je suppose, aux deux grandes prépas. Qui, vu leur public, forcément, amènent les bons poulains aux bonnes écuries.
Les autres, encore mieux lotis que les "faqueux", comme on les appelle obligeamment dans certaines prépas, atterrissent dans des classes de lycées plus accessibles, plus "démocratiques". Qui n'ont pas eu d'"admis" depuis des années, qui ont fort logiquement adapté leur enseignement, qui prépare plus à la fac qu'aux concours des ENS.
Un système, donc, à deux vitesses, qui fait frémir tout le monde quand on parle du collège ou du lycée et qui est admis voire institutionnel pour les prépas. Il faut savoir s'orienter dedans, et pour ceux auxquels personne n'a parlé au lycée (trop provincial, dans un milieu trop modeste ou trop excentré), peine perdue.
Il y a eu une vraie évolution, plutôt dans le mauvais sens, cette dernière décennie (dicunt les statistiques).
On pourrait aussi être clair : dire comme il y a cent ans que deux, trois classes en France sont effectivement des "prépas" aux concours des ENS, et donner un autre nom aux prépas qui préparent à la fac, cela ferait une hypocrisie de moins. Et, qui sait, décomplexerait les bons élèves de lycée qui iraient naturellement dans ces classes quand ils souhaitent continuer deux ans de plus une formation généraliste, sans se dire que "c'est pour les gens qui peuvent tenter les ENS".
Sinon, la prépa, j'y suis passée et je sais ce que je lui dois (beaucoup !). Seulement là, en 2012, le lycée étant ce qu'il est, la fac ce qu'elle est, il faudrait que le système bouge, il est en train de se saborder.
- AteaNiveau 3
Il me semble que ce qui précède ne tient pas compte des prépas scientifiques, qui ne préparent pas seulement à l'ENS ou la fac...
D'ailleurs, je n'ai pas l'impression qu'en maths/info seuls H4/LLG envoient des élèves à l'ENS !
D'ailleurs, je n'ai pas l'impression qu'en maths/info seuls H4/LLG envoient des élèves à l'ENS !
- barègesÉrudit
Bien sûr, j'ai oublié de préciser !
Je crois qu'il y a une évolution en lettres avec des tentatives de banques de concours.
Je crois qu'il y a une évolution en lettres avec des tentatives de banques de concours.
- NadejdaGrand sage
barèges a écrit:Bien sûr, j'ai oublié de préciser !
Je crois qu'il y a une évolution en lettres avec des tentatives de banques de concours.
Oui, la BEL (pour accéder aussi aux écoles de commerce, de management, de sciences politiques, de communication, de journalisme, de traduction-interprétation). Ce qui fait d'ailleurs que les notes aux concours depuis 2-3 ans sont très élevées (seuil d'admissibilité à l'ENS à 14-15 de moyenne environ) et il est de moins en moins rare d'avoir d'excellentes notes aux épreuves car j'imagine qu'il faut s'aligner avec les autres écoles. L'écart est donc souvent grand entre les notes obtenues pendant l'année et au(x) concours.
- ThéoleprofNiveau 7
J'ai voté "Les certifications complémentaires (Cles, C2i) rajoutent des difficultés" instinctivement parce que je viens de passer par là. Mais les élèves sont-ils au courant de tout ceci ? Savent-ils que ces certifications sont exigées pour être prof ? Je ne sais pas... Bref, dans mon cas, pour enseigner des SVT, laissez-moi vous dire qu'on a assez de chats à fouetter avec la biologie (animale et végétale) et la géologie. Alors l'anglais n'est pas la priorité, d'autant plus que l'on doit gérer le C2i2e, le mémoire de fin d'études, les partiels du semestre pour le master, et bien évidemment la préparation aux oraux... Sacré période, intense et exténuante !
Ah oui, sans oublier que dans ma promo, certains n'avaient pas fait d'anglais depuis plus de 5 ans et que certains avaient fait anglais LV2 à l'époque du lycée. Personnellement, j'ai eu quelques unités d'enseignement d'anglais pendant la licence et le master à la fac, mais rien à la hauteur du cles2 et du niveau exigé. C'est vraiment dommage que de telles certifications (je parle pour le cles seulement, le C2i2e en SVT étant tout à fait approprié) s'ajoutent pour ceux qui préparent un concours et un master, pour enseigner une matière en français... Une fois, on m'a sorti l'argument "pour te former après le concours, et pour lire des revues scientifiques". J'ai répondu "j'aurai des collègues d'anglais : pluridisciplinarité. Et je sais me servir d'un dictionnaire pour traduire..." Bref, au lieu de surcharger les étudiants de certifications etc, ne vaudrait-il mieux pas prêter main forte aux professeurs d'anglais et de s'attarder sur un soucis plus important : si l'on en croit les études régulièrement menées, les enfants français ne sont pas très bons en langue étrangère. Donc on exige que tous les profs soient quasi-bilingue, normal. En cours de SVT, je vais parler anglais pour que mes élèves comprennent mieux. Ironie, of course !
C'était mon petit coup de g*****. J'ai bien fait de m'inscrire sur ce site aujourd'hui !
Aux autres stagiaires de cette année, comment avez-vous perçu le certificat d'anglais en plein master ?
Ah oui, sans oublier que dans ma promo, certains n'avaient pas fait d'anglais depuis plus de 5 ans et que certains avaient fait anglais LV2 à l'époque du lycée. Personnellement, j'ai eu quelques unités d'enseignement d'anglais pendant la licence et le master à la fac, mais rien à la hauteur du cles2 et du niveau exigé. C'est vraiment dommage que de telles certifications (je parle pour le cles seulement, le C2i2e en SVT étant tout à fait approprié) s'ajoutent pour ceux qui préparent un concours et un master, pour enseigner une matière en français... Une fois, on m'a sorti l'argument "pour te former après le concours, et pour lire des revues scientifiques". J'ai répondu "j'aurai des collègues d'anglais : pluridisciplinarité. Et je sais me servir d'un dictionnaire pour traduire..." Bref, au lieu de surcharger les étudiants de certifications etc, ne vaudrait-il mieux pas prêter main forte aux professeurs d'anglais et de s'attarder sur un soucis plus important : si l'on en croit les études régulièrement menées, les enfants français ne sont pas très bons en langue étrangère. Donc on exige que tous les profs soient quasi-bilingue, normal. En cours de SVT, je vais parler anglais pour que mes élèves comprennent mieux. Ironie, of course !
C'était mon petit coup de g*****. J'ai bien fait de m'inscrire sur ce site aujourd'hui !
Aux autres stagiaires de cette année, comment avez-vous perçu le certificat d'anglais en plein master ?
- InviteeFVénérable
seb55 a écrit: J'ai voté "Les certifications complémentaires (Cles, C2i) rajoutent des difficultés" instinctivement parce que je viens de passer par là. Mais les élèves sont-ils au courant de tout ceci ? Savent-ils que ces certifications sont exigées pour être prof ? Je ne sais pas... Bref, dans mon cas, pour enseigner des SVT, laissez-moi vous dire qu'on a assez de chats à fouetter avec la biologie (animale et végétale) et la géologie. Alors l'anglais n'est pas la priorité, d'autant plus que l'on doit gérer le C2i2e, le mémoire de fin d'études, les partiels du semestre pour le master, et bien évidemment la préparation aux oraux... Sacré période, intense et exténuante !
Ah oui, sans oublier que dans ma promo, certains n'avaient pas fait d'anglais depuis plus de 5 ans et que certains avaient fait anglais LV2 à l'époque du lycée. Personnellement, j'ai eu quelques unités d'enseignement d'anglais pendant la licence et le master à la fac, mais rien à la hauteur du cles2 et du niveau exigé. C'est vraiment dommage que de telles certifications (je parle pour le cles seulement, le C2i2e en SVT étant tout à fait approprié) s'ajoutent pour ceux qui préparent un concours et un master, pour enseigner une matière en français... Une fois, on m'a sorti l'argument "pour te former après le concours, et pour lire des revues scientifiques". J'ai répondu "j'aurai des collègues d'anglais : pluridisciplinarité. Et je sais me servir d'un dictionnaire pour traduire..." Bref, au lieu de surcharger les étudiants de certifications etc, ne vaudrait-il mieux pas prêter main forte aux professeurs d'anglais et de s'attarder sur un soucis plus important : si l'on en croit les études régulièrement menées, les enfants français ne sont pas très bons en langue étrangère. Donc on exige que tous les profs soient quasi-bilingue, normal. En cours de SVT, je vais parler anglais pour que mes élèves comprennent mieux. Ironie, of course !
C'était mon petit coup de g*****. J'ai bien fait de m'inscrire sur ce site aujourd'hui !
Aux autres stagiaires de cette année, comment avez-vous perçu le certificat d'anglais en plein master ?
ça peut être un certificat d'espagnol, sinon, pas forcément d'anglais
*fuit très loin*
Provocation à part: je partage entièrement ton avis quant à ces certifications complémentaires.
J'ai été dispensée du Cles car titulaire d'un master en langues (encore heureux, tu me diras ) néanmoins j'ai eu droit au C2I2E.
J'avais passé le "C2I"à son lancement, en DEUG, en me disant "chouette, je serai en avance" et j'avais obtenu le niveau "avancé", un niveau plus élevé que le niveau de difficulté du C2I2E mais j'ai dû le repasser car le C2I avancé n'était pas "adapté aux métiers de l'enseignement", je n'avais pas dû répondre aux questions du QCM et faire les dossiers et compte-rendus d'articles étroitement liés au B2I et autres réjouissances (tableau interactif, plateforme de cours, etc.)
Inutile de te dire que j'ai ADORE courir entre le poste à l'année + la prépa aux concours + le C2I2E, rendre des devoirs (jamais corrigés, pratique pour s'entraîner), faire des exercices (jamais notés et encore moins pris en compte pour l'obtention du certificat)...
Verdict: Je n'ai rien appris que je ne savais déjà.
J'ai perdu du temps.
J'ai payé cher.
Je n'en ai rien tiré (à ce jour). On verra si ça vient un jour...
Si ces certifications à la noix ne sont pas supprimées (M. Peillon, si vous m'entendez... ), j'espère au moins que M. le Ministre aura la décence de mettre en place un test de positionnement : ceux qui ont le niveau => dispensés, les autres => formation intelligente, au lieu d'exiger la préparation, présentation et obtention d'un diplôme une année chargée comme l'année de concours, ou bien une année stressante comme l'année de stage
(non, je ne parlerai pas de mes connaissances qui ont eu le concours un an avant moi, étaient stagiaires et ont dû renoncer à certaines formations qui les intéressait pour faire la formation C2I2E car on leur a dit jusque tard que sans ça, pas de titularisation possible...)
- DugongNiveau 8
Être un vieux khon au Moloch, c'est un double avantage : on est mieux payé que les jeunes et on est dispensé de ces édulkhonneries intenses comme le c2i. Ça a aussi de graves inconvénients mais ce n'est pas le sujet.seb55 a écrit: J'ai voté "Les certifications complémentaires (Cles, C2i) rajoutent des difficultés"
De sorte qu'avoir des "compétences en informatique" devient une exigence personnelle et qu'on y trie ce qu'on veut bien en méprisant souverainement les gadgets et les chevaux de Troie pour neuneus béats.
- VoltigeurHabitué du forum
barèges a écrit:
Les autres, encore mieux lotis que les "faqueux"
En fait, on aime bien dire aussi « facariens ». C'est plus mignon, non ?
Je sais, je suis déjà sorti...
- A TuinVénérable
nqt75010 a écrit:
A un niveau cadre, vous entendrez de nombreux autodidactes autoproclamés mais avant tout pistonnés et occupant des postes à responsabilité, qui se targuent d'avoir réussi SANS l'école (je vous passe les nombreux exemples que les ados prennent comme modèle de réussite...). Il y a aussi des gens compétents (fort heureusement) dans les entreprises mais qui ne sont, pour la plupart, pas là par hasard....
Demandez aux étudiants d'Ecole de commerce le discours qu'on leur a tenu sur l'importance de développer leur "réseau" (en réalité = cooptation ou piston)...
Ahahah. :lol: :lol: :lol: :lol:
Ça n'a rien à voir avec la question initiale, mais je me sens obligée de réagir :
Il n'y a pas que dans le secteur privé qu'il y a cette notion de "réseau". Je n'ai jamais vu un système fonctionnant autant à la lèche et aux manières, que l'Education Nationale ..... C'est d'ailleurs là certainement aussi une des raisons de la décrépitude du système, il faudrait nettoyer tout ce milieu en profondeur.
Sinon, pour la question initiale, pas mieux que ce qui a déjà été dit. Faire 5 ans d'études et plus pour éventuellement peut-être avoir un concours, finir par l'obtenir et être muté dans un lieu bien éloigné pendant de nombreuses années avec frais afférents, et pénibilités diverses et variés sur le plan familial, pour se retrouver face à des élèves majoritairement désintéressés par les études quelle que soit la qualité des cours produits (d'ailleurs j'adore les collègues qui se vantent que quand une classe est pénible c'est forcément parce que le cours est mauvais ... il y en a un paquet pour tenir ce discours, et pas des meilleurs en termes de qualité de cours d'ailleurs), je peux comprendre que cela puisse repousser.
- ThéoleprofNiveau 7
@ Lo* :
en effet, on aurait pu choisir espagnol... mais pour suivre les cours associés, fallait se déplacer à la fac de lettres loin de celle de sciences et à des heures terribles... En plus, si j'avais un bon niveau et une bonne maitrise de l'espagnol à la sortie du lycée, ne pratiquant plus la langue pendant 5 ans de fac, je ne sais plus rien dire...
bref, c'est clair que le choix n'était pas vraiment un choix...
Heureusement que tu n'avais pas le cles avec ton cursus lol
en effet, on aurait pu choisir espagnol... mais pour suivre les cours associés, fallait se déplacer à la fac de lettres loin de celle de sciences et à des heures terribles... En plus, si j'avais un bon niveau et une bonne maitrise de l'espagnol à la sortie du lycée, ne pratiquant plus la langue pendant 5 ans de fac, je ne sais plus rien dire...
bref, c'est clair que le choix n'était pas vraiment un choix...
Heureusement que tu n'avais pas le cles avec ton cursus lol
- JPhMMDemi-dieu
Sans parler des conséquences des prix de l'immobilier sur les conditions de logement de certains stagiaires et néotits...A Tuin a écrit:Sinon, pour la question initiale, pas mieux que ce qui a déjà été dit. Faire 5 ans d'études et plus pour éventuellement peut-être avoir un concours, finir par l'obtenir et être muté dans un lieu bien éloigné pendant de nombreuses années avec frais afférents, et pénibilités diverses et variés sur le plan familial, pour se retrouver face à des élèves majoritairement désintéressés par les études quelle que soit la qualité des cours produits (d'ailleurs j'adore les collègues qui se vantent que quand une classe est pénible c'est forcément parce que le cours est mauvais ... il y en a un paquet pour tenir ce discours, et pas des meilleurs en termes de qualité de cours d'ailleurs), je peux comprendre que cela puisse repousser.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- A TuinVénérable
Oui comme tu dis, sans parler d'ellesJPhMM a écrit:Sans parler des conséquences des prix de l'immobilier sur les conditions de logement de certains stagiaires et néotits...A Tuin a écrit:Sinon, pour la question initiale, pas mieux que ce qui a déjà été dit. Faire 5 ans d'études et plus pour éventuellement peut-être avoir un concours, finir par l'obtenir et être muté dans un lieu bien éloigné pendant de nombreuses années avec frais afférents, et pénibilités diverses et variés sur le plan familial, pour se retrouver face à des élèves majoritairement désintéressés par les études quelle que soit la qualité des cours produits (d'ailleurs j'adore les collègues qui se vantent que quand une classe est pénible c'est forcément parce que le cours est mauvais ... il y en a un paquet pour tenir ce discours, et pas des meilleurs en termes de qualité de cours d'ailleurs), je peux comprendre que cela puisse repousser.
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